La marche vers la lumière

 

 La marche vers

     la lumière

   Jean 9 : 35-41

              (4ème partie)

 

Introduction :

 

Comment ne pas revenir sur cette dernière partie du récit… Mes amis m’ont interpelé pour développer ce dernier logion du récit de Jean. A juste titre, cette rencontre de Jésus avec le voyant clair mérite une attention toute particulière. Sa singularité, sa densité de situation et de paroles, nous invitent à un examen plus approfondi. De prime abord, l’intention de Jean nous révèle la caractéristique du message qu’il entend nous transmettre. Son évangile n’a rien d’une démonstration dogmatique. L’enseignement du Christ est autre… Jean met l’accent sur l’importance des rencontres et plus précisément de la relation à Christ et à Dieu. C’est la raison pour laquelle, il présente des face-à-face intimistes, riches en sentiments, et qualité de vie. Dans ces situations très personnelles, Jean se plaît à rapporter les questions pertinentes et incisives de Jésus de Nazareth. Rappelons-nous ce qu’il dit à Simon, le frère de Pierre, et certainement à Jean qui devait être avec lui : « que cherchez-vous ? » et « venez et vous verrez » Jean 1 : 38-39. Et que dire que cet entretien nocturne avec Nicodème (le chef des Juifs) ! « Si quelqu’un n’est pas engendré d’en haut (ou naît de nouveau) il ne peut voir le royaume de Dieu » Jean 3 : 3. Puis, l’évangéliste nous dépeint un joyau spirituel : le face -à-face avec une Samaritaine près d’un puits. Jésus révèle ce qu’il n’avait jamais dit, pas même à ses disciples : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » Jean 4 : 24. A la connaissance scripturaire de cette femme, qui sait que le Messie doit venir, Jésus répond sans ambages : « je (le) suis, moi qui te parle » Jean 4 : 24,26. Réaction de la Samaritaine : « venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait, peut-être celui-ci est-il le Christ ? » Jean 4 : 29. Encore une question de voir, d’être éclairé de l’intérieur. Au malade de la piscine de Béthesda, qui attendait une guérison depuis 38 ans, Jésus prononcera affectueusement ces mots puissants : « Lève-toi, prends ton grabat et marche » Jean 5 : 8.  Jean se complaît à relever les phrases pertinentes de son Seigneur et Sauveur. Devant le temple de Jérusalem, faisant face aux scribes et aux pharisiens exhibant une femme surprise en flagrant délit d’adultère, Jésus posera cette question désarmante : « Que celui de vous qui est sans péché jette sur elle la première pierre ». S’adressant à cette femme apeurée, Il lui dira simplement : « Moi, je ne te condamne, va (et) à partir de maintenant ne pèche plus » Jean 8 : 7,11. On aurait pu poursuivre le même cheminement avec Juda, Marthe, Pierre, Thomas, Jean lui-même…

 

Ce survol rapide démontre à quel point l’apôtre Jean a été sensible à la relation personnelle. Il met en exergue, tout au long de son évangile, l’importance de la relation intimiste et profonde, celle qui fait sens. Jésus a voulu rencontrer l’humain dans son for intérieur, dans un cœur-à-cœur. Face à la souffrance, c’est cet évangile qui est porteur d’espérance. Voilà pourquoi nous allons nous attarder sur le dialogue entre notre voyant clair libéré, et son bienfaiteur.

 

Développement :

 

Avant de revenir sur la conclusion que le Maître va lui-même énoncer, retraçons brièvement le contexte. Les pharisiens impuissants devant le témoignage éloquent de notre voyant clair n’ont pour seul recours que d’énoncer une contre-vérité et de le chasser on ne sait où. Le texte dit : « Tu n’es que péché depuis ta naissance et tu viens nous faire la leçon ! Et ils le jetèrent dehors » Jean 9 : 34, version BFC. Nous n’avons pas conscience de la violence qui s’est exprimée à cet instant. Elle illustre celle que le Seigneur subira… Beaucoup de versions traduisent : « ils le chassèrent dehors ». C’est une traduction euphémique ! le verbe grec est fort (ἐκβάλλω = ekballo = jeter dehors avec une notion de violence. Ce bannissement mettait fin à tous les droits légitimes des citoyens). Au-delà du geste, s’ajoutait une privation de droits civiques. Notre homme a dû (peut-être) se dire qu’il payait cher sa guérison et son témoignage ! Saisissons l’opportunité pour énoncer un fait maintes fois vérifié : ceux et celles qui s’engagent dans la voie de la foi connaîtront, eux aussi, et sous des formes diverses, la même réalité. Un témoignage authentique en faveur du Sauveur du monde provoque toujours des phénomènes de rejet plus ou moins violents. L’apôtre Paul, au travers de son expérience, énoncera à son disciple Timothée cette vérité : « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » 2 Timothée 3 : 12. Dans plusieurs pays, aujourd’hui encore, cette affirmation péremptoire de l’apôtre est vérifiable !

 

Combien de temps notre homme a-t-il dû errer ?  Le récit ne s’attarde pas sur ce détail. Le texte dit que Jésus sait ce qui lui est arrivé et part à sa rencontre. Il le retrouve parce qu’il l’a cherché (cf. εὑρίσκω = heurisko = venir sur, frapper sur, se rencontrer avec ; après recherche, trouver une chose ; trouver par enquête, examen, recherche, observation, par la pratique et l'expérience); C’est ce verbe que l’on crie quand on est dans la joie d’avoir trouvé ce que l’on cherchait : εὕρηκα = Euréka ! j’ai trouvé ! Cela nous fait penser à la parabole de la brebis perdue (cf. Luc 15 : 3-7).

Jésus sait que cet homme a souffert pour avoir simplement voulu défendre la vérité et témoigner en sa faveur. Aussi a-t-il pour désir d’achever l’œuvre commencée en cet homme. Il lui faut apporter la lumière à son âme…

Mais, dans quel état psychologique le Christ retrouve-t-il notre voyant clair ? le fait est passé sous silence. Par contre Jean va à l’essentiel « Toi, as-tu foi au Fils de l’homme ? » Jean 9 : 35. Nous sommes aux antipodes des questions banales, du genre : « Comment tu vas ? Est-ce que tout va bien pour toi ?  Je te souhaite une bonne journée… ».

 

Tout est concentré dans ce temps climax. Quelle incisive question !

Là encore beaucoup de versions utilisent le verbe croire. Mais le verbe grec (πιστεύω = pisteuo= penser être vrai, donner du crédit, placer sa confiance en, avoir confiance ; utilisé dans le NT pour décrire la conviction et la confiance vers lesquelles un homme est poussé par une certaine prérogative intérieure plus élevée ; se confier dans Jésus ou Dieu comme capables d'obtenir ou de réaliser quelque chose : la foi qui sauve) traduit la réalité d’avoir la foi. Précisons que l’on peut très bien croire sans avoir la foi ! l’apôtre Jacques fera à ce sujet la remarque suivante : « Toi, tu crois qu’il y a un seul Dieu ? tu fais bien. Les démons le croient aussi et ils tremblent » Jacques 2 : 19. La démarche de foi relève moins d’une démarche rationnelle, que d’une perception intérieure qui appelle une adhésion. Cette réalité mystérieuse relève d’une démarche personnelle. Le Christ veut permettre à tout être humain de découvrir sa divinité au travers de son humanité. Voilà pourquoi il est venu vers nous comme un simple homme ! En se présentant comme notre semblable, en incarnant notre réalité charnelle, le Seigneur a rempli la condition sine qua non pour être reconnu et accueilli.

 

C’est la raison pour laquelle Jésus pose cette question fondamentale à notre homme éclairé physiquement, mais appelé plus encore à l’être intérieurement.

Alors, « mets-tu ta foi dans le Fils de l’homme ? » La formulation est surprenante. Elle peut même prêter à confusion. C’est certainement la raison qui a porté certains manuscrits à remplacer le mot homme par Dieu. Plusieurs versions ont fait ce choix (cf. Darby, Louis Segond, Nouvelles Editions de Genève etc…Précisons que le vieux manuscrit Codex Sinaiticus, B, D et un ou deux autres manuscrits utilisent le mot « homme ». Il semble plus en adéquation avec l’ensemble du contenu de l’évangile. L’apôtre Jean utilise l’expression fils de l’homme plus souvent que celle de Fils de Dieu !).  Le contexte et la suite nous autorisent à opter pour le Fils de l’homme (cf. Jean 8 : 28 ; Jean 12 : 23). Plus tard, la foule exprimera sa perplexité devant cette expression de Fils de l’homme : « La foule lui répondit : Nous, nous avons appris de la loi, que le Christ demeure éternellement : et comment, toi, dis-tu qu'il faut que le fils de l'homme soit élevé ? Qui est ce fils de l’homme ? Jésus donc leur dit : Encore pour un peu de temps la lumière est au milieu de vous ; marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne s'emparent pas de vous ; et celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez fils de lumière » Jean. 12 : 34-36, version DRB.

 

La formule « fils de l’homme » reste volontairement vague. Elle appelle un complément d’information. Notre voyant clair l’a bien compris : « Qui est-il Seigneur, pour que je mette ma foi en lui ? » Jean 9 : 36, version NBS. Là encore, il y a matière à réflexions… Comment accepter de placer sa confiance en un homme que l’on ne connaît pas ? N’est-ce pas dangereux ? Ce serait le cas, si on passait sous silence le fait que notre voyant clair a perçu qu’il avait devant lui un homme peu ordinaire. On peut même dire que sa question masque un besoin de confirmation. Il avait intuitivement découvert que son bienfaiteur était différent du citoyen lambda. Ce qui nous permet de le dire, est sa façon de répondre : ne l’appelle-t-il pas déjà Seigneur ! (Κύριος = kurios = titre d’honneur exprimant respect et révérence. C’est ainsi que les serviteurs saluaient leur maître).

Mais alors, que penser de cette démarche du Christ ? Pourquoi l’emploie du mot : « homme » ? On peut suggérer l’idée que notre Seigneur n’a pas voulu, dans sa relation à l’humain, imposer sa divinité. Si, il a choisi de se faire homme parmi les hommes, n’est-ce pas d’abord pour nous rencontrer ? se mettre à notre niveau ? Ne s’est-il pas mis à notre portée pour que nous ayons le bonheur de découvrir sa divinité ? Or, si Dieu est amour, comme le dira Jean dans une lettre (cf. 1 Jean 4 : 7-19), n’est-ce pas pour aller à la sublime découverte de l’amour. Celui ou celle qui n’aime pas se met en porte-à-faux avec la nature même de Dieu, manifesté en Jésus-Christ. Cette découverte appartient à chacun et chacune…

Le Seigneur a superbement préparé le terrain du cœur de notre voyant clair. Il va pouvoir semer la graine de l’éternité par ces paroles : « Tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est lui » Jean 9 : 37, version DRB.

Notons les deux temps de la découverte :

 

  1. « Tu l’as vu » : pour la première fois notre homme découvrait le visage particulier de son bienfaiteur. Son regard attendri a dû rencontrer les traits pleins de tendresse du visage de Jésus. Quel sublime face-à-face ! Au-delà de l’instant présent, le verbe voir rappelle à notre voyant clair le prodige qui lui a été accordé. Cette guérison renvoie aux notions de puissance et d’amour.
  2. « Celui qui te parle, c’est lui » : cet homme a eu l’immense privilège de parler face- à-face avec Jésus, alors même que ce dernier se révélait comme son sauveur. Cette expérience illustre celle que connaîtront les rachetés : « A présent, nous ne voyons qu'une image confuse, pareille à celle d'un vieux miroir ; mais alors, nous verrons face à face. A présent, je ne connais qu’incomplètement ; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît » 1 Corinthiens 13 : 12, version BFC.

 

Notre miraculé n’hésite pas une seconde… Sa réponse fait écho, il déclare solennellement : « Je mets ma foi en toi (je crois) Seigneur et il se prosterna devant lui » Jean 9 : 38.

 

La foi porte à l’adoration, c’est-à-dire à la reconnaissance de la transcendance divine, au respect, à l’admiration. L’adoration est l’expression la plus simple de dire à Dieu notre amour imparfait.  Jean utilise dans ce sens le verbe se prosterner (cf. Jean 4 : 20-24 ; Jean 12 : 20). Notre voyant clair a dû tressaillir d’allégresse. Là encore cette situation illustre l’émotion des élus. Le Seigneur a ponctué son enseignement sur les béatitudes par ces mots : « réjouissez-vous et tressaillez de joie, car votre récompense est grande dans les cieux » Matthieu 5 : 12, version DRB. L’original grec parle de jubilation. Il sous-entend une expérience au présent.

Mais revenons à notre récit : Jésus est maintenant devant le spectacle touchant d’un homme à terre, prosterné, qui possède la vraie lumière du cœur, celle qui éclaire tout homme (cf. Jean 1 : 9). Par contraste, il voit aussi quelques pharisiens aveuglés et imbus de leur savoir observer la scène. Entre l’ouverture de cœur de notre voyant clair et l’endurcissement des pharisiens, Jésus traverse le temps. Il porte ses regards vers l’avenir et parle d’un jugement.

« Et Jésus dit alors : « C'est pour un jugement que je suis venu dans le monde, pour que ceux qui ne voyaient pas voient, et que ceux qui voyaient deviennent aveugles. » Les Pharisiens qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Est-ce que, par hasard, nous serions des aveugles, nous aussi ? ». Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais à présent vous dites ‹ nous voyons › : votre péché demeure » Jean. 9 : 39-41, version TOB.

 

Jésus est venu pour un jugement, autant dire pour une clarification des enjeux. Il est venu pour que chacun puisse choisir l’option éclairée ou celle des ténèbres, le bien ou le mal, Dieu ou Satan. Cette clarification mettra un terme à l’expérience douloureuse du mal. Le royaume de Dieu est la destination finale de ceux qui ont été éclairés de l’intérieur et qui ont choisi cette voie de salut. En fait, ce jugement n’en est pas un, le Christ ne fera qu’entériner ce que nous aurons choisi pour notre devenir. Si ce n’était pas le cas, il y aurait une contradiction avec certains propos du Sauveur (cf. Jean 3 : 17 ; Jean 10 : 10).

 

Le Christ présente un paradoxe sinistre :

 

Il résume toute la situation décrite dans ce récit. Jésus s’est trouvé en présence d’un aveugle qui l’était dans les deux sens du mot, et devant des engagés spirituels et intelligents qui prétendaient voir et savoir. L’un était dans les ténèbres, les autres se prenaient pour des lumières. Ils maniaient l’avanie avec dextérité. Et le Christ inverse les réalités : celui qui ne voyait rien, voit, et ceux qui croyaient voir, sont en réalité aveugles.

Dans un autre récit, à une autre occasion, Jésus, parlant de la sagesse qui a été reconnue juste d’après ses œuvres, s’exprimera en ces termes : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits » Matthieu 11 : 25, version TOB.

Ce raisonnement induit la confirmation suivante : le christianisme n’est pas prioritairement l’adhésion à une doctrine. Il est référence à un engagement sincère et de cœur envers la personne de Jésus-Christ sauveur. Ce ne sont pas nos erreurs qui seront prises en compte, mais notre désir humble et profond de suivre les pas du Christ. L’important n’est pas de trébucher (nous sommes tous pécheurs, cf. Romains 3 : 9-12), mais de se relever, ou plutôt d’être relevé.

 

Le comportement des pharisiens :

 

En entendant les paroles du Seigneur, ils auraient pu réfléchir et s’interroger ? Il n’en fut rien ! Blessés dans leur orgueil, insensibles à la démarche salvatrice du Seigneur, ils se sentent piquer au vif. La question est formulée de telle sorte qu’ils disent tout haut : « mais, c’est de nous que tu parles ! » ou plus littéralement : « est-ce que nous aussi nous sommes aveugles ? ». Leur incurie envers la nature humaine est une conséquence de la dureté de leur cœur. Elle était aux antipodes de la nature bienveillante de Christ… Dans la confrontation avec ces religieux, le Seigneur a eu des paroles fortes.

Il est évident qu’ils ont perçu ses allusions ! Jésus parle clair, comme il se doit dans une relation franche… C’est le propre de la démarche divine : « le SEIGNEUR réprimande celui qu'il aime tout comme un père le fils qu'il chérit»  Proverbes 3 : 12, version TOB et ailleurs : « mieux vaut un franc avertissement qu'une amitié trop réservée » Proverbes 27 : 5, version TOB.

 

La réponse du Seigneur était prévisible. Elle ponctue la séance de l’entretien. Notre voyant clair a dû être réconforté par les propos de son Seigneur. La réaction des pharisiens prouve que notre voyant clair a fait le bon choix.

Depuis des siècles cette rencontre entre un aveugle de naissance et Jésus-Christ a éclairé bien des vies... La question pertinente et permanente posée par le Seigneur est toujours d’actualité : « mets-tu ta foi dans le Fils de l’homme ? ».

 

Conclusion :

 

Nous pouvons relire l’histoire de cet aveugle comme on lit un roman, en été, sur la plage, dans un moment de détente… Nous pouvons aussi nous identifier à cet aveugle. Aujourd’hui cela reviendrait à vouloir sortir des ténèbres de nos angoisses, des brumes de nos déceptions, des miasmes de nos désillusions… Ne sommes-nous pas des aveugles qui s’ignorent ?  N’est-il pas opportun de repenser nos vies et d’aspirer à la clarté bienfaisante du message salvateur de Jésus de Nazareth ? Il ne s’agit nullement de culpabiliser, mais bien de prendre à son compte son présent et son devenir. Si nous pensons que le monde d’aujourd’hui répond à nos attentes, c’est un choix respectable. Mais si notre aspiration est autre, alors l’invitation du Seigneur a toute sa place. En résonance avec notre soif d’absolu, nous pouvons répondre positivement à la question que Jésus a posée à notre voyant clair : « mets-tu ta foi dans le Fils de l’homme ? ».

 

« Pourquoi l’homme a-t-il une ombre ? – Cela est dû à ce que la lumière intérieure y fonctionne mal » Emma Andievska, écrivaine.

 

« Aucune grâce extérieure n’est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l’âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps. » Victor Hugo, artiste, écrivain, poète, romancier, homme politique.

 

                                                                                           Jacques Eychenne

 

 

PS : DRB, version Darby ; BFC, version Bible en Français Courant ; TOB, version Traductions Œcuméniques de la Bible.

 

 

 

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