Le plus grand de tous les prophètes

   

 

Le plus grand de tous

     les prophètes

                              ou

        Jean dit le Baptiste

        Mattieu 11 : 7-15

              (Première partie)

 

Introduction :

 

Ce titre liminaire, posé avec un brin de provocation, correspond-il à une réalité, et si oui laquelle ? Nous répondrons plus tard à ces questions…Mais, pour l’heure, faisons d’abord connaissance avec le personnage suivant. 

Disons d’emblée que la personnalité de Jean dit le baptiste (ou le baptiseur ou le baptisant) est pour le moins insolite et bouleversante. Il naît dans une famille sacerdotale. Zacharie, le père, officie dans le temple de Jérusalem. Son tour est venu d’accomplir son service, quand un ange vient lui annoncer que sa prière a été exaucée : sa femme Elisabeth sera enceinte. Elle enfantera un fils. Il devra porter le nom de Jean. Elisabeth est pourtant bien avancée en âge. De plus, jusqu’à présent, elle était stérile. Aussi reçoit-elle (avec son époux) cet enfant comme un cadeau du ciel. (cf. Luc 1 : 5-25). On nous informe aussi que ce couple est parent avec Joseph et Marie qui habitent Nazareth en Galilée (mais il nous est difficile d’établir la nature de ce lien de parenté cf. Luc 1 : 36). Le miracle de la venue de cet enfant - il s’appellera Jean - s’accompagne d’une recommandation. L’ange qui apparaît à Zacharie lui explique qu’il sera grand. Il aura pour vocation de rassembler le peuple, afin de le préparer à la venue du Messie attendu (cf. Luc 1 : 15-17). Sous l’inspiration divine, Zacharie, dans le temple, prophétise en ces mots : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras par devant sous le regard du Seigneur, pour préparer ses routes, pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon des péchés. » Luc. 1 : 76-77, version TOB. Tout comme pour le prophète Samuel, la voie de cet enfant (à peine âgé plus de 6 mois que Jésus) semble toute tracée. Jean a certainement été le fils unique de Zacharie et d’Elisabeth (ce point de vue est repris par des exégètes et historiens, car on ne lui connaît pas de frères et sœurs, et l’on estime que le grand âge d’Elisabeth nous conduit à le penser). Si tel est le cas, d’après les préceptes rabbiniques, nous savons qu’en tant que fils unique, Jean avait l’obligation solennelle de suivre son père dans sa fonction, afin de prendre sa suite. Il se devait d’être dans la poursuite de la lignée sacerdotale (acquise par le mariage et la venue d’un enfant mâle). Que Jean se soit détourné de cette coutume pour assumer un chemin différent a dû poser problème, non seulement à sa famille, mais aussi à la classe sacerdotale très puissante en ce temps-là. Jean a ressenti la nécessité d’être en rupture avec une voie toute tracée, et il est parti dans la région du Jourdain (cf. Luc 3 : 3). Il devait être âgé d’environ trente trois ans. Poussé assurément par l’esprit divin, il commença un ministère de proclamation sur les deux rives du Jourdain. Il faut imaginer qu’il se plaçait aux différents gués empruntés le plus fréquemment par des commerçants itinérants. Ce n’était pas le désert tel que nous le concevons ordinairement avec des belles dunes de sable. C’était plutôt une terre aride impropre à toute culture. Seuls les roseaux bordaient le Jourdain. Jean nous dit qu’il baptisait à Enon près de Salim, car les eaux (du Jourdain) abondaient (cf. Jean 3 : 23, aujourd’hui encore il est impossible de situer exactement ces emplacements).

On ne sait pas quand Jean a quitté la douce ambiance familiale, et combien de temps a duré sa préparation dans le désert de Judée, aux environs du Jourdain.

Par contre, on peut aisément comprendre qu’il a fallu à Jean une force de caractère exceptionnelle. Jean s’est opposé à toute la classe sacerdotale de Jérusalem, dont faisait partie sa propre famille. A l’exception des siens très certainement, ces hauts dignitaires de Jérusalem, qui avaient le monopole de la connaissance religieuse, étaient les plus réfractaires à son message. C’est à cause de cette opposition violente qu’Hérode Antipas (le fils d’Hérode le Grand, mort en l’an 4) le fera arrêter. Imaginons un peu la douleur des parents, quand l’élite sacerdotale de Jérusalem a envoyé une délégation au désert pour savoir qui était ce personnage hirsute qui faisait courir les foules ! (cf. Jean 1 : 19-20). Jean a dû attester qu’il n’était pas le Messie.

Ces faits sont corroborés par l’histoire profane. Flavius Josèphe, dans ses rapports à Rome sur la guerre des Juifs contre les Romains, écrira plus tard : « Plusieurs Juifs ont cru que cette défaite de l’armée d’Hérode était une punition de Dieu, à cause de Jean, surnommé Baptiste. C’était un homme de grande piété qui exhortait les Juifs à embrasser la vertu, à exercer la justice, et à recevoir le baptême après s’être rendus agréables à Dieu en ne se contentant pas de ne point commettre quelques péchés, mais en joignant la pureté du corps à celle de l’âme. Ainsi, comme une grande quantité du peuple le suivait pour écouter sa doctrine, Hérode, craignant que le pouvoir qu’il aurait sur eux n’excitât quelque sédition, parce qu’ils (les Juifs) seraient toujours prêts à entreprendre tout ce qu’il leur ordonnerait, il crut devoir prévenir ce mal pour n’avoir pas sujet de se repentir d’avoir attendu trop tard à y remédier. Pour cette raison, il l’envoya prisonnier dans la forteresse de Machéra… » (1). Précisons que Flavius Josèphe était Juif et avait acquis la citoyenneté romaine. Il parlera plus de Jean, que de Jésus dans ses rapports à Rome. Toutefois, il évitera de transmettre le sujet dérangeant de l’imminence de la venue du royaume de Dieu et le jugement qui le précèderait.

Pour autant, son témoignage nous dit à quel point le message tonitruant de Jean a bouleversé les habitants de la Judée, et même de la Galilée. Jean s’inscrit dans la lignée des prophètes qui invitaient le peuple à revenir à Dieu (cf. Esaïe 21 : 12 ; 31 : 6 ; 46 : 8 ; Jérémie 3 : 14, 22 ; Ezéchiel 14 : 6 ; 18 : 30,32 ; Joel 2 : 12,13 ; Zacharie 1 : 3,4 ; Malachie 3 :7, la liste n’est pas exhaustive !). Toutefois, Jean apporte une singularité dans sa proclamation. Comme le dit Daniel Marguerat : « Il proclame que le temps est maintenant échu : Dieu va incessamment rencontrer son peuple et procéder au Jugement dernier en signant l’arrêt du monde » (2). Cette particularité de son message a certainement vivement inquiété les autorités romaines !

Jean se distingue encore par une observation originale et inédite : Il n’est pas identifié comme venant d’un village ou d’une ville (comme Jésus de Nazareth), pas plus comme le fils de Zacharie (comme très souvent dans l’Ancien Testament). Non ! Il a été appelé le Baptiste, c’est-à-dire que c’est sa mission qui l’a identifié. En d’autres termes, ce sont ses actes qui ont conduit la population et les autorités à surnommer Jean comme celui qui baptisait.

Mais que dire de sa prédication vigoureuse pour le moins ! Jean Baptiste n’avait pas une parole doucereuse ! Que nous dit Luc, le médecin bien-aimé ? « Jean disait alors aux foules qui venaient se faire baptiser par lui : « Engeance de vipères, qui vous a montré le moyen d'échapper à la colère qui vient ? Produisez donc des fruits qui témoignent de votre conversion ; et n'allez pas dire en vous-mêmes : ‹ Nous avons pour père Abraham. › Car je vous le dis, des pierres que voici Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà même, la hache est prête à attaquer la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu. »  Luc 3 : 7-9, version TOB.

 

Developpement :

 

Avouons que sans l’action du Saint-Esprit dans les cœurs, on comprend mal comment un tel message pouvait être rassembleur ! Jean a un caractère impressionnant. Face à toutes les attaques malveillantes dont il est l’objet de la part, principalement, des intellectuels religieux de Jérusalem, il démontre une résilience remarquable. Son message, qui jaillit au milieu des roseaux du Jourdain, (cf. Matthieu 11 : 7) ne se plie pas à tous les vents de la bienséance. Il n’avait pas le désir de plaire, ses paroles tranchantes annonçaient un jugement sans complaisance. Petit sourire de l’histoire : on sait qu’Hérode Antipas utilisait le symbole du roseau sur la monnaie qu’il faisait frapper. Mais en fait, celui qui n’a jamais plié devant toutes les autorités juives et romaines, c’est bien Jean !

Il a exercé son ministère des deux côtés du cours d’eau appelé le Jourdain. Il a, d’après les textes, été plus souvent du côté de la Judée, près de Jéricho, là où Jésus est entré en contact avec lui. Mais, il a aussi remonté le cours d’eau vers le Nord, dans la Pérée. Nous le savons, car Jean le Baptiste a été arrêté par Hérode Antipas, le tétrarque qui administrait la Galilée et la Pérée. Il a été conduit à la forteresse de Machéronte, située à 24 km au sud de l’embouchure du Jourdain, dans le territoire de la Pérée (cf. De nos jours ses ruines n’ont plus rien d’impressionnant. Pourtant c’est là que l’on trouve les plus vieilles mosaïques de Jordanie, aujourd’hui au musée de Madaba). Pour tous les étudiants de la Bible, les mots : désert de Judée, fleuve Jourdain, résonnent comme des lieux chargés d’un renouveau spirituel. Ils nous rappellent l’histoire d’Israël. Tout comme la sortie d’Egypte et le passage du Jourdain pour entrer dans le pays de Canaan font date dans l’histoire du peuple d’Israël, de même la prédication de Jean le Baptiste dans cette région a été annonciatrice d’un moment historique unique pour son peuple (et le monde). Souvenons-nous que c’est en traversant le Jourdain que Josué mit fin à une errance de près de quarante ans pour entrer en terre promise. De même, la proclamation tonitruante de Jean va être un moment charnière. Il interpelle le peuple pour qu’il se prépare à franchir une autre frontière plus spirituelle et plus importante : l’entrée dans le royaume éternel.

Tout dans le texte concis de Marc annonce ce temps clivant. Devant l’enjeu, il fallait une parole audacieuse. Jean le Baptiste a quitté le confort du temple de Jérusalem qui lui assurait un emploi confortable à vie, pour assumer une aventure avec son Dieu. Il a choisi d’être revêtu de peaux de bête, plutôt que de porter les vêtements sacerdotaux flamboyants des grandes cérémonies religieuses. Même pour sa nourriture, il est passé d’un régime carné à un régime végétarien. Son style de vie, son message tout est rupture pour annoncer un changement spirituel de vie. Il n’a pas fait qu’en parler, il l’a vécu.

Bien sûr Jean baptisait, mais il ne faisait pas de ce rite symbolique, une condition d’entrer dans une secte, ou une église organisée. Il n’y avait même pas de préparation à ce baptême. Il fallait simplement manifester un désir sincère de changement. Une fois baptisées les personnes repartaient dans leur village et reprenaient leurs occupations habituelles.

 

Nous avons mésestimé l’impact puissant de la prédication de Jean. Son message fut à ce point fort que les gens se sont interrogés pour savoir si Jean n’était pas le Messie (cf. Luc 3 : 15, version TOB). Mais, quand on relit son message, on ne peut qu’être sidéré par son efficacité. Redisons-le, sans l’action de l’esprit, il est difficile de comprendre pourquoi les gens n’ont pas fui devant un tel message qui invitait à un renoncement « excessif ? ». 

Que comportait-il ? Au centre de ses injonctions, nous trouvons un appel vibrant à changer de vie, mais aussi l’annonce d’un jugement imminent par le feu (cf. Luc 3 : 9, il sera repris par Jésus, cf. Matthieu 23 : 33), ainsi qu’une effusion spéciale de l’esprit saint. Nous constatons que l’objectif de Jean le Baptiste n’était pas de fonder un « nouvel Israël », mais de préparer, par une réforme des cœurs, la venue de quelqu’un plus fort que lui (cf. Matthieu 3 : 11). Sa grande humilité, dans ce contexte d’un personnage attendu comme le Messie, est exemplaire. Il s’est détourné lui-même d’une vie ordinaire, pour accomplir cette tâche. Il signifiait par son choix qu’il vivait ce qu’il prêchait. Redisons encore une fois, concrètement chacun pouvait constater le décalage des lieux et des situations des personnalités de son temps. Par exemple, le haut lieu spirituel était Jérusalem avec son temple. Pour lui, son temple fut le désert. Jérusalem était la capitale, elle rassemblait tous les notables. Jean choisit des lieux désertiques, des lieux où l’on passe, sans trop s’arrêter. A Jérusalem, la classe sacerdotale officiait dans le temple avec des habits de lumière. Jean, lui, s’est revêtu d’une autre lumière avec le strict nécessaire : un vêtement coupé dans une peau de chameau et une ceinture autour de ses reins (cf. Matthieu 3 : 4). Quant à la nourriture, elle n’avait aucune correspondance avec les repas carnés de l’élite Jérusalémite. Jean se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage (cf. Marc 1 : 6). Nous n’avons qu’une toute petite idée de l’impact de la prestation de Jean, et surtout de l’effet qu’il produisait sur les foules venues l’écouter (cf. Luc 3 : 10). Et si l’on ajoute le rite auquel il soumettait ses adeptes, on a un tableau complet du personnage. Mais, pour Jean l’essentiel était d’accomplir la mission qui lui avait été assignée.

De surcroît, il a traduit sa compréhension non seulement en paroles, mais de nouveau par un acte singulier, original et marquant : le baptême. L’immersion complète du repenti attestait son choix de changer de vie. L’apôtre Paul reprendra cette signification du baptême en le définissant comme la mort d’un vieil (ou ancien) homme, et la naissance d’un homme nouveau. Il complétera l’enseignement du baptême en précisant qu’il devait être accompagné de l’acceptation personnelle de la mort du Christ et de sa résurrection (cf. Romains 6 : 3-6). De son côté, le baptême que Jésus enseignera devra être administré par immersion lui aussi, mais au nom (au singulier en grec) du Père, du Fils et du Saint-Esprit (cf. Matthieu 28 : 19).

Le succès de Jean le baptiste est surprenant quand on sait ce qu’il exigeait. Quand on lui pose la question : « que devons-nous faire », il répond : « Si quelqu'un a deux tuniques, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; si quelqu'un a de quoi manger, qu'il fasse de même ». Des collecteurs d'impôts aussi vinrent se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que nous faut-il faire ?» Il leur dit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous a été fixé. » Des militaires lui demandaient : « Et nous, que nous faut-il faire ?» Il leur dit : « Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde. » Luc 3 : 11-14, version TOB. Si nous devions actualiser aujourd’hui la réforme que réclamait Jean, notre monde en serait transformé ! Les armées ne serviraient à rien ! Qu’aurions-nous fait, nous-mêmes, en entendant un tel message ?

Pourtant, Jean le Baptiste n’a rien innové en instituant ce baptême d’eau. Il lui a donné un sens nouveau, centré sur la metanoia en grec (cf. Matthieu 3 : 8 μετάνοια = metanoia = changement de mentalité, d’avis, d'intention ; tristesse qu'on éprouve de ses péchés, et la douleur d'avoir offensé Dieu, conversion). Les rituels avec l’usage de l’eau sont connus dans l’ensemble des religions du monde. Ils étaient courants dans le Proche-Orient ancien. On en trouve des traces en Iran, en Babylonie… Ils symbolisaient une purification. Ce rite pouvait être spirituel. Même dans l’Ancien Testament, il y a des ordonnances propres à des bains rituels (cf. Lévitique 14 : 5-6,50-52 ; Nombres19 : 13,20-21 ; Psaumes 51 :4-5).

Le baptême de Jean, centré sur la repentance, répond plus à une orientation nouvelle de vie :« Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » Matthieu 3 : 2. Ainsi, pour Jean, le baptême n’est pas un acte rituel religieux que l’on accomplit, c’est un témoignage public que l’on rend, en exprimant le désir profond de vivre une nouvelle vie.   

 

Dans la bouche de Jean, il nous paraît difficile de comprendre cette imminence du royaume (qu’il annonce pourtant avec force), sinon par le fait que le Seigneur a révélé la nature de ce royaume, tout simplement, par sa présence (cf. « Le royaume de Dieu est au milieu de vous » Luc 17 : 21). Notons en passant que Jean le Baptiste ne fut pas le seul à croire à l’imminence de l’avènement du royaume de Dieu. Les apôtres aussi l’ont cru. Leurs questions en témoignent (cf. Marc 13 4-37). Ils associaient l’avènement de l’établissement du royaume de Dieu sur terre, à la fin du monde (cf. Matthieu 24 : 3-51).

 

Bien plus tard, après la destruction du temple de Jérusalem par les soldats de Titus, l’apôtre Paul, écrivant une lettre aux chrétiens de la ville de Thessalonique, dira : « Nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » 1 Thessaloniciens 4 : 17-18, version LSG). Est-ce à dire que ces paroles étaient trompeuses ? Assurément pas ! Le temps de Dieu n’est pas le nôtre… A chaque instant, pour chaque être humain de cette terre, et par la mort, l’imminence du royaume peut devenir la plus grande des vérités.

 

Conclusion :

 

Le parcours de Jean le baptiseur fait émerger des valeurs qui font défaut de nos jours. Assurément, il a été conduit par l’esprit de Dieu, mais cette dernière a traversé une personnalité hors du commun. Dieu compose avec notre humanité. Tout comme le Christ, il a dû s’affranchir des projets de sa famille pour lui. Il a choisi la voie la plus osée. Pour sa prédication, prendre le désert pour décor, il fallait le faire ! Il a renoncé à un avenir reconnu et honoré, pour vivre une aventure spirituelle avec une grande humilité. L’accomplissement de sa mission a transcendé tous les petits plaisirs de la vie. Il a visé l’essentiel en se dépouillant au maximum de tout superflu. Bien sûr ! c’est un itinéraire hors norme, mais il porte en lui de belles valeurs à imiter.

 

Comme un clin d’œil, je réserve ma réponse à la question que j’ai posée en introduction pour une autre réflexion. Elle mettra face à face le Christ et Jean le Baptiste. Cette sublime rencontre concentrera toute notre attention. Pour l’heure, j’espère que le survol de l’aventure exceptionnelle de Jean, dit le Baptiste, nous aura permis de comprendre l’importance des enjeux spirituels pour ce peuple d’Israël, et a fortiori pour chacun de nous, car nous sommes par la foi, l’Israël spirituel (cf. Romains 2 : 28-29).

 

« Oui, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus l'homme et la femme ; car tous, vous n'êtes qu'un en Jésus-Christ. » Galates. 3 : 27-28, version TOB.

   

                                                                               Jacques Eychenne

 

Ps : (1) « la guerre des Juifs contre les Romains » Flavius Josèphe, éd. Lidis, Paris 1968, p.566.

       (2)  Daniel Marguerat « Vie et destin de Jésus de Nazareth », éd. Du Seuil,2019, p.76-77.

TOB, version Traduction œcuménique de la Bible. LSG, version Louis Segond.

 

 

 

 

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