Josaphat

 

 

 

              Josaphat

  Comment gérer une crise

   2 Chroniques 20

 

Introduction :

 

Revisitons l’histoire du peuple d’Israël, au temps où Josaphat était roi de Juda. Un brin de chronologie historique nous rappelle que le royaume d’Israël est resté uni pendant la royauté de trois personnages : Saül, David et Salomon. Après quoi, les enfants de Salomon se disputèrent l’héritage territorial. Ce schisme morcela le royaume en deux parties : le royaume d’Israël et celui d’une seule tribu, celle de Juda. Tout cela s’est vécu aux alentours de l’an mille avant notre ère. Josaphat se situe dans la lignée des rois de Juda (il est le quatrième après Roboam, Abija et Asa). Il vécut dans la première moitié du neuvième siècle avant notre ère. Les royaumes d’Israël et de Juda se firent longtemps la guerre, chacun voulant exercer une suprématie sur le même peuple. Josaphat avait trente-cinq ans quand il devint roi, et il régna 25 ans à Jérusalem, la capitale de Juda. Son royaume connut un temps d’abondance et de prospérité (cf. 2 Chroniques 17 : 3-9). Croyant pouvoir associer Israël à sa renommée, Josaphat s’allia par mariage avec le sinistre roi d’Israël Achab (dont la femme resta célèbre par ses manigances. Elle s’appelait Jézabel). Achab proposa à Josaphat de s’unir à lui pour combattre un ennemi syrien commun, à Ramoth en Galaad. Au dernier moment Achab proposa à Josaphat de se déguiser pour qu’on ne le reconnaisse pas, car le roi de Syrie voulait l’homicider. Le subterfuge fut déjoué et Achab mourut le jour même. Tancé par le prophète Jéhu pour avoir pris l’initiative d’une alliance hasardeuse, Josaphat reconnut son erreur. Avec de bonnes dispositions, il entreprit des réformes judiciaires au sein de son peuple, et demanda à tous les lévites, qui agissaient en tant que magistrats, d’agir dans la droiture et pour le bien du peuple…

Mais une lourde menace vint brusquement se profiler à l’horizon : les fils de Moab, alliés au fils d’Ammon et des Maonites, déclarèrent la guerre à Josaphat…

C’est à partir de là que notre réflexion spirituelle prend corps.

 

Développement :

 

Comme nous le constatons dans les Chroniques de l’histoire du royaume de Juda, tout s’annonçait radieux pour Josaphat. Il était bien disposé à suivre la voie de son Dieu, quand soudain, par une seule menace, son ciel s’assombrit. En quoi cette situation peut-elle nous intéresser ?

Sur un plan personnel, national ou mondial, nous sommes toujours à la merci d’un évènement brutal, inattendu, d’une catastrophe ou d’une pandémie comme celle du Covid 19. En peu de temps, tout peut arriver, et notre belle assurance, même spirituelle, peut être mise à mal.

Devant ce constat incontournable, la façon dont Josaphat a géré ce temps d’épreuve peut nous aider dans nos difficultés personnelles.  Alors, que dit le texte :

« Les fils de Moab et les fils d'Ammon, accompagnés par des Maonites, vinrent faire la guerre à Josaphat. On vint l'annoncer à Josaphat en disant : « Une grande multitude est venue contre toi d'au-delà de la mer, c'est-à-dire d'Edom, et les voilà à Haçaçôn-Tamar, c'est-à-dire Ein-Guèdi. » Josaphat eut peur : il décida de consulter le SEIGNEUR » 2 Chroniques. 20 : 1-3, version TOB.

La réaction de Josaphat est bien humaine. Face à ce grand péril pour les siens, et devant la disproportion des forces en présence, on comprend sa peur. Toutefois, on observe qu’il ne s’agit pas d’une peur panique paralysante, mais d’une prise de conscience salutaire. Josaphat décida de s’en remettre à Dieu (cf. dans l’original : « il donne sa face », autant dire qu’il lâche prise devant la situation qui le dépasse).

Josaphat « appela YHWH pour chercher sa face » c’est ce que nous dit le texte hébreu. Puis, le verbe rechercher est employé au verset suivant à deux reprises (v.4). Le désir profond de rechercher le conseil de Dieu (YHWH) traduit une intentionnalité qui nous interpelle encore…

Josaphat avait connu jusqu’à ce jour du succès dans toutes ses entreprises. Voulant servir Dieu, il s’était appliqué à mettre en pratique ses commandements. Dès lors, comment comprendre qu’il soit l’objet d’un si grand péril pour lui et son peuple ? La même question se pose aujourd’hui… Ceux et celles qui servent Dieu le mieux possible ne comprennent pas qu’un malheur soudain puisse les atteindre. Il convient donc d’intégrer la réalité suivante : les fidèles qui servent Dieu de tout leur cœur ne sont pas immunisés contre le coronavirus ou quelque malheur imprévisible. Comprenons que si le mal est étranger à Dieu, ce qu’il permet ne peut être que pour notre bien, même si, sur le moment de l’épreuve cet aspect nous échappe complètement…  

Face au péril imminent, Josaphat a pris conscience de sa vulnérabilité. Il n’a pas eu le réflexe inconscient de s’en remettre à ses propres capacités de chef de guerre… C’est une force, non une faiblesse, que d’être sensible aux aspects vulnérables de nos personnes.

De plus, devant le péril à ses portes, il n’a pas voulu assumer seul une décision lourde de conséquences. Il a décidé d’associer le peuple. Il le convoqua solennellement à Jérusalem, et on vint de toutes les villes de Juda pour rechercher YHWH (cf. 2 Chroniques 20 : 4).

Devant le nouveau parvis du temple de Jérusalem, Josaphat porte-parole de son peuple adressa à Dieu cette prière mémorable. Que nous dit-elle ?

 

« SEIGNEUR, Dieu de nos pères, n'est-ce pas toi qui es Dieu dans les cieux et toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Dans ta main il y a force et puissance et nul ne peut s'affronter avec toi. N'est-ce pas toi, notre Dieu, qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple Israël et qui l'as donné pour toujours à la descendance d'Abraham, ton ami ? Ils y ont habité et ils y ont construit pour toi un sanctuaire pour ton nom, en disant : s'il vient sur nous un malheur : épée, châtiment, peste ou famine, si nous nous tenons devant cette Maison et devant toi, car ton nom est dans cette Maison, et si nous crions vers toi dans notre détresse, tu exauceras et tu sauveras. › Et maintenant voici ces fils d'Ammon, de Moab et de la montagne de Séïr, chez lesquels tu n'as pas donné à Israël la permission d'entrer après sa sortie de la terre d'Égypte, puisqu'il s'est détourné d'eux et ne les a pas anéantis ! Et voici ces gens-là qui nous récompensent en venant nous déposséder de la propriété que tu nous as attribuée ! Notre Dieu, n'exerceras-tu pas ton jugement sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette grande multitude qui vient contre nous et, nous, nous ne savons que faire. Mais nos yeux regardent vers toi. Tout le peuple de Juda se tenait debout devant le Seigneur ainsi que leurs familles, femmes et enfants. » 2 Chroniques. 20 : 6-13, version TOB.

 

Cette prière nous dit que chaque fois que nous recherchons le conseil de Dieu, nous sommes sur un sûr chemin. La façon dont nous le recherchons est primordiale. Josaphat prit soin de publier un jeûne pour tout le peuple, afin qu’il se concentre sur l’essentiel. En l’occurrence, cela concernait sa relation à YHWH. Qu’exprime la prière de Josaphat ?

 

  • Elle fait référence à un Dieu créateur, père des nations.
  • Elle met en exergue la force et la puissance qui se dégagent de Dieu.  
  • Elle redit une histoire, un projet, le choix d’un peuple pour porter son nom.
  • Cette histoire se construit avec Abraham, l’ami de Dieu, le père de tous les croyants.
  • Cette prière nous rappelle qu’un territoire a été donné pour toujours à la descendance d’Abraham. En conséquence, un sanctuaire a été érigé à sa gloire à Jérusalem.
  • Cette prière parle d’un lien fort entre Dieu et son peuple. En cas de malheur, de grand péril, Josaphat redit que Dieu entend les prières de ses enfants et les sauve du danger.
  • Josaphat rappelle que ce sont ces mêmes Moabites et Ammonites qui ont empêché Israël de traverser leur territoire pour entrer en terre promise. Ils se sont opposés au dessein divin. Ce serait donc eux qui seraient susceptibles de s’emparer de la terre promise ! (Humainement parlant cela paraissait incohérent !).
  • Josaphat en appelle à la sagesse divine et à son jugement.
  • Josaphat redit sa vulnérabilité et sa faiblesse en y associant le peuple, et il exprime son désarroi par ces mots : « Nous ne savons que faire. Mais nos yeux regardent vers toi ». (Dans l’original hébreu : « nous ne connaissons pas, sous-entendu ta volonté., alors nos yeux sont sur toi ». La version du Rabbinat Français traduit : « Nous n’avons pas assez de force »).

 

A l’évidence, cette supplique de Josaphat est instructive pour nous tous. Elle présente les trois étapes de la prière agréable à YHWH.

  1. La louange : Josaphat reconnaît la Seigneurie du Tout-Puissant.
  2. Les promesses : Il rappelle les promesses de YHWH faites à son peuple.
  3. La foi : Il engage sa foi. Il crie vers YHWH, confiant qu’Il entend et qu’Il sauve (sous-entendu de la détresse).

 

Josaphat explicite ensuite ce qui fait problème. En bref : on veut nous chasser du territoire que toi, YHWH, tu nous as donné. La sagesse du roi fait référence à une cohérence même si cette dernière est d’inspiration humaine. En conclusion, il adopte la seule attitude qui convienne devant la majesté divine : l’humilité, suivie d’une confiance totale. Avouant son incapacité à gérer la situation dramatique, Josaphat est tout entier dans l’attente d’une solution divine.

Et Dieu répond à Josaphat et au peuple ! (Lire 2 Chroniques 20 : 13-17). Seulement, YHWH donne suite à la supplique de Josaphat, mais d’une façon surprenante.

Il choisit un lévite parmi les lévites de la famille d’Asaph : Jachaziel. C’est David qui avait choisi pour le service spirituel des lévites de diverses familles dont celle d’Asaph. Ils avaient la particularité de prophétiser en s’accompagnant d’instruments de musique comme la harpe, le luth, les cymbales (cf. 1 Chroniques 25 : 1). Ils étaient au nombre de 288 précisément, et ils devaient maîtriser parfaitement un instrument de musique, le chant et son enseignement (cf. 1 Chroniques 25 : 7). Est-ce le même Jachaziel qui sonnait continuellement de la trompette devant l’arche de l’alliance ? Ce qui est clair, c’est que YHWH n’a pas choisi un prophète attitré comme le célèbre Elie qui habitait dans le royaume d’Israël. Il a choisi un lévite parmi tant d’autres… Certainement, celui qui avait les meilleures dispositions pour accomplir son plan. Il est encourageant de penser que Dieu utilise d’humbles serviteurs pour accomplir ses desseins (cf. le discours de Pierre à la Pentecôte cite la prophétie de Joël : « Alors, dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles seront prophètes, vos jeunes gens auront des visions, vos vieillards auront des songes ; oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes en ces jours-là je répandrai de mon Esprit et ils seront prophètes. Je ferai des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre, du sang, du feu et une colonne de fumée. Actes 2 : 17-19, version TOB).

 

Mais revenons à la prophétie de Jachaziel, que dit-elle en particulier ?

 

« Vous n'aurez pas à y combattre ; présentez-vous, arrêtez-vous et regardez la victoire du SEIGNEUR en votre faveur. Juda et Jérusalem, ne craignez pas et ne vous effrayez pas ! Demain, sortez au-devant d'eux et le SEIGNEUR sera avec vous. Josaphat se prosterna, le visage contre terre, tandis que tout Juda et les habitants de Jérusalem s'étaient jetés à terre devant le SEIGNEUR pour l'adorer » 2 Chroniques 20 : 17-18, version TOB.

Surprise ! Surprise ! YHWH dit en langage populaire : « restez tranquille, laissez-moi faire ! »

Magnifique symbole de l’image du père qui protège son enfant, et agit quand il y a danger.

« Vous n’aurez pas à combattre ». Dieu invite son peuple et ses fidèles à lui faire confiance dans cette situation périlleuse. Ne rien faire ! c’est précisément ce que l’humain exècre. S’en remettre à Dieu est souvent perçu comme une démission. Pourquoi sommes-nous si résilients face à l’action divine dans nos vies ?

« Présentez-vous », autant dire ne fuyez pas l’épreuve, faites-lui face, ne la craignez pas. Dans l’original le texte hébreu dit encore : « tenez-vous debout et... devant eux ». Ne pas fuir l’épreuve, quelle gageure !

« Arrêtez-vous », ne vous hasardez pas à prendre une mauvaise direction, restez tranquille, restez là où vous êtes, à votre place. Cela pose la question de bien savoir où est la bonne position en situation de péril ou de fragilité ?   

Là encore, dans le tourbillon de nos activités, n’avons-nous pas du mal à faire une pause ? Le conseil divin est d’une brûlante actualité dans un monde où tout va trop vite. Ce message nous dit : « arrêtez de courir ! ». L’acte volitif de s’arrêter est plus difficile à vivre que d’être en action… L’injonction d’un arrêt n’est pas une invitation à une perte de temps. Le message du lévite nous dit que c’était la condition sine qua none de mieux contempler l’action merveilleuse divine. Ce récit nous apprend que Dieu veut combattre pour nous quand nos forces nous manquent et que nos vies sont en danger. Quelle belle démonstration d’amour !

« Regardez la victoire du Seigneur en votre faveur ». Le peuple est invité à contempler sa délivrance (cf. Esaïe 25 : 9 ; 33 : 22 ; psaume 41 : 2). YHWH veut remplacer la peur par la joie d’une délivrance. C’est pourquoi son Fils est venu pour nous libérer de la peur de la mort (cf. Hébreux 2 : 15 ; Jean 11 : 25).

Mieux encore « sortez au-devant d'eux et le SEIGNEUR sera avec vous ». Le Seigneur désire que ses fidèles anticipent sa victoire et avance. Quelle belle image symbolique ! c’est ce mental de vainqueur que YHWH veut nous communiquer (cf. Romains 12 : 21 ; Apocalypse 6 : 2). Oui ! partir en vainqueur et pour vaincre, tel doit être le mental des ayant foi…

 

Le roi Josaphat prit totalement en compte les paroles du lévite Jachaziel. Il s’inclina le visage contre terre en signe d’adoration et de reconnaissance, et le lendemain, de grand matin, avant de partir, il adressa à son peuple ce message : « Écoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem ! Ayez confiance dans le SEIGNEUR votre Dieu et vous serez invincibles ! Ayez confiance dans ses prophètes et vous réussirez ! » 2 Chroniques 20 : 20, version TOB.

 

Et, Josaphat organisa la marche vers l’ennemi :

 

Il plaça des chantres au premier plan. Ces conducteurs de louanges, revêtus de leurs vêtements de cérémonie, célébraient YHWH en marchant vers leurs adversaires. Ils répétaient la phrase : « Célébrez le Seigneur, car sa fidélité est pour toujours ». 2 Chroniques 20 : 21.

Assurément il fallait que la foi soit bien présente pour agir de la sorte ! D’ailleurs, c’est à partir du moment où elle devient effective, par des actes concrets, que l’Eternel intervint.

Dieu n’attend pas que le roi et le peuple aient fait quelques kilomètres de marche ! Dès que le cortège s’est ébranlé, YHWH a agi. Il a pris acte de leurs bonnes dispositions. Ce récit nous dit qu’il peut en être de même dans nos parcours plus ou moins chaotiques…

L’Eternel a réalisé la victoire à la place du roi et du peuple de Juda. Ils n’ont eu qu’à la contempler (cf. 2 Chroniques 20 : 24-25). Puis, après avoir récupéré tout ce qui avait de la valeur sur les dépouilles (comme c’était la coutume), le quatrième jour, ils organisèrent une grande réjouissance dans la vallée de Beraca pour bénir l’Eternel. Cette manifestation avait pour objet de rendre grâce à ce Dieu qui délivre et qui sauve. Ce moment de louange est bien à sa place quand on a été témoin de la miséricorde divine ! la reconnaissance doit toujours accompagner l’exaucement de nos requêtes… Le retour du roi et de son peuple à Jérusalem préfigure l’explosion de joie de la foule des rachetés entrant dans la Jérusalem céleste (cf. Apocalypse 21 : 25 ; 1 Pierre 1 : 6-8 ; Habakuk 3 : 18).

 

 « Tous les hommes de Juda et de Jérusalem, avec Josaphat à leur tête, s'en retournèrent à Jérusalem dans la joie, car le SEIGNEUR les avait réjouis aux dépens de leurs ennemis. Ils entrèrent à Jérusalem au son des harpes, des cithares et des trompettes jusqu'à la Maison du SEIGNEUR » 2 Chroniques 20 : 27-28, version TOB.

 

Conclusion :

 

Cette histoire a été conservée dans les Chroniques des rois d’Israël et de Juda pour notre édification. L’actualité déroutante de notre monde en souffrance renforce la nécessité de s’inspirer du comportement principalement de Josaphat, le roi de Juda. Que nous dit-il en substance ? Dans une période de crise, il est important de prendre conscience de ses limites et de ses vulnérabilités. Partant de là, Josaphat nous fait comprendre que s’en remettre à Dieu, quand le péril soudain est à la porte, est une force, non une faiblesse. Un enfant ne se tourne-t-il pas vers son père quand il se sent en danger ! Notre démarche de foi vis-à-vis de ce Père doit s’inscrire dans un cadre relationnel qui intègre la louange et la confiance en ses promesses. En situation critique, il est sain d’exprimer à Dieu nos sentiments sans détours. Josaphat nous a montrés que la bonne disposition de cœur consistait à être attentif à la réponse divine. Après avoir pris conscience que nous sommes sans force, ou comme    traduit la version du Rabbinat Français, « que nous n’avons pas assez de force », il est apaisant de déposer nos problèmes teintés de craintes, de peurs ou angoisses entre les mains du Tout-Puissant, notre Père. La recherche de sa volonté n’est pas un chemin aisé, quoi qu’il en soit, la confiance doit supplanter la crainte. La foi part du principe que Dieu répond toujours aux appels de ses enfants, même si nous ne comprenons pas tout. Et quand la délivrance se fait jour, sachons exprimer notre reconnaissance avec joie dans la louange. Après la tempête, Dieu accorde le calme et le repos, c’est la conclusion du récit (cf. 2 Chroniques 20 : 30). C’est ce que notre Seigneur Jésus a voulu faire comprendre aux apôtres sur le lac de Galilée (cf. Marc 4 : 35-41).

 

« L’Eternel est bon, il est un refuge au jour de la détresse ; il connaît ceux qui se confient en lui » Nahum 1 : 7, version LSG. « L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité » Psaumes 145 : 18, version DRB.

« C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force » Esaïe 30 : 15, version LSG.

                                                                           

                                                                         Jacques Eychenne

 

PS : LSG, version Louis Segond ; TOB, version traduction œcuménique de la Bible ; DRB, version Darby.

 

 

 

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