A propos du jugement dernier

 

       A propos du

   jugement dernier

                        ou

    à la découverte de

      la justice divine

 Matthieu 25 : 31-46

 

Introduction :

Introduction :

 

Evoquer la question du jugement dernier n’a jamais été d’une grande actualité dans les milieux chrétiens, ces dernières années. On préfère éviter le sujet (les calamités ça suffit !). On se sent un peu gêner comme si l’on redoutait quelque surprise désagréable. Pourtant, dans notre vie quotidienne, tout travail a un objectif qui se doit d’être évalué et apprécié. Tout cycle d’études est sanctionné par un diplôme. Toute activité professionnelle est aussi expertisée. Toute mise sur le marché d’un vaccin se doit d’être autorisée par une autorité compétente. Bref ! le fait de rendre compte d’un travail paraît normal. Pourquoi donc cette appréhension quand il s’agit de se placer sur un plan spirituel ? Pourquoi redouter le verdict du jugement dernier ? Qu’avons-nous à craindre ? Quand un bon travail a été produit, craint-on la visite d’un expert ?

Certes, on préférerait parler d’amour et oublier qu’il y aura un jugement dernier, mais parler d’amour n’est-ce pas évoqué aussi ce jugement dernier ? Autrement dit, est-ce que la justice divine peut être dissociée de son amour ? Bibliquement la réponse est non !

 

Développement :

 

D’après l’évangile de Matthieu, le dernier message donné par le Christ, au mont des Oliviers à ses disciples, présente une scène de jugement. L’évangéliste est le seul à nous rapporter ce récit. Son passé de publicain l’a-t-il rendu plus sensible à ce message ? c’est possible ! Quand on perçoit des impôts sur le dos de ses frères, à la solde de l’occupant romain, il y a tout lieu de craindre le pire… Matthieu, certainement très attentif à ce message, a voulu nous restituer fidèlement son contenu. Son récit, loin de nous épouvanter, nous responsabilise.

Observons que dès l’introduction du sujet, Matthieu dans un acte de foi, nous présente la victoire finale du Christ. Il vient pour régner sans partage : « lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône glorieux. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ». V. 31.

Si c’est lui qui vient nous devrions être rassurés, car toute sa vie a été marquée par le sceau de son amour pour chacun de nous, même si nous n’en avons jamais été conscients. L’apôtre Jean nous rappelle : « de crainte, il n'y en a pas dans l'amour ; mais le parfait amour jette dehors la crainte, car la crainte implique un châtiment ; et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour. » 1 Jean. 4 : 18, version TOB. L’apôtre Jacques précise : « le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. »  Jacques 2 : 13, version NEG.

Cela dit, venons-en au détail du récit : la scène d’intronisation présentée par Matthieu, se poursuit par l’inauguration d’un royaume. Le roi sépare, tel un berger avec son troupeau,

les brebis d’avec les boucs. Chacun sait que les brebis sont des moutons femelles et les boucs des chèvres mâles. Une précision intéressante est mentionnée dans ce texte. Ces boucs (au singulier, ἔριφος = eriphos = bouc) du verset 32, sont appelés petits boucs (au singulier, ἐρίφιον = eriphion = un jeune bouc) au verset 33. Cela laisse penser qu’ils ne sont pas parvenus à l’âge adulte, qu’ils n’ont pas atteint leur maturité. Ce détail nous permet peut-être de comprendre pourquoi les boucs, pardon, les petits boucs, ne sont pas du bon côté, c'est-à-dire à droite du Seigneur au jugement dernier. Curieusement, ce sont les moutons femelles qui y sont.

Un royaume symbolisé par un mouton femelle n’est-ce point une pointe d’humour ! La revanche de l’histoire ! Celle des femmes sur les hommes ! (O....K, ce n’est qu’une boutade !)

Mais revenons à ce jugement dernier. Il révèle un message rarement souligné : la beauté du caractère du Christ et la profondeur de son amour pour notre humanité. Cette appréciation est très éloignée des caricatures grotesques faites par des personnes ignorantes ou incrédules. Dans les descriptions du jugement dernier, nombreux sont ceux qui ont décrit l’enfer comme une rôtisserie permanente, or le mot est absent de toute la Bible.

Le roi, certes sépare (sens de mettre à part) brebis et boucs, mais la suite nous démontre que cette séparation n’est que la conséquence de choix faits par les intéressés eux-mêmes (cf. v. 35, 36, 42,43). Autrement dit, cette mise à part n’est que la confirmation de choix personnels, non une décision arbitraire d’un pouvoir absolu. La liberté individuelle est, et sera, parfaitement respectée. Personne n’entrera contre son gré dans le royaume de Dieu. Que ceux qui font le choix de ne pas croire soient rassurés !

 

La preuve est dans la fin du récit : « et ils s’en iront ceux-ci à un châtiment éternel mais les justes à une vie éternelle » v.46Ils s’en iront (le verbe grec est au futur, il peut aussi être traduit par s’éloigner, partir). Ils ne sont pas jetés, poussés comme des balayures. Ils s’en vont eux-mêmes, constatant que ce n’est pas leur place. (Ils n’ont pas voulu être avec le Seigneur dans une relation de désir. Ils l’ont décidé ainsi ! Quel respect du choix de l’homme ! Quel remarquable processus décisionnel où chacun prononce son propre verdict. La question essentielle pour nous aujourd’hui est de savoir si nous voulons partir ou rester avec Dieu et avec son Christ).

Notons : il faut beaucoup d’amour pour laisser partir celui ou celle que l’on a beaucoup aimé ! Voilà une réalité du jugement qui est passée sous silence…

La justice et l’amour ne font qu’un en Dieu et en son Christ.

 

Avant d’éradiquer définitivement le mal, le jugement dernier se présente comme une clarification du vouloir de chacun face à la proposition divine de faire partie d’un royaume éternel (cf. Daniel 7 : 26-27). L’amour divin, même à ce moment ultime de l’histoire humaine, se manifestera par un profond respect. Au-delà du respect, on découvre la miséricorde et l’amour.

Mais me direz-vous que faites-vous des versets 41 et 46 ?

Comme nous l’avons dit, il s’agit ici de la clarification finale de l’histoire humaine (cf. 1 Corinthiens 4 : 5). Une fois établie, l’apôtre Pierre nous dit que l’élément purificateur sera le feu : « quant aux cieux et à la terre actuels, la même Parole les tient en réserve pour le feu, les garde pour le jour du jugement et de la perdition des impies. »  2 Pierre 3 : 7, version TOB. Est-ce que ce feu sera éternel ? Traduisons volontairement : est-ce que le texte nous parle de l’enfer ?

La présentation de l’enfer aux peines éternelles est une invention humaine. Pourquoi ? Parce que cela tendrait à montrer un Dieu impuissant à rendre une vraie justice. De plus, cette explication est incompatible avec les notions de justice et d’amour divins. Humainement, même les condamnations à perpétuité ont une fin. Même l’expression « châtiment éternel= κόλασιν αἰώνιον = kolasis aionios » n’indique pas ce que beaucoup veulent lire. κόλασισ = kolasis= Physiquement

chez les grecs, c’était l’action d’élaguer (Platon, Aristote, Plutarque confirment ce sens ; cf. dict. Grec-Français A. Bailly, p. 1113), par extension, c’est devenu une correction, une punition, une pénalité, un châtiment. Dieu élaguerait-il à perpétuité ?

Autrement dit, ce qui s’harmonise avec l’action rédemptrice et salvatrice (qui magnifie l’amour divin), est à comprendre comme une décision exécutoire de Dieu dans un temps limité (par le feu). Ce sont les conséquences de cette action qui seront éternelles. Il en va de même pour la vie éternelle. La transformation des êtres sera, sinon immédiate, du moins limitée (cf. 1 Corinthiens 15 : 52), et ce sont ses conséquences qui seront éternelles. Dans les deux cas, redisons-le, il y aura un acte temporel avec une conséquence éternelle. L’apôtre Jean confirme cette analyse lorsqu’il dit : « Je (Dieu) fais toutes choses nouvelles et il dit écris, car ces paroles sont certaines et véritables » Apocalypse 21 : 5, version LSG. Le prophète Daniel confirme cette transformation radicale et définitive dans le temps (cf. Daniel 12 : 2-3) et l’apôtre Paul démontre l’importance de l’instant : « tous nous serons changés. En un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts en Christ ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés » 1 Corinthiens 15 : 51-52, version LSG. Ainsi, l’analyse même de la conclusion du texte de Matthieu (cf. Matthieu 25 : 46) démontre que la notion d’un châtiment éternel n’a pas de sens.  (Rajoutons, qu’une étude des textes de l’Ancien Testament pour soutenir cette thèse ne peut faire l’économie d’une compréhension symbolique. Par ex, une lecture littérale des textes d’Esaïe sur ce point mène à une impasse. Par contre Marc 9 : 43-47 démontre bien le côté symbolique de l’expression : « la géhenne, un feu qui ne s’éteint point ». Il ne reste rien de tout cela à Jérusalem !).

Cela dit, ce récit nous renvoie aux conséquences solennelles de nos choix, ici et maintenant, et c’est le plus important pour l’heure (quant à la réalité de l’enfer chacun se fera sa conviction).

Le texte solennel de Matthieu révèle qu’il n’existe que deux voies (cf. v. 34 et 41). Elles sont déterminées par deux choix opposés. Choisir est notre lot (Il est indispensable pour vivre et pour aimer). Le non-choix est un choix négatif (cf. Matthieu 12 : 30 ; Luc 11 : 23), car il est refus d’assumer sa liberté (sur ce point, la neutralité ne sera pas recevable). Et si on ne veut pas l’assumer, alors la liberté ne sert à rien. C’est un peu comme si l’on n’existait plus. Comme on le dit dans les milieux très tendance de notre intelligentsia : La philosophie de l’espérance doit faire place à la philosophie de la responsabilité (mais rien ne dit qu’elles sont à opposer ! Dans la Bible elles sont complémentaires).

Il est indispensable d’oser des choix libres et d’en assumer les conséquences. Oser, choisir avec son cœur, son intelligence, c’est le privilège de l’humain (cf. en lien avec tout ce qui nous paraît bon à notre développement physique, mental et spirituel). Ce choix fondamental, dans cette parabole, se manifeste principalement dans la relation à l’autre (Christ-prochain) par des actions concrètes :

  • Donner à manger, à boire, vêtir, recueillir, rendre visite (tous, sont des actes concrets).

Ce qui est vrai, ne relève ni du discours, ni de la connaissance formelle, ni des capacités intellectuelles, mais de l’expérience d’une vie simple, vraie, belle. Nos motivations, si nobles soient-elles, doivent se convertir en actes.  Ainsi, la valeur de la relation est en fonction de ce que l’on donne au moindre, au plus petit (v.40), avec de l’accueil, de la disponibilité, de la dignité, des biens. L’apôtre Jean dit : « n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité ». 1 Jean 3 : 18. Pour l’apôtre Paul, la foi devait être mise en œuvre (ou agissante) par l’amour (cf. Galates 5 : 6). En langage courant, cela veut dire que l’Eternel regarde moins nos capacités, nos talents, que nos cœurs.

Alors, qu’impliquent concrètement les bons choix dans cette parabole ?

 

v. 35 « J’ai eu faim... ». La famine n’a pas disparu. Encore aujourd’hui des personnes meurent de faim dans nos cités, et que dire ailleurs ! De plus, la vraie famine est d’ordre spirituel. Elle est annoncée par le prophète : « ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Eternel et

 

ils ne la trouveront pas » Amos 8 : 12. Cette disette est à notre porte… Sommes-nous disposés à partager ce que nous avons reçu ? Ou est-ce le chacun pour soi ? Est-ce le sauve-qui-peut, à

l’aune d’un siècle en terribles tensions, violences, désespoir ?

 

« J’ai eu soif... ». Bien sûr, l’eau devient une denrée rare, mais au-delà de cette réalité physique, il y en a une autre plus spirituelle. Jésus l’a énoncé à la Samaritaine (cf. Jean 4 :  13-14).

Pendant qu’il en est encore temps, assumons un choix responsable, tel que Paul le présente : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif donne lui à boire... Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien » Romains 12 : 20-21.

Qui veut être porteur d’eau vive, comme Jésus, face à la Samaritaine ?

 

« J’étais étranger... » Quelle brûlante actualité ! Certes la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais ces étrangers qui sont déjà là et qui, au milieu de nous, veulent vivre normalement, dans le respect des lois républicaines, comment nous comportons nous avec eux ?

 

« J’étais nu... » Au-delà de l’aspect vestimentaire, la vraie nudité existe aussi. Des gens, au départ comme vous et moi, ont été privés de l’essentiel de vie, du jour au lendemain. Dépossédés de tout le nécessaire vital, ils n’ont plus le désir de vivre. Ils errent, traînant leur mal-être, ou se détruisent pour ne plus penser. Ils meurent à petit feu, parce qu’ils ne se sentent plus aimés. Qui peut les remettre sur le chemin de la dignité, de l’espoir et de l’amour ?

 

« J’étais malade... » Le cortège de souffrances, malgré tous les progrès de la médecine, ne fait que s’allonger. La pandémie de la Covid 19 est là pour nous rappeler nos fragilités. Que de misères ! Et puis, tous ces drames, ces génocides, ces conflits incessants ! Et autour de nous, qui veut donner un peu de son temps pour accompagner ceux et celles sont qui sont en détresse ?

 

« J’étais en prison... » Là encore, les vrais prisonniers ne sont pas là où on le croit ! Ils ne sont pas tous derrière des barreaux... Elles existent pourtant ces prisons modernes sans barreaux... Le monde n’en a jamais autant recensé. Qui apportera la joie de la vraie liberté ? Non pas celle qui consiste à faire tout ce que l’on veut, quand on veut et comme on veut, mais tout ce qui est utile pour soi et son prochain. Dieu n’a-t-il pas indiqué le chemin ? La vraie libération est donnée par Jésus-Christ.  Qui, par son témoignage va donner envie de vivre cette libération merveilleuse ?

 

Comme nous le constatons, Jésus a centré son message sur le concret de la vie, non sur sa dissertation. Seront déclarés justes ceux qui auront accepté de suivre son exemple.

  

Le mot grec δικaιος= dikaios= juste, a les 2 sens : juridique et théologique (cf. v.46).

 

  1. Sens juridique : celui qui ne se trouve pas sous la condamnation de la loi. (Par substitution de peine, le Christ nous délivre de cette condamnation incontournable qui pesait sur nous, cf. 1 Jean 3 : 1-11).
  2. Sens théologique : ceux qui auront fait acte de foi pour ne plus être sous la condamnation de la loi (cf. Romains 8 :1-4, 11, 24,28).

 

Répétons-le, le jugement dernier sera, tout simplement, le prolongement de nos choix avec leurs conséquences. Ces derniers concernent directement notre positionnement dans nos relations les uns avec les autres et avec Dieu (cf. v. 40,45). Le développement de la parabole déroute quelque peu, puisque ceux et celles qui ont pratiqué ce que Jésus recommande, n’ont pas eu conscience d’agir de la sorte. Autant dire que ces personnes ont œuvré sans calcul, spontanément, naturellement dans l’amour. Elles ne se sont pas interrogées pour savoir si elles accomplissaient le bien, elles l’ont vécu avec simplicité.

 

C’est notre hygiène de vie dans le service qui parlera le mieux de notre foi. Sur ce point les non-croyants peuvent nous devancer…

 

Plus généralement, l’étonnement des uns et des autres est significatif : « Quand Seigneur t’avons-nous vu avoir faim ? » v. 37, 44.

Apparemment, personne n’a été conscient de la portée de ses gestes. C’est peut-être mieux ainsi, du moins, pour ceux qui ont bien vécu. Mais pour les autres, c’est dramatique. Ils seront passés à côté de l’essentiel de la vraie vie ; ils se seront beaucoup souciés de leur réussite, de leur prospérité. Ils auront toujours été préoccupés par tous leurs projets, bien que cela paraisse légitime, ils auront fait le choix de ne dépendre que d’eux seuls... Ils risquent de finir aussi seuls.

Le texte de Matthieu nous redit cette vérité douloureuse : le Seigneur leur dira : « Allez loin de moi... » v.  41. Autrement dit, vous avez refusé librement mon amour, comprenez maintenant que la séparation devienne inévitable.

 

Ce récit nous dit clairement que le repli sur soi est chemin de mort ; que l’ouverture à soi, à la spiritualité, et aux autres, est chemin de vie. Ce que Dieu nous demande de vivre n’est pas au- dessus de nos forces, car Il nous donne les moyens de réaliser nos rêves (cf. Deutéronome 30 : 11- 14 ; Ezéchiel 36 : 26 ; Josué 1 : 5). Il me plait à penser que cette aventure n’aura jamais de fin.

 

 Conclusion :

 

Nous avons tous besoin d’un idéal qui nous élève et nous transcende ; d’une aventure qui nous permette de nous réaliser pleinement, afin de nous faire parvenir à la maturité d’être (Les petits boucs seront du mauvais côté, parce que quelque part, ils auront refusé de grandir, refuser d’assumer un vrai choix engageant et responsable, refuser d’avoir de l’aide, refuser de se voir tels qu’ils sont).    

La vie n’a de sens qu’en allant au-delà du visible, au-delà de nous-même.

Ce récit du jugement dernier révèle une attitude du Christ pleine de compassion, très éloignée du juge insensible et implacable. D’ailleurs, Dieu nous aurait-il créés pour nous faire périr, c’est absurde ! Tous ceux qui croient que Dieu nous attend au tournant, pour nous sanctionner, sont mal informés. Ils se seront trompés dans la lecture des évènements de l’histoire...

Notons enfin, que les brebis et les petits boucs ont tous été surpris par les critères d’évaluation. Il n’y a pas ceux qui savent et agissent, et ceux qui ignorent et reçoivent le salaire de leur égarement. Tous sont surpris (cf. comme dans la parabole des dix vierges, cf. Matthieu 25 : 1-13) par les critères de référence de la relation à autrui. Cette réalité met à mal l’attitude de ceux qui font tout pour gagner le ciel. Sur cet aspect des enjeux, les chrétiens ne sont pas meilleurs que les autres, la seule différence, et elle est de taille, est qu’ils le savent. Le Seigneur de gloire de la parabole veut accepter dans son royaume tous ceux qui l’auront ardemment désiré.  A nous de savoir profondément ce que nous voulons, et de nous donner les moyens de stopper notre course effrénée, souvent vide de sens, pour prendre le temps d’une bonne réflexion.  

 

« C’est avec le cœur qu’on a la foi qui mène à la justice, et c’est avec la bouche qu’on fait acte de reconnaissance qui mène au salut » Romains 10 :10-11, version NBS.

 

Jésus a dit : « Celui qui vient à moi, je ne le chasserai jamais dehors » Jean 6 : 37, idem.

 

                                                                                      Jacques Eychenne

 

PS : TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; LSG, version Louis Segond ; NEG, version Nouvelle Edition de Genève ; NBS, version Nouvelle Bible Segond, éd. 2002.

 

 

 

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