Abigaïl

 

 

 

                 Abigaïl,

   une femme        exceptionnelle

  1 Samuel 25

 

Introduction :

 

Abigaïl ou Abigayil, est un nom qui signifie en hébreu : « mon père se réjouit ». Elle entre dans la vie de David au moment où ce dernier est toujours en fuite pour échapper au courroux du roi Saül. Le roi est jaloux de sa notoriété auprès du peuple d’Israël. Pourtant, David avait relevé l’honneur d’Israël en battant le géant Goliath. En conséquence, le roi Saül avait bien donné (mais par dépit) à David l’autorisation d’épouser (en deuxième choix !) sa fille Mical. Malheureusement pour David, la haine de son beau-père devint obsessionnelle et pathologique. Il voulut tuer David, et ce dernier dût fuir, malgré le soutien de Jonathan, le fils de Saül. Il faut dire qu’entre-temps Samuel venait de mourir. David n’avait donc plus d’allié, car c’était ce grand prophète, qui selon l’ordre de l’Eternel, l’avait consacré roi d’Israël (cf. 1 Samuel 16 : 12-15). Dans un premier temps David alla dans ses lieux forts, c’est à dire, à En-Guédi (qui surplombe la mer morte). Puis, en regard de ce contexte délétère, il part vers le désert de Paran, avec ses 600 hommes (Le Désert de Paran ; en Hébreu מדבר פראן Midbar Parean. Paran, souvent écrit Pharan, signifie "abondant" en feuillage ou en grottes, situé à environ 100kms du sud de la mer morte). Pour David, c’était comme un retour au temps de Moïse, car les israélites avaient séjourné dans ce désert (cf. Nombres 10 : 12 ; 13 : 1-3). C’est aussi dans ces lieux que grandit Ismaël, l’enfant d’Agar et d’Abraham. C’est donc un lieu chargé de symboles. Il part donc dans cette direction. Il va vivre pendant une dizaine d’années une vie de fugitif avec une bande de brigands…

En route, au sud de Beer-Sheva, il passe par une ville nommée Maon. Elle est située dans la contrée du midi, à l’extrémité du territoire de la tribu des fils de Juda, vers la frontière d’Edom, à 20 km à l’Ouest de la mer morte (cf. Josué 15 : 21,55). Là se trouvait un homme fort riche, ayant 3000 brebis et 1000 chèvres. Ce dernier avait l’habitude d’aller tondre ses brebis dans une petite localité voisine nommée Carmel (dont le nom n’a rien à voir avec le mont Carmel au Nord du pays) Cet homme s’appelait Nabal et sa femme Abigaïl. C’était une femme très belle de figure et pleine de bon sens. Malheureusement pour elle, son mari était un rustre dans toute sa splendeur…

 

Développement :

 

Dans sa cavale vers le désert de Paran David envoya vers lui 10 jeunes gens avec la demande suivante : « allez auprès de Nabal. Vous le saluerez en mon nom, et vous lui parlerez ainsi : Pour la vie soit en paix, et que la paix soit avec ta maison et tout ce qui t'appartient ! Et maintenant, j'ai appris que tu as les tondeurs. Or tes bergers ont été avec nous ; nous ne leur avons fait aucun outrage, et rien ne leur a été enlevé pendant tout le temps qu'ils ont été à Carmel. Demande -le à tes serviteurs, et ils te le diront. Que ces jeunes gens trouvent donc grâce à tes yeux, puisque nous venons dans un jour de joie. Donne donc, je te prie, à tes serviteurs et à ton fils David ce qui se trouvera sous ta main. » 1 Sam. 25 : 5-8, version NEG. 

 

David avait certainement besoin de s’approvisionner pour nourrir sa troupe. Mais avant de présenter sa requête, il rappelle (par l’entremise de ses messagers) à Nabal (nom qui signifie en hébreu biblique : insensé, lâche, ingrat, insensible, sot, fou ou vil) la protection qu’il avait apportée à ses propres bergers et troupeaux contre tous les pillards du désert, dont les incursions dévastatrices étaient fréquentes. Bien plus, il avait pourvu à leurs besoins (dans l’original hébreu : « ils n’ont manqué de rien ; 1 Samuel 25 : 7 ») tant qu’ils étaient avec lui, sous sa protection.

 

La réaction de Nabal fut pour David une grande surprise !

Quand Nabal entendit sa demande, il s’offusqua en répliquant qu’il ne connaissait pas ce David, fils d’Isaï, et qu’il n’était pas question de donner ses biens au premier venu. Il laissa même entendre que les bergers que David avait secourus devaient être des déserteurs (il arrivait que des bergers changent de maîtres, mais là ce n’était pas le cas).

Alors, David mobilisa 400 hommes pour aller chercher lui-même ce qu’il avait demandé poliment (cf. 1 Samuel 25 : 13). Mais un des serviteurs de ce Nabal, qui avait rejoint la troupe de David, et qui était certainement reconnaissant pour tout ce que David avait fait, se dépêcha d’aller trouver le plus rapidement possible la femme de Nabal pour lui expliquer la gravité de la situation.

Comprenant le péril, Abigaïl prit vite l’initiative suivante : « Abigaïl prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes, et elle dit à ses serviteurs : passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari » 1 Samuel 25 : 18-19, version de Genève.

 

En présence de David, elle lui présente un plaidoyer d’une très grande sagesse (cf. lire 1 Samuel 25 : 23-31) alors, David, ému par cette femme lui dit : « béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui t'a envoyée aujourd'hui à ma rencontre ! Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m'as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main ! » 1 Samuel 25 : 32-33, version idem. De retour chez elle, elle trouva son mari complètement ivre et faisant joyeusement bombance. Le lendemain, Nabal retrouvant ses esprits, Abigaïl l’informa de sa démarche. Soudain, « le cœur de Nabal reçut un coup mortel, et devint comme une pierre. Environ dix jours après, l'Éternel frappa Nabal, et il mourut » 1 Samuel 25 : 37-38, version idem.

Apprenant la nouvelle David déclara : « Béni soit l'Éternel, qui a défendu ma cause dans l'outrage que m'a fait Nabal, et qui a empêché son serviteur de faire le mal ! L'Éternel a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa tête. David envoya proposer à Abigaïl de devenir sa femme » 1 Samuel 25 : 39, version idem. 

 

Ce récit, qui peut paraître fantasque, est rempli de contrastes d’une saisissante actualité...

 

  • En premier le personnage de Nabal affublé de tous les qualificatifs négatifs ci-dessus cités, symbolise tous ceux et celles qui sont dans le déni du bien qu’on leur fait. Centrés sur leur propre personne, seule leur propre volonté a droit de cité. Leur décision arbitraire a force de loi, et ils se croient tout permis. Notre monde compte malheureusement beaucoup de ces despotes. Ils sont difficiles à raisonner, imperméables qu’ils sont aux intérêts du bien commun.

     .  En deuxième lieu, nous trouvons la réaction de David. Elle symbolise toutes les réponses psychopathologiques que nous opposons à un évènement vital. Certes, cela relève d’une

situation humaine bien compréhensible. Qui n’aurait pas agi comme David quand on sait qu’il avait la force avec lui ! De plus, le comportement de David peut être mis en lien avec un sentiment d’injustice. Il avait fait du bien aux bergers de Nabal, et ce dernier l’ignore effrontément. Il y avait de quoi surréagir ! Qui supporte sans broncher l’injustice ! Pourtant l’Eternel avait été clair sur le sujet : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel » Lévitique 19 : 18 (cf. sur le sujet : Romains 12 : 17,19 ; 1 Pierre 3 : 9 ; Proverbes 20 : 22, 6 : 34). C’est facile à entendre, mais difficile à vivre ! Observons qu’aucun reproche n’est là fait à David. Pourtant, quand il voulut construire un temple à son Dieu, David témoigne : « Dieu m’a dit : « tu ne bâtira pas une maison à mon nom, car tu es un homme de guerre et tu as versé du sang » 1 Chroniques 28 : 3, version LSG. Mais, l’intervention d’un berger anonyme va changer le cours des évènements.

C’est pourquoi l’intervention son implication déterminée nous intéresse.

  • En troisième observation, nous trouvons l’initiative heureuse d’un berger.

André Chouraqui traduit : « un adolescent parmi les adolescents le rapporte à Abigaïl » . Imaginons ce qui se serait passé sans l’initiative courageuse de ce jeune homme ! On ne peut pas dire qu’il ait été soucieux de sauvegarder son emploi ! Il désavoue le comportement de son maître. Pour lui, sa réaction est inacceptable, voire dangereuse pour les siens. Sans rien dire à Nabal, il va prévenir sa femme d’un danger imminent. Il déserte son travail pour une autre mission. Il y a chez cet anonyme un comportement édifiant pour nous tous. Il n’a fait aucun calcul, ni mesuré le risque à encourir, il a agi. Ses motivations sont empreintes de justice, de bonté, de reconnaissance, de loyauté…Il plaide la cause juste de David (cf. 1 Samuel 25 : 15-16). Mais, il n’en fait pas trop ! Il s’en remet à la sagesse d’Abigaïl. Il veut éviter un carnage, car il connaît la détermination de David. Il fallait agir dans l’urgence…

Cet anonyme symbolise tous ceux que le Seigneur place sur notre route pour nous éviter des erreurs funestes. Sans commune mesure avec ce contexte, reconnaissons que sans l’intervention d’un tiers, nous aurions tenu des propos, commis des gestes, proféré des mensonges, fait des fautes condamnables. Puissions-nous à notre tour imiter cet anonyme, en toute simplicité, sans en faire trop, c’est-à-dire, sans avoir à dicter ce que les autres doivent faire. Sous l’action du Saint-Esprit, investir dans la sagesse concernant autrui peut aussi nous faire du bien.

  •  En dernière analyse, essayons de comprendre la position d’Abigaïl ?  

Le texte dit qu’elle était pleine de bon sens et qu’elle était fort belle. En elle, la sagesse et la beauté se mariaient bien ensemble. Elle avait donc une belle personnalité…  Mais comment a-t-elle réagi dans ces difficiles circonstances ?

Elle a bien perçu l’information et l’a analysée rapidement en faisant un choix déterminé. Sans en parler à son mari, elle décide, et se hâte de mettre à exécution son projet. C’est elle qui fait l’inventaire du chargement à emporter à David et sa troupe ( -200 pains, de quoi avoir un bon casse-croûte pour chaque serviteur de David ; - deux outres de vin (contenance 50 l minimum), juste de quoi boire un coup modéré ; - cinq séas de grain rôti (environ 35 l d’un produit torréfié) ; cinq moutons apprêtés ; cent portions de raisins secs et deux cents gâteaux de figues sèches). Tout fut mis sur des ânes. Le départ fut immédiat. Elle invita ses serviteurs à passer devant. Elle alla se positionner à l’arrière du convoi. Position intelligente, qui passé l’effet de surprise de David, devait poser la question : mais qui est à l’origine de cette initiative ? Cela ne pouvait que pimenter la rencontre !

De plus Abigaïl a dû bien se renseigner sur le parcours habituel de David. Elle se positionne en vue de la rencontre. Dès qu’elle voit David, elle s’empresse de descendre de l’âne et vient se prosterner devant lui (cf. la face contre terre).

Sa première parole est d’assumer seule la faute de son abominable mari. Elle se désigne comme la seule responsable de l’attitude grotesque de son époux.  Son plaidoyer est admirable (je le reproduit in extenso) :

 

« Puisse ta servante parler à tes oreilles ! Écoute les paroles de ta servante. Que mon seigneur ne fasse pas attention à ce vaurien, à Naval, car il mérite bien son nom : il s'appelle Infâme « ou le fou », et l'infamie s'attache à lui. Mais moi, ta servante, je n'avais pas vu les garçons de mon seigneur, tes envoyés. Cependant, mon seigneur, par la vie du SEIGNEUR et par ta propre vie, c'est le SEIGNEUR qui t'a empêché d'en venir au meurtre et de triompher par ta propre main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur connaissent maintenant le sort de Naval ! Que cet hommage que ton esclave apporte à mon seigneur soit donné maintenant aux garçons qui marchent sur les pas de mon seigneur. Pardonne, je te prie, la faute de ta servante. « En effet, le SEIGNEUR ne manquera point de faire à mon seigneur une maison stable, parce que mon seigneur a livré les guerres du SEIGNEUR et qu'on ne trouve pas de mal en toi, durant toute ta vie. Des hommes se sont levés afin de poursuivre mon seigneur et d'attenter à ses jours, mais la vie de mon seigneur restera ensachée dans le sachet des vivants auprès du SEIGNEUR, ton Dieu, tandis que celle de tes ennemis, le SEIGNEUR la lancera au loin, du creux de sa fronde (cf. combat avec Goliath). Lorsque le SEIGNEUR accomplira pour mon seigneur tout ce qu'il a dit de bien à ton sujet, il t'établira chef d'Israël. Tu ne dois donc pas chanceler en versant le sang à la légère (cf. en hébreux : « pour rien »), mon seigneur ne doit pas trébucher en voulant triompher par lui-même (cf. en hébreux : « vouloir se sauver par soi-même). Et quand le SEIGNEUR aura fait du bien à mon seigneur, tu te souviendras de ta servante. » David dit à Avigaïl : « Béni soit le SEIGNEUR, le Dieu d'Israël, qui t'a envoyée en ce jour à ma rencontre ! Béni soit ton bon sens, bénie sois-tu toi-même, pour m'avoir aujourd'hui retenu d'en venir au meurtre et de triompher par ma propre main ! Mais vraiment, par la vie du SEIGNEUR, le Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du mal, si tu n'étais pas venue aussi vite à ma rencontre, il ne serait resté à Naval, d'ici l'aurore, rien de ce qui urine contre un mur ! » 1 Samuel 25 : 24-34, version TOB.

 

En quoi son témoignage peut nous intéresser aujourd’hui ? Tout simplement parce qu’il contient de nombreux symboles que nous pouvons actualiser dans nos vies.

Abigaïl est pour moi un type de Christ.

  • Elle épouse les mêmes sentiments qui porteront Jésus-Christ à agir en notre faveur.
  • Elle prend sur elle la faute de son mari, tout comme Jésus a porté le poids de nos péchés (cf. 1 Pierre 2 : 24 ; Esaïe 53 : 5).
  • Elle attribue à Dieu l’Esprit qui l’a conduite. Le Christ a fait de même. Tout ce qu’il a fait révélait la volonté de son Père pour nous (cf. Jean 5 : 19).
  • Elle rend hommage à la justice divine tout comme le Seigneur a rendu justice à son Père (cf. Matthieu 5 : 6)
  • Elle se présente comme une servante (dans l’original hébreu : une esclave). Le Christ a fait de même (il s’est fait « doulos » à notre place ; cf. Luc 22 : 27).
  • Elle invoque le pardon.  Jésus sur la croix fera de même en face de ses tortionnaires (cf. Luc 23 : 34).
  • Elle va prophétiser tout comme notre Seigneur et Maître (cf. Matthieu 24 ; Luc 21).
  • Elle va dans son plaidoyer utiliser des mots simples parfaitement compréhensibles par David (cf. utilisation du mot fronde dans le texte original ; Jésus utilisera des paraboles).
  • Elle va conseiller à David de marcher dans la voie droite tout comme le message du Christ est pour nous une invitation à vivre dans la voie juste.
  • Elle terrasse Nabal par une parole de vérité, tout comme notre Seigneur a terrassé le mal par sa Parole (cf. Luc 4 1-13 ; 10 : 18).
  • Elle a attendu le moment propice pour dire la vérité à son époux, tout comme Jésus a attendu le moment opportun pour délivrer son message. Souvent n’a-t-il pas dit « mon heure n’est pas encore venue » (cf. Jean 7 : 6).     
  • Elle va suivre comme épouse David dans ses pérégrinations à Gat (cf. 1 Samuel 27 : 3), à Ciqlag (cf. 1 Samuel 30 : 5), puis surtout à Hébron (cf. 2 Samuel 2 : 2), là où il sera oint comme roi par la tribu de Juda (cf. 2 Samuel 2 : 1-4) en lui dispensant de bons conseils. Le Christ a promis de nous accompagner dans toutes nos parcours de vie (cf. Matthieu 28 : 20).
  • David discerne Dieu à travers Abigaïl, tout comme nous discernons le Père au travers du Fils (cf. Jean 14 : 9).
  • Abigaïl est la médiatrice pour faire triompher la justice et le bien Tout comme notre Seigneur a été le seul médiateur entre Dieu et les hommes (cf. 1 Timothée 2 : 5).

Cette liste de symboles est loin d’être exhaustive ! Vous en trouverez certainement !

 

Conclusion :

 

Ce récit est en lien avec notre histoire. Dans un contexte géopolitique mouvementé, Abigaïl a fait preuve d’un discernement inspiré. Pourtant rien n’était facile ! Encore moins soutenir un chef de bande en cavale, condamné par les autorités royales en place… La sagesse d’Abigaïl qui intègre un discernement éclairé est une source de réflexions pour notre temps.

De plus, la rencontre avec Abigaïl a été pour David une grande bénédiction. Elle lui a permis d’éviter de répandre le sang innocent (cf. Les serviteurs de Nabal n’y étaient pour rien !). Ce récit, qui peut paraître rocambolesque, nous instruit sur le changement de nos attitudes. Une seule bonne rencontre peut modifier le cours de notre histoire, a fortiori, si cette rencontre est avec le Christ, notre Sauveur. Reconnaissons qu’il nous faut rencontrer des circonstances fortes pour que nous changions d’attitude !

Abigaïl, type de Christ, est le symbole de la bonne personne à rencontrer. Pour nous chrétiens, la rencontre par excellence est avec le Seigneur Jésus. Par son esprit et avec son aide, nous pouvons changer d’attitude et de comportement et porter sur autrui un regard bienveillant. Avec le Christ, il nous est possible d’entrer en nouveté de vie. Mon souhait est que chacun de nous expérimente une telle bonne rencontre.

 

« Conservons par la sagesse ce que nous avons acquis par l’enthousiasme » Condorcet.

                                                                                 Jacques Eychenne

 

PS : NEG, version Nouvelles Editions de Genève ; LSG, version Louis Segond 1976 ; TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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