La marche vers la lumière

 

 

  La marche vers

      la lumière

         Jean 9 : 19-41

               (3ème partie)

 Introduction :

 

La fois dernière, nous avons vu que le récit de cet aveugle de naissance élargissait le profil des sceptiques. On ne parle plus des Pharisiens, mais des Juifs. Autant dire du peuple dans son entier. Malgré l’évidence, tous ces gens ont refusé de croire au miracle, jusqu’à ce que les propres parents de l’aveugle, le reconnaissent et l’identifient bien comme leur fils.

A partir de ce moment, notre voyant clair, va devoir faire face à une adversité ouvertement déclarée. Ne pouvant plus nier le miracle, ces Juifs, certainement voisins et curieux, vont aussi se tourner vers les parents pour qu’ils fournissent des explications. Nous sommes toujours loin d’une liesse populaire en faveur d’un homme heureux et libéré ! Qu’il est difficile de se réjouir du bonheur d’autrui !

 

Développement :

 

Ainsi, nous arrivons au troisième interrogatoire : celui des parents.

Le texte nous donne l’impression que les parents n’ont pas encore revu leur fils voyant, puisque le fils est là attendant que ses parents arrivent et le reconnaissent. On passe sous silence tout rapport émotionnel, mais il faut aussi essayer d’imaginer la rencontre...

 

V. 19 « Et ils les interrogèrent en disant : celui-ci est-il votre fils dont vous dites qu’il est né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? », version DRB.

      

Deux questions qui attendent deux réponses, pas si faciles à donner. Pourquoi ? Parce que cette convocation semble publique et que ces questionneurs étaient craints. Le texte suivant va nous confirmer dans cette analyse.

Et puis, la formulation est soupçonneuse. Elle traduit leur état d’esprit. En fait, ces Juifs pharisiens veulent trouver des éléments à charge contre Jésus.

Dans l’original la question est formulée de telle sorte qu’elle laisse supposer que le dire des parents est douteux, qu’il a besoin d’être confirmé. « Votre fils dont vous dites qu’il est né aveugle ». C’est le dire des parents qui semble remis en question. C’est un peu fort !

Comment voit-il maintenant ? Vu la première question, il fallait faire attention à cette deuxième réponse. Elle pouvait être redoutable, voire catastrophique, au moment même où ses parents auraient dû sauter de joie et embrasser leur enfant. Coincés par ces inquisiteurs, il valait mieux botter en touche comme dirait un sportif. Et c’est ce qu’ils ont fait, mais pas n’importe comment...

 

V. 20-21 « Ses parents répondirent alors et dirent : Nous savons que celui-ci est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment il voit maintenant, nous ne le savons pas ; ou qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas. Il a de l’âge, interrogez-le lui-même, il parlera de lui-même ».

 

Les parents assument. Ils reconnaissent leur fils et attestent bien qu’il est né aveugle. Malgré la pression, ils sont restés dignes. Mais quant à la guérison, qui l’a accomplie et comment cela s’est passé, ils sont dans l’impossibilité de répondre. Alors, ils responsabilisent et valorisent leur fils, laissant entendre qu’il est suffisamment adulte pour que l’on prenne sa réponse au sérieux… Ou est-ce pour se dédouaner devant les conséquences de leur affirmation ? La répétition du « lui-même » dans l’original grec est significative. Tout repose désormais sur le témoignage du fils. ses parents pouvaient-ils faire moins qu’attester le miracle indubitable vécu par leur fils !

La suite du récit confirme ce que nous supposions quant aux agissements de ces services secrets juifs (mais pas discrets) de l’époque.

 

V. 22-23 « Ses parents dirent cela, parce qu’ils craignaient les Juifs ; en effet les Juifs avaient déjà convenu que si quelqu’un confessait Christ, il serait exclu de la synagogue. C’est pour cela que ses parents répondirent : Il a de l’âge, interrogez-le lui-même ».

 

Voilà ! La situation est plus claire maintenant. Le texte lui-même apporte des éléments d’appréciation que nous avions déjà pointés. Les parents se sont défaussés de leur responsabilité par peur d’être exclus et rejetés. En conséquence, le fils habitué à la solitude, se retrouve de nouveau livré à lui-même sans soutien. Quelle sinistre cabale ! Tout est orchestré pour mettre hors d’état de nuire Jésus-Christ, le Messie qu’ils attendaient ; celui qui pouvait leur apporter la lumière dont ils avaient tant besoin. (Si ce peuple avait eu des dirigeants à la hauteur, leur témoignage aujourd’hui dans le monde, serait d’une force séduisante et attractive).

Cela nous enseigne sur le type de résistance qu’il nous faut mener, contre toute autorité qui porte atteinte à notre témoignage de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.

Soyons suffisamment adultes, pour nous insurger contre toute domination même spirituelle qui s’arroge des droits qui n’appartiennent qu’à Dieu seul. L’homme a toujours voulu utiliser Dieu pour asseoir son pouvoir et son désir de domination. (Sous couvert d’exigence spirituelle, le mode institutionnel a une grosse tendance à inféoder ses sujets plutôt qu’à leur donner les outils de leur liberté et le sens de leur responsabilité. Il est plus facile de dicter ce qu’il faut croire, que de tout mettre en œuvre pour que chacun se fasse sa propre conviction. C’est pourquoi nous avons une multiplicité d’enclos spirituels sécurisés ! Voire même des formatages sécurisés !).

Confesser que Jésus est le Christ demeure le point central de l’enjeu spirituel.

ὁμολογέω = homologeo = confesser ( en grec c’est le parler en accord avec celui que l’on cite, avouer l’avoir accepté, reconnaître son autorité, convenir de consentir à accepter son enseignement). Dont on a tiré homologuer en français (lire à ce sujet Matthieu 10 : 32-33 où le même verbe est usité). 

La menace de l’exclusion de la synagogue, comme celle de l’excommunication, de la mise à l’index ou de la radiation d’une communauté, démontre l’insupportable prétention des humains à cerner le plan de Dieu. N’avons-nous pas tendance à rejeter ce que nous ne comprenons pas ? C’est la méconnaissance de l’œuvre de Dieu, de son action multiple et variée, qui entraîne ces montées d’autorité. Les temps et les méthodes n’ont guère changé au cours des siècles !

Quand la pression d’un groupe met en péril la liberté individuelle, il dénature la cause qu’il prétend servir. Quand la peur des autres ou de l’autre bloque nos choix, comme pour ces parents, peut-il y avoir libre expression par une vraie réponse ?  Botter en touche devient un réflexe de défense : « Il a de l’âge, interrogez-le lui-même ». La suite du récit le confirme.

 

V. 24 « Ils appelèrent l’homme qui était aveugle une seconde fois et lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est pécheur ».

 

Ils appellent l’homme qui était aveugle. C’est incroyable ! Le verbe correspond à notre imparfait. Ils s’adressent à lui, comme s’il était encore aveugle. Ce déni puissant les empêche de voir la réalité. Face à l’évidence, il leur est impossible d’accueillir et d’acter le fait établi avec certitude par les parents. Leur gros problème est souligné par le verbe οἶδα = voir, avoir vu d’où savoir (cf. le verbe revient à cinq reprises). Le Seigneur le soulignera en conclusion (cf.v.41). (Cela paraît énorme et pourtant nous avons parfois les mêmes comportements absurdes, fruits de nos ambitions, de nos complexes de supériorité, ou plus simplement de notre orgueil). Il faut dire qu’en soubassement est posé le problème de l’autorité. Il était important devant tous. Il fallait que cet homme se rétracte, et même condamne celui qui avait réalisé le prodige. Cette guérison miraculeuse mettait en péril leur enseignement. Il ne souffrait d’aucun compromis. Aux yeux des Juifs, Jésus était un imposteur.

Pour ce troisième interrogatoire, ils n’attendaient qu’une seule position : sa rétractation. Ces censeurs étaient enfermés dans leur logique, et ils leur étaient impossibles de sortir de leur cadre de référence. Curieusement de nos jours cette posture est loin d’être marginale.

Pour avoir la force mentale de sortir de son cadre de référence, de remettre en cause ses acquis et ses certitudes, d’avoir cette humilité-là, il faut toute la puissance de la grâce, l’humain en est incapable. C’est cette puissance secrète et mystérieuse de la vraie conversion au Seigneur Jésus-Christ qui témoigne en faveur de la lumière divine. Pour oser aller au-delà du visible et de l’apparent, il faut assurément l’aide de l’Esprit de Dieu.

Notre homme est sommé d’abjurer, non plus les faits le concernant, mais l’intervention de son bienfaiteur, son porteur de lumière : « Donne gloire à Dieu ».

Autrement dit, tu n’as pas dit la vérité, tu as été influencé, maintenant parle : c’est le moment ! Pour t’aider, rappelle-toi que cet homme Jésus est un pêcheur… En aucun cas, il ne peut être prophète. Alors, rejoins-nous, rallie-toi à nous, tu as dû te tromper. Autrement dit, dis-nous ce que nous voulons entendre... (La menace était à peine voilée).

Tout ce qui relève de l’analyse psychologique dans la relation d’autorité (mari-épouse ; parents-enfants ; employeur-employé ; responsable religieux-membres) met en évidence une volonté de domination. Quand le pouvoir (ici celui des Pharisiens), est menacé, les menaces et les violences deviennent inévitables. Aux 2 alternatives, celles de la violence ou de la fuite, le Christ a prôné par sa vie une troisième voie : Celle de la foi en l’amour de Dieu. Elle est porteuse d’espérance.  

 

V.25 « Il répondit : s’il est pêcheur, je ne le sais pas ; je sais une chose : j’étais aveugle, maintenant je vois ».

 

La réaction de notre homme est sublime, elle indique la direction de cette troisième voie : ni violence, ni fuite, mais rester bien présente, debout, faire face, témoigner avec courage et vérité.  

La lumière qui a rempli les yeux et le cœur de notre homme a banni les ténèbres de la peur et de la menace. Son assurance est apparue comme un phare dans la tempête, quand les éléments déchaînés menaçaient sa vie. Ne nous y trompons pas : cette force et ce courage viennent de Dieu (cf. Luc 21 : 12-20).

 

La philosophie profonde de cette troisième voie vers la lumière, met aussi le doigt là où cela fait mal dans nos parcours. Par exemple elle sous-tend cette vérité : A chaque fois que nous acceptons d’être dépossédé de nos choix, cela équivaut à une mutilation de notre être. C’est une démission qui nous entraîne dans une phase régressive. Elle est à l’opposé du bonheur.

Même s’il y a des choix plus difficiles que d’autres, il faut oser les assumer. Dieu a complètement intégré nos droits à l’erreur. Alors, osons un choix (après réflexion bien entendu). Cette voie vers la lumière, cette marche vers l’avant, nous dit aussi que notre bien le plus précieux, le plus

fondamental, jaillit de la qualité de relation que nous entretenons avec nous-même, avec Dieu et avec nos semblables. C’est là où l’amour a toute sa place… 

Ainsi en réalité, notre bonheur dans un bien-vivre ne vient pas de ce que nous possédons, mais de ce que nous sommes en qualité de présence à soi et aux autres. Cette intelligence, éclairée par l’esprit du Christ, ouvre le cœur, les bras, les mains sans qu’on s’en attribue quelques honneurs. Le Seigneur nous dit que pour bien prendre soin des autres, il faut s’occuper de soi et non se couper de soi (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même », Marc 12 : 31.

 

Rien ne pourra remplacer l’expérience personnelle et la valeur d’un témoignage simple, ferme et digne. Ce que l’on sait vraiment, ne relève pas le plus souvent d’une simple transmission de savoir, mais plutôt d’une découverte sur soi et en relation à l’autre. Nous ne retenons profondément que ce que nous avons découvert par nous-même : je sais une chose, dit notre voyant clair : « j’étais aveugle, maintenant je vois ». Quiconque peut parler ainsi de sa vie n’a plus rien à craindre du regard ou du jugement des autres. Les menaces et pressions de toute nature n’ont plus d’emprise. Il est en marche vers cette troisième voie... Notre homme, très certainement sûr maintenant de ce qui l’habite, va prendre l’initiative de l’interrogatoire. La situation s’inverse.

 

V. 26-27 « Ils lui dirent : que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté : Pourquoi voulez-vous l’entendre à nouveau ? Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? »

 

En général, dans la vie, quand nous décidons de ne plus subir, et que nous prenons l’initiative de nos choix, les choses changent... Et nous grandissons. La parole dite jadis, et qui n’a pas été entendue, est maintenant prise en considération.  

Face à ce quatrième interrogatoire, notre homme prend l’initiative d’une parole libre et audacieuse, caractéristique de la foi authentique. Il a refusé d’être encore sur la défensive, il passe à l’offensive. Il interpelle ces responsables, ces magistrats, ces docteurs de la loi, qui ne cessaient de l’accuser plus ou moins ouvertement.

Notre homme est même capable d’humour teinté d’un soupçon d’ironie : « Vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? » Autrement dit : est-ce que vous voulez changer d’opinion ?

Suprême dérision pour ces pharisiens trop sûrs de leur bon droit !

Devant tous ces badauds spectateurs, le constat de leur impuissance est publié !

Quel affront ! Que pouvaient-ils faire ? Ils ne leur restaient plus qu’à utiliser les 2 joyaux de l’impuissance : l’injure et le mépris. A ce moment du récit, l’intérêt repose sur le clivage qui s’établit d’un coup : c’est l’interrogé qui interroge ! Cela veut tout dire !

La caractéristique de la troisième voie de la foi rayonnante et attractive met,  en évidence, la capacité de dire non : non à l’agression, non aux accusations, non à tout ce qui s’oppose à notre foi, fruit de la vraie rencontre avec Christ.

 

En quoi cela est-il important ?

 

Apprendre à dire non révèle en relation des valeurs essentielles :

 

- Le respect de soi, l’estime de soi. Nous ne pouvons agir en cohérence avec notre prochain que si nous vivons déjà pour nous cette réalité.

- La volonté de grandir en se donnant les outils de sa propre autonomie. Quand nous vivons dans le mimétisme du comportement des autres, notre vie est-ce bien la nôtre ? Nous n’avons pas à être façonnés, conditionnés par la pensée même de nos proches. La maturité est une revendication positive dans notre marche vers l’autonomie. Plus nous serons autonomes dans nos convictions essentielles, plus nous serons un enrichissement pour notre entourage, nos amis, nos contacts divers. C’est ainsi que je comprends la parole de Jésus : « le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent » Matthieu 11 : 12, version DRB.

Le verbe grec (βιάζω = biazo = user de violence, entrer avec force en soi) ne laisse planer aucune équivoque. Il fait référence à une force non destructrice : une force de caractère (les βιασταὶ = les violents = les forts, ceux qui sont énergiques). L’apocalypse renforce cette idée : les tièdes seront vomis (cf. Apocalypse 3 : 15-16). Là encore, le mot grec (χλιαροϛ = chliaros = pas très chaud, tiède, mou, efféminé) met en évidence non seulement ce qui relève de la température, mais aussi ce qui est de l’ordre de la consistance, de la densité d’un caractère (c’est une violence tournée vers soi). Le choix est d’être froid ou bouillant, autrement dit, d’être bien et entier dans ses choix. C’est aussi d’être consistant dans ses pensées, dense dans ses convictions. C’est ce qu’exprime notre voyant clair en faisant face à ses contradicteurs avec un brin d’ironie : « C'est bien là, en effet, l’étonnant : que vous ne sachiez pas d'où il est, alors qu'il m'a ouvert les yeux ! » Jean 9 : 30, version TOB.

La force de caractère, qui éclaire le témoignage de notre homme face à des institutionnels, démontre le vrai sens de la responsabilité. Cette force n’est point coercitive, mais pacifique. Elle favorise les débats clairs dans le respect des différences. Plus simplement, elle donne du sens au mot responsable. La prise d’initiative de notre voyant clair est une véritable libération, et il veut qu’elle soit entendue comme telle. Qu’importe le prix à payer, la force qui l’habite est tellement du registre du bonheur, qu’il ne craint plus rien, ni personne (cf. La Samaritaine aussi a fait cette expérience, cf. Jean 4), d’où son audace qui peut paraître impertinente. Quand on dit non avec force, c’est qu’au-dedans de soi, on sait pourquoi, et à quoi on peut dire clairement oui ! La vraie conversion est la plus irréfutable démonstration de la puissance divine.

Notre voyant clair dont on tait le nom (cf. il symbolise chacun de nous), ne pouvait qu’être rejeté. Les Pharisiens ne pouvaient que répondre : « Tu es entièrement né dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent dehors » Jean 9 : 34, version DRB.

Les humains ont chassé notre homme de foi, mais le Christ l’a retrouvé et le salut a pénétré son coeur. Jésus énonce lui-même l’enseignement principal de cette histoire : « Jésus dit alors : « C'est pour un jugement que je suis venu dans le monde, pour que ceux qui ne voyaient pas voient, et que ceux qui voyaient deviennent aveugles. » Les Pharisiens qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Est-ce que, par hasard, nous serions des aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais à présent vous dites ‹ nous voyons › : votre péché demeure » Jean 9 : 39-41, version TOB.

 

Conclusion :

 

Ce récit est riche en instructions. Ce n’est donc pas un hasard si nous le trouvons au cœur de l’Evangile de Jean, et si tout un chapitre lui est consacré. Notre voyant clair nous ouvre la voie de la foi (la 3ème voie). Elle traverse toutes les épreuves avec force. Notre homme a surmonté la déception de l’incrédulité de ses voisins, le manque d’empressement de ses parents, l’adversité de la populace et des responsables. Notre voyant clair a vu de ses propres yeux la sinistre réalité de ceux qui sont habités et installés dans le doute et le pouvoir. La question nous est posée : sommes-nous de ceux qui savent et qui croient voir clair ?

Notre voyant clair a avancé dans la lumière de la libération en Jésus-Christ, ne craignant rien, ni personne. Il s’est ouvert à la vraie lumière, plus intérieure et plus intense, celle qui repositionne dans la marche en dignité et en épanouissement. A nous de suivre son exemple et d’entrer dans cette lumière d’essence divine…

 

« Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard, c’est notre regard qui manque de lumière ».

« La bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie » Pensées.

 

                                                                                        Jacques Eychenne

 

PS : DRB, version Darby ; TOB, version Traductions Œcuméniques de la Bible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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