La révolution spirituelle

 

 

La révolution spirituelle

       « Tue et mange »

         Actes 10 : 9-22

 

 

Introduction :

 

Nous sommes en présence d’un récit étonnant et émouvant. Il imprime à nos esprits la compréhension nouvelle d’un message spirituel à vocation universelle. Malgré l’ordre de mission donné à ses disciples, et sa confirmation lors de la Pentecôte, les apôtres (en particulier Pierre) n’avaient pas tous saisi la portée universelle du message du Christ. La raison en est simple : les repères donnés par les prophètes de Dieu étaient encore très présents dans leur esprit. En effet, les apôtres avaient bien entendu le message du Seigneur, mais ils étaient encore tout imprégner des préceptes donnés par Dieu à ce peuple choisi. Aussi, leur conception des futures communautés chrétiennes ne pouvait en aucun cas mélanger les notions de pur et d’impur.

La nouvelle communauté chrétienne, composée en grande majorité de juifs convertis, ne pouvait concevoir que ce message concerne aussi le monde païen.  Et, si certains admettaient une possible extension de cette bénédiction, elle devait être assortie de l’acceptation de toutes les pratiques juives. Les apôtres, malheureusement, ont adhéré à cette compréhension. Il a fallu que par l’Esprit Saint, Dieu déploie toute sa puissance, pour qu’enfin, les apôtres réalisent la portée de leur mission, et s’y conforment pleinement. Mais redisons-le, ce changement de comportement ne s’est pas opéré sans   résistance avec des affrontements musclés (cf. rappelons-nous l’altercation vive entre Pierre et Paul à Antioche, Galates 2 : 11-14). L’être humain a, de tout temps, opposé une puissante force d’inertie au changement... Cependant, grâce à l’action du Saint-Esprit, la communauté chrétienne a abordé un tournant spectaculaire en s’ouvrant aux besoins des membres de notre humanité.

C’est donc dans ce contexte bien particulier qu’il convient d’analyser la vision   extraordinaire que Dieu a envoyée à l’apôtre Pierre... Elle fait écho à celle de Corneille. Dès sa réception ce dernier a dépêché ses serviteurs, pour aller chercher l’apôtre Pierre à Joppé.

Que nous révèle cette vision ? Examinons le texte…

 

Développement :

 

« Le lendemain, comme ils étaient en route et qu’ils s’approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit en terrasse, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim et voulut manger. Pendant qu’on lui préparait quelque chose, il lui advint une extase. Il voit le ciel ouvert et un objet semblable à une grande toile tenue par les quatre coins, qui descend et s’abaisse jusqu’à la terre ; il y avait là tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre, ainsi que les oiseaux du ciel. Une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, abats et mange. Pierre répondit : En aucun cas, Seigneur ! Pour la deuxième fois la voix lui parle : Ce que Dieu a purifié, toi, ne le souille pas ! Cela se produisit trois fois ; et aussitôt après l’objet fut enlevé au ciel. » Actes 10 : 9-16, version NBS.

Avant d’essayer de comprendre l’aspect apparemment insolite de cette vision, remarquons que toute l’action de Dieu se passe en synergie : d’un côté des gens marchent vers Pierre, de l’autre, Dieu l’interpelle par une vision. Et quelle vision !

Pour un juif, la question des lois alimentaires était très importante (cf. Lévitique 10 : 10). Elle fondait la séparation d’avec les autres peuples et la mise à part d’un peuple saint (cf. Lévitique 20 : 26). Les lois alimentaires étaient considérées comme des lois de purification et de sanctification. Elles s’inscrivaient dans un programme de formation d’un peuple en vue d’une mission spéciale. Le chapitre de l’énoncé de ces lois se termine ainsi : « Car je suis l’Eternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint ; et vous ne vous rendrez point impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Eternel qui vous ai fait monter du pays d’Egypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints ; car je suis saint. Telle est la loi touchant les animaux, les oiseaux, tous les êtres vivants qui se meuvent dans les eaux, et tous les êtres qui rampent sur la terre, afin que vous distinguiez ce qui impur et ce qui est pur, l’animal qui se mange et l’animal qui ne se mange pas. » Lévitique 11 : 44-47.

L’apôtre Pierre avait intégré cette évidence : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » 1 Pierre 2 : 9, version NEG.

 

Dans la préparation de ses apôtres, le Christ a tenu compte de l’enseignement distillé par les prophètes de Dieu. Il a lui aussi agi de la sorte. Ainsi, la distinction du pur et de l’impur se retrouve dans la différenciation entre le peuple élu et les autres peuples. Pour élargir le champ de vision de la mission qu’il allait leur confier, Jésus est parti de ce que les apôtres connaissaient. En effet, le Christ, après avoir choisi les douze apôtres, ne leur a-t-il pas donné cet ordre de mission bien précis !  « N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » Matthieu 10 : 5-6. 

 

Comment fallait-il entendre cette réserve ?

 

Cet ordre du Seigneur a contribué à entretenir la vocation de ce peuple choisi. Dès lors,  quand l’apôtre Pierre reçoit la vision, la confusion a dû s’installer dans son esprit. Tout a dû se mélanger dans sa tête, et il ne devait plus savoir quoi penser…

Quant à nous des questions fusent aussi dans nos esprits : Dieu a-t-il changé ses lois ? A-t-il changé lui-même sa méthode, ses plans ? Une grande partie de la chrétienté le croit.  Toutefois, à ce sujet, nous pouvons faire deux observations importantes :

 

  1. La distinction des animaux purs et impurs, la notion de sacrifice, le fait de vider de son sang l’animal, tout cet ensemble de prescriptions était déjà bien présent avant la création du peuple d’Israël. Plusieurs siècles avant l’énoncé de ce corpus de lois, à la sortie d’Egypte, elles existaient déjà. Nous en avons la preuve avec Abel, Abraham et même Noé. (cf. Genèse 3 : 21 ; 4 : 4 ; 26 : 5 ; 7 : 8, 20). Ce n’est donc pas une affaire de coutumes juives. Ces lois sanitaires, ont seulement été reprécisées au peuple d’Israël.
  2. Les prescriptions alimentaires et d’hygiène devaient conduire le peuple à aller au-delà du concret, du visible, de leur aspect purement physique, pour entrer dans une dimension spirituelle. « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme... Ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme ». Matthieu 15 : 11,18 -20. Autrement dit, les prescriptions relevant de la santé du corps étaient bonnes (car tout ce qui vient de Dieu

ne peut qu’être bon pour l’humain), mais le plus important concernait l’esprit qui pousse le cœur à l’action. Le message se voulait holistique : physique, mental et spirituel. Autrement dit : avoir un Eprit-Saint dans un corps sain (cf. 1 Corinthiens 6 : 19).   

 

Dieu, notre créateur, en créant notre corps, en a donné le mode d’emploi. Il a conseillé

et distingué ce qui était propre à la consommation, de ce qui ne l’était pas. La notion de pur et d’impur n’a pas une valeur morale dans le texte du Lévitique, elle définit tout simplement ce qui est propre à la consommation, de ce qui ne l’est pas (impur= ce qui ne se mange pas ; pur = ce qui se mange).

Observons que la communauté scientifique reconnaît, en matière sanitaire, le bien-fondé des prescriptions du Lévitique... Toutefois, ces conseils ne concernent pas que notre corps physique… Le Christ a montré que l’esprit qui nous anime est plus important. L’apôtre Paul l’a bien compris quand il dit : « Je sais et suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure. Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour : ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel le Christ est mort... Le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. » Romains 14 : 14-15,17.

L’apôtre démontre bien l’absence de valeur morale de ces prescriptions divines.   Comprenons bien, l’essentiel est ailleurs : « Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu : si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus ; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins. Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles » 1 Corinthiens 8 : 8-9.

A camper sur des règles strictes dans la relation à autrui, on peut transgresser ce qui est le plus important : l’amour. La raison d’être du bien-être physique est de vivre l’amour.

Ainsi pour l’apôtre Pierre, il était inconcevable de manger avec des samaritains ou des païens. Mais le Christ avait simplement dit de donner la priorité aux brebis perdues de la maison d’Israël. Le texte dit : « Mais allez plutôt vers... » Matthieu 10 : 6 (l’adverbe est important : μαλλον = mallon = est un adverbe = plus, à plus forte raison, plus encore, de préférence, plus volontiers…). Certes, il fallait d’abord aller vers les brebis perdues d’Israël, mais cela n’excluait pas les autres peuples... Or, l’apôtre Pierre a compris : « Il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui... »  Actes 10 : 28a.

A vrai dire, aucune loi ne préconisait une telle séparation. Elle était même un non-sens par rapport à la vocation du peuple élu... Comment en est-on arrivé là ? Par la tradition. En rajoutant quantité de préceptes pour se garder « d’une contamination » qui pouvait porter atteinte à leur sainteté, les chefs religieux ont érigé des barricades. On a cru se protéger en excluant l’autre, l’étranger, le païen. Cet état d’esprit était impropre à la diffusion universelle d’un message d’amour pour tous. C’est pour renverser ce mur de séparation que le Christ est mort.

Le Seigneur a dénoncé, avec force, cette mascarade, ces faux-semblants, ces hypocrisies, ce culte du paraître, cette prétention d’être seul élu... Bref, toutes ces discriminations qui étaient aux antipodes de son message d’amour, de réconciliation et d’union. Ils sont encore trop nombreux, ceux qui pensent qu’en dehors de leur communauté, il n’est point de salut !  Pauvre nature humaine, lente à sortir de ses schémas, de ses comportements programmés, de ses attitudes conditionnées.

L’évangile lance un appel à tous les chrétiens pour que l’esprit les aide à garder leur porte et leur cœur ouverts à l’accueil de ceux et celles qui sont en dehors de leurs murs de brique ou de béton.

Ne nous laissons pas abuser, le Christ est venu, porteur d’un message révolutionnaire.

Il a répondu aux attentes de notre humanité malade et souffrante. L’exigence était à la mesure de l’enjeu concernant l’avenir de notre belle planète bleue. La question n’est point écologique ou climatique, mais bien spirituelle : « Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent ; bénissez ceux qui vous maudissent ; priez pour ceux qui vous maltraitent... Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » Luc 6 : 27, 28,31.

 

Nous nous sommes attardés sur le contexte de ce récit, car il était important de bien comprendre à quel point les apôtres et disciples du Christ ont dû être déstabilisés par un message ouvert au monde.

Redisons-le, haut et fort, si l’esprit de Dieu n’était venu au secours des disciples, aucune évangélisation sérieuse n’aurait pu voir le jour. Si le cœur du centurion romain Corneille n’avait pas été touché par l’esprit de Dieu, Pierre n’aurait pas eu le bonheur de comprendre la vision qui le rendait perplexe.

 

Oui, Dieu voulait que son peuple soit différent, non comme un privilège excluant tout autre peuple, mais comme un moyen de faire connaître au monde entier la beauté de sa sainteté et la merveille de son salut. Dieu a voulu être le formateur du peuple d’Israël, il a voulu que cela se voit, pour que l’on prête plus d’attention à ce qu’il devait nous dire, de la part de Dieu. Mais ce peuple a voulu garder pour lui les oracles que Dieu lui avait confiés (cf. Romains 3 : 2).

Voilà pourquoi, il y a eu la Pentecôte... Le Saint-Esprit n’a pas cessé d’agir afin d’inverser la tendance du repli sur soi. Au travers des apôtres, d’Etienne, de Saul de Tarse, de Philippe (le diacre), de Corneille le centurion romain, et maintenant d’une façon plus incisive de Pierre, Dieu a ouvert les portes d’accès de la grande bergerie universelle.

Dans la vision donnée à Pierre, Dieu ne le force pas à transgresser des règles alimentaires qu’il a lui-même données pour l’équilibre du corps. Il s’appuie pédagogiquement sur ce cas de figure pour l’inviter, à sortir de son cadre de référence, de sa compréhension exclusive d’un évangile réservé au seul peuple juif, bref à s’ouvrir au monde. Si on ne considère pas ce récit sous cet angle, on va vers des explications à contresens… Quel était l’enjeu : Il s’agissait d’inscrire dans le cœur des apôtres une bonne nouvelle indélébile pour le monde entier. Il devenait indispensable que Pierre en tant que leader du collège des apôtres, intègre cette réalité… Si l’esprit de Dieu (cf. v.13) n’avait pas insisté à trois reprises, et si par la suite son entendement n’avait pas été éclairé, nous serions, aujourd’hui peut-être, dans la méconnaissance de ce merveilleux message de bien-être et d’espérance.

Pour provoquer une réaction salutaire, la voix a utilisé 2 verbes forts : « Tue et mange. » Dans l’original grec, le premier verbe est θύω = tuau = sacrifier, immoler (cf. même verbe dans Marc 14 : 12, en lien avec le sacrifice de l’agneau pascal. Luc, l’auteur des Actes utilise ce même verbe quand il parle d’immoler la Pâque, cf. Luc 22 : 7). Le deuxième verbe est εσθιω = estiau = manger (cf. Luc l’emploie lors de la multiplication des pains, Luc 9 :13).

L’emploi de ces deux impératifs, faisant référence à un rituel très bien connu, a clairement été perçu par l’apôtre. Sa réaction en est la meilleure démonstration. Son premier réflexe a été de dire non. C’est l’attitude normale de l’homme dans sa résistance à s’ouvrir à tout ce qui vient de Dieu !  

Notons que le Christ a souvent pris à contre-pied le raisonnement humain (cf. Marc 6 : 37 par exemple). Déjà le message du prophète Esaïe allait dans ce sens : « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-

 

dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées » Esaïe 55-56.

De plus, ce n’était pas la première fois que Pierre avait ce type de réaction (cf. Jean 13 : 6-8 ; Matthieu 16 : 22,23 ; Marc 14 : 26-31 etc.). Comme lors de son reniement, ce n’est qu’à la troisième intervention de Dieu qu’il commence à baisser sa garde... Seulement ici dans notre récit, à la deuxième fois, la voix lui parle en ces termes : « Ce que Dieu a purifié, toi, ne le souille pas » (καθαριζω = kataridzau = rendre pur, purifier, nettoyer. Verbe utilisé lors de la guérison d’un lépreux, cf. Matthieu 8 : 2). Κοινοω = koinoau = rendre impur, souiller qqn, profaner un lieu. Luc emploie ce verbe dans ce dernier sens, dans Actes 21 : 28).  Cette expression est très forte. Elle semble dire à Pierre qu’il est l’obstacle à la bonne progression de l’évangile. Elle l’interpelle très directement. Dieu lui dit : oui, c’est bien toi Pierre, c’est à toi que je m’adresse : ne fais pas le contraire de ce que je te dis !

Il a fallu que le message soit proclamé trois fois, pour que Pierre s’interroge vraiment. Oh ! Combien nous trouvons dans ce récit simple, croquant superbement les faiblesses de notre nature humaine, de nombreux éléments d’édification !

 

Conclusion :

 

Les évènements qui nous sont ainsi relatés démontrent bien que nous sommes à la veille d’un grand tournant dans la compréhension de la mission confiée aux apôtres, aux disciples et à la communauté chrétienne naissante.

 

Il devenait nécessaire, pour être qualifié à la diffusion du message de la bonne nouvelle, d’être ouvert à la compréhension spirituelle des enseignements de Dieu. Si la vie est une question de mouvement, il en est de même dans le domaine spirituel. A rester camper et figer sur des positions, non seulement on se sclérose quelque part, mais plus important, on se place dans une sorte d’infirmité à entrer dans la mission de partage. La conséquence est le spectacle navrant de toutes ces querelles de clocher. Elles éloignent de Dieu ceux qui sont en recherche d’une transcendance. La peur d’être contaminé, démontre à l’évidence le peu de foi de ceux qui disent croirent en Dieu. N’oublions jamais que c’est à cause de toutes ces prétentions humaines que Christ est mort. Les 2 chefs d’accusation : transgression du sabbat et se dire fils de Dieu, reposaient sur une compréhension fausse des écritures. L’apôtre Paul a raison de nous rappeler que « la lettre tue, mais l’esprit vivifie » 2 Corinthiens 3 : 6.

De même, l’apôtre Jean, rapportant les paroles de Jésus dira : « c’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie ». Jean 6 : 63.

 

Nous sommes donc constamment invités à aller au-delà des symboles, des rites, des coutumes et pratiques, pour cheminer vers une compréhension spirituelle. Jésus dira à la Samaritaine : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité ». Jean 4 : 24.

Par une compréhension erronée (parfois même arc-boutée sur de bons principes), ne soyons pas un obstacle à la transmission du message de la bonne nouvelle ! Restons constamment ouverts à l’action de l’esprit, et acceptons d’être bousculés dans nos perceptions, car il s’agit bien d’un message à portée éternelle.

 

                                                                                  Jacques Eychenne

                                                                                  

 PS : NBS, version Nouvelle Bible Segond.

 

 

Actualité

 Liste des 5 dernières réflexions spirituelles

(cliquez sur celle de votre choix).

   

 

 

 

. L'écriture du Seigneur Jésus

. La question du pardon

. Enquête sur le premier    meurtre

. Espérer au-delà    l'espérance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Version imprimable | Plan du site
© Jacques Eychenne