La prière pour les malades

                L'imposition des mains

                         et

                 l'onction d'huile

                Marc 6 :4-5

               Jacques 5 :14

 

Introduction :

 

La prière pour les malades fait partie du service que doit remplir l’Eglise chrétienne. Mais avant de parler de sa mission dans le monde, il est primordial de partir de l’enseignement du Seigneur. Quel est-il ? Jésus-Christ est venu apporter une solution réaliste à la question de la rupture de confiance de l’homme vis à vis de Dieu (appelée péché). Il nous a repositionné dans une saine relation au Père. Et de plus, il est venu montrer que sa puissance de libération impactait aussi la souffrance et la maladie. De ce fait, ce principe de libération a contaminé tous les aspects de notre vie. L’enseignement du Seigneur a la marque d’un critère précieux : la cohérence. On ne décèle aucune distorsion entre sa parole et ses actes.

 

Ainsi, dans sa relation aux malades, Jésus a dit :

« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades » Marc 2 : 17.

et Jésus a agi : 

« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. » Marc 6 :4-5.

Cet enseignement fut communiqué aux apôtres. Le seigneur les envoya, deux par deux, dans les villages pour mettre en action ce pouvoir de libération qui leur était donné. « Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient. » Marc 6 :7, 13.

Par la suite, cet enseignement et cette pratique ont gagné toutes les communautés chrétiennes. Le texte de Jacques que nous approfondirons en est la confirmation.

Mais qu’est-ce qu’une imposition des mains ? Et pourquoi la prière avec onction d’huile ?

 

Développement :

 

1)            l’imposition des mains :

 

 D’ après le texte d’hébreux 6 : 1-2, l’imposition des mains fait partie des fondations ou du fondement (θεμελιον, Luc 6 : 48,49) de l’enseignement de Christ. Le texte précise même que cette parole de Christ nous porte vers la maturité spirituelle de l’adulte (ou la perfection, l’achèvement, l’accomplissement, τελειοτησ cf. Colossiens 3 : 14).

Cet enseignement trouve sa source dans les temps anciens. Pour ne citer qu’un exemple référent, disons que chaque année, lors d’une cérémonie très codifiée appelée le yom kippour,(grand jour des expiations appelé aussi jour du grand pardon), le souverain Sacrificateur ( grand- prêtre) entrait dans le sanctuaire. Après avoir fait l’expiation des péchés du peuple d’Israël, il en sortait et imposait les mains sur la tête d’un bouc qui était chassé au désert  (cf. Lévitique 16 : 20-22).

Le fait de poser les mains sur la tête de l’animal était langage symbolique de transfert.

 

Cela signifiait que les péchés du peuple étaient expiés, càd, pardonnés.

Quant au pardon individuel, il obéissait aux mêmes règles. Le chef de famille qui apportait son offrande pour le sacrifice devait poser sa main sur la tête de l’animal suivant le même processus. La signification symbolique était la même (cf. Lévitique 1 : 4).

La pratique de l’imposition des mains concernait plus particulièrement la consécration dans les services religieux. Elle soulignait le sens du sacré dans le rapport avec L’Eternel. Par exemple, lorsqu’une mission spéciale était confiée à un serviteur de Dieu. Ainsi, l’Eternel demanda à Moïse de consacrer Josué, fils de Nun, à la charge de conducteur du peuple. Il fut donc rempli de l’Esprit de sagesse par l’imposition des mains (cf. Nombres 27 : 15-23).

Comme nous le constatons ce langage symbolique de transfert permettait soit d’être pardonné, soit de recevoir une onction spéciale de l’Esprit afin d’accomplir une mission de la part de l’Eternel. L’objectif visé était de rétablir de bonnes relations spirituelles entre Dieu et son peuple (ou chaque individu) et de mandater des hommes pour un ministère bien spécifique.

 

Au temps de Jésus la pratique et la symbolique se perpétuent. Le Seigneur au travers de son ministère incarne parfaitement cette symbolique. Il vient comme serviteur de Yahvé, pour être le substitut de l’homme. Il porte à notre place les péchés sur la croix. Nos culpabilités sont transférées sur lui. C’est ce transfert qui nous libère. (cf. Esaïe 53 : 1-10, 1 Pierre 2 : 24-25).

Dès le début de son ministère, le Seigneur est appelé à soulager la souffrance. Ainsi, nous apprenons qu’après avoir prêché dans la synagogue de Capharnaüm le sabbat, et soulagé de la fièvre la belle-mère de Simon (futur apôtre Pierre), Jésus guérit de nombreux malades après leur avoir imposé les mains. (cf. Luc 4 : 38-40) Jésus agira de même en plusieurs occasions avec un lépreux, une femme possédée, un sourd, la fille de Jaïrus, un aveugle etc. (cf. Luc 5 :12-13 ; Luc 13 :11, 13 ; Marc 7 : 32-33,35 ; Marc 5 :22-23 ; Marc 8 : 22-25).

 

Ainsi nous comprenons au travers de tous ces exemples, que l’imposition des mains a une signification symbolique. Cet enseignement repositionne une vérité essentielle,liée au salut. Il est, concrètement et en toutes circonstances, transmission d’une puissance de vie. Les guérisons qui accompagnent la vie de Christ ne sont que les parties visibles d’un processus qui vise une transfusion de vie à visée éternelle. C’est tellement vrai que Jésus dira à Bartimée : 

« Recouvre la vue ; ta foi t’a sauvé » Luc 18 : 42 Il agira de même avec le lépreux samaritain :

« Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé » Luc 17 : 19 ou avec la fille de Jaïrus :

« Ma petite fille est à l’extrémité ; viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive… Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée, va en paix, et sois guérie de ton mal » Marc 5 :23,34 Rappelons ici que la foi est la condition de l’exaucement de toute prière  (cf. Marc 11 :22-24 ; 1 Jean 5 : 14-15).

 

Mais humainement, il est normal que nous nous arrêtions à l’aspect concret des guérisons. Au-delà de l’enseignement par l’imposition des mains, il était légitime que chaque malade aspire à être guéri. Qu’observons-nous dans le ministère de Jésus ?

Il émanait de sa personne une telle puissance qu’il suffisait simplement d’avoir un contact physique avec lui :

«  toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous » Luc 6 : 19, idem Matthieu 14 : 36. Nous avons même un récit surprenant qui nous dit : 

« Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient (επιπιπτω, Cf. Luc 15 : 20) sur lui pour le toucher. » Marc 3 : 10.

 

Notons aussi que Jésus a du mettre un frein à cet engouement qui pouvait s’apparenter à la superstition. Sinon, aurait-il eu besoin de dire :

« Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point » Jean 4 :48 «  Vous me cherchez…parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle… » Jean 6 :26,27« Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui » Jean 12 :37.

Les apôtres ont du connaître le même danger. L’ exemple de Paul est explicite :

« Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avait touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. » Actes 19 : 11-12.

Souvenons-nous du récit concernant Simon le magicien. Il crut et fut baptisé (cf. Actes 8 : 13) Cependant lorsqu’il vit que les apôtres, Pierre et Jean, imposaient les mains aux Samaritains pour qu’ils reçoivent le Saint-Esprit, Simon proposa d’acheter ce pouvoir. La réponse de Pierre fut cinglante : 

« Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! Il n’ y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu » Actes 8 : 18-21.

 

Retenons donc fermement que le but suprême du Seigneur était de transmettre la vie dans l’éveil à la vie éternelle, et non de la prolonger quelques temps.

Si la symbolique de l’imposition des mains était d’attirer l’attention du bénéficiaire sur cette vérité éternelle, on comprend mieux pourquoi le Seigneur refusa le coté spectaculaire de la guérison. Il recommanda bien souvent de ne dire à personne ce qui venait d’arriver (cf. Matthieu 12 : 14-21 ; Marc 7 :36 ; Luc 8 :56). C’est peut-être pour cette même raison que l’évangéliste Marc établit une nette distinction entre le miracle et l’imposition des mains (cf. Marc 6 : 5). D’après ce texte la guérison n’est pas considéré comme un miracle… Même si à nos yeux cela peut recouvrir la réalité du miracle. Etymologiquement le miracle (σημειον= signe, indice, marque Mathieu 16 : 3 ; 1 Corinthiens 14 : 22 ; 2 Corinthiens 12 : 2) Le signe est en cohérence avec le plan de salut. Il stimule la foi.

Cela revient à dire que la signification de l’imposition des mains semble bien aller au-delà d’un instantané. C’est toujours le cas dans les consécrations en vue d’un ministère particulier…

Ainsi, nous voyons Ananias imposer les mains à Saul de Tarse pour qu’il recouvre la vue et sois rempli du Saint-Esprit. (cf. Actes 9 :17-18) C’est encore dans la perspective de confier à Paul un ministère auprès des non-juifs.

Le livre des Actes nous montre que les croyants recevaient le Saint-Esprit par impositions des mains.

 

Marcher par l’Esprit, telle était la devise pour cheminer vers la vie éternelle (cf. Galates 5 : 16). Tel était aussi le témoignage des premiers chrétiens.

Au sein même des communautés naissantes, l’imposition des mains était donc bien utilisée pour transmettre un don ou qualifier une personne à un saint ministère. Ainsi, Timothée le disciple bien-aimé de Paul reçut l’imposition des mains pour exercer un ministère pastoral. (Cf. 2 Timothée 1 : 6 ; 1 Timothée 4 :14 ; 2 Timothée 4 : 5).

 

Ce transfert étant accompagné d’une responsabilité importante, Paul conseille à Timothée de ne pas imposer les mains avec précipitation (cf. 1 Timothée 5 :22 Dans l’original grec, l’adverbe ταχεωσ = vite, promptement, rapidement).

Comme nous venons de le montrer la pratique de l’imposition des mains étant signe de transfert, tout ce qui concerne le bien être des individus, càd, la santé et la consécration à Dieu, se trouvait recouvert par cette symbolique.

 

Examinons maintenant une autre formulation : La prière avec l’onction d’huile.

 

2) L’onction d’huile :

 

Dès le début de leur ministère, les apôtres ont suivi les recommandations de leur Maître. « Ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient.» Marc 6 : 13.Par la suite, cette pratique s’est étendue. L’apôtre Jacques déclare :

« Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade… » Jacques 5 : 14-15.

Avant de développer ce sujet, disons qu’à ma connaissance aucun texte n’associe l’imposition des mains à la pratique de la prière avec l’onction d’huile. Cependant on peut la supposer…

L’huile a depuis des siècles fait partie du quotidien des habitants du bassin méditerranéen. Même en Mésopotamie, nous retrouvons des rituels Babyloniens avec onctions d’huile. « Le bârû ou devin devait tremper dans l’huile la plante si-si et s’en oindre » cf. Fr. Martin, textes religieux assyriens et babyloniens, Paris 1903 p. 251. L’onction d’huile servait aussi à consacrer certains objets employés lors de leur culte liturgique. La coutume d’oindre d’huile certaines pierres de caractère idolâtrique se retrouve aussi chez les Grecs (cf. Dict. F. Vigouroux, tome 4, col. 1805, Paris 1908).

 

En Israël, on donne à l’huile une signification particulière. On l’appelle l’huile d’onction. Elle sert à consacrer tout ce qui a trait au sanctuaire, même les vêtements sacrés d’ Aaron le grand prêtre (cf. Lévitique 8 : 10 ; Exode 29 : 29).

 

Pourquoi avoir utilisé l’huile comme symbole de purification et de consécration ? Pourquoi symbolise-t-elle l’action de l’esprit de Dieu ?

 

Outre le fait que l’olivier est toujours vert (symbole d’espérance) son huile couvre les besoins fondamentaux de l’être humain. En effet, l’huile peut servir :

 

1)    de nourriture : Les olives se prennent en apéritif, dans la salade ou pendant le repas. Dans le midi on pense aux tapenades…

2)    de lumière avec les lampes à huile et chandeliers qui éclairaient le sanctuaire et les maisons. L’huile servait de combustible.

3)    de remède: prise à but médicinal, l’huile d’olive doit être prise à jeun ou avant les repas, à raison de deux cuillerées à soupe. L’huile doit être vierge, extraite à froid ou par décantation.

4)    comme onguent : Elle s’applique sur le corps sous forme de lotion ou de pommade. Facilite les massages.

5)    de fortifiant : en décoction, prendre 40-50g de feuilles d’olivier par litre d’eau. Faire bouillir et réduire de moitié le volume. Consommer jusqu’à 3 tasses par jour.

 

Comme nous le constatons l’olivier et ses bienfaits variés, fait partie intégrante de la culture méditerranéenne. Depuis les jours de Noé où le rameau d’olivier ramené dans le bec de la colombe est devenu symbole de paix, l’olivier est très présent. Il y avait même à Jérusalem, en face du temple, la montagne des oliviers (cf. Matthieu 26 : 30 ; Marc 14 : 26 ; Luc 21 : 37 ; 22 : 39). C’est là aussi que l’espérance a pris naissance avec la victoire du Christ sur le mal. Depuis lors nous avons la paix.

Pour revenir à notre sujet, c’est donc tout naturellement que cette huile a symbolisé les principes de lumière et de vie. Rien dans les produits qui existent dans la nature ne pouvait mieux représenter l’ Esprit de Dieu qui est lumière et vie. L’huile pénètre presque tout, même la pierre. La méthode de l’utilisation des choses de la nature illustrant des réalités spirituelles annonçait l’enseignement futur en paraboles. Précisons encore que du temps de Moïse, dans les cérémonies liturgiques, il y avait toujours l’utilisation de l’huile d’onction sainte. Le sens du sacré devait, là aussi, symboliser l’esprit de Dieu  (cf. Exode 30 : 25-31).

La toute première manifestation de l’utilisation de l’huile à caractère sacré apparaît (sauf erreur) avec le patriarche Jacob à Béthel. A la suite de l’apparition de Dieu à Jacob pendant son sommeil, Jacob prit la pierre sur laquelle avait reposé sa tête, l’érigea en mémorial, et versa de l’huile sur son sommet en souvenir de ce temps fort vécu avec son

Dieu. Béthel devint par la suite un lieu important de recueillement et d’adoration.

L‘onction d’huile avec sa grande valeur symbolique faisait donc partie du service du culte. « Les anciens rabbins prétendaient distinguer, d’ après Lévitique 7 :12, deux actes dans l’onction du grand prêtre, l’effusion de l’huile et l’onction proprement dite. Cette onction se faisait avec le doigt, selon les uns en forme de כ , première lettre du mot kohên, « prêtre,» et selon les autres en formes de χ grec » Dict. F. Vigouroux, idem, col. 1806.

La signification profonde de l’onction d’huile nous conduit à Christ. Non seulement le Christ a recouvert toute la symbolique de lumière, de consécration et de vie (cf. Jean 1 : 3-10), mais son nom même : Christ signifie l’oint. En effet, Christ vient du grec χριστος= l’Oint (cf. Matthieu 16 : 16) Ce mot vient du verbe χριω qui signifie oindre. Ainsi le nom de Jésus-Christ (Ιησου-χριστου cf. Marc 1 : 1, Matthieu 1 : 21) signifie le Sauveur qui est oint. Rappelons pour mémoire, que le nom de Jésus vient de l’hébreux Iechua (contraction de Iehochua= Yahvé sauve) et Christ traduit le mot hébreux Mâchiah qui signifie l’oint.

Le Christ a donc magnifiquement illustré la symbolique de l’onction d’huile. Il incarne la consécration par excellence. Sa vie est toute entière portée par l’ Esprit Saint qui l’habite. Voilà pourquoi lors de son premier discours dans la synagogue de Nazareth, Jésus cite le rouleau du prophète Esaïe (cf. Esaïe 61 : 1). Ces premières paroles sont : « l’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres… » Luc 4 :18. En fait, le Nouveau Testament a appliqué à Christ les textes concernant l’ onction des rois, des prophètes, des prêtres, et grands prêtres de l’ Ancien Testament (cf. Luc 4 : 21, Actes 10 : 34-38). 

Les apôtres ont donc tout naturellement voulu conserver la signification profonde de la pratique de l’onction d’huile. Et tout comme Jésus a adressé sa première parole aux pauvres, les apôtres ont appliqué l’onction d’huile aux malades (les pauvres en santé).

 

Conclusion :

 

Que ce soit par impositions des mains ou par onction d’huile, la prière pour les malades est bien actée dans le ministère de Jésus, des Apôtres, des responsables spirituels des communautés chrétiennes naissantes. Mais, si le but visé est la guérison ou le soulagement du malade, tout est conditionné à la volonté de Dieu. Lui seul sait ce qui est bon pour chacun. Contrairement à ce que nous pourrions penser la guérison n’est pas toujours la meilleure solution pour nous. Le cas de la demande insistante d’ Ezéchias pour réclamer sa guérison est là pour nous éveiller à cette réalité (cf. 2 Chroniques 32 : 24-25 ; Esaïe 38 et 39). Le cas de l’apôtre Paul confirme cette réserve. L’apôtre, qui avait pourtant guéri tant de gens, était atteint d’une infirmité. D’après Galates 6 : 11, il semblerait qu’elle affectait ses yeux. Paul, lui, parle d’une écharde dans la chair (cf. 2 Corinthiens 12 : 7). Il nous dit lui-même avoir prié le Seigneur par trois fois. La réponse du Seigneur fut : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. »  v.8 et 9).

 

Prier pour la guérison des malades par impositions des mains ou par l’onction d’huile fait toujours partie des ministères de l’Eglise.

Toutefois la recherche de la volonté de Dieu demeure la priorité absolue. L’important, tout comme pour l’apôtre Paul, est d’être dans la conviction d’être placé sous les bienfaits de la Grâce du Tout-Puissant. Rappelons enfin que la finalité de toutes les actions du Seigneur visaient le salut de chaque personne et non sa guérison.         

                                                                                                                                                       Jacques Eychenne

 

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