Un homme riche

 

 

    Un homme riche

                     ou 

               la voie royale

           vers la vie éternelle

             Marc 10 : 17-27

 

 

Introduction :

 

Jésus venait de quitter le territoire de la Galilée. Il se dirigeait vers la Judée par la voie longeant le Jourdain (cf. Marc 10 : 1). Il s’était arrêté en un certain endroit, lorsqu’il fut accosté par des pharisiens. Ces derniers cherchèrent à l’éprouver sur la question épineuse du divorce, mais le Seigneur leur proposa une relecture des prescriptions de Moïse. Puis, le récit de Marc poursuit avec la venue de jeunes enfants. On voulait que Jésus les touche. Mais les disciples rabrouèrent ceux qui les amenaient et Jésus fut indigné (ἀγανακτέω = aganakteo = rempli d'indignation, être dans un grand déplaisir, seule mention dans tout le N.T). Le Maître prit alors ces enfants dans ses bras et les bénit après avoir solennellement déclaré : « le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » Marc 10 : 14, version LSG. Ce contexte va expliciter le lien entre le royaume de Dieu et la question de la vie éternelle qu’un homme va lui poser…

 

Développement :

 

Le texte de l’évangéliste Marc suit cet enseignement. Il décrit un homme qui court, puis se jette à genoux devant le Christ pour lui poser une question qui lui tient à cœur. Il l’appelle Maître, indiquant par là qu’il connaît le Christ, du moins de renommée. Ce récit est aussi repris par Matthieu et Luc. Les 3 évangélistes présentent cependant des différences :

 - Matthieu présente un homme qui s’approche, et précise qu’il est jeune (cf. Matthieu 19 : 16,20).

      - Luc présente un premier récit en mettant en scène un légiste (νομικος= nomikos : c’est celui qui enseigne et interprète la loi (νομος= nomos=loi). Il se lève pour mettre le Christ à l’épreuve (cf. Luc 10 : 25).

      - Il rapporte un deuxième récit avec le même contenu, mais cette fois avec un chef (aρχων = archon = un prince, un chef, un meneur, un magistrat, cf. Luc 18 : 18).

  •  Marc parle d’un (εις = heis = un, l’un, un seul) sous-entendu homme (le mot n’y est pas), cf. Marc 10 : 17.

Mais tous prononcent à peu près la même phrase : « Bon Maître que ferai-je pour que j’hérite de la vie éternelle » Marc 10 : 17. Matthieu précise : « Maître que ferai-je de bon pour que je possède la vie éternelle ».

Pourquoi ces différentes approches d’un même évènement ? Ne présentent-elles pas des contradictions ? Les écrivains bibliques nous font-ils le récit d’une même rencontre ?

Disons d’emblée que dans la révélation écrite, les contradictions ne sont qu’apparentes. S’il y a divergence dans l’énoncé des faits, c’est qu’il y a différentes situations pour que chacun se sentent concerné par cette question. (L’évènement peut aussi avoir été perçu différemment par les trois rédacteurs). Ainsi, chacun de nous peut porter une attention particulière à cette solennelle question. En effet, que l’on soit jeune homme, homme, chef, notable, ou légiste, les mêmes préoccupations spirituelles s’expriment. Parmi elles, le sujet de la mort demeure universellement incontournable. Chacun veut savoir ce qu’il adviendra après sa mort, avec le secret désir que sa vie se poursuive et soit éternelle.  

Pour l’heure, observons de plus près la question posée dans le texte de Marc. Elle est précise et fondamentale. Comparons-là avec les autres récits : Matthieu emploie le verbe avoir, traduit le plus souvent par posséder, et Marc et Luc utilisent le verbe hériter.

 

La question est donc : Que faut-il faire pour avoir ou hériter la vie éternelle ?

 

Avoir ou hériter la nuance est intéressante...

Il semblerait que pour Matthieu – il s’adresse à des lecteurs juifs -, le rapport entre le maintenant et l’après de la vie soit posé en termes de loi. Dans cette hypothèse, nous serions dans le langage du faire et de l’avoir. Par contre, si le rapport est posé non sur le faire, mais sur l’être, alors nous serions dans le lien de la relation (familiale) donc de l’héritage. (Par extension : héritage spirituel = vie éternelle).

Sous cet angle, la loi ne devient qu’un support pour exprimer la valeur des sentiments vers Dieu. (C’est dans cet esprit que Paul parle de la loi comme d’un pédagogue pour nous conduire à Christ, cf. Galates 3 : 24).

De plus, cette question de la vie éternelle sous-tendait un débat engageant la notion d’autorité (entre l’enseignement des pharisiens centré sur Moïse et celui du Christ). L’enjeu portait sur la question du faire ou de l’être (ex : dans le contexte immédiat : ressembler à un petit enfant). 

C’était donc bien le reflet d’une préoccupation d’ordre spirituel. Mais concrètement, il était tout aussi normal qu’un riche se préoccupe d’héritage, fut-il d’ordre spirituel.

Jésus aurait dû se réjouir de cette bonne question ! Au contraire, il semble que quelque chose le gène. Matthieu va préciser son objet : « Pourquoi m’interroges-tu sur le bon ? » v. 17.

Pour cet homme, est-ce que l’introduction de sa question était un effet de manche ? Une façon grandiloquente de dire : « On te connaît bien ? ». Ou y avait-il de l’hypocrisie, de la provocation ? Il est difficile de le dire avec certitude. Ce qui clair par contre, c’est que le Christ coupe court ce possible faux-semblant : « Seul (Dieu) est bon » Matthieu 19 : 17 ; ou dans Marc « Nul (n’est) bon sinon Dieu seul » Marc 10 : 18.

L’intérêt de cette réponse surprenante était de clarifier les positions, en reprécisant les mots. Le Christ invite son interlocuteur à un recentrage de la notion du bon. Au lieu de se positionner sur l’humanité de Jésus, et ses actions de bienfaisance, le questionnant est invité à s’orienter vers Dieu. On pouvait contester l’autorité du Christ, mais pas celle de Dieu. Sur ce point tout le monde était d’accord : « Dieu seul est bon ».  

 

Revenons maintenant à la suite de la réponse de Jésus.  Il poursuit en disant :

« Tu connais les commandements : ne tue pas, ne commets pas adultère, ne vole pas, ne porte pas de faux témoignages, ne fais pas de tord, honore ton père et ta mère. » v.19 (le verbe traduit par connaître est ici : εἰδῶ = eido ou οἴδα = oida = voir ; percevoir avec les yeux. Il relève du savoir, non d’une connaissance. « Tu sais les commandements » version Darby).

 

Dans le premier récit de Luc, Jésus interpelle l’homme en lui disant : « Dans la loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Comment lis-tu ? » Luc 10 : 26.

Autrement dit, Jésus procède à un inventaire des connaissances de son interlocuteur. Quand on parle de connaissance réelle, révélée par l’expérience, un autre verbe est usité (γινωσκω = ginosko = Etymologiquement, connaître = pénétrer l’être ou la chose de l’intérieur, idiome juif pour parler des relations sexuelles entre un homme et une femme). D’autre part, (On considère en général le savoir comme un enregistrement d’infos et la connaissance comme une expérimentation d’infos). Cette démarche du Seigneur me semble très intéressante. Tous les pédagogues modernes la connaissent bien. Il s’agissait de vérifier ce que savait ce questionnant afin de compléter ses manques.    

Mais pourquoi le Christ, ne cite-t-il que la deuxième table de la loi ? Pourquoi les 6 derniers commandements, même si le dixième est synthétisé par une formule : « ne fais pas de tord » ?  Oui ! pourquoi ne pas citer les 10 commandements ?

La suite du récit nous éclaire et nous montre que le problème de cet homme riche était en rapport avec l’observance de la deuxième table de la loi, celle qui parle de notre responsabilité vis-à-vis de notre prochain.

La réponse de l’homme est d’ailleurs pleine d’aplomb, il est très sûr de lui. Il manifeste un réel contentement :« Maître, tout cela, je l’ai gardé dès ma jeunesse ».   Marc 10 : 20.   

(Dans sa réponse, il n’y a plus : « bon Maître », mais un « Maître » tout court. Cet anonyme apprend vite...)  

 

Alors où est le problème ?

 

Le verbe garder (φυλaσσω = phulasso = garder, veiller, tenir sous la garde, surveiller, avoir l'œil sur,) explicite bien la conception juive de l’époque (ce verbe garder est dans son sens étymologique : monter la garde, défendre). Et c’était bien là le problème... Les chefs religieux du temps de Jésus ont plus centré leur enseignement sur la base de la garde, plus que sur celle du partage. Du même coup, ils ont constamment été préoccupés par le faire et moins par l’être. Le problème demeure récurrent dans toutes nos sociétés religieuses.

L’assurance un peu insolente de notre homme est cohérente avec l’éducation religieuse qu’il avait reçue. Pour lui, il était en règle avec la loi. Il avait obéi parfaitement. Il pouvait attendre de la part du Maître que des louanges ! Sommes-nous de ceux qui pensent ainsi de nos jours !

Cet homme a bien récité sa leçon... C’est peut-être le propre du formalisme : redire des mots, des phrases apprises machinalement, refaire des gestes, sans jamais s’impliquer vraiment, sans jamais adhérer de cœur (Cela peut se nicher dans les traditions, les liturgies, les pèlerinages, les rites, bref, toutes actions répétitives etc.)

Cet homme était en fait très satisfait de lui-même. Jésus va le confronter à sa triste réalité. Il va le faire sortir de sa zone de confort spirituel. (Nous sommes tous invités à passer de l’illusion au réel, du faux au vrai, du paraître à l’être, tôt ou tard, dans notre vie...  Pour cesser de s’illusionner et donc cesser de se tromper sur soi, il faut être confronté à la réalité et accepter d’aller au-delà d’une conviction fermée). C’est le propre du message du Christ.

 

Comment Jésus va-t-il s’y prendre pour ramener cet homme à la réalité ?

 

« Jésus l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi » Marc 10 : 21, version LSG.

 

La bonne réponse est toute entière contenue dans cette parole : litt. ayant fixé sur lui son regard, il l’aima. Face à une obéissance stricte de la loi, Jésus lui oppose l’essence même de cette loi : l’amour (Sous cette forme intense et directe, c’est la seule mention dans la Bible. Comme disent les théologiens, c’est un hapax legomenon.  On dit bien que Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare ; on parle aussi du disciple que Jésus aimait, mais jamais sous cette forme là. D’ailleurs, Marc est le seul à présenter ce récit. Cela est d’autant plus intéressant que les destinataires de son évangile sont les non juifs).

Mais revenons au récit... Est-ce que la puissance d’amour du Christ va l’aider à donner à sa vie une autre direction ? Revenons un instant à ce que dit le Seigneur ?

Il lui propose un retour sur investissement. Le trésor n’est pas là où on l’attendrait ! C’est une bouffée d’oxygène, une ventilation d’air pur, une autre façon de vivre la loi...  

Concrètement, Jésus renvoie cet homme à son choix. Il ne peut que l’inviter à changer. Il ne peut que repositionner sa marche dans la bonne direction... (Se dépouiller en bas = investir en haut). Pourtant, sa puissance d’amour ne peut que s’arrêter à la porte de son cœur. Mais Jésus a aimé avant de dire, et c’est cette démarche qu’il nous faut sans cesse imiter.

 

La réponse de Jésus met en évidence une pédagogie passionnante :

  1. Prise de conscience de son manque : Il te manque une chose (Jésus positive : « il ne t’en manque plus qu’une, concentre-toi ! »).

2) Appel à une démarche fabuleuse de foi avec 3 verbes d’action : va, vends tout, et donne. (Le texte met en contraste : une chose manque avec vends tout).

3) Appel à une vocation du même type que les apôtres : viens et suis-moi.

 

Quelle émotion ! Quelle puissance d’amour ! Quelle force dans ce récit !  

Ce parcours peut aussi être le nôtre... De toute façon, il nous interpelle. Pour chacun de nous ces trois étapes sont nécessaires. Rien ne peut être vécu sans véritable prise de conscience ... c’est ce qui crée la bonne motivation, elle est l’œuvre de l’action de l’esprit de Dieu dans nos parcours. Choisissons impérativement d’identifier nos manques. Choisissons de cheminer vers l’aventure de la foi par une dépossession de l’inutile et de tous nos encombrants. Choisissons enfin de répondre à la vocation d’aimer là où Dieu nous place. Pour tous ceux qui le désirent, quelle belle perspective !

 

A chaque fois, le Christ a valorisé ce que cet homme avait déjà fait. Il n’y a aucun reproche, aucune leçon de morale, aucun sermon culpabilisant. En lui disant une chose te manque, le Christ reconnaissait que son obéissance à la loi était bonne... Mais la vie éternelle a moins de rapport à l’obéissance qu’à l’amour. C’était là son manque essentiel. Quand on pense avoir tout bien fait comme cet homme, il est vrai que le choc peut être rude ! Mais d’un autre côté, le Seigneur semble aussi se mettre sur son terrain : « Puisque tu penses avoir tout fait, alors fais encore ceci ». Les 3 verbes sont forts :

 

  • Va : Le propre de la foi est d’avancer, de marcher selon l’ordre du Maître.  Stationner ou attendre que les évènements décident pour nous équivaut à un refus d’assumer un choix libre.
  • Vends : Mais pourquoi vendre au lieu de donner ? Ne serait-ce point pour inviter cet homme à faire l’inventaire de ce qu’il possède déjà, ou plus précisément de ce qu’il avait déjà reçu (Dans le récit de Matthieu l’homme est jeune, c’est donc qu’il a hérité de biens). Et puis, peut-être encore à l’arrière plan, prendre conscience que tout vient de Dieu. Ici-bas, nous ne sommes que gestionnaires de biens. Si les biens nous handicapent dans la démarche de foi, alors ne faudrait-il pas s’en défaire, comme des cailloux dans nos chaussures ?
  • Donne : Si nous avons conscience que tout vient de Dieu, nous aurons plus de facilité à donner. Malheureusement, nous sommes contaminés par le virus de la possession dès notre plus jeune âge (cf. le célèbre : c’est à moi ! des enfants). Cela peut perdurer jusqu’au soir de la vie. On a toujours peur de manquer de quelque chose, même si on a tout. (Reconnaissons qu’il nous faut peu pour bien vivre !). Le Seigneur dit ailleurs : « Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur ». Luc 12 : 34.

 

Va et vends tout ce que tu as et donne-le à ceux qui n’ont pas. C’est vraiment le cœur du problème pour cet homme... Dans notre récit, le Christ a rajouté : « Et tu auras un trésor dans le ciel » v. 21. La pédagogie du Christ véhicule un intérêt positif. Et si le Christ lui demande de tout vendre, c’est parce que lui, le Sauveur, est prêt à tout lui donner. « Toi qui aimes les biens, j’ai pour toi un trésor dans le ciel ». Alors, « viens et suis-moi ». Après une pédagogie d’intéressement positif, le Maître termine par une pédagogie participative. C’est superbe ! Seuls les apôtres ont connu pareil appel.    

« Mais lui, à ces mots, s’assombrit (στυγνάζω = stugnazo = être triste, affligé ; métaph. Ciel couvert de nuages), et il s’en alla contrister (λυπέω = lupeo = rendre affligé, affecter de tristesse, jeter dans la douleur, chagriner),, car il avait de grands biens » v.22, version FBJ. Luc précise : « Il devint triste, car il était fort riche » v. 18 : 23. Si cet homme est reparti tout triste, n’est-ce pas parce qu’il a pris conscience de son manque ? Qu’en a-t-il fait par la suite ? on l’ignore. On peut imaginer une suite heureuse (cf. relire Matthieu21 : 28-30). Gageons que sa tristesse se soit changée en joie (cf. Jean 16 : 20). Le Christ l’a regardé partir...  Dieu par Jésus-Christ nous aime, c’est pourquoi il accepte nos limites et continue à nous accompagner. Par contre, inlassablement, il utilise les circonstances. Il conclura devant ses disciples témoins de la scène : « tout est possible à Dieu » Marc 10 : 27.

 

Conclusion :

 

Ce récit fait partie des grands marqueurs qui différencient le Judaïsme du Christianisme. La question de la perfection, chère aux pharisiens (à l’arrière plan du débat), illustre la distance qui séparait l’enseignement de Jésus, des instances spirituelles de son temps. Pour les juifs, seule l’obéissance stricte à la loi pouvait permettre l’entrée dans le royaume de Dieu. On était plus dans le registre du faire que dans celui de l’être. Jésus force la réflexion de cet anonyme en le pressant d’aller au-delà de la lettre de la loi ... Il l’entraîne à en pénétrer l’esprit. Cet esprit parle d’amour qui fonde la relation, et crée le désir d’agir. L’obéissance n’a de sens que dans le concept de l’amour. « Si vous m’aimez, gardez mes commandements... » Et ailleurs « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. » Jean 14 : 15 et 15 : 10, version LSG.

Jésus, dans ce récit, nous presse d’aller au-delà de ce que nous avons appris, de ce qui nous a été transmis, pour opter pour une démarche personnelle de foi et d’amour.

Jésus a mis l’accent sur le partage : savoir donner est important sur tous les plans. Apprendre à donner, c’est alléger sa marche de la foi. Elle devient alors plus attractive, plus sereine, plus féconde. Elle participe au rayonnement de la personne.

Et puis, dans ce récit, il y a aussi les promesses du Seigneur. Elles sont certaines, mais elles sollicitent notre adhésion de foi. Ce fameux trésor dans le ciel, on le voudrait ici et maintenant. La foi est le voyage vers la confiance dans l’invisible...

Le récit se termine par une invitation à suivre le Christ. Ne serait-ce point là la véritable observance de la loi ? Suivre le Christ par amour, être dans l’esprit du tracé de son parcours : donner et se donner !

A la question du début du récit correspond la bonne réponse de la fin : « que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? ...Viens et suis-moi ».

La conclusion semble triste : La tristesse de cet homme fait certainement écho à la tristesse du Seigneur. Mais on ne s’arrête pas là... Le final est éblouissant...

A la question des disciples « et qui peut être sauvé ? » Jésus répond en posant sur eux son regard : « Pour les hommes (c’est) impossible, mais non pour Dieu, car toutes (choses sont) possibles pour Dieu. » Marc 10 : 26-27.

 Cette histoire contient un enseignement complet. Il nous invite à passer du détachement de tous nos avoirs, pour mieux avancer vers la vie éternelle. Le possible de Dieu dans nos vies me semble surtout être centré sur ce passage du paraître au savoir être, et du savoir être à l’être pleinement authentique et régénéré.

 

                                                                                     Jacques Eychenne

 

PS : LSG, version Louis Segond ; FBJ, version française de la Bible de Jérusalem.

  

 

 

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