Le doute

 

 

 

       Le doute

                         ou

   le doute est-il à redouter ?

Matthieu 14 : 30-32

 

Introduction:

 

Dans nos quotidiens, il nous arrive souvent d’avoir des doutes sur les informations qui nous sont transmises. Cela concerne tous les aspects de nos parcours. La foi n’échappe pas à ce constat. Dès lors, quelle lecture positive pouvons-nous avoir en pareilles circonstances, surtout quand on fait référence, spirituellement, à l’incontournable sujet de la foi. Antinomie ou complémentarité ? progrès ou régression ? Doute à intégrer ou à évacuer ?

En d’autres termes, est-ce que le doute est un état naturel de notre esprit qui exprime le besoin de s’interroger et d’interroger ? ou alors un constat qui a trait à toutes les incertitudes de l’existence ? est-ce encore un moyen de chasser ou remettre en cause nos absolus ? ou peut-être tout simplement le chemin, le plus court ou le plus chaotique, pour tendre à la plus confortable certitude de nos bons choix (étant entendu que tout cela ne peut concerner que nous-même).

En fait, le doute peut avoir comme une montagne deux versants. Il y en a un qui nous fait monter vers le sommet et un autre qui nous entraîne vers le bas. Soit le doute est un tremplin, soit il est une chausse-trappe. Compte tenu de la réalité que le doute peut nous diriger vers deux directions opposées, il importe à notre tour de nous interroger. Compte tenu de l’épaisseur du sujet, nous nous bornerons à nous interroger sur le doute dans la relation, telle que la Bible la présente. Partant du constat avéré que le doute est incontournable, est-ce qu’il est pour nous avancée de notre foi ou défiance, méfiance, soupçon, voire jugement ? La question n’est pas anodine, car à l’expérience, elle révèle des caractères bien différents. En termes relationnels, face au doute, soit la confiance finit par l’emporter, soit la méfiance conduit à une absence de vraie relation. Mais avant d’aborder de front le sujet, distinguons le doute occasionnel, d’un état d’esprit permanent.

 

Développement :

 

Spirituellement le doute marque une étape décisive dans la relation de Yaweh-Adonaï (Dieu) avec Adam et Eve. « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » Genèse 3 :1-5, ver NEG.

Ce texte met en évidence l’utilisation du doute comme contestation suprême de l’autorité de celui que nous appelons Notre Père. Cette tactique diabolique qui consiste à promettre à l’humain ce qu’il a toujours rêvé, à savoir être éternel et égal à Dieu, est en fait une usurpation d’autorité. Le diable a promis ce qu’il ne pouvait donner à nos premiers parents, et de plus, ce qu’ils avaient déjà, en grande partie, ayant été créés à son image ou à sa ressemblance.

 

Ainsi, le doute peut conduire à un refus de connaissance, c’est-à-dire, bibliquement, à entrer positivement en relation d’intimité (connaître en hébreu = pénétrer l’autre de l’intérieur). L’astuce subtile de l’adversaire est de nous faire croire qu’on peut se suffire à soi-même.  « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal ». Le serpent laisse entrevoir la possibilité que l’humain a la capacité de définir ce qui est bon ou mauvais. Les spécialistes de l’hébreu traduisent les paroles du serpent s’adressant à Eve, en ces termes : « c’est vous qui direz ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais ». Ainsi, le serpent a utilisé le doute comme une arme. Il a incité nos premiers parents à une transgression apparemment libératrice.

Souvent le doute qui vient de l’extérieur masque un désir de pouvoir. Pouvoir dominer un sujet en le déstabilisant par une question, est un art que manient bien tous les décisionnaires de la planète. La bonne question qui nous appartient est la suivante : à qui profite le doute ?

Si le doute passager a sa vertu, le fait de l’entretenir est à l’opposé de la foi. L’écrivain de l’épître aux hébreux a bien décrit ce phénomène. Il nous a donné sa définition de la foi : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » Hébreux 11 : 1, version LSG.

Il est donc important de bien différencier le doute de l’incrédulité. Même si l’un peut conduire à l’autre, il faut séparer le questionnement salutaire, du refus catégorique de croire.

La Bible présente le doute comme une difficulté dans la relation à l’autre.

 

« Vers la fin de la nuit, il vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent affolés : « C'est un fantôme », disaient-ils, et, de peur, ils poussèrent des cris. Mais aussitôt, Jésus leur parla : « Confiance, c'est moi, n'ayez pas peur ! ». S'adressant à lui, Pierre lui dit : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » « Viens », dit-il. Et Pierre, descendu de la barque, marcha sur les eaux et alla vers Jésus. Mais, en voyant le vent, il eut peur et, commençant à couler, il s'écria : « Seigneur, sauve-moi ! ». Aussitôt, Jésus, tendant la main, le saisit en lui disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Matthieu 14 : 25-31, version TOB.

 

Ce texte met en exergue notre difficulté à entrer dans une relation de confiance totale. L’apôtre Pierre, le plus âgé des apôtres, toujours aussi empressé à prendre la parole, semble avoir, de prime abord, une attitude normale. Il veut être sûr qu’il s’agit bien du Seigneur. Aussi sa question attend une réponse rassurante, et elle arrive. Le Seigneur lui dit « viens ! ». Tout est limpide jusqu’au moment où Pierre prenant conscience des éléments extérieurs est saisi par une peur panique. Son cri de désespoir l’atteste et Jésus intervient. Que s’est-il passé ? Pierre a complètement perdu de vue qui l’invitait à venir à lui. Les difficultés extérieures ont pris le pas sur la réponse positive que le Seigneur avait donné à sa question. Sa belle certitude a fondu comme neige au soleil. Le Seigneur a de ce fait énoncé l’équation suivante : Doute=petite foi. (Notons que le Seigneur ne dit pas : absence de foi).

Cette situation particulière donne au doute un caractère singulier. Le doute serait la conséquence d’un disfonctionnement relationnel. Pierre s’est laissé envahir par son ressenti, au point d’oublier la finalité de sa démarche. Les éléments extérieurs ont submergé sa bonne disposition à aller rejoindre le Christ. A la réflexion ne vivons-nous pas de semblables expériences ? Gageons qu’elles puissent finir tout aussi bien !

 

C’est à propos de la relation à Dieu le Père et à autrui, que la bible situe le doute et lui donne une connotation négative. Elle place le doute en contraste avec l’amour d’essence divine. Dans ce contexte l’amour exile le doute.

C’est ce qui a fait écrire à l’apôtre Paul la belle page que nous connaissons :

 

« L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne disparaît jamais » 1 Corinthiens 13 : 4-8, version TOB.

 

Ainsi, en amour qui doute accuse même inconsciemment.

L’apôtre Jean présentera une approche similaire, en employant un autre mot : la crainte. Or, craindre Dieu ou son prochain, n’est-ce pas douter de lui et refuser de lui faire confiance ? Jean a raison lui aussi de dire : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait jette dehors la crainte, parce que la crainte suppose un châtiment. Celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour » 1 Jean 4 : 18, version André Chouraqui.

Il est donc tout à fait logique que le Seigneur Jésus ait présenté le doute comme un obstacle à l’exaucement de nos prières (cf. Marc 11 : 23). Jacques le frère du Seigneur approuvera et développera le sujet. Il dira à cet endroit : « Si la sagesse fait défaut à l'un de vous, qu'il la demande au Dieu qui donne à tous avec simplicité et sans faire de reproche ; elle lui sera donnée. Mais qu'il demande avec foi, sans éprouver le moindre doute ; car celui qui doute ressemble à la houle marine que le vent soulève. Que ce personnage ne s'imagine pas que le Seigneur donnera quoi que ce soit à un homme partagé, fluctuant dans toutes ses démarches » Jacques 1 : 5-8, version TOB.

 

Maintenant, est-ce que le doute, propre à notre condition humaine, a une vertu salvatrice ?

 

Bon nombre de personnes pourraient en témoigner. Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, célèbre écrivain russe du 19è siècle, qui a influencé de nombreux écrivains et philosophes de son époque, a écrit :

« Ce n’est pas par naïveté que je crois en Jésus-Christ et que je confesse son nom. La conviction qu’il est venu pour me sauver est née à travers la fournaise du doute ».

Aristote disait : « le doute est le commencement de la sagesse ». André Gide affirmait que l’appétit de savoir naissait du doute et Galilée, le célèbre astronome, mathématicien, physicien, écrivait : « le doute est père de la création ». On aurait pu allonger la liste des effets positifs du doute. Encore faudrait-il avec humour, dire comme Raymond Devos : « comment pouvons-nous identifier le doute avec certitude ? » (ce n’est qu’une respiration dans cet exposé !).

 

Le doute étant inhérent à la personne humaine, les écrivains bibliques suggèrent qu’il faut le canaliser. C’est ainsi que Jésus a répondu à Thomas après sa résurrection. Toutefois, précisons que le Christ a dû convaincre tous les apôtres que c’était bien lui le ressuscité : « Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie » Jean 20 : 20, version TOB. Pour Thomas qui était absent cette fois-là, Jésus lui dira : « Cependant Thomas, l'un des Douze, celui qu'on appelle Didyme, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur répondit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n'enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n'enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » Or huit jours plus tard, les disciples étaient à nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, toutes portes verrouillées, il se tint au milieu d'eux et leur dit : « La paix soit avec vous. » Ensuite il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et enfonce-la dans mon côté, cesse d'être incrédule et deviens un homme de foi. » Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu. » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. » Jean 20 : 24-29, version TOB.

 

Sans présenter le doute comme un mal nécessaire, reconnaissons que l’étape du doute peut nous pousser à une clarification relationnelle. En finalité, ce fut le cas pour les apôtres.

Toutefois, même devant des évidences, on peut continuer à douter. L’expérience des apôtres l’atteste. Tous (et pas seulement Thomas) placés devant la réalité de la présence du Seigneur ont eu des doutes sur la véracité de ce qu’ils voyaient (cf. Matthieu 28 : 17). Le doute a la carapace solide. Si notre esprit n’a pas anticipé une autre dimension de nos perceptions visuelles, le doute persistera malgré l’évidence. Si les apôtres ont connu cette difficulté, a fortiori, un jour ou l’autre, elle sera nôtre. Nous culpabiliser serait pure perte. Dieu, notre Père connaît parfaitement l’humain. Il accueille constamment ses doutes avec l’espoir avoué qu’ils soient surmontés. Quelqu’un a dit : « le doute tue beaucoup plus de rêves que l’échec ».

Le doute passager questionne, mais n’handicape pas systématiquement la relation à Dieu et au prochain. Ce fut le cas pour Adam et Eve, mais aussi pour Abraham et Sara (cf. Genèse 17 : 17 ; 18 : 13), Moïse (cf. Exode 4 : 1), Gédéon (cf. Juges 6 : 13), la Sunamite (cf. 2 Rois 4 : 16), le peuple d’Israël (cf. Malachie 2 : 17) etc.

Mais le doute peut avoir aussi de fâcheuses conséquences. Pensons à l’écuyer du roi d’Israël qui entend Elisée prophétiser. Il annonce que demain tout le peuple aura de quoi satisfaire sa faim à la porte de Samarie. L’écuyer répondit au prophète : « Certes, le Seigneur fait des fenêtres au ciel, mais cela pourrait-il se produire ? Elisée répliqua : tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras pas » 2 Rois 7 : 2, versions NBS. Effectivement le lendemain, l’écuyer « fut piétiné par le peuple qui se pressait à la porte, et il mourut » 2 Rois 7 : 20, version NBS.

En dehors de quelques cas dramatiques, Dieu, notre Père, accueille ceux qui doutent. Dieu a toujours cherché à apaiser les craintes et les peurs des humains. Joseph, le petit dernier des enfants de Jacob, a bien relayé la pensée divine quand il déclara à ses frères : « Soyez tranquilles et ne craignez rien…C’est votre Dieu, le Dieu de votre père, qui a mis un trésor dans vos sacs » Genèse 43 : 23, version TOB.

De même, le Seigneur Jésus prononcera ces paroles réconfortantes qui ont traversé les siècles : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez en moi… » Jean 14 : 1, version LSG.

 

En dernière analyse, est-ce que le doute peut faire partie de la foi ?

 

Reconnaissons que certaines traversées du doute font partie de l’itinéraire de la foi. Car le doute n’est pas automatiquement la négation de Dieu et de son Christ. Le témoignage de Mère Thérèsa l’atteste. Pendant des décennies, elle a douté de l’existence de Dieu. Elle avait le sentiment que le ciel était vide. Le doute et la foi sont personnels. Souvent le doute interroge la foi. Il ne faut pas confondre certitude et conviction. La certitude procède d’une évidence. Elle relève le plus souvent d’une connaissance rationnelle. Or, Dieu échappe à cette analyse. C’est pour cela que personne ne peut prouver, dans l’absolu, l’existence de Dieu. La foi est une conviction solide qui ne peut qu’être subjective, car elle ne peut appartenir qu’à celui ou celle qui la professe. Dieu ne se prouve pas, il s’éprouve. Le doute procède plus spécifiquement de la raison, or la foi est d’une autre nature. De ce fait, le doute ne peut se suffire à lui-même. C’est la raison pour laquelle notre Père a créé un pont sublime pour que le doute se mue en conviction, et que la conviction devienne adhésion totale de l’être dans son entier. La foi n’est rien d’autre que cela.

 

Comment utiliser le doute pour qu’il se transforme en conviction, devenant elle-même germe de foi, puis foi mature ?

 

- En prenant acte de la bonté de Dieu, notre Père.

 

Il se laisse trouver même par ceux qui ne le cherchent pas (cf. Esaïe 65 : 1). Voici les paroles que David transmit à son fils Salomon : « Mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme bien disposée, car l’Eternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi » 1 Chroniques 28 : 9, version LSG.

David lui-même avait fait cette expérience. Il en témoigne simplement : « J’ai cherché l’Eternel et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs, quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie » Psaumes 34 : 5-6, version LSG. En réalité l’amour de Dieu nous cherche, parfois nous ramène à lui avec tendresse. Il nous pardonne et nous relève. C’est cette réalité-là qui chasse le doute et engendre mystérieusement la confiance. Alors, la conviction chevillée au corps qu’il veut notre bien, nourrit notre âme et la rend sereine (cf. Romains 8 : 28).

 

- En utilisant le mode confidentiel de la prière personnelle.

 

Elle exprime notre confiance en Dieu (cf. Psaumes 5 : 3 ; 6 : 10 ; Daniel 9 : 21 ; Actes 1 : 14 ; Romains 1 : 10).

 

- En étant aidé par le Saint-Esprit.

 

Il intercède auprès du père pour nous. Ce que nous avons de la peine à formuler est pris en considération. Il relaie nos prières secrètes, (cf. Romains 8 : 26-27).

 

- Le Christ agit de même.

 

Etant toujours vivant, il intercède lui aussi pour nous. Son ministère d’amour ne s’est pas arrêté à la croix, il est actif et pérenne dans le temps (cf. Romains 8 : 34 ; hébreux 7 : 25).

 

Conclusion :

 

Devons-nous redouter le doute ? certes non ! Il est la manifestation concrète que Yaweh-Adonaï (que nous appelons Dieu le Père), ne veut pas s’imposer à l’humain. Il cherche à se faire désirer, plutôt que de paraître comme une évidence absolue. Le doute est une épreuve existentielle qu’il convient de dépasser pour entrer dans la lumière qui éclaire l’être tout entier. Il ne peut qu’être temporaire. Repousser le doute, jusqu’à le nier, conduit à tous les intégrismes religieux qui baignent dans des certitudes absolues et permanentes.

 

« L’amour craint le doute, cependant il grandit par le doute et périt souvent de la certitude » Gustave Le Bon, médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français.

 

Le doute n’est pas la face sombre de la foi, il permet à cette dernière d’entrer dans la lumière. Dans le doute abstiens-toi ! Cette formule ne peut convenir au langage biblique. Dans le doute, abandonne-toi ! c’est ce que le Christ a fait à Gethsémané. Dépasser le doute, c’est franchir la porte de la paix intérieure, en revenant, comme le fils prodigue, à la maison du Père. Cette expérience n’est pas transmissible. Elle ne peut être que personnelle.

 

                                                                                            Jacques Eychenne

 

 

PS : NEG, version Nouvelle Edition de Genève ; LSG, version Louis Segond ; TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; NBS, version Nouvelle Bible Segond

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