Dieu est-il dépassé ?

 

 

 

 Dieu est-il dépassé ?

             ou

    Absence ou réalité

         de maîtrise ?

 

Introduction :

 

Devant le constat insupportable de la souffrance qui se superpose à une gestion désordonnée de la terre par les humains, beaucoup s’interrogent sur l’existence de Dieu. Pour les uns, l’évidence est bien là : Dieu n’existe pas. Pour d’autres, Dieu est bien présent, mais il est dépassé, et il laisse faire impuissant. Et puis, il y a ceux qui pensent que ce que nous voyons est le prix d’une liberté octroyée aux humains. Dieu aurait pris le risque d’un laisser-faire jusqu’à ce que le mal arrive à son point oméga. Ces tentatives d’explication  paraissent insuffisantes au citoyen lambda. Elles soulèvent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. Bien sûr, si nous sommes convaincus que nous sommes le fruit du hasard, la réflexion est close. Un jour la planète disparaîtra et tout retournera vers une expansion du cosmos infini. Par contre, si nous envisageons une autre explication, nous sommes obligés de penser à une intelligence première, appelée, Dieu. C’est lui qui aurait conçu l’univers. La révélation de la Bible le confirme. Pour autant, la réflexion demeure… Si Dieu savait comment notre humanité évoluerait, pourquoi a-t-il laissé le mal proliférer ? Certains avancent la théorie du mal nécessaire pour faire triompher le bien. Cette position osée est loin d’être inintéressante, mais à l’arrière-plan de ce regard, on laisse entendre que Dieu aurait pris des risques. Dieu a-t-il vraiment pris le risque d’être dépassé par ce qu’il a créé lui-même ? En d’autres mots, en accordant la liberté à l’homme, en s’incarnant en Jésus-Christ, en se révélant à des hommes faillibles, en ne détruisant pas le mal à sa racine, Dieu a-t-il vraiment pris des risques ? La question étant reposée, essayons d’y répondre sans prétention. L’objectif se veut simple : ouvrir la porte à d’autres approches de réflexion pour que chacun se fasse la sienne.

 

Développement :  

 

Si le raisonnement humain prend une place trop importante, nous risquons d’être en difficulté pour comprendre ce sujet. En effet, humainement, on peut parler de risque, mais en Dieu, cela n’existe pas, car si cela était, il ne serait pas Dieu. Dieu n’a rien risqué, au contraire, il a tout maîtrisé (cf. Entendons par risque : « dommage plus ou moins probable auquel on est exposé ; danger » et pour maîtrise : « le fait de dominer une science ; être dans une sûreté d’exécution…se rendre maîtres des phénomènes difficilement contrôlables…» Larousse illustré 2016). Dire le contraire nous entraînerait dans un raisonnement sans issue, mais que chacun affûte sa conviction avec l’aide de Dieu ! Car en fait, si Dieu depuis l’origine n’a pas la maîtrise de tout, qu’est-ce qui nous garantit qu’il saura éradiquer définitivement le mal ? En d’autres termes, nous voulons faire acte de foi, mais qu’elles sont nos garanties pour l’avenir ?

Je vous propose de traiter la question en prenant en compte ce que la révélation écrite de la Bible nous en dit. La fiabilité de la Parole de Dieu, transmise par ceux qu’il avait choisis, a depuis longtemps prouvé sa crédibilité. Aussi, risquons-nous à un développement sous l’angle de deux grands chapitres :

  1. ) Dieu n’a rien risqué : sa maîtrise est totale est parfaite dès l’origine de toute création.
  2. ) Dieu nous dit pourquoi il n’a pris aucun risque, car ses motivations sont parfaites.

1) Dieu n’a rien risqué :

 

Le mot risque est un abus de langage humain quand on parle de Dieu. Il est, à mon sens, incompatible avec la notion d’éternité.

 

Moïse l’avait bien compris :

« Seigneur ! Tu as été pour nous un refuge, de génération en génération.  Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies créé la terre et le monde, d'éternité en éternité tu es Dieu ».  Psaume  90 : 1-2, version de Genève. L’Eternel est un refuge, non à cause des risques qu’il aurait supposés pris, ou du danger du mal qu’il n’aurait pas contrôlé, mais tout simplement parce qu’il est Dieu, c’est-à-dire éternel (cf. Psaume 93 : 2).

Saul de Tarses, devenu l’apôtre Paul, déclare avoir reçu de Dieu « le moyen de faire connaître le mystère caché de toute éternité en Dieu qui a créé toutes choses »  Ephésiens 3 : 9. En introduction de sa lettre, l’apôtre développe sa pensée et il dit : « selon la richesse de sa grâce, qu'Il (Dieu) nous a prodiguée, en toute sagesse et intelligence : il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu'Il avait formé en lui par avance. »  Ephésiens 1 : 7-9, version Bible de Jérusalem. Pourquoi nous éveiller à son dessein, si sa maîtrise ne nous conduit pas à une finalité heureuse ?

 Le psalmiste déclare aussi :

« la bonté a des fondements éternels; tu établis ta fidélité dans les cieux. » Psaume 89 : 2 , version de Genève. L’apôtre Paul rend son témoignage auprès du jeune Timothée : «  n'aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l'Évangile, par la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels. »  2 Timothée 1 : 8-9.

Tout a été pensé et organisé en fonction d’une ligne directrice invariable…

 

Si nous réfléchissons à la manière humaine, nous qui sommes soumis à de multiples changements, nous pouvons penser qu’il en est de même pour Dieu, or Dieu est hors du temps, et qui plus est, il ne change pas. « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. » Jean 1 : 17. Si Dieu est Dieu, hors du temps et constant en permanence dans sa volonté, dire qu’il a la maîtrise de l’histoire de l’humanité semble logique.

Dieu a toujours voulu partager l’immuabilité de son conseil. C’est le caractère irrévocable de ses desseins parfaits en toutes circonstances : « en ce sens, Dieu, voulant bien davantage montrer aux héritiers de la promesse le caractère irrévocable de sa décision, intervint par un serment… »  Hébreux 6 :17, version TOB.

Déjà, Yahvé-Adonaï avait déclaré solennellement à son serviteur : « car je suis l'Éternel, je ne change pas »  Malachie 3 : 6, version de Genève, ou « Oui, moi, Yahvé, je ne varie pas. » Malachie 3 : 6,  version de Jérusalem.

David, le bouillant serviteur du Seigneur avait déjà saisi, le caractère intemporel des volontés divines : « mais les plans du Seigneur sont définitifs, ce qu'il a projeté tient de siècle en siècle. »   Psaume 33 : 11, version Bible en français courant, ou « le plan du SEIGNEUR subsiste toujours, et les desseins de son cœur, d'âge en âge. » Psaume 33 : 11, version TOB.

Esaïe, précurseur d’un message évangélique, avait lui aussi bien compris que tout ce qui venait de Dieu avait, depuis longtemps, été bien et parfaitement pensé. Il témoigne : « SEIGNEUR, tu es mon Dieu, je t'exalte et je célèbre ton nom, car tu as réalisé des projets merveilleux, conçus depuis longtemps, constants et immuables. Esaïe 25 : 1, version TOB. Ailleurs, il précisera : « j'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; je dis : mes arrêts subsisteront, et j'exécuterai toute ma volonté. »  Esaïe 46 : 10, version de Genève.

En réalité, Dieu accomplit ce qu’il a résolu de faire depuis toujours. Sa Parole ne fait qu’exécuter sa volonté (cf. Esaïe 55  : 11). Très certainement en Dieu la pensée, la parole et l’action ne forment qu’un. David témoigne : « il parle et cela est, il commande et cela existe. » Psaume 33 : 9, version Bible de Jérusalem.

 

On peut raisonnablement dire que le concept du risque est étranger à Dieu. Sa maîtrise est totale sur tous les évènements qui ont marqué notre planète, depuis son origine, car rien dans sa prescience ne lui échappe (redisons-le : sinon serait-il Dieu ?). Cela est valable pour ce qui concerne la marche générale de l’histoire de notre humanité (cf. Daniel 2), comme pour chacune de ses créatures (cf. Psaume 44 : 22 ; 103 : 14 ; 2 Corinthiens 11 : 31 ; 2 Pierre 2 : 9). Jésus dira, non sans humour, que : « même vos cheveux sont tous comptés. » Matthieu 10 : 30. (Même nos épreuves sont sous son contrôle, cf. 1 Corinthiens 10 : 13).

 

Alors, si Dieu a la maîtrise générale de la grande histoire, cela a de quoi nous rassurer. Humainement, il est inconcevable que tout ce débordement de vie soit anarchique.

« Un univers en expansion n’exclut pas la possibilité d’un créateur mais il définit l’instant où ce dernier aurait pu accomplir son œuvre ! » Du big bang aux trous noirs (1988) de Stephen Hawking.

Nécessairement tout a été pensé, afin qu’in fine, tout se termine bien. Cela nous conduit au deuxième volet de notre réflexion.

 

2) Dieu nous dit pourquoi il n’a pris aucun risque : ses motivations sont parfaites.

 

En des termes simples, Dieu confiera à son fidèle serviteur Jérémie : 

« car moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l'Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance. »  Jérémie 29 : 11, version Darby.

Or, cette espérance a un nom : l’amour de Dieu. « L’espérance ne déçoit point, parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné. » Romains  5 : 5, version Bible de Jérusalem. Ainsi, si Dieu a pris tant de soins à se révéler (cf. Romains 1 : 19,20 ; Hébreux 1 : 1,2), c’est pour nous parler d’Amour. L’apôtre Jean au soir de sa vie, se faisant porte-parole d’une multitude de chrétiens, écrira : « et nous, nous avons reconnu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est Amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. »  1 Jean 4 : 16, version Bible de Jérusalem.

 

Disons tout de suite que cet amour (ἀγάπη), d’essence divine, n’a pas d’équivalent. Ce que nous appelons « amour » dans notre langage humain, n’est qu’une pâle copie d’une réalité transcendante. Reconnaissons que nous sommes incapables d’aimer inconditionnellement. C’est une des raisons pour laquelle le Christ est venu nous révéler cette suave motivation divine (cf. Matthieu 5 : 44-48).

 

Jean d’Ormesson dit à ce sujet : « les chrétiens ont deux convictions, et peut-être seulement deux. Ils croient à Dieu comme source et comme sens de l’univers. Et ils croient à un homme nommé Jésus en qui leur Dieu s’est incarné et qui enseigne conjointement l’amour de Dieu et l’amour des hommes. » Guide des égarés, éd. Gallimard, p.114.

 

La cohérence de la révélation biblique a pour objet de nous rendre concret l’amour de Dieu. Tout converge vers cette découverte qui ne peut qu’être personnelle. L’histoire biblique nous révèle les choix étonnants de Dieu. Ils nous disent tous la tendresse, la compassion, la bonté de sa personne. Prenons quelques exemples.

 

-  Dès le départ avec Adam et Eve, Dieu établit un contrat d’amour fondé sur la confiance et le respect d’une parole donnée (cf. Genèse 2 : 16-17). Nos premiers parents brisent ce contrat. Mais Dieu n’applique pas la conséquence de mort immédiatement, il la diffère simplement afin de permettre à Adam et Eve de transmettre la vie avant de la perdre. Ainsi naît l’humanité !

 

- Par la suite, Yahvé-Adonaï va choisir des hommes de mission, mais tous auront leur temps de faiblesse. Abraham, considéré comme le père des croyants, manqua de foi pour sa descendance. Il coucha avec sa servante Agar et l’on sait toutes les conséquences que cela eut (cf. Genèse 16 : 1-6). Abraham manqua aussi de courage. Craignant pour sa vie, il fit passer Saraï sa femme pour sa sœur et le pharaon la prit pour femme (cf. Genèse 12 : 10-19). Non content d’avoir fait cette fâcheuse expérience, Abraham, le pleutre, récidiva devant le roi de Guérar, Abimélec, et Dieu dût intervenir (cf. Genèse 20 1-11).

 

Décidément les choix de Dieu sont parfois déroutants :

- Et que dire du choix de Jacob !  Il agrée le marchandage du droit d’aînesse entre Jacob (dont le nom peu glorieux signifie trompeur, celui qui supplante) et Esaü son frère (cf. Genèse 25 : 24-34).

 

- n’est-ce pas étonnant encore que Dieu choisisse Moïse, un bègue, pour délivrer Israël de la servitude égyptienne ? (cf. Exode 4 : 10). Pourquoi lui adjoindre Aaron ? Il révèlera faiblesse et compromission… N’était-ce pas plus simple de donner à Moise de l’éloquence ? Fait encore surprenant, c’est à la suite du meurtre d’un Egyptien que Moïse va se préparer pour sa mission au pays de Madian (cf. exode 2 : 11-22).

 

-  N’est-ce pas aussi surprenant que la conquête de Jéricho ait pu se réaliser grâce à l’action mensongère d’une prostituée qui figurera dans la lignée des ascendants du Christ (cf. Josué 2 : 1-24 ; Matthieu 1 : 5 ; Hébreux 11 : 31 ; Jacques 2 : 25 ). Et si l’on pense à Samson, dernier  des 12 juges en Israël… Loin de s’appliquer à faire la volonté de Dieu, il ne pensa qu’à satisfaire ses propres désirs amoureux. Les évènements l’ont pourtant contraint à accomplir la volonté  divine par sa mort (cf. Juges 13 à16). N’y avait-il pas d’hommes plus dévoués à sa cause ?

 

Et que dire de David, appelé le bien-aimé, alors que ce dernier a à son actif des milliers de morts (cf. 1 Chronique 28 : 3 ; Psaume 5 : 6). Ce même David qui sera meurtrier avec préméditation, et adultère de surcroît (cf. 2 Samuel 11 : 2-27). Pourtant, c’est de sa lignée que naîtra le Christ (cf. Matthieu 1 : 1).

Et que dire encore du choix des 12 apôtres ! Choix dans lequel on trouve Matthieu le péager. Il s’enrichissait sur le dos des passants. Simon le zélote ou le Cananéen, militant nationaliste farouche. Certains le décrivent comme un sicaire (dissident juif extrémiste) fanatique. Judas Iscariote, le traître qui était voleur. Pierre (le bouillant gaffeur et le lâche) André, Jacques et Jean fils de Zébédée. De simples pêcheurs, à la culture très éloignée des élites rabbiniques de Jérusalem.  Thomas, un personnage traversé par le doute etc…

 

Les militaires nous diraient que monter une opération d’envergure avec un groupe pareil c’eut été l’échec assuré… Et pourtant ! Pour couronner le tout, Dieu va choisir un fanatique du parti des pharisiens, proche du sanhédrin de Jérusalem, ayant reçu mandat d’éradiquer le message du Christ, pour devenir son porte-voix à travers l’Occident (Saul de Tarse deviendra l’apôtre Paul). Il y a de l’humour dans ce choix paradoxal.

Tout cela pour dire que Dieu a accepté de composer avec des êtres faillibles sur bien des aspects pour porter un message d’espoir à notre humanité.

Il nous prouve son amour au travers de ses choix. Dieu nous a transmis ses sentiments. C’est au travers des lignes courbes de nos faiblesses et de nos manquements qu’il a écrit en ligne droite le projet d’amour qui traverse le temps et les hommes. Si des humains avaient eu l’opportunité d’écrire leur propre histoire, ils n’auraient retenu que des hauts faits glorieux, mais jamais autant de faiblesses.

Cette écriture réaliste et inspirée témoigne d’une origine étrangère à la cause humaine, alors pourquoi douter de sa finalité glorieuse, et surtout heureuse pour ceux et celles qui l’accueillent dans leur cœur.

 

Conclusion :

 

Dieu a-t-il été dépassé par sa création ? L’analyse des textes révèle sa maîtrise dans la conception de son projet d’amour et dans sa réalisation. Cela force la réflexion. Jean d’ Ormesson écrivait encore, il y a peu : « Je suis le temps. Et je suis vous. Au-dessus du temps et au-dessus de vous, au-dessus de l’univers et de moi, y a-t-il quelque chose d’autre ? Rien peut-être ? Ou seul Dieu, peut-être ? … » Et moi, je vis toujours, éd. Gallimard 2017, p.278.

 

Pour l’ayant foi, la question trouve sa réponse dans le grand défi d’amour que Dieu a partagé avec notre humanité. Choisir des êtres de poussière pour les transformer en joyaux, aucune autre histoire nous rapporte un tel projet. Tout en laissant un espace de liberté qui favorise une réponse d’amour à un appel d’amour, Dieu ne contraint personne. Il respecte et respectera le choix de chacun. Quel grand dessein !

 

Jean d’Ormesson nous a laissé cette phrase pertinente :

« Ceux qui croient en Dieu ont beaucoup de chance. Leur vie devient une lumière et une fête. Tout leur est gratitude et admiration. Leurs bonheurs sont heureux parce qu’ils  annoncent un autre bonheur plus sûr que les autres. Jusqu’à leurs souffrances qui prennent un sens - caché, bien entendu - pour devenir plus supportables. Leurs malheurs sont une promesse. L’amour de Dieu donne aux croyants la force qui soulève les montagnes. Dans les deux sens des mots : l’amour de Dieu qui descend de Dieu sur les hommes, et l’amour de Dieu qui monte des hommes vers Dieu. » Guide des égarés, éd. Gallimard 2016, p.112, 113.

 

Oui ! Dieu est grand, mais que le mot est infiniment petit pour le décrire ! Sa Grandeur est dans la projection de ses sentiments pour notre humanité… (cf. Jean 3 : 16-17 ; Romains 5 : 5-8). Il n’y a que la relation personnelle à Dieu qui peut nous conduire à soulever un petit coin du voile du mystère de son Etre. Dieu en aucune manière ne peut se prouver, mais il accepte d’être éprouvé par le cœur… En d’autres termes, nous n’avons pas à justifier Dieu, mais seulement à l’accueillir comme un Père (cf. Matthieu 6 : 9).

                                                                                      

                                                                             Jacques Eychenne

 

 

 

 

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