Heureux qui donne plus qu'il ne reçoit

      

 

Heureux qui    donne plus

  qu’il ne reçoit                              

                Actes 20 : 35

  

Introduction :

 

 

Dans un monde en crise, le repli sur soi se mue très souvent en chacun pour soi. Le réflexe humain se caractérise alors par la défense de son pré carré, de ses intérêts vitaux, des besoins essentiels de sa famille… L’abnégation, la générosité, la solidarité, sont alors menacées… Face à ce constat, il est bon de se souvenir des paroles du Seigneur, uniquement rapportées par l’apôtre Paul : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » Actes 20 : 35 (heureusement que Luc les a fidèlement consignées).

Ces paroles de l’apôtre, dans son message d’adieu aux anciens d’Ephèse, fondent la vraie motivation des relations entre humains par les liens de fraternité et de solidarité.  

Nous entrons dans une période où le contexte socio-économique rendra de plus en plus difficile ce bonheur de donner et cette joie d’accueillir. Donner est un privilège, car pour être dans cette position, il faut au préalable avoir reçu et être disposé à transmettre. Certes, on ne peut donner que ce que l’on a reçu, mais nous avons tous reçu, contrairement à ce que l’on pense couramment. Ne serait-ce que la vie ! Est-ce un hasard ? N’est-il pas le silence de Dieu qui choisit l’anonymat pour ne pas imposer sa présence ? De toute façon, chacun peut, soit sourire, soit tendre une main, écouter, dire une parole à propos, serrer quelqu’un dans ses bras, dire un mot simple d’amour, assister un malade, faire un bisou...

 

Donner est donc une disposition de cœur, plus qu’une transmission de biens.   Dès lors, nous pouvons tous donner et accepter de recevoir. Mais comment se nourrit le désir de transmettre ?  Nous venons de dire que nous ne pouvons donner que ce que nous avons reçu, mais si nous n’avons pas conscience d’avoir vraiment reçu, nous risquons d’être dans l’indigence du don de soi.

 

Développement :

 

Luc, qui nous rapporte les paroles de l’apôtre Paul, introduit sa phrase par le célèbre : μακάριος = qui est béni, heureux, bienheureux, bonheur. Cela nous rappelle le discours fondateur du Christ au mont des béatitudes. C’est la raison qui m’a donné la liberté de traduire la phrase : « Heureux qui donne plus qu’il ne reçoit ». Le sujet parle de bonheur (André Chouraqui a opté pour la traduction insolite : « en marche ». Il s’appuie sur la correspondance hébraïque d’ashréi qui évoque la rectitude de l’homme marchant vers son Dieu). Tout le monde devrait se sentir concerner par le sujet ! En effet, qui peut être réfractaire au bonheur !

 

Je vous propose d’aborder notre réflexion par la deuxième partie du texte. Il faut croire que l’apôtre Paul a été séduit par la formule utilisée par le Christ, pour nous l’avoir redite in- extenso.

 

  1. Apprendre à recevoir.

 

Apparemment cela semble très gratifiant et plus intéressant, mais est-ce si simple que cela ?

Nombre de personnes n’aiment pas recevoir. Elles n’aiment pas être placées, malgré elles, devant le fait accompli et en situation de dépendance. Elles se sentent mal à l’aise parce que redevables. Leur ego semble menacé. D’autres, n’ayant rien demandé, s’insurgent et imposent que l’on respecte leur volonté. Cela peut être le cas des sans-abri. Quelques-uns ont préféré mourir sur place, plutôt que d’accepter une offre d’hébergement. Recevoir n’est donc pas aussi simple que cela y paraît. Recevoir semble pesant (on a l’impression d’être en position d’infériorité ou d’assisté) et lourd en contrainte (on se sent redevable, et si on n’a pas les moyens de rendre de même, c’est la culpabilisation qui apparaît sournoisement).

Dès lors, comment alléger cette réalité et l’intégrer normalement dans une bonne relation ?

 

Que disent les Saintes Ecritures à ce propos ?

L’apôtre Paul s’exprime : « qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » 1 Corinthiens 4 : 7.

 

Le contexte et le texte mettent en évidence :

 

a)  Que nous avons tous reçu, dès l’instant où nous avons au moins la vie...

b)  Que l’être humain a tendance à banaliser ce qu’il a reçu au point de trouver cela normal ou de s’en glorifier. Souvent on entend dire à ce propos : « Mais, je n’ai pas demandé de venir au monde » ou « Laissez moi tranquille, je n’ai rien demandé à personne ! ». D’autres, plus rares, sont dans le déni d’avoir reçu.

c) Que nous préférons mettre en évidence ce qui nous a été normalement attribué comme un dû, grâce à nos talents ou notre travail (style revendicatif). Il nous est plus aisé de nier que notre réussite n’est pas de notre fait (cf. le donateur de la vie).    

Penser, que ce dont nous sommes et avons, vient tout simplement de nous, ne peut que flatter notre ego, n’est-ce pas ? Le contraire est pour certains dérangeants, voire insupportables. Ils ne veulent n’être redevables à personne, pas même à Dieu. Je crois que c’est André Malraux qui a dit « Je voudrais que personne, pas même Jésus-Christ, ne fût mort pour moi ».

 

Assurément, pour bien recevoir, il faut être dans de bonnes dispositions d’accueil et faire acte d’humilité. Le roi David était conscient de cette bonne disposition intérieure : « Ô Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton Esprit saint. Rends-moi la joie de ton salut, et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne ! » Psaume 51 : 10-12, version NEG). Rendons-nous à l’évidence : nous avons tous reçu, même si les différences peuvent être considérables (cf. Ephésiens 4 : 7).

Spirituellement l’inventaire est impressionnant :  

Jésus a dit : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ». Matthieu 10 : 8. Et Jean le Baptiste de préciser : « Nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ». Jean 1 : 16. « vous qui avez reçu la Loi par le ministère des anges et ne l'avez pas observée » Actes 7 : 53. On reçoit l’amour de Dieu (cf. 1 Jean 4 : 19, 21 ; 2 Jean 1 : 4). On reçoit le baptême (cf. Actes 8 : 13). On reçoit le Saint-Esprit (cf. Actes 10 : 47 ; 1 Jean 2 : 20). L’apôtre Paul témoigne parce qu’il dit avoir reçu un ministère de la part de Dieu (cf. Actes20 : 24). Nous recevons la justification par la foi (cf. Romains 5 : 1 ; 2 Pierre 1 : 1). Nous recevons l’enseignement du Christ par le ministère des apôtres (cf. Romains 16 : 17 ; 1 Corinthiens 11 : 23). Nous recevons la bonne nouvelle du salut et la connaissance de la vérité (cf. Hébreux 4 : 2,6 ; 10 : 23). Nous recevons un esprit d’adoption pour hériter le royaume (cf. Romains 8 : 15,23-24) etc. Il appartient à chacun de compléter cette liste…

 

Au-delà de biens matériels périssables et éphémères, il existe d’autres valeurs plus importantes. Ce sont elles qui nourrissent et construisent un être équilibré, dynamique, bien dans sa tête et son corps. Alors permettez-moi de prendre le contre-pied des attitudes convenues traditionnelles, et de nous inviter à apprendre à recevoir de Dieu.  Car de Lui vient le plus essentiel : la compréhension de la vie. Elle relève du spirituellement concret. 

Dans une civilisation de consommation, comment comprendre le sens profond de notre vie ?

Jésus a déclaré : « Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite » Jean 16 : 24 (le terme grec utilisé est un participe parfait passif du verbe Πληροω = pléroau= met l’accent sur la qualité : parfaite, mais aussi sur la quantité : pleine. L’idée est de rendre cette joie complète). Mon vœu pour chacun de nous va dans ce sens. Parmi les biens les plus précieux, celui de la liberté occupe une bonne place. La vraie liberté, au sens biblique et non politique, consiste à avoir le bonheur d’apprécier ce que l’on reçoit, pour mieux être dans le désir du don et du partage. C’est s’affranchir des multiples esclavages qui jalonnent nos chemins, s’affranchir encore du regard des autres, et oser utiliser le Je pour sujet. L’amour devrait traduire dans sa plénitude le don de soi. Il est vrai que cet apprentissage prend toute une vie.   

 

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » Matthieu 11 : 28-30.

 

Ainsi pour le lecteur biblique, recevoir est une nécessité qui se conjugue avec la motivation de transmettre « comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu ». 1 Pierre 4 : 10.

Si les habitants de notre belle planète bleue pouvaient comprendre que rien ne nous appartient en propre, que nous ne sommes jamais propriétaires, mais seulement gérants… Alors toutes les volontés de possession s’évanouiraient, et avec elles, un flot de problèmes et de difficultés. La possession des biens, mais encore des connaissances humaines ou spirituelles entraîne souvent un sentiment de supériorité. Pour celui ou celle qui est intellectuellement brillant, le besoin de dominer et d’asservir se tapit à sa porte.

Apprendre à recevoir avec humilité est l’antidote de ce mal dévastateur.

 

Le fait de recevoir entraîne d’autre part une responsabilité. La parabole des talents dans Matthieu 25 : 14-30, est significative sur ce point.

L’épître aux Hébreux précise aussi : « Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre des comptes » Hébreux 4 : 13.

Ainsi pour le croyant, la prise de conscience que tout est don de Dieu devrait devenir prioritaire. Elle devrait entraîner, dans sa cohérence, la responsabilité de transmettre le meilleur de soi à son prochain, avec humilité et respect. (L’orgueil consiste à s’attribuer les mérites de ce qui ne nous appartient pas vraiment. C’est une usurpation qui masque une problématique de pouvoir). L’apôtre Paul a raison de dire : « vous avez tout pleinement en Jésus-Christ » Colossiens 2 : 9.

 

     2- Le bonheur de donner : « bienheureux qui donne » ou « est béni celui qui donne ».

 

Après avoir tenté de préciser la bonne ouverture de cœur et d’esprit pour entrer dans la joie de recevoir, voyons maintenant le bonheur de donner.

S’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, essayons de savoir sur quel plan repose ce bonheur. Disons d’emblée qu’il est langage de partage, de solidarité ou plus simplement d’humanité. Donner c’est peut-être avant tout se faire du bien à soi-même. C’est sentir son utilité. Donner, c’est aussi se réaliser, être complémentaire de l’autre ou des autres, et trouver sa place. Découvrir un réel plaisir.

Mais donner, présuppose un état d’esprit, sinon le bonheur est absent. L’apôtre Paul précise : « que chacun donne comme il l’a résolu dans son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » 2 Corinthiens 9 : 7. Mais il n’y a pas que la Bible qui nous invite à découvrir ce bonheur : 

  

 Proverbe chinois : « plus le sage donne aux autres, plus il a pour lui-même » Lao-Tseu, livre du tao et de la vertu, 6è s. av. J.C.

 

Proverbe chrétien : « ce que tu donnes, donne-le avec un visage joyeux ». L’Ecclésiastique, apocryphe du 2è s. av. J.C.

 

Proverbe hébreu : « qui donne ne doit jamais s’en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l’oublier ». Sentences des anciens rabbins, 1629.

 

Proverbes français : « la façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne ».

Corneille, le Menteur, 1,1, 89. (1643)

 

Le bonheur de donner devient une réalité gratifiante quand on sait sincèrement   pourquoi l’on donne. De notre réponse dépendra un autre aspect tout aussi important : Le comment nous donnons. Le savoir-donner a souvent autant de valeur (sinon plus) que le fait de donner. Pour éclairer nos positionnements, il est bon, en tant que croyants de partir de Dieu.

Dieu nous a tout donnés : la vie, la terre, la nourriture, le vêtement, l’éducation, la bénédiction… et en plus un Sauveur référant. Il a ouvert un espace de vraie liberté. Il a proposé de vraies solutions aux problèmes de notre humanité (cf. Genèse 1 : 27, 29,30 ; Matthieu 6 : 25-34 ; Deutéronome 8 : 2-20 ; 30 :11-20 ; Malachie 3 : 10 ; Jean 3 : 16,17. Pour le chrétien, tout est donné au nom de Jésus-Christ. Jean 16 : 23. C’est lui qui donne par sa mort, la vie éternelle à toute créature cf. Jean 17 : 2. Dieu donne la vie éternelle par Jésus-Christ. cf. 1 Jean 5 : 11, Apocalypse 2 : 10).

Autrement dit, Dieu donne pour que nous assumions notre présent et notre avenir.

En partant de ces réalités, on saisit le besoin d’aller plus loin. Il nous faut dépasser les simples attitudes de recevoir et donner. Se donner à un idéal, à une personne aimée, s’impose dans nos parcours de vie. C’est l’aboutissement d’une prise de conscience et d’une volonté. L’apprentissage social n’en n’est qu’une étape. Ainsi l’apôtre Paul parle en ces termes : « et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions (à prendre part à l’assistance des frères), mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu ». 2 Corinthiens 8 : 5.

 

« Ils se sont d’abord donnés au Seigneur ». C’est le plus beau cadeau que l’on puisse souhaiter à quelqu’un. Être moins préoccupé par le fait de recevoir que par celui de donner, et mieux encore de se donner à celui par lequel tout est bien et bon. La foi n’est pas une démission de notre responsabilité d’humain. Elle permet d’avoir pour référent quelqu’un qui a été jusqu’au bout de sa mission. Le Christ a en effet démontré que l’amour est don. Il n’a de sens que dans la pratique (cf.1 Jean 3 :18).  Son don d’amour s’est identifié au don de soi, et ce don de soi poussé à l’extrême, s’est fondu en don de sa vie. Notre référent fait donc autorité, car son message n’est ni philosophique, ni politique, ni abstrait. Il s’ancre dans une réalité de vie que l’on ne peut nier...

  

Pour nous situer sur le chemin de vie, le Christ pédagogiquement, nous a ouvert la voie : Il s’est fait demandeur de l’essentiel vital à notre place (cf. Jean 4 : 7 et comparer avec 4 : 15).

  

Désormais, chaque jour, nous sommes en apprentissage sur le savoir quand et comment donner. Des fois, cela nous semble impossible à réaliser. Les disciples du Seigneur en ont fait l’expérience. Rappelez-vous quand le seigneur leur donna cet ordre : « donnez-leur vous-mêmes à manger » Matthieu 14 : 16.

Ils étaient face à une foule de plus de 5000 personnes, à la tombée du soir, loin de toutes agglomérations. Quel défi ! Et pourtant, ils le réalisèrent avec l’aide du Christ. Il peut en être de même de nos jours, si nous avons foi en Celui à qui rien n’est impossible.

 

Pourquoi avoir besoin du Christ comme référent quand on parle de don ? Parce qu’en suivant son parcours de vie, on apprend à donner et mieux encore à se donner. Le Christ a dit : « quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits ... »  Matthieu 10 : 42. La générosité fonctionne comme un muscle. Plus on le fait travailler et plus il se fortifie. Que nous soyons appelés à donner beaucoup ou peu, peu importe, l’important est dans notre motivation.

 

Rappelons-nous l’expérience de cette veuve.   Le texte dit : « tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » Marc 12 : 41-44.

Vu de l’extérieur, cela paraissait un geste déraisonnable, mais le Christ a lu dans son cœur.

Pour être sur ce chemin du bonheur, il faut assurément avoir été visité d’en haut. La nature humaine a besoin d’aide pour sortir de son ego, quelle que soit la nature de cette aide. Pour nous chrétiens, notre référent, c’est le Seigneur !

Le Christ nous a montré qu’il fallait soutenir les plus faibles, les moins favorisés de la vie. Il nous a indiqué que toutes les fois que nous agissons en faveur des démunis, c’est comme si nous le faisions pour lui (lire Matthieu 25 : 35-46). Gardons-nous d’oublier que l’amour est don. C’est lui qui nous vaccine contre toute avarice et repli sur soi. Car, comme le dit le Seigneur : « la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, serait-il dans l’abondance » Luc 12 : 15.

 

Conclusion :

 

Apprendre à recevoir pour être dans la joie et le bonheur de donner.

Dépasser l’aspect matériel pour viser à l’essentiel de vie... Cela concerne plus l’être que l’avoir ! Par un sourire, une poignée de main, un geste, une attitude empathique, tous, nous sommes capables de donner le meilleur de nous-mêmes.  De plus, donner, c’est déjà aimé.

Cette espérance de grandir toujours plus dans le don d’amour, malgré toutes les peurs, les angoisses et les situations stressantes de notre quotidien, nous placera sur le chemin de la joie du service désintéressé.

Cet apprentissage, si contraire à la nature humaine, commence par la mise en place de toutes petites choses à réaliser, tout près des siens, et de son entourage. Point n’est besoin d’aller au bout du monde pour rencontrer la misère. En se décentrant de soi, en pensant à ceux et celles qui sont dans la peine, nous nous faisons du bien. En fait, nous sommes les premiers bénéficiaires de cette pratique du bien, alors, ne nous en privons pas !

Oui, il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, nous pouvons en témoigner (cf. 1 Jean 3 : 18). En cette période difficile, n’hésitons pas à en faire la bienheureuse expérience.

 

 

                                                                    Jacques Eychenne

 

   PS : Les textes ont été pris dans la version : Nouvelles Editions de Genève.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

   

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

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