La pseudo-spiritualité

 

 

 

    La pseudo-spiritualité

                                            ou

      un contenu vide de vraie relation

          Galates 6 : 7

 

 

 

Introduction :

 

La quatrième Pâque à laquelle Jésus de Nazareth a participé nous fait entrer de plain-pied dans la semaine de la passion. Elle est introduite par son entrée triomphale à Jérusalem. Quelques jours avant, le Seigneur a vécu des moments forts à Béthanie. C’est là qu’il ressuscita son ami Lazare et qu’il reçut l’onction du parfum de Marie. Mais, en ce dimanche matin, la foule nombreuse venue pour la fête est en liesse, car elle apprend que le Seigneur vient sur Jérusalem (cf. Marc 11 : 1-11 ; Matthieu 21 : 1-11 ; Luc 19 : 29-44 ; Jean 12 : 12-19). Jésus en descendant la colline de Béthanie est ému, car il sait ce qui l’attend… La fête a dû tourner court quand Jésus expulsa les vendeurs du temple (cf. Marc 11 : 18). Dès lors, Jésus va être clair et incisif sur l’autorité qu’il incarne dans ses discussions au temple avec les grands prêtres (cf. Marc 11 : 27-33). Face aux questions pièges des chefs religieux, le Seigneur opposa son enseignement. Le cœur de son action est traduit par le développement du plus grand commandement : l’amour. L’amour de Dieu et du prochain sont, pour le Maître, le résumé des deux tables de la loi donnée à Moïse au Sinaï (cf. Marc 12 : 28-31). Et c’est dans ce contexte que nous pouvons situer l’entretien de Jésus avec un scribe, puis sa diatribe contre ce corps de copistes. Le contraste entre ce scribe  et les scribes retient notre attention. Il pose la question du cas particulier. Jésus a pris soin de dissocier l’individu du groupe. Il va encourager l’un et fustiger l’autre (cf. Marc 12 : 38-40). Gardons-nous des généralisations excessives !

 

Développement :

 

Lire  Matthieu 23 : 13-36

Malheur ! A huit reprises, le Seigneur a fustigé le comportement des scribes et pharisiens. (Le mot malheur en grec –ουaι- est une interjection. En grammaire, l’interjection est un mot invariable, isolé, qui exprime un sentiment, une émotion, un ordre ; exemple en français : ouais ! oust ! hélas ! chut !) Cette manière pertinente d’interpeller son auditoire n’est pas un fait courant. L’intentionnalité de cette pertinence est en regard du comportement hypocrite des scribes et pharisiens.  En fait, il souligne une vraie trahison car la parole de Dieu leur avait été confiée (cf. Romains 3 : 2).

Certes, d’ordinaire le langage du Christ est toujours bienveillant et accueillant (Cf. Jean  6 : 37) ; mais là, il est incisif, car il s’agissait de dénoncer les faux-semblants et contrefaçons d’une apparente ou supposée spiritualité. La grâce est compatible avec l’admonestation ou le reproche cinglant. Paul dit même à ce sujet « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » Galates 6 :7.

 

Les pharisiens et les scribes avaient une grande responsabilité, ils étaient détenteurs de l’enseignement de la Parole. Malheureusement, ils ont transformé ce privilège en pouvoir de domination. Ils ont quelque part confisqué la connaissance (des volontés de Dieu), en imposant leur propre volonté. Ils ont construit une interprétation des textes qu’on appelle tradition. Ils lui ont donné la priorité dans leur enseignement. Jésus stigmatisera ce fait en mettant en opposition commandements de Dieu et tradition des hommes   : « Vous annulez la parole de Dieu au profit de votre tradition… Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est éloigné de moi, c’est en vain qu’ils m’honorent en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’homme »  Matthieu 15 : 6, 8-9.

 

Aujourd’hui, croyez-vous que parmi toutes les communautés religieuses qui revendiquent la vraie connaissance de l’interprétation des Ecritures Saintes, ce danger n’existe pas ? Ne trouve-t-on pas la même sincérité, la même conviction, le même souci de fidélité ? Et pourtant derrière ces apparences, les mêmes démons du pouvoir sont présents. Citons quelques signes visibles, qui nécessairement vont être rejetés par ceux qui les pratiquent, mais qu’importe !

- la marginalisation voire l’exclusion de ceux qui ne pensent pas comme l’ensemble de la communauté spirituelle (La Vérité n’est qu’en leur sein !).

- Faire conditionner l’engagement du baptême à l’adhésion à un corps doctrinal édicté par la communauté.

- Associer à l’enseignement du pardon un processus de culpabilité. (On s’accorde le droit d’examiner la vie d’autrui).  

-  L’embrigadement dans une posture de défense de sa foi plutôt qu’un partage d’expérience…

- Une conception négative de tout ce qui existe dans le monde. Développement d’une attitude suspicieuse qui voit le mal partout…  Etc. La liste serait réactualisée par le Seigneur…

 

Pourtant les scribes et pharisiens étaient  les plus en phase avec le peuple. Leurs actions comportaient des aspects positifs. Ils ont bien assumé la garde du dépôt de la loi. Ils n’ont pas cherché à la modifier, ils ont seulement voulu aider Dieu en rajoutant une multitude de règles et de commentaires. La simplicité des oracles divins est devenue complexe. Elle a justifié la nécessité de passer inévitablement par le filtre des responsables qui savaient ! Il est facile, quand on a un tant soit  peu de connaissances, d’inféoder l’ignorant ! Le texte de Matthieu est important parce qu’il souligne en caractère gras la mauvaise compréhension du sens de la responsabilité.

 

Examinons donc de plus près ces  8 malédictions prononcées par Jésus :

Observons en introduction que presque systématiquement dans ce texte, revient le qualificatif : hypocrite. (cf. Matthieu 23 :13) (υποκριτήσ = upocritès en grec, c’est un acteur, un comédien. Quelqu’un qui joue un rôle.  Le verbe qui décrit cette action est (υποκρινομaι = upokrinomai, verbe composé d’une préposition (υπο = c’est ce qu’il y a dessous, sous, avec l’idée d’une chose qui recouvre) et d’un verbe (κρινω= krinau) dont le sens premier est : séparer, distinguer, choisir, décider. C’est donc une action subtilement tordue, une feinte, un faux-semblant. On laisse croire que l’on défend l’honneur de Dieu, mais en réalité, on défend seulement ses propres intérêts. On s’en remet à sa seule compréhension de la spiritualité. Personne ne peut se sentir à l’abri d’une telle séduction ! La confusion peut être subtile (servir Dieu ou se servir de Dieu !). Dans la Grèce antique (υποκρισις = upocrisis = l’hypocrisie était l’action de jouer un rôle, une pièce, une pantomime. On était acteur au théâtre, on déclamait avec gestuelle. A observer certains milieux chrétiens, on s’aperçoit que la situation n’a guère évolué…

Voyons donc maintenant le premier reproche adressé aux pharisiens et scribes.

 

1) « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laisser pas entrer ceux qui veulent entrer » Matthieu 23 : 13

 

Les reproches sont graves : Ceux qui étaient censés apporter la bonne Parole et favoriser l’accès au royaume, ont confisqué au peuple cette liberté essentielle. Tout cela dans le seul but d’asseoir leur autorité. Ces responsables spirituels semblaient l’être !  Ils ont substitué la notion de service au besoin de maîtriser toutes les situations.  Ni ils n’ont voulu entrer dans le projet de Dieu, ni ils n’ont voulu laisser les autres y entrer. L’intérêt personnel a prévalu. La cause individuelle et commune a été sacrifiée.

Comment de nos jours se sentir interpellé par ce reproche du Seigneur ?

Le message de la grâce ne devrait-il pas nous ouvrir au partage ? (cf. Matthieu 10 : 32  et  Romains 10 : 9). (Même si Dieu désire collaborer avec l’humain, son projet de salut demeure indépendant).

 

2)  « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela vous serez jugés plus sévèrement » Matthieu 23 :1  

Quelle  est  la nature des reproches du Seigneur :

profiter des veuves (elles étaient souvent dans un grand dénuement, n’ayant plus d’avenir). C’est donc une attitude ignoble : profiter de la vulnérabilité de personnes déjà en grande précarité!

Chercher à  se faire mousser. Donner de l’importance à l’apparence. Aujourd’hui, on dirait soigner son image de marque, son look.  

Le Christ a donné un exemple tout différent. Dans la simplicité et la profondeur de cœur, Il a déclaré : « Il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers » Luc 13 : 30, NEG 1979 ; et encore : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits »   Matthieu 7 :16, version Segond.

Pouvons-nous, là encore, nous sentir concerner par de tels reproches ?

 

3)  « Malheur à vous scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte et quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus (ou pire) que vous ». Matthieu 23 : 15

Quels sont les griefs prononcés :

il s’agit d’un prosélytisme inacceptable qui transforme des candidats au royaume éternel en fils de la géhenne, 2 fois pire qu’eux !

Le προσήλυτος = prosélutos en grec, c’est l’étranger qui s’établit dans le pays. C’est par la suite devenu le païen qui adhère à la foi juive.

Le fanatisme religieux est ici pointé du doigt. On rejoint l’actualité brûlante. Le danger nous vient des milieux « religieux intégristes ». Il y a des embrigadements qui mènent à la mort et à la destruction.  C’est un comble quand on est responsable spirituel !

Si aujourd’hui il y a un tel rejet des religions, c’est bien à cause de cela. C’est au sein des religions que l’on observe le plus grand fanatisme, la plus forte intolérance. Au lieu de s’améliorer le pratiquant peut devenir pire !    

Comment pouvons-nous nous sentir concerner ? Quel état d’esprit nous habite ?

 

4)  « Malheur à vous conducteurs aveugles ! Qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé… » Matthieu 23 : 16-22

Quels sont les griefs énoncés :

vous êtes des guides aveugles. Pour ceux qui avaient la prétention d’éclairer les autres c’est terrible ! Aveuglés par leur ambition, ils veulent imposer leur interprétation !  Les situations n’ont guère varié ! Les responsables avaient mis au point des subtilités : « jurer par le temple ne sert à rien, par contre jurer par l’or du temple c’était la bonne formule ! ».

On retrouve dans certains raisonnements, de nos jours, les mêmes approches !

A force de vouloir avoir raison et de prétendre connaître la volonté de Dieu, on entend des interprétations très fantaisistes, pour ne pas dire farfelues !  

Comment comprendre que ces reproches peuvent nous être aussi adressés ? Jurer par le temple, l’or du temple, son autel, l’offrande qui est sur l’autel du temple, par le ciel, etc.

Faut-il jurer ? Une parole engageante n’est-elle pas suffisante ? (cf. Matthieu 5 : 34).

 

5) « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles qui élimez le moucheron, et qui avalez le chameau » Matthieu 23 : 23-24.

Quels sont les griefs énoncés :

S’acquitter scrupuleusement du secondaire pour négliger l’essentiel.

Payer la dîme de condiments tels que la menthe, le fenouil et le cumin, et laisser le plus important de la loi. (Litt. Le plus lourd). Qu’est-ce qui a du poids dans la loi ?

a) Le jugement, c'est-à-dire ce qui est juste.

b) La compassion, c'est-à-dire l’amour du prochain.

c) la fidélité, c'est-à-dire l’action d’avoir foi, confiance, en Dieu l’auteur de la loi. C’est de lui que nous viennent toutes choses. La fidélité dans la dîme devient alors l’expression de cette reconnaissance.

L’enseignement du Christ : Apprendre à viser l’essentiel avant de prendre soin du détail. Il s’agit de la perception de nos priorités.

A quoi sert de filtrer le moustique, si on gobe le chameau ?

Une relation bien équilibrée avec le Créateur établit des priorités. Un bon état d’esprit les accompagne. Alors, la fidélité à sa Parole pose moins de problèmes.

Toutefois, n’oublions pas que ce n’est pas ce que l’on fait qui a de la valeur aux yeux de Dieu, mais c’est l’esprit qui motive nos actions. C’est bien là que l’aide de Dieu et du Saint-Esprit demeure bien nécessaire.

 

6) « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au-dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisiens aveugles ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net » Matthieu 23 : 25-26.

Quels sont les griefs énoncés :

le mot intempérance décrit l’absence de maîtrise de soi. (cf. 1 Corinthiens 7 : 15) Le Seigneur pointe un profond déséquilibre de vie, avec des excès en tous genres. Le point pernicieux est de vouloir masquer cette réalité. Encore une fois, c’est l’apparence que l’on veut privilégier, comme si on pouvait cacher quelque chose à  Dieu ! Cette insistance du Seigneur met à mal  la duplicité de l’être humain. Il désire paraître toujours mieux qu’il ne l’est. Le Christ va insister sur ce sujet.

 

7) « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, et qui au-dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toutes espèces d’impuretés. Vous de même, au- dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au-dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. » Matthieu 23 : 27-28.

 

Propos extrêmement sévères qui mettent en évidence le don d’observation du Seigneur. En effet, il était de coutume de blanchir les tombeaux, chaque année, avant la  Pâque pour éviter d’être impur. Tout ce qui concernait la mort relevait de l’impur (cf. Lévitique 11 : 39-40).

Cette interpellation du Seigneur pose le problème du décalage entre le visible et l’invisible, entre le connu et le caché, entre l’apparence de vie et la réalité de la mort.

Sommes-nous concernés par ce reproche ? Sommes-nous cohérents dans nos rapports à autrui ? Est-ce que le désir de faire bonne figure, ne l’emporte pas sur le fond de nos démarches ? En fait, vivons-nous dans l’apparence ? Sommes-nous avec ou sans Dieu ?

                                                           

8) « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : si

nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes… Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne… je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verge les autres dans vos synagogues, et vous les persécutez de ville en ville… » Matthieu 23 : 29-30, 33-34.

Propos d’une grande sévérité qui éclaire le combat spirituel du Christ. Il dénonce toutes les duplicités. Ces responsables prenaient grand soin des tombeaux des prophètes. Cependant leurs ancêtres les avaient  bien assassinés. Ils semblaient montrer leur désapprobation sur ses exécutions, mais leurs comportements  traduisaient le contraire. L’attitude de Saul de Tarse (L’apôtre Paul après sa conversion) persécutant les chrétiens jusqu’à Damas, en sera la triste illustration. Sommes-nous concernés par cette duplicité ? Faire croire, laisser entendre que, dire le contraire de ce que nous pensons ? N’est-ce pas plus simple d’assumer qui on est, avec nos forces et nos faiblesses, mais dans une relation honnête ?

 

Conclusion :

 

Le Christ a traité les scribes et pharisiens en responsables. Il a démasqué leur méthode, leur pratique et leur volonté de paraître très purs. Observons qu’aujourd’hui les problèmes liés au fanatisme religieux intégriste émanent de gens qui se croient très purs. Ils agissent au nom de Dieu ! Ce  sont pourtant les plus dangereux !

Le critère de cohérence dans la vie spirituelle est de nos jours bien mal mené. Notre vigilance est souvent prise en défaut. Qu’en est-il de nous ? Dans nos fonctionnements quotidiens ? Voici quelques antidotes, à ces maux humains, livrés à notre réflexion :

- Ne pas se prendre au sérieux, rester simple, en aimant Dieu avec son cœur. « La connaissance enfle mais l’amour édifie » 1 corinthiens 8 : 1.

 - Refuser d’entrer en situation de domination et de pouvoir. Rester dans une dynamique de libération et de responsabilité. Avoir une parole libre et droite avec Dieu et son prochain.

- Une autorité mal comprise entraîne inévitablement des droits et des jugements. Prenons conscience qu’ils n’appartiennent qu’à Dieu seul. Notre part est surtout d’être en soutien de la veuve et de l’orphelin. Ainsi est définie la religion pure et sans tache. (cf. Jacques 1 : 27)

 - Attention au témoignage prosélyte ! Nous avons tout simplement à témoigner, la conversion est du ressort de Dieu. C’est l’Esprit qui convainc (cf. Jean 16 : 8).

- Tout est une question d’état d’esprit et de cœur. Il nous faut cependant repenser par nous-mêmes l’enseignement reçu, et ne pas être tributaire de l’aspect affectif de la relation enseignant enseigné. Le choix personnel, individuel est prioritaire  (cf. Luc 15 : 10).

- Etre au clair sur l’essentiel de l’enseignement de la Bible, avant d’aborder les détails.  « Ne filtrons pas le moucheron en avalant le chameau ».  

- Méfions-nous des apparences, elles sont souvent trompeuses (cf. 1 Samuel 16 : 7).

- Soyons toujours conscients du décalage qui existe entre le visible et l’invisible.

- Notre mission repose sur l’accueil et la diffusion d’une bonne nouvelle qui apporte libération, joie et paix, dans le respect et le bien-être de notre prochain.

- Fuyons tout esprit de clocher, toute intolérance, toute contrainte sur sa personne et sur autrui. Le royaume de Dieu est avant tout le projet de Dieu. Il connaît le peuple qui lui appartient ! C’est un royaume de relation d’amour ! Alors vivons, dès maintenant, dans l’esprit qui a conduit le Christ. Personne n’est arrivé, nous sommes tous en marche !

                                                                                              

                                                                       Jacques Eychenne

                                                                                         

                                                               

 

 

 

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