Le signe de Jonas

 

      Le signe de Jonas

                               ou

        un message pour notre temps

   Matthieu 12 : 40-41

       Luc 11 : 29-32

Introduction :

 

Après avoir lu et médité le livre de Jonas, prenons conscience de la profondeur de son message. Redisons-le ! que ce récit soit perçu comme un conte, une allégorie, un mythe sans fondement historique, qu’importe ! N’est-ce pas le message de cette histoire qui est important ? A l’évidence, il n’est pas un simple récit pour enfant. Soyons clairs, il est difficile d’évacuer une référence historique sérieuse. La preuve nous en est fournie dans la trace que ce récit a laissé dans les communautés de croyants. En effet, les trois religions monothéistes lui accordent une place importante.

 

Dans les communautés juives, il occupe une place de choix dans la liturgie du jour des expiations (Yom Kippour, jour des propitiations, également appelé jour du Grand Pardon en Septembre-Octobre selon les années dans le calendrier grégorien). Sa lecture s’exprime au cours des prières, dans l’après-midi, au moment où les fidèles arrivent à la synagogue. Ce choix est corrélé par les orientations de la Mishna (Taanit-al) pour les jours de jeûne.  En réclamant le pardon divin, le croyant est réconcilié avec son Seigneur… De plus, les exégètes juifs pointent de nombreux parallèles avec les livres de l’Exode, des Psaumes, de Jérémie et des Rois (cf. Ex : Exode 14 ; Psaumes 42 : 8 ; 31 ; 116 ;120 ; 142…). Ils observent qu’aucun prophète de la tradition biblique n’a eu un tel succès. Tout un équipage finit par adorer le vrai Dieu, et avec seulement cinq mots délivrés avec force à Ninive, tous les habitants se sont repentis du mal qu’ils avaient fait. Résumons, en disant simplement que le livre de Jonas a été reconnu par les rabbins comme un livre pédagogique et didactique (pour aller plus loin cf. Lévy B.-H, L’esprit du judaïsme, Paris, Editions grasset. Existe en livre de poche).

 

Dans le Coran, Jonas occupe aussi une place importante. Il est considéré comme un prophète biblique dans l’islam. Non seulement son nom est mentionné dans six sourates, mais la dixième porte carrément son nom : Yûnus. La plus ancienne mention se trouve dans la sourate du Calame. Dans ce passage Dieu s’adresse à Mahomet et lui dit : « Endure avec patience la sentence du Seigneur, et ne sois pas comme l’homme au Poisson (Jonas) qui appela (Allah) dans sa grande angoisse. Si un bienfait de son seigneur ne l’avait pas atteint, il aurait été rejeté, honni sur une terre déserte, puis son Seigneur l’élut et le désigna au nombre des gens de bien » Sourate 68 : 48-50, le Coran traduction française. La pensée centrale du Coran, dans la référence à l’histoire de Jonas, est de présenter Allah comme un Dieu miséricordieux qui fait grâce aux repentants.

 

Dans les communautés chrétiennes, nous trouvons également la référence à l’histoire de Jonas. C’est le texte que nous allons examiner ensemble. Mais pour l’heure, constatons que les citations des trois religions monothéistes accréditent l’historicité du personnage. C’est dire que son message a traversé les siècles et qu’il continue à nous interpeler.

 

Développement :

 

« Alors quelques-uns des scribes et des Pharisiens prirent la parole et lui dirent : " Maître, nous désirons que tu nous fasses voir un signe. " Il leur répondit : " Génération mauvaise et adultère ! elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. De même, en effet, que Jonas fut dans le ventre du monstre marin durant trois jours et trois nuits, de même le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits. Les hommes de Ninive se dresseront lors du Jugement avec cette génération et ils la condamneront, car ils se repentirent à la proclamation de Jonas, et il y a ici plus que Jonas ! La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec cette génération et elle la condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon ! » Matthieu 12 : 36-42, version FBJ.

 

Le Seigneur Jésus est encore en Galilée quand il prononce ces paroles. Il rencontre de plus en plus d’oppositions. La source de son message est présentée par ses opposants comme étant en lien avec Béelzébul, le prince des démons (cf. Matthieu12 : 24). De ce fait, le dialogue devient impossible avec ces autorités ecclésiastiques. Le Christ fustige leur interprétation, et fait référence au jour du jugement. C’est dans ce contexte que scribes et pharisiens associés lui posent la question : « Maître, nous désirons que tu nous fasses voir un signe » le signe est souvent traduit par miracle : (σημεῖον = semeion = un signe, une marque, un témoignage ; ce par quoi une personne ou une chose se distingue des autres ; un signe, un prodige, un présage, c.à.d. une chose non usuelle modifiant le cours habituel de la nature ; un miracle par lequel Dieu authentifie les hommes qu'il envoie, ou par lequel les hommes prouvent que la cause qu'ils plaident est celle de Dieu ).

 

La réponse précise du Seigneur éclaire la question de l’historicité du personnage de Jonas. Pour la contester, il faudrait appliquer la même rigueur d’interprétation pour la reine du midi, appelée reine de Saba, et pour Salomon (cf. 1 Rois 10 :1-13 ; 2 Chroniques 9 : 1-12).

 

Cela dit, la réplique du Seigneur Jésus aux scribes et pharisiens met en exergue au moins deux enseignements prépondérants :

  • La souveraineté de la justice divine.
  • La prophétie de sa mort prochaine (en référence à l’expérience de Jonas).

 

  1.  La souveraineté de la justice divine :

 

Dieu ne fait acception de personne. L’apôtre Pierre en fera l’expérience, lui le fils de

Jonas (sic). Il dira aux « païens » de la maison du centenier Corneille : « Je me rends compte en vérité que Dieu est impartial, et qu'en toute nation, quiconque le craint et pratique la justice trouve accueil auprès de lui » Actes 10 : 34-35, version TOB. Pour l’apôtre, ce message est solennel. Le verbe grec est au présent. C’est la première fois que l’apôtre porte l’évangile à des personnes extérieures à Israël. L’Esprit divin a inscrit dans son cœur une conviction profonde. La vision divine l’a conforté, quelques jours avant, à entrevoir cette perspective, alors qu’il avait du mal à intégrer un salut au bénéfice « des païens » (cf. Actes 10 : 1-33). Oui ! Dieu ne fait acception de personne (cf. Littéralement : « Dieu ne reçoit pas le visage » c’est à dire l’extérieur, l’apparence : Deutéronome 10 : 17 ; 1 Samuel 16 : 7). L’apôtre

Paul développera magistralement cette réalité (cf. Romains 2 : 11-16 ; Galates 2 : 6-7). Comme pour les ninivites, ce qui a compté pour Yaweh-Adonaï, c’est leur repentir. Autant dire, que la justice divine appréhende en premier le cœur et ce qu’il en sort, tant par la bouche que par l’action. C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus, juste avant de parler du signe de Jonas, prononcera ces paroles : « Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » Matthieu 17 :37, version LSG. La parole devient le porte-voix du cœur et de l’action. Ainsi, la justice divine traduit l’amour d’un Père pour ses enfants, pour tous ses enfants de la terre. Son regard est plein de tendresse : « l’homme regarde ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur » 1 Samuel 16 : 7, version LSG. Le même ressenti est exprimé dans la religion musulmane : dans le Coran, l’homme à la baleine, aussi appelé Dû al-Nûn, traduit la qualité essentielle d’Allah : la miséricorde.

Sur le plan doctrinal, observons que les trois religions monothéistes ont la même analyse du récit du livre de Jonas, même si chacune l’exprime suivant sa culture et sa sensibilité.

 

  1. Jésus prophète de sa mort (sa résurrection n’est que sous-entendue) :

 

De prime abord observons que le texte de Matthieu est plus explicite que celui de Luc, est-ce parce que les destinataires sont différents, c’est fort possible ! (On sait que Matthieu s’adresse plus spécialement au peuple juif. Son évangile est celui qui contient le plus de référence à l’Ancien Testament).

Le Seigneur utilise un parallèle entre l’expérience de Jonas et la prophétie de sa mort prochaine. Il sera également « englouti » dans la mort. L’objectif affirmé par les versets 39-40 n’est donc pas d’évoquer la résurrection, mais d’annoncer le scandale de l’histoire : la mort du Sauveur. Toutefois, rien ne nous interdit de prolonger la référence salvatrice d’un Jonas sauveur de Ninive, avec celle du Christ sauveur de l’humanité. Le texte de Matthieu donne la raison pour laquelle le Seigneur devait mourir :

« Génération mauvaise et adultère ! elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas » Matthieu 12 : 39.

C’est en effet l’universalité de la pratique du mal qui a rendu incontournable la venue d’un Sauveur. Dieu fait grâce à l’humanité, si elle est repentante. La justice divine étant irrévocable, il devenait impérieux que Yaweh-Adonaï envoie son Fils pour absoudre toutes nos fautes. Nous pouvons souligner par ce fait la bonté d’un Père, qui passant par-dessus l’offense, donne à chacun l’opportunité de se repentir. Observons que dans le Nouveau Testament, en particulier, la repentance est un changement profond d’état d’esprit, avant de viser une pratique (cf. μετάνοια = metanoia = 1) changement de mentalité, d'intention 2) tristesse qu'on éprouve de ses péchés, et la douleur d'avoir offensé Dieu. Le mot est composé d’une préposition μετά = meta = après, avec, et d’un substantif νοια, de νοus ou νοüs, le plus souvent traduit par esprit, idée. C’est tout ce qui relève de la réflexion. Cela recouvre dans le Nouveau Testament les notions de conversion, de repentir, de changement d’état d’esprit).

L’intelligentsia pharisienne réclamait un miracle ? La réponse du Maître les renvoie au temps, et à l’expérience de Jonas. Il leur appartenait de discerner dans le ministère du Christ (l’oint de Dieu) la singularité du dessein miséricordieux d’un Père pour ses enfants dispersés partout sur notre belle planète bleue.

Ainsi, l’intervention du Seigneur Jésus se lit comme un concept de jugement. Il sera paraphé par sa mort, elle-même annonciatrice de sa résurrection. Le Père a justifié son Fils en le relevant de la mort. Il n’a pas permis qu’il voie la corruption (cf. Actes 13 : 34-35). Le prolongement de l’étude du livre de Jonas nous révèle la vérité la plus extraordinaire : Christ est mort et est ressuscité le troisième jour pour le pardon de nos péchés (cf. Actes 13 : 38). C’est sur le roc de cette vérité historique que l’église chrétienne s’est construite…

 

  1. L’histoire de Jonas est à haute valeur symbolique :

 

Les habitants de Ninive sont la copie conforme d’un monde en constante opposition à Dieu. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Le constat est décevant. Nous sommes toujours en conflit avec le Créateur. De même, nous entretenons par nos actes destructeurs le mépris de sa création. Quant aux relations humaines, la cruauté dans la violence est toujours d’actualité. Si nous sommes tous des ninivites invités à nous repentir, nous sommes aussi tous des Jonas. Il a souffert d’un apparent dédain de sa vocation. Il a eu l’impression de n’être qu’un pion sur l’échiquier du grand ordonnateur. Un profond sentiment d’injustice a envahi son cœur. Sa colère devient la nôtre quand nous avons le sentiment de ne pas être entendus. Nous avons la fausse perception d’un manque de considération, quand seuls nous nous débattons dans nos problèmes. C’est alors que notre confiance en Dieu est entamée. Tout comme Jonas nous nous « échauffons » sans prendre en considération la bonté du Tout-Puissant à notre égard. Pourtant, Yaweh-Adonaï n’a jamais cessé de parler en sollicitant notre confiance. Rappelons-nous ! Il nous a même prévenu : « mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies » Esaïe 55 : 8, version LSG. Au lieu d’être irrité comme Jonas, nous devons entrer dans l’expérimentation de la confiance. C’est la seule issue positive. La question récurrente qui nous est posée est simple à formuler. Yaweh-Adonaï nous dit encore aujourd’hui : « fais-tu bien de t’irriter ? (ou de t’échauffer ?) Jonas 4 : 1, version LSG.

Jonas a pris conscience que son obstination avait failli être la perte de tout un équipage. Qu’en est-il de nous quand nos comportements ne sont pas en adéquation avec le plan divin ?

Pour autant, la pédagogie divine n’est jamais prise en défaut. Si Dieu n’a jamais cessé d’accompagner Jonas dans son entêtement, pensez-vous qu’il puisse délaisser chacun de nous ? (cf. Matthieu 6 : 25-34). Au contraire, il n’a jamais été aussi présent que dans sa fuite, dans son naufrage, au fond du gouffre de la mer. S’il en a été ainsi, pourquoi ne le serait-ce pas aussi pour nous ? (cf. Luc 21 : 12-19).

L’apôtre Jacques rafraîchit notre mémoire quand il écrit sous l’inspiration divine : « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variations » Jacques 1 : 17, version LSG. Dieu, tout comme Jésus-Christ, est le même hier, aujourd’hui et éternellement (cf. Hébreux 13 : 8).

 

La vérité, même si nous pouvons avoir la perception du contraire, est dans ce constat :

Dieu accompagne chacun, mais en même temps, laisse à tout être vivant, sa liberté.

Jonas sait que Dieu est miséricordieux, mais il ne l’intègre pas. Qu’en est-il de nous ?

Pourtant la bonté d’un Père céleste s’est déployée. Pour convaincre son serviteur, il a utilisé des forces naturelles : d’abord le vent, puis un poisson, puis une plante, puis un ver. Ces quatre Eléments de sa création n’ont eu qu’un seul objectif : permettre à Jonas d’être solidaire d’un plan de salut pour un peuple étranger à Israël. Avons-nous l’intime conviction que tout être humain est candidat au salut éternel ? Même sur la croix Jésus a assuré un brigand de faire partie de son royaume. Faisons-nous des distinctions ? ou accueillons-nous le fait que tout être vivant est appelé à être dans le royaume de Dieu ?

Quand nous prendrons conscience de tout ce que le Créateur a mis en place pour solliciter notre adhésion à son projet, nous risquons d’être fort surpris.

L’expérience de Jonas nous démontre symboliquement que nous devons tous traverser des flots turbulents et dangereux. Le ventre du cétacé peut aussi nous rappeler la matrice d’un accouchement qui équivaut à une renaissance (cf. Dans le Coran Jonas est vomi tout nu sur la plage). Il nous renvoie encore à la parole de Jésus à Nicodème : « Il faut que vous naissiez de nouveau » Jean 3 : 7, version LSG.

Le livre du prophète se termine par une question. Elle nous concerne tout particulièrement aujourd’hui : « fais-tu bien de t’irriter ? (ou de t’échauffer)  » Jonas 4 : 9, version LSG.

Les conditions de vie moderne nous poussent à l’agacement, à l’irritation, à la violence et à la guerre. Ne nous laissons pas emporter par l’atmosphère ambiante. Soyons dans la prière réactive de Jonas pour nous repositionner dans la sérénité en Dieu : « c’est dans le calme et la confiance que sera votre force » Esaïe 30 : 15, version LSG.

 

En Jésus-Christ, il y a plus que Jonas ! Le prophète n’a été qu’un porte-voix d’un message qui invitait les ninivites à la repentance. Jésus-Christ non seulement continue à prolonger ce message (de repentance), mais qui plus est, nous offre une réponse plus définitive à tous nos problèmes. « Et voici ce témoignage : c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils a la vie » 1 Jean. 5 : 11-12, version FBJ.

 

Conclusion :

 

Cette histoire de Jonas est d’une singulière actualité. Je suis loin d’avoir épuisé la réflexion de son témoignage, ainsi que son rapport avec la déclaration du Seigneur Jésus-Christ (ci-dessus). Je peux cependant exprimer une certitude : le pardon divin est à la mesure de la profondeur de son Amour pour nous. Dieu n’a pas varié dans la mise en place de son action. Il désire toujours donner le meilleur à chacun de nous. Et tout comme pour les ninivites et pour Jonas, il nous accorde sans cesse de nouvelles chances. A nous de prendre le bon chemin plutôt que la fuite. Dieu met tout en synergie pour ponctuer l’histoire humaine. Toutes les forces célestes sont mobilisées pour ce dessein. Mais prenons garde, rien ne pourra occulter sa justice. L’amour et la justice ne forment qu’un en Dieu. On ne peut impunément agir comme si notre Père n’avait jamais parlé. Le paradoxe positif est que le Tout-Puissant ne se lasse pas de pardonner malgré nos récurrentes erreurs. il nous faut donc investir dans la force de son amour, tout en étant cohérent avec une incontournable expérience de repentance.

 

A Jonas, il lui posera une dernière fois la question : « fais-tu bien de t’irriter ? », et plus loin, Yaweh-Adonaï lui précisera : « Et moi, je n'aurais pas pitié de Ninive la grande ville où il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne savent distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes sans nombre ! » Jonas : 4 :11, version TOB.

Les ninivites ne savaient pas ! Jonas refusait de savoir ! quand est-il de nous ? Le repentir est une force, non une faiblesse.

A la croix, le Seigneur supplicié, dans un élan d’amour incommensurable, a aussi dit : « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font » Luc 23 : 34, version LSG.

 

Que l’Esprit Saint nous aide à mieux gérer les tropismes qui nous induisent en erreur. Toutes nos positions sédimentées qui fossilisent nos jugements et obscurcissent nos discernements. En synthèse, abordons sans masque la question incontournable qui se pose à chacun de nous :

                       

                         « Savons-nous ce que nous faisons ? ».

                                                                               

                                                                                       Jacques Eychenne

 

 

PS :  FBJ, version Française de la Bible de Jérusalem ; TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; LSG, version Louis Segond 1975.

 

 

 

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