L’absence de Dieu

 

                               

 

 

 

         La pédagogie du manque

 


                                       

Introduction :

 

Assumer un parcours de foi, dans le contexte d’un monde déséquilibré, n’est guère confortable. Il n’est pas facile d’être un croyant heureux au milieu d’une génération sécularisée et ignorante des conseils de Dieu.
Et même, parmi les croyants, certains trouvent que les détériorations physiques et morales du monde ont assez duré... On laisse entendre que le spectacle traîne en longueur... Il serait temps que Dieu mette de l’ordre et installe son royaume !
Comme jadis les habitants de Jérusalem, nous voudrions que ce royaume se mette en place ici et maintenant, sur le champ. (Cf. Luc 19 :11).


C’est tout juste si on ne dit pas que le royaume de Dieu prend du retard, un peu, comme pour les constructions d’une cité olympique !
Devant l’accusation récurrente des non-croyants : «  Mais que fait votre Dieu devant tout ce bazar, cette misère, cette souffrance ! », les fidèles sont embarrassés... Ils ne comprennent pas pourquoi Dieu volontairement laisse pousser ensemble l’ivraie et le bon grain ! (Cf. Matthieu 13 : 24-30). Et quand quelques soi-disant chrétiens se font spécialistes de l’arrachage de cette ivraie, les non-croyants refusent de croire à ce Dieu injuste et intolérant.

   
Les théologiens emboîtent le pas et parlent du langage abscons de Dieu (c’est-à-dire difficile à comprendre).


Pourquoi donc, Dieu semble si absent d’un monde en perdition ?
Pourquoi tarde t-il à venir établir son royaume ?

 

Développement :

 

Disons d’emblée que la situation n’est guère nouvelle. Déjà au temps des premières communautés chrétiennes la question était posée. 
Essayons de comprendre les motivations qui ont conduit l’apôtre Pierre à clarifier le sujet : (Cf. 2 Pierre 3 : 4-9)    
Pierre connaît le malaise, il le perçoit suffisamment profond pour y répondre clairement. Il n’a aucune accusation à l’encontre des fidèles... Ce retard ne leur est pas imputable. C’est déjà un premier aspect intéressant. 
Mais Pierre n’esquive pas la difficulté, il met le doigt là où cela fait mal. Pour lui  le  problème réside dans la méconnaissance du plan de Dieu.
A propos du verset 5 « Ils veulent ignorer... » La note de Scofield dit : litt.
 «  C’est caché pour ceux qui le veulent... » Sous entendu : «  ceux qui volontairement ne veulent pas savoir ».
C’est donc bien un refus de connaissance qui bloque la compréhension des choses de Dieu !  
Il y a peut-être aussi, dans les propos de Pierre, une provocation salutaire afin de repositionner chacun dans une relation de confiance.
En fait, ce texte traduit plusieurs perceptions, celles-là mêmes que nous retrouvons de nos jours.

 

-   Première perception : verset 4 : «  Où est la promesse de son avènement ? »
     Face à l’usure du temps, les promesses du Seigneur ont toujours été malmenées.  Cela fait maintenant plus de deux mille ans que les promesses ont été faites. Deux mille ans que le Christ est mort et ressuscité et toujours pas de royaume de Dieu à l’horizon.... Que dans ces conditions, certains chrétiens soient sceptiques n’a rien de surprenant. Il faut bien reconnaître que cela commence à faire long… Du coup, le doute s’installe. La confiance n’est  plus au rendez-vous. La foi s’étiole, s’atrophie et se meurt lentement.   
Première réaction : le scepticisme.

 

Deuxième perception : Verset 9 « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse comme quelques-uns le croient... ». Si l’apôtre réagit avec vigueur, c’est bien parce que le danger était bien présent. Oui certains croyaient déjà à une venue sans cesse différée de la venue du Seigneur... L’accusation de retard, pointée par l’apôtre est à peine voilée : elle concerne pourtant une promesse de Dieu.


Quand la foi perd de sa force, elle commence par se nourrir d’excuses. On a besoin de justifier son comportement. Alors on dénonce, on accuse. Bref ! On se déresponsabilise.
Dans l’évangile de Matthieu, quand le serviteur de la parabole parle de retard, (Cf.Matthieu 24 :48) c’est que la confiance a disparu.


A quoi bon être fidèle à un maître qui ne tient pas sa parole et ne revient pas !


Aujourd’hui, il en est de même, devant l’apparente absence de Dieu, certains chrétiens démissionnent. Leur scepticisme franchit un autre palier : l’abandon de la foi. La rupture de relation avec Dieu devient une évidence. On s’en tient aux formes de la religion par convenance, mais le cœur n’est plus parti prenante du projet de Dieu. 
Deuxième réaction : l’abandon de la foi.

 

-  Troisième perception : verset 4 « Depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création».
Autrement dit rien n’a changé ! Que dit alors le citoyen lambda dans la rue : « Arrêtons de parler de Dieu, cela ne sert à rien. Le constat est criant : rien n’a changé. Votre Dieu n’est qu’un mirage, une tentative d’explication métaphysique à notre monde. L’histoire objective confirme : il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Alors penser que Dieu va venir installer son royaume, ce n’est pas sérieux, c’est même risible ! Et vous savez pourquoi il tarde votre Dieu ? Tout simplement parce ce qu’il n’existe pas. Il n’est donc pas prêt de revenir ! »


A force de se trouver des raisons pour ne pas croire, on finit par ne plus croire du tout.


Troisième perception l’athéisme ou la négation de Dieu.


Nous venons de pointer du doigt facilement les différents types de comportement face à l’avènement annoncé, mais reconnaissons que tous les chrétiens sont devant une difficulté sérieuse. Car, si le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse, comment dès lors expliquer la réalité de la non réalisation de la promesse.
 Quels types de réponses pouvons-nous proposer ? Redisons-le :

Verset 9 : «  Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse... » Mais alors, quelle signification donner à son absence, non au quotidien pour l’ayant foi, mais dans la réalisation de sa promesse ?

Nous trouvons des éléments de réponse dans plusieurs paraboles et passages concernant la fin des temps.
(Lire Matthieu 24 : 45-51 ; 25 :1-13 et 14-30 ; Luc 12 :35-48, 19 :12-27.)


Il en est du royaume des cieux « comme d’un homme qui, partant en voyage, appelle ses serviteurs et leur confie ses biens » Matthieu 25 :14.

 

La réalité objective est que Dieu nous a confié une responsabilité, et puis s’en est allé en promettant toutefois de revenir.


Le maître est parti et l’on sait que les voyages dans les temps anciens étaient longs, incertains et périlleux. Le maître est donc parti pour longtemps...


Le mauvais serviteur, très vite, va utiliser ce retard comme un prétexte pour s’affranchir et faire ce qui lui plait. En ayant une telle perception des sentiments de son maître à son égard, il est facile de comprendre qu’il se place en rupture de relation et de responsabilité.


Ce qui caractérise au contraire le bon serviteur, ce sont ses sentiments profonds pour son maître à qui il ne prête aucune mauvaise pensée.
Son absence ne pose pas problème.., lui demeure vigilant dans sa tâche et confiant dans le retour de son maître.


Ce qui me semble significatif dans cette parabole, est la totale liberté que le maître  accorde à son serviteur une fois l’objectif clairement défini.

 

 Il est totalement libre de gérer l’intendance de ses biens. Il est livré à lui-même et peut s’organiser comme il le veut.


C’est dans cette symbolique qu’il faut comprendre que nous sommes totalement responsables de la gestion de notre vie et de nos biens et que nous aurons à rendre des comptes concernant l’une et l’autre.
Pour le bon serviteur, certes le maître est absent, mais il ne l’est pas dans son cœur.Pour lui son maître est proche, l’amour qu’il lui porte gomme la réalité de la distance dans le temps.
Quand l’amour est réellement présent, l’absence n’est jamais un prétexte à l’infidélité.
Premier élément de réponse : notre positionnement dans l’attente est révélateur de nos vrais sentiments à l’égard du Maître. Imitons l’attitude du bon serviteur : pas de mauvaises pensées et assurance qu’il va revenir même si on ne sait pas quand… 

Mais me direz-vous, Le plus important reste l’absence du maître ! Comme elle est intentionnelle, il faut découvrir son secret.


Il nous donc aller au-delà des apparences et c’est là que cela devient passionnant… 
A examiner les textes de plus près, avec la réflexion et l’aide de l’esprit Saint, on entrevoit une pédagogie superbe, qui fait de cette absence une nécessité pour notre devenir. D’abord, parce qu’elle nous renvoie à cet immense espace de liberté, indispensable à la construction de notre autonomie dans le langage de la responsabilité et de l’amour…

 

Le maître se veut absent pour que naisse et grandisse en nous le choix de la fidélité en sa parole. Pour que nous réalisions l’importance du manque de sa présence et que s’éveille en nous le désir pressent de son retour.

 

Son absence est donc bien un révélateur de la profondeur de nos sentiments. Ou nous l’accusons, le nions, le dénions, ou nous lui faisons complètement confiance connaissant la finalité de ses intentions : «  entre dans la joie de ton maître »  Matthieu 25 :21 .


Autrement dit la pédagogie du manque révèle la qualité de notre désir d’entrer dans cette joie, dans sa joie.

 

En fait, s’il y a apparente absence de Dieu dans le monde, ce n’est pas parce que Dieu n’existe pas (position athée), ni parce qu’Il est dépassé et impuissant devant la situation (position des sceptiques), ni même parce qu’Il considère qu’on ne le mérite pas (position de la religion), c’est tout simplement parce qu’Il a fait ce choix important pour de très bonnes raisons. Faisons lui confiance, il a fixé un terme à l’histoire de notre monde. Quand les prophéties se seront toutes réalisées, et que l’adversité sous l’autorité du contestateur séculaire aura atteint son paroxysme, alors il reviendra.

 

Le temps de l’absence devient le temps de l’épreuve nécessaire pour mettre en évidence en nous, ce que nous désirons faire de notre devenir en ayant foi en sa promesse.
La pédagogie divine, se situant hors du temps, révèle pour nous sa patience, mais plus encore la beauté de son projet amoureux pour nous. Car qu’est-ce  que la conversion sinon d’entrer par amour dans son projet !


C’est ainsi que Pierre l’a certainement compris, lui qui affirme : «  Le Seigneur  prend  patience ne voulant pas que quelques uns périssent mais que tous fassent place à la conversion » (Traduction littérale  2 Pierre 3 : 9.)

 

Dieu est donc apparemment absent pour que prenne forme en nous ce choix, ô combien déterminant, de la vraie vie présente et à venir.


Cette longue attente à travers les siècles, loin d’être négative, dérangeante, voire provocatrice, est bénéfique et salutaire pour chacun.


Le paradoxe nous amène à comprendre que ce n’est pas nous qui attendons le plus son retour... C’est aussi Dieu qui attend que nous le recherchions avec empressement.
Dans la plupart des versions, dans le passage de 2 Pierre 3 : 12, On laisse entendre qu’il appartient à chaque croyant d’ « attendre et de hâter le jour de Dieu ». Or le verbe traduit par hâter (σπευδω) est utilisé à la forme pronominale partout ailleurs dans les saintes écritures. (Cf. Luc 2 :16, 19 :5-6 ; Actes 20 :16 ; 22 :18...).

 Il est donc   question de se hâter, de rechercher avec empressement. Le Dictionnaire Labor et Fidès  traduit par : avoir du zèle pour, prendre au sérieux.
Quelle prétention toute humaine que de croire pouvoir amender, ou infléchir, ou modifier dans le temps, le projet de Dieu, décidé avant la création du monde ! (Cf. 2 Timothée 1 :9 ; hébreux 4 :3c ; éphésiens 3 :9).


Dieu, dans l’absence, invite chacun et chacune à vivre dans le désir de sa joyeuse rencontre et de continuer à cultiver ce désir jusqu’à son retour.

 

 N’est-ce pas quand l’être aimé nous manque que nous réalisons le mieux  le bonheur qu’il nous apporte ! Toutefois Dieu est loin d’être silencieux et inactifs. C’est nous qui n’entendons pas et ne voyons pas son action. C’est bien nous qui ne le reconnaissons pas…

L’absence de Jésus à la mort de son ami Lazare, a été pour Marthe et sa sœur un moment d’épreuve. Marthe n’a pas pu s’empêcher de lui faire la remarque :      «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ... »  Jean 11 :21. En d’autres mots, c’est l’absence de Jésus qui est pour Marthe la cause du décès de son frère ! Le reproche est à peine voilé, mais pour Marthe il y a méprise. Elle est due à son ignorance, car  c’est précisément ce que Jésus a voulu : être absent !


Quand il a appris que Lazare était malade, Jésus a pris son temps pour venir... (Cf.v. 6). Pourquoi ?   Pour attirer l’attention de Marthe, de Marie, et après eux, de tous les croyants,  sur la nécessaire foi en la puissance du Christ vainqueur de la mort, (gage de notre propre résurrection). Attirer l’attention sur la victoire du Christ sur la mort plus que sur la mort  elle-même. «  Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même si il meurt »  v. 25.


Cette absence voulue traduit en fait la profondeur de l’amour de Christ pour Marthe et Marie. Mais cela n’étaient pas évident pour elles.


Il en est de même pour nous. Nous devons assumer le temps de l’absence de la réalisation de sa promesse, confiants et sereins, parce que c’est le temps de Dieu.

Comme dans la parabole des 10 vierges (Cf.Matthieu 25 :1-13 ), le temps de l’absence est là pour révéler la qualité de notre vigilance. Elle-même, traduit  la profondeur de notre foi et de notre amour pour Dieu.


Le grand désir de Dieu est invariable et immuable : Il désire être avec nous.


Les vierges qui étaient au rendez-vous sont bien entrées dans la présence de l’époux. Elles ont été conduites à la table des festivités. Elles ont fait la fête…


La volonté de Dieu va dans le même sens pour tous et chacun. (Cf.1Timothée 2 : 3,4)


Par la foi, nous pouvons déclarer que l’absence supposée de Dieu aujourd’hui dans le monde est un bienfait. Il a pour objectif de faire surgir dans nos vies le vrai besoin du manque essentiel.


La pédagogie du manque est un passage obligé, une épreuve salutaire :
Si vous manquez d’eau, de nourriture, de vêtements, d’une habitation, d’électricité, de gaz, vous savez qu’il y a problème ! Vous ferez tout pour y remédier rapidement.


Pourquoi en serait-il autrement sur le plan spirituel ?
Le manque met en relief l’importance du besoin... Mais le besoin pour être satisfait renvoie à une prise de conscience. Il devrait déclencher le désir de combler le manque.   L’apprentissage est long, car notre motivation s’affirme dans le temps.
- satisfaire le désir d’aimer et d’être aimer,  avoir sa part de bonheur,  guérir de toutes les agressions subies, avoir une vie stable et équilibrée etc..., tous ces désirs légitimes s’étalent dans une vie et parfois ne sont jamais exaucés.
Pourtant à travers ces parcours plus ou moins chaotiques, chacun doit se positionner devant l’auteur de la vie : Dieu au travers de Jésus-Christ.
Son apparente absence est une invitation à descendre au plus profond de notre être, pour en diagnostiquer le plus grand des besoins et en faire émerger le plus grand des désirs : Celui de la vie éternelle au travers d’une rencontre avec l’auteur de la vie.

 S’il n’y a pas rencontre entre les 2 désirs (Celui de Dieu et celui de l’homme)  il y a  séparation avec la Vie... 


L’absence de Dieu a donc pour objectif de faire naître en nous le désir de sa rencontre ! Elle est porteuse d’une espérance sans limite. Jésus a dit à Thomas : « Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru »  Jean 20 :29

 

 La foi dans la permanence de son retour a cette vertu de nous maintenir éveillé et responsable.

 

 A la limite qu’importe le « Quand il reviendra ? », si pour nous le royaume de Dieu commence maintenant, et malgré les difficultés. Jésus a dit : « Le royaume de Dieu est au milieu de vous » Luc 17 :21. L’adverbe grec εντος est un adverbe de lieu.  Il signifie quand il n’y a pas mouvement : en dedans de, à l’intérieur.

 La réalité de l’espérance se passe dans le cœur de l’homme avant tout. « Vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie » Jean 16 :22

 

Conclusion :

 

Nous vivons dans un monde ou l’apparence est érigée en vérité première. Pourtant, elle est, non seulement trompeuse, mais souvent fallacieuse.
On veut faire naître en nous des besoins qui ne correspondent pas à de vrais nécessités.
Placés en spectateurs d’un monde qui part à la dérive, nous sommes tentés de ne plus prendre en compte les promesses de Dieu... Le danger est bien là !
Et pourtant, en réfléchissant bien, au fond de nous-mêmes, nous reconnaissons un appel vers un ailleurs plus conforme à nos attentes, à nos aspirations, à nos désirs. Mais cet appel nous renvoie aussi à une qualité d’être au présent dans la sérénité. La confiance en Christ dans l’instauration de son royaume à venir est ravivée par l’espérance. La foi fait le pari de la crédibilité des paroles du Sauveur. Sinon son sacrifice pour nous n’aurait aucune valeur ! Elle nous fait entrer dès à présent dans le temps de l'éternité...


Alors, ne regardons plus à l’apparente absence de Dieu. Faisons lui confiance pour notre présent et notre avenir.


Laissons sans pudeur grandir en nous, ce désir d’aimer Dieu après avoir été aimé par Lui. Laissons-nous pénétrer par cette pensée bienfaisante, que nous sommes tous, les bénéficiaires de sa bonté et de sa tendresse.


Nous ne sommes pas nés sous X, nous avons un père. Il nous a désirés et il souhaite que nous entrions à notre tour dans ce merveilleux chemin du désir de sa présence.
Pour faire jaillir en nous le désir fort de sa présence, il est momentanément absent, il nous laisse gérer notre vie comme bon nous semble, comme dans la parabole des serviteurs. Mais Il reviendra chercher ceux et celles qui ont expérimenté sa rencontre. (Cf.Hébreux 11 :39-40).


Oui ! L’absence révèle la sublime pédagogie de nos manques... Elle a pour finalité de faire émerger dans nos vies le désir de Dieu et d'entrer dans le présent de l'éternité aujourd'hui.

   
Dieu est donc absent pour celui qui veut le savoir absent, mais il est présent pour celui qui a expérimenté les incalculables bienfaits de sa rencontre.


« Et voici, je viens bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus » Apocalypse 22 :7,20 .

 

                                                                                                                      jacques Eychenne 

 

 

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