Parabole des ouvriers de la dernière heure

 

 

  Parabole des ouvriers

   de la dernière heure

                         ou

   la justice à deux étages

       Matthieu 20 : 1-16

 

Introduction :

 

Le message de Jésus de Nazareth a eu pour thème principal le royaume de Dieu ou le royaume des cieux (surtout employé chez Matthieu). Une fois énoncé ce sujet, convenons qu’il a fallu au seigneur beaucoup de créativité pour rendre accessible ce qui ne pouvait l’être ! Qui oserait prétendre connaître la réalité intrinsèque de ce royaume ? Comment le Christ s’est-il pris pour donner envie à ses auditeurs d’en faire partie ? Quel était son chemin d’accès ? S’agissait-il réellement d’un royaume tel que les humains le conçoivent ? Ou parlait-on de la souveraineté de Dieu tout simplement ? Mais d’abord, qu’entend-on par royaume ? La première difficulté concerne la traduction de mot grec : βασιλεία = basileia = pouvoir royal, royauté, domination, autorité, un royaume, le territoire soumis à l'autorité d'un roi.  En d’autres termes, faut-il comprendre un territoire ou une royauté ? L’image spatiale est-elle symbole ou réalité ?

 

Développement :

 

Pour susciter le développement de la foi, donc l’adhésion à ses paroles, le Seigneur a judicieusement utilisé le langage de la parabole. Pas moins de 43 d’entre elles sont en lien avec le thème du royaume de Dieu. C’est dire à la fois l’importance du sujet et sa complexité.

En fin pédagogue, Jésus de Nazareth a utilisé les comparaisons qui étaient à la portée de tous. Une grande partie de son ministère s’est déroulée en territoire rural. Jésus a fui les grandes cités de son temps, telles que Sepphoris et Tibériade en Galilée. C’est dans les petites villes du pourtour du lac de Génésareth (cf. Luc 5 : 1) qu’il a préféré proclamer la bonne nouvelle du royaume. Elle était présentée comme une priorité : « mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain, car le lendemain sera en souci de lui-même : à chaque jour suffit sa peine » Matthieu. 6 : 33-34, version DRB.

Pour rendre accessible la nature de ce royaume, le Seigneur a utilisé souvent des images champêtres. Elles ne sont qu’approximations d’une réalité qui nous échappe. En l’état de nos possibilités, la nature humaine ne peut concevoir le réel divin. C’est la raison pour laquelle le Christ a multiplié l’expression : « le royaume des cieux est semblable à … » Matthieu 13 : 24,31,33,44,45,47,52 etc.

Chaque parabole décrit un aspect de ce que le Seigneur veut nous faire comprendre. Son commentaire illustré est son outil pédagogique par excellence. Il était déjà utilisé dans la culture religieuse de son époque, même si les rouleaux des prophètes en présentent fort peu. On garde surtout en mémoire la parabole touchante de la petite brebis du pauvre qui mangeait et dormait dans sa maison avec ses enfants. Elle est racontée par Nathan le prophète à David (cf. 2 Samuel 12 : 1-4).

Cette façon d’enseigner par le moyen simple d’une illustration n’a pas d’égal au sein du judaïsme palestinien du temps de Jésus. A la différence de la fable, le Seigneur ne fait pas parler des animaux ou même des plantes (cf. Proverbes 30 : 24-28). Il reste en contact avec le réel et utilise ce que chacun peut observer sans encombre. Par contre, la difficulté de compréhension n’en est pas moins présente. Cette tournure de langage en dit plus qu’elle n’y paraît. Les transferts de sens sont pertinents, et chacun par l’imagination peut se construire « son royaume ». Même si Jésus utilise certains codes culturels de son temps, son message est radicalement nouveau sur ce point.

 

Pour prendre conscience du défi qui nous est proposé en lien avec les divers sens du royaume de Dieu, examinons par exemple la parabole des ouvriers de la dernière heure :

 

 « Le Royaume des cieux est comparable, en effet, à un maître de maison qui sortit de grand matin, afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec les ouvriers d'une pièce d'argent pour la journée et les envoya à sa vigne. Sorti vers la troisième heure, il en vit d'autres qui se tenaient sur la place, sans travail, et il leur dit : ‹ Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. › Ils y allèrent. Sorti de nouveau vers la sixième heure, puis vers la neuvième, il fit de même. Vers la onzième heure, il sortit encore, en trouva d'autres qui se tenaient là et leur dit : ‹ Pourquoi êtes-vous restés là tout le jour, sans travail ?›. C'est que, lui disent-ils, personne ne nous a embauchés. › Il leur dit : ‹ Allez, vous aussi, à ma vigne. › Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ‹ Appelle les ouvriers, et remets à chacun son salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. › Ceux de la onzième heure vinrent donc et reçurent chacun une pièce d'argent. Les premiers, venant à leur tour, pensèrent qu'ils allaient recevoir davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils murmuraient contre le maître de maison : Ces derniers venus, disaient-ils, n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons supporté le poids du jour et la grosse chaleur. › Mais il répliqua à l'un d’eux : ‹ Mon ami, je ne te fais pas de tort ; n'es-tu pas convenu avec moi d'une pièce d'argent ? Emporte ce qui est à toi et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? Ou alors ton œil est-il mauvais parce que je suis bon ?› Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » Matthieu 20 :1-16, version TOB.

 

Précisons le vocabulaire : est-ce que le royaume des cieux est comparable à ou semblable à ? Le terme : ὅμοιος = homoios = pareil à, semblable, ressemblant, similaire, comme correspondant à une chose.

Ainsi, pour simplifier nous emploierons le terme de comparable comme l’utilise Matthieu, quand il écrit : « A quoi comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à des enfants » Matthieu 11 : 16.

 

La parabole met en présence un maître de maison (Il symbolise celui qui gère le royaume des cieux) avec des ouvriers pour aller dans sa vigne. Il y a d’un côté des hommes au chômage et de l’autre un patron qui veut embaucher à la journée. Nous sommes en pleine actualité de gestion salariale dans le monde du travail. Précisons que la vigne en Palestine court à terre. C’est un travail pénible, car il faut constamment être courbé. Les récits de l’Antiquité disent que le travail de la vigne était le plus contraignant, mais aussi le plus lucratif. Dans notre récit, il est question d’un travail journalier (Un tout petit Contrat à durée déterminée, CDD). Lors de ce contrat court, il y a accord entre le patron et les ouvriers du matin. La somme d’un denier est un montant correct. C’était la solde journalière d’un soldat romain. Par contre, tout se complique quand le Maître-patron constate qu’il manque de main-d’œuvre et qu’il devient nécessaire de continuer à embaucher. Aussi, étant sorti sur la place du village à 9 heures, et trouvant des gens inactifs, il les embauche en leur promettant un juste salaire. Il fit de même à midi et encore à 17 heures. A la fin de la journée, tous perçoivent le même salaire. Ce fut le départ sinon d’une « manif », du moins d’une véhémente contestation : « Ces derniers venus n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons supporté le poids du jour et la grosse chaleur » Matthieu 20 : 12, version TOB.

Le scandale est moins sur le fait que le dernier touche le même salaire que les premiers, que sur l’absence de rallonge du salaire pour ceux qui ont travaillé dur. Une lecture superficielle de ce récit nous entraînerait à crier au scandale. Si le royaume des cieux est pavé d’injustices, c’est à désespérer de tout ! De plus, cette manière de gérer au dernier moment un programme de travail ne semble pas digne d’une bonne gestion, donc indigne de Dieu ! Ce raisonnement par l’absurde ne peut nous donner satisfaction, alors que comprendre ?

 

Sortons de ce premier niveau de lecture et essayons d’aborder le sens profond de cette parabole. N’oublions pas qu’elle doit nous éveiller au contenu du royaume. Commençons par noter positivement la préoccupation du maître de maison : il veut fournir du travail à ceux qui n’en ont pas.

 

Premier aspect positif de cette parabole : symboliquement, elle nous parle des intentions divines. Dieu veut éradiquer le chômage, c’est-à-dire, permettre à chacun d’aller œuvrer dans la vigne de son royaume. L’apôtre Paul réaffirmera cette vérité quand il écrira à son disciple : « Dieu notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » 1 Timothée 2 : 4, version LSG. L’intentionnalité du maître de maison paraît claire. Il est difficile dès lors de vouloir la suspecter… De plus, le contrat avec les ouvriers de la première heure a été respecté. L’accord tacite de ces ouvriers n’aurait posé aucun problème s’il n’y avait eu les autres embauches de plus en plus tardives. Toutefois, rappelons ce que le maître de maison dit à la deuxième fournée d’embauches : « je vous donnerai ce qui est juste » v.4. Cette précision cherche à nous faire saisir l’importance du sens de la justice dans le royaume des cieux. Pourtant, quand l’auditeur entend cette parabole, il a toutes les raisons de s’indigner à son tour… c’est l’astuce de la parabole de provoquer un contraste violent entre l’attente des embauchés, pour nous faire réfléchir sur le sens de la justice en Dieu et son lien avec son royaume.

Pourquoi à vue humaine trouve-t-on une injustice là où il n’y en a pas ? Car, d’une façon légale, juridiquement, le contrat de départ a été respecté. Le salaire décidé a été versé. Où est le problème ? Il est que l’on s’attend à une rémunération en rapport directe avec le travail fourni. Et là, c’est la surprise de la parabole : Le royaume de Dieu ou des cieux ne fonctionne pas comme une entreprise humaine.

 

Il découle de cette observation deux notions opposées de la justice :

 

  1. Une justice qui dicte le droit et qui récompense l’œuvre accomplie et fait une place au mérite.
  2. Une autre justice qui applique et donne à chacun, non selon les mérites, mais selon la bonté de Dieu.

 

  1. Une justice qui dicte le droit et qui récompense l’œuvre accomplie en faisant une place au mérite.

 

C’est la notion humaine de la justice, d’où le vif sentiment d’injustice des ouvriers de la première heure. Cette justice dit le droit et les devoirs liés à la performance. Elle récompense le travail en l’évaluant selon des critères bien précis. Les conséquences de cette justice dans le domaine religieux ont produit un esprit de compétition. C’est à celui qui en fait le plus pour mériter le ciel. Certains ont cru bon soumettre même leur corps à des sévices volontaires (cf. l’ordre des flagellants. Les fidèles se donnaient collectivement en spectacle public pour gagner le ciel. Leur mouvement atteignit son apogée entre le XIII é siècle et le XIV é siècle. Cette pratique s’est aussi infiltrée dans les ordres franciscains et dominicains. Et que dire des indulgences ! En 1476, le pape Sixte IV décrète que les indulgences peuvent s’acheter pour réduire le temps du purgatoire). Sans aller dans ces extrêmes propres à toutes les religions, on continue encore de nos jours à enseigner que nous devons gagner le ciel. Le fait de chercher à acheter un ticket d’entrée au ciel a toujours été tentant. Cette pensée laisse entendre que nous avons des droits sur Dieu, et qu’il faudra qu’il tienne compte de nos bonnes actions méritoires. Si la justice de Dieu était de cette nature, elle serait totalement injuste. Si cela devait dépendre uniquement de nos actions, il faudrait qu’au départ nous ayons tous les mêmes chances. Cette course qui consiste à en faire toujours plus, pour attendre un retour (sur investissement) n’est pas compatible avec le sens profond de la justice divine.  Nous ne sommes pas dans le donnant-donnant avec Dieu, ainsi notre amour-propre est passablement secoué. D’autre part, cela induit une relation à Dieu incompatible avec son amour. L’apôtre Paul l’a bien comprise. Son enseignement est limpide sur notre sujet : « C'est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; vous n'y êtes pour rien, c'est le don de Dieu. Cela ne vient pas des œuvres, afin que nul n'en tire orgueil » Ephésiens 2 : 8-9, version TOB. Et ailleurs dans sa lettre aux Galates : « Vous avez rompu avec Christ, si vous placez votre justice dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. Quant à nous, c'est par l'Esprit, en vertu de la foi, que nous attendons fermement que se réalise ce que la justification nous fait espérer. Car, pour celui qui est en Jésus Christ, ni la circoncision, ni l'incirconcision ne sont efficaces, mais la foi agissant par l'amour ». Galates 5 : 4-6, version TOB.

 

  1. Une autre justice qui applique et donne à chacun, non selon ses mérites, mais selon la bonté de Dieu.

 

« Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi » Matthieu 20 : 14. Dieu veut donner au dernier embauché autant qu’au premier. Elle est là sa justice qui échappe à nos calculs. Dieu exprime sa souveraineté en donnant le même salaire à celui qui accepte de venir vers lui pour œuvrer pour lui. La justice de Dieu, fruit de son amour ne fait de tort à personne (cf. v.13).

Le maître de maison de cette parabole applique d’abord un principe de justice humaine, en concluant un contrat avec les premiers arrivants, puis, ensuite, manifeste sa compassion envers ceux qui sont sans travail (cf. v. 3), c’est-à-dire, ceux qui sont laissés sur le bord de la place, parce que personne ne leur a proposé du travail.

Cette parabole présente un contraste violent entre une justice rétributive et une justice compassionnelle. Ce contraste efface la notion du temps pour nous entraîner dans une compréhension d’un royaume à portée éternelle.

Dieu donne à celui qui répond à son appel quelle que soit l’heure à laquelle il est appelé. Le larron sur la croix en est la parfaite illustration. Quand ce dernier lui dit : « souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne (cf. βασιλεία = royaume) et Jésus répond : je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23 : 42-43. Autrement dit, l’accès au royaume commence pour lui dans l’aujourd’hui. C’est ce qui a fait dire à Jésus de Nazareth : « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à attirer l'attention ; et on ne dira pas : voici, il est ici ; ou, voilà, il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » Luc. 17 : 20-21, version DRB. Plus littéralement : βασιλεία τοῦ θεοῦ ἐντὸς ὑμῶν ἐστίν = le royaume ou le règne de Dieu est à l’intérieur de vous ou au-dedans de vous. L’adverbe :  ἐντὸς = dedans, à l’intérieur de. Par extension au milieu de ; voire note de la version NBS). Jean le Baptiste avait déjà annoncé : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » Matthieu 3 : 2.

Insistons sur le fait qu’il n’y a pas de temps pour la justice divine. Elle est permanente et illustre bien les sentiments du maître de maison de notre parabole. Et s’il nous fallait mentionner absolument une notion de temps, puisque humainement nous y sommes soumis, disons que la justice du royaume fonctionne dans un éternel présent. Les auteurs du Nouveau Testament soulignent avec vigueur la permanence de cet adverbe de temps appelé : aujourd’hui (cf. Luc 4 : 21 ; 19 : 5,9 ; Hébreux 3 : 13, 4 : 7).

 

La justice compassionnelle du maître de maison, qui symbolise l’attitude de Dieu le Père, nous invite à repenser nos comportements en termes relationnels. Pour suivre le symbolisme de la parabole, avons-nous le désir d’entrer à son service pour œuvrer dans sa vigne ? Sachons que Dieu accueille toujours ceux et celles qui répondent de cœur à son invitation.

Mais quelle perception avons-nous de ce maître de maison ? Si nous pensons qu’il est injuste, alors nous serons contaminés par le virus du doute et la relation sera stérile. Mais si nous prenons acte de sa bonté, il en sera tout autrement.

 

Conclusion :

 

Cette parabole dévoile un coin de la nature du royaume de Dieu et de son fonctionnement. Elle met en évidence une souveraineté qui ne pourra jamais être contestée. En dehors de la question d’autorité, la raison en est simple : Dieu fonctionne avec des paradigmes différents des nôtres. Cela est mis en forme dans cette parabole par le contraste entre une justice rétributive et une justice compassionnelle. L’amour ne procède pas d’un calcul mercantile, c’est pourquoi le salut ne peut s’acheter.

La parabole fait exploser le droit au mérite. La logique du droit salarial implose sous le rapport d’une relation qui révèle bonté et compassion. Dans cette situation, peu importe le temps. Le présent nous appartient. Nos choix détermineront si nous irons œuvrer ou pas dans la vigne. Quel que soit le sombre-obscur de notre passé, rien ne peut faire obstacle à notre présent, à condition que nous décidions d’accueillir humblement ce qui nous est proposé avec amour.

 

Enfin, la logique de la préséance qui fait référence au temps et au mérite est battue en brèche. « Les derniers seront premiers et les premiers derniers ». Désormais la justice divine prend à contre-pied la raison humaine. Elle est à comprendre avec un autre code : celui de l’amour. D’ailleurs pour parler du règne de Dieu, Jésus n’utilisera jamais le titre de roi. Le plus souvent, il parlera de son père (cf. Mattieu 6 : 9). Il ira même jusqu’à utiliser l’épithète affectueuse araméenne que tout enfant adresse à son papa : Abba = papa (cf. Marc 14 : 36).

 

Nous ne redirons jamais assez, que la dextérité avec laquelle le Seigneur nous a initiés au sens nouveau du royaume de Dieu, ou des cieux, est sans égale.

 

« Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. » Colossiens 3 : 1, version FBJ.

 

« Vous n'avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père » Romains 8 : 15, version TOB.

 

                                                                                   Jacques Eychenne

 

 

PS :  DBR, version Darby ; TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; NBS, version Nouvelle Bible Segond.

 

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