Les révélations surprenantes de Dieu

 

 

 

    Les révélations surprenantes de Dieu

    Hébreux 1 : 1-2

     Exode 28 : 30

 

Introduction :

 

Après avoir présidé à la création de l’univers, Dieu s’est particulièrement attardé à communiquer avec la race humaine. Tout au long de son histoire, le créateur a voulu mettre du lien avec Adam et Eve et ses descendants, car il les considérait comme le couronnement de son œuvre d’amour. On peut être frappé par la diversité de moyens de communication utilisés par Dieu, notre Père. Ils étaient toujours bien adaptés au temps dans lequel ils s’inscrivaient. Ainsi, à l’origine, Dieu parlait directement à Adam et Eve, Noé, Abraham, Moïse, entre autres... Puis, par la suite, d’autres moyens ont été employés. Ces différents modes de communication sont mentionnés au nombre de trois dans 1 Samuel 28 : 6, mais à l’analyse d'autres textes bibliques, la liste est plus impressionnante…

  1. le songe ou rêve oracle (fréquent aussi dans la littérature babylonienne et assyrienne) (cf. Genèse 20 : 3,6 ; 28 : 12 ; 31 : 10,11…)
  2. Les visions (cf. 1 Samuel 3 : 1 ; 2 Chroniques 26 : 5 ; Job 33 : 15)
  3. L’Urim et le Thummim. (ce sera l’objet de notre réflexion)(cf. Exode 28 : 30 ; Lévitique 8 : 8 ; Nombres 27 : 21).
  4. Les prophètes (mode de communication de loin le plus utilisé). (cf. Nombres 11 : 29 ; 1 Samuel 10 : 5, 10, 24)
  5. Le Christ (cf. Matthieu 10 :40 ; Luc 4 : 18,43).
  6. Le Saint-Esprit (cf. Luc 24 : 49 ; Jean 14 : 26 ; Actes 1 : 16 ; 2 :4, 27, 33)
  7. Les anges (cf. Genèse 19 : 1, 15 ; 28 : 12 ; 32 : 1 ; psaume 91 : 11)
  8. Les apôtres, diacres, et serviteurs de Dieu (cf. 1 Corinthiens 12 : 28-31).

Le moyen le plus méconnu est sans conteste celui de l’urim et du thummim…

Comment et quand Dieu s’en est servi pour transmettre sa volonté au peuple d’Israël ? Au-delà de son aspect historique, pouvons-nous en dégager une compréhension symbolique ?

 

Développement :

 

Qu’est-ce que l’Urim et le Thummim ?  Il s’agirait de 2 pierres de roche, de couleur inconnue (même si certains s’aventurent à préciser que l’une était blanche, l’autre noire ; d’autres pensent qu’il s’agit de dés de diamant, l’un serait brillant, l’autre rouge. Ils seraient gravés du nom de Jéhovah). Ces pierres faisaient partie de la panoplie vestimentaire du grand-prêtre. Celle-ci comprenait entre autres (huit vêtements), une tunique, une robe sur laquelle était placé  l’éphod (large ceinture)  et sur cet  éphod, ainsi que sur des épaulettes, était accrochée avec des anneaux et des chainettes en or, la pièce la plus importante : le pectoral. C’était une pièce d’étoffe double (sorte de poche ouverte par le haut) formant un carré de 24 cm environ. Elle se portait sur la poitrine d’Aaron. Sur ce pectoral, donc à l’extérieur de cette poche, 12 pierres précieuses étaient enchâssées dans une monture d’or. Elles représentaient, d’après leur nombre, les douze tribus d’Israël. D’ailleurs, sur chaque pierre précieuse était gravé le nom d’une tribu d’Israël. (Pour tous les détails, voire : Exode 25 : 7 ; 28 : 4, 15,22-30 ; 29 : 5, 9,27 ; 35 : 27 ; 39 : 8-9, 15-21)   Moïse reçut de Dieu cet ordre : «  Tu joindras au pectoral du jugement l’Urim et le Thummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’éternel. » Exode 28 : 30.

Remarquons que dans Lévitique 8 : 8, l’expression employée « tu mettras dans le pectoral » ou «  sur le pectoral » est identique à celle qui ordonne de mettre dans l’arche, les tables de la loi (cf. Exode 25 : 5). Ce qui laisse à penser que ces 2 pierres étaient distinctes du pectoral. Du fait que ces pierres révélaient la volonté de Dieu, on a appelé le pectoral : le pectoral du jugement (Hoshen ha-Mishpat) (cf.Jewish Encyclopédia.com, art. Urim et Thummim).

Avant de comprendre le fonctionnement curieux de ce mode de révélation, essayons d’en comprendre sa signification. Et déjà là, il y a de grandes divergences d’appréciation. Depuis l’époque des traducteurs alexandrins de l’Ancien Testament, il a été affirmé que ces mots signifiaient : révélation et vérité. D’autres ont traduit: lumières et perfections. Saint Jérôme traduit : perfection et doctrine. D’autres par : élévation et vérité...

Essayons de voir ce qui est le plus probable : ‘Urîm  viendrait d ‘or= lumière ou d ‘ur= feu. Ce sens concret est plus conforme à la pensée hébraïque de l’époque. (Plutôt que des traductions plus intellectuelles, comme la vulgate : doctrine et perfection.) Thummim d’après le dictionnaire Vigouroux (cf. Art. Urim et Thummim, col. 2360) ne pourrait venir que de tôm, signifierait : Plénitude, totalité, perfection. La forme plurielle des deux noms laisserait penser à l’excellence des pierres, plus qu’à leur pluralité. (Elles sont souvent mentionnées ensemble, mais à deux reprises Urim est mentionné seul.)

Simplifions synthétiquement, en disant que cela peut s’entendre aujourd’hui par les mots : Lumière  et vérité. J’emprunte d’ailleurs ces deux mots, à la devise de la célèbre université de Yale aux Etats-Unis d’Amérique, alors que sa rivale, la non moins prestigieuse université d’Harvard a pour devise un seul mot en latin : Veritas (Vérité).

 

Quand consultait-on l’Urim et le Thummim ?

 

La Bible nous rapporte quelques rares exemples de consultations par l’Urim et le Thummim. (Toutefois, il est fort possible qu’ils ne soient pas les seuls dans l’histoire d’Israël, de Moïse à David, et même après, jusqu’ aux déportations en Babylonie.) Mais ces quelques textes nous donnent une petite idée de la manière dont Dieu répondait par ces pierres. Il semble même qu’on ait eu recours à cette pratique, en dernier ressort, après avoir épuisé les moyens ordinaires de la prière.  Il est clair que Josué  a eu recours à cette pratique, suivant l’ordre de Dieu donné à Moïse (cf. Nombres 27 : 21) On peut donc déduire de cet épisode, que l’Urim et le Thummim exprimaient la volonté de Dieu pour le peuple. Ils actaient l’expression d’un pouvoir théocratique. Mais seul, le grand-prêtre, en était l’intermédiaire et le garant. Mais dans la tromperie des Gabaonites, Josué semble avoir oublié de consulter Dieu, certainement de cette manière (cf. Josué 9 : 14 //nombres 27 : 21)).

David, dans sa fuite devant Saül, demanda au souverain sacrificateur Abiathar d’apporter l’éphod pour consulter l’Eternel. Et l’Eternel répondit aux deux questions posées, mais on ne sait pas de quelle manière précise. (cf. 1 Samuel 23 : 8-12).

Il semble évident que cette forme de consultation, qui ne pouvait se faire que par l’intermédiaire d’un grand-prêtre, ne pouvait concerner un besoin commun. Elle était demandée par le roi, quand il y avait péril pour la nation, ou dans des circonstances exceptionnelles. En l’absence du roi, seul un homme de premier rang du peuple (comme le général des armées) pouvait avoir recours à l’Urim et le Thummim pour le bien commun. Les rabbins disent que la répartition des territoires des 12 tribus d’Israël a été faite par la consultation de l’Urim et du Thummim. (cf. Jewish Encyclopédia.com, art Urim et Thummim, p.4)

 

Comment consultait-on l’Eternel par l’Urim et le Thummim ?

 

Ces deux pierres précieuses, placées dans la pochette carrée du pectoral, faisaient connaître la volonté de Dieu par une intensité lumineuse ou une absence d’éclat. Quand la pierre dégageait un éclat, c’était le signe de l’approbation divine. Dans le cas contraire, cela signifiait un refus. On suppose que ces deux pierres étaient présentées à Dieu, mains ouvertes vers le ciel.

Il est très difficile d’avoir des certitudes, tellement les avis divergent. Les uns pensent que ces pierres s’allumaient, d’autres disent que le grand-prêtre, après avoir jeté ces pierres comme des dés, interprétait les combinaisons. Dans tous les cas, il était recommandé de procéder à cette démarche, devant l’arche de l’Alliance... (Mais cette procédure n’incluait pas une non-réponse de Dieu, ou alors il faut imaginer que cela devait faire appel à une autre combinaison que nous ignorons...). De plus, certains avancent l’hypothèse, que sur ces 2 dés était inscrite seulement la première lettre du nom des 12 tribus d’Israël. Ainsi après plusieurs jets, on pouvait lire un message.  

Comme nous le constatons, la procédure ne semble pas évidente à comprendre. Cependant, quelques textes peuvent nous éclairer, à condition d’admettre que, quand David consulta l’Eternel, il le fit dans certaines circonstances par ce moyen-là. Par exemple dans sa fuite devant Saül (cf. 1 Samuel 23 : 9-12) ou quand il poursuivit les Amalécites (cf. 1 Samuel 30 : 7-8). Plus tard, il demanda s’il devait aller combattre les Philistins (cf. 2 Samuel 5 : 17-18, 23-25). Les commentateurs s’accordent à dire que d’ordinaire la réponse était par oui ou non, mais comme nous venons de le voir avec David, sa consultation de l’Eternel, supposée par ces deux pierres, a aussi fourni d’autres indications précises. Dès lors, quel rôle jouait ces 2 pierres dans ce type de réponse ? Personne ne peut le dire !

 

Les commentateurs juifs essaient de trouver une explication en examinant une pratique Babylo-Assyrienne des  «  tablettes du destin ». Les voyantes de Babylone consultaient leur dieu par le moyen de 2 tablettes et la réponse ne pouvait être que oui ou non. Mais cette explication ne tient pas, car entre la notion Monothéiste d’Israël, et la culture Babylo-Assyrienne, il y a un gouffre. Même si on peut supposer qu’il y ait eu certaines analogies entre les pratiques babyloniennes ou même égyptiennes, et celles des israélites, Dieu a toujours marqué une différence claire par rapport à toutes les pratiques idolâtres des nations entourant Israël. (cf. Deutéronome 18 : 9-14)

Donc, disons simplement, qu’il est presque impossible de savoir comment se déroulait la consultation à l’Eternel, et si ces pierres s’allumaient ou rendaient un oracle par un son.

 

Pourquoi alors Dieu a-t-il utilisé ce moyen de communication ?

 

Petite tentative d’explication avec humilité : Ce peuple d’Israël a souvent manifesté le désir de ne pas être différent des autres peuples environnants. Il a voulu, par exemple, un roi comme toutes les autres nations.

Dieu aurait donc été condescendant en lui proposant ce genre de consultation.

« En tout cas, à s’en tenir au texte d’Exode 28 : 30, il semble bien que l’Urim et le Thummim n’étaient pas une institution récente qu’il ait été nécessaire de décrire en détail, mais plutôt quelque chose d’ancien, qui fonctionnait déjà depuis longtemps et que Dieu, pour détourner son peuple de la consultation des oracles idolâtriques, jugea à propos de conserver en lui communiquant un caractère sacré » (cf. Dict. Vigouroux, art Urim et Thummim, col. 2365).

Quoi qu’il en soit, l’Ancien Testament ne fournit pas de détails précis concernant la nature et le fonctionnement de l’Urim et du Thummim.

 

Quand a-t-on arrêté ce mode de consultation de l’Eternel ?

 

La tradition est unanime à affirmer que cette pratique  de consultation de Dieu a cessé avec la destruction du premier temple de Salomon. D’autres pensent à la mort des grands  prophètes.

Nous pouvons remarquer que du temps d’Esdras et Néhémie, lors du retour de la déportation de Babylone à Jérusalem, donc à la veille de la construction du second temple, la pratique demeure encore. On en trouve la trace, lorsque la question de la reconnaissance officielle de la liste des sacrificateurs s’est posée. En effet, certains pendant la déportation, ayant perdu leurs titres généalogiques, ne pouvaient prouver leur appartenance au sacerdoce. Avant donc de les exclure,  on eut recours à l’Urim et au Thummim. (cf. Esdras 2 : 61-63 ; Néhémie 7 : 63-65)

Disons donc avec plus de certitude, que ce n’est qu’à la construction du second temple que la pratique disparaît. Cela serait confirmé par l’histoire. « Les rabbins affirment que 5 choses manquaient dans ce second temple : 1) l’arche de l’alliance, 2) le feu céleste, 3) l’Urim et le Thummim, 4) la sékinah, 5) l’huile sacrée » (cf. Dict. Vigouroux, idem, col.2362)

Il est vrai que c’est surtout au temps de David que l’utilisation de L’Urim et du Thummim semble avoir été la plus courante. Toutefois, on observe au cours des dernières années de sa vie, une intervention plus directe des prophètes. Un langage plus clair permettait de faire connaître la volonté de Dieu. Il évitait de s’en remettre à des volontés purement humaines.

On peut aussi comprendre que le prophétisme, depuis Elie et surtout avec Samuel, ait pris petit à petit l’ascendant sur cette pratique, qui semble avoir été difficile d’utilisation. Ainsi le prophétisme supplanta la pratique de l’Urim et du Thummim.

 

Quelles réflexions pouvons-nous tirer de cette pratique de communication ?

 

Par amour pour ses créatures, et par la suite pour son peuple, l’Eternel, le Tout-puissant, n’a jamais cessé de manifester son désir de communiquer sa volonté. Elle a toujours été pour le bien et le bonheur de ses enfants. La variété de ces moyens de communication est attestée :

« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier  de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers » Hébreux 1 :1-2  . Segond précise en note : «  par beaucoup de passages et beaucoup de moyens »

Dieu n’a jamais cessé de parler d’une façon ou d’une autre. C’est un Dieu de parole...

- Dieu a d’abord utilisé le langage direct : cela a commencé avec Adam et Eve (Genèse 2 : 16 ; 3 : 8-13) puis avec Caïn (Genèse 4 : 6-14) avec Noé (Genèse 6 : 13-22 ; 7 : 1 ; 8 : 15 ; 9 : 1) avec Abraham (Genèse 12 : 1-3 ; 18 : 17-33) Isaac (Genèse 25 : 23) Jacob (Genèse 28 : 13-15) et Jacob devient Israël (Genèse 33 : 24-30 ; 35 : 1,9-15) Moïse (Exode 19 : 19 ; 33 : 9,11 ; Nombres 12 : 7-8) Josué (Josué 20 :1) etc...

- Puis par songes ou par visions : avec Abraham (Genèse 15 : 1) Joseph (Genèse 34 : 5-7) Esaïe (Esaïe 21 : 2 ; 29 ; 7) David (Psaume 89 : 20) etc.

- Puis par l’Urim et le Thummim comme nous l’avons vu, et petit à petit, la transition s’est faite avec les prophètes : «  Ecoutez bien mes paroles ! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Eternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai » Nombres 12 :6.

Après la Pentecôte, l’apôtre Pierre, poussé par l’Esprit-Saint, expliqua que les prodiges que les prophètes avaient annoncés devaient aboutir à un temps de rafraîchissement pour le peuple, par la venue d’un envoyé de Dieu : Jésus-Christ. Tous les prophètes depuis Samuel ont annoncé ces jours-là. (cf. Actes 3 : 17-26)

On observe que tous ces moyens de communication convergeaient vers l’attente d’un personnage central appelé Messie. Il résumait à lui seul toute l’espérance d’un peuple. Alors dans ce contexte, quelles peuvent être les significations symboliques de ces deux pierres précieuses ?

- L’Urim et le Thummim ne pouvaient être utilisés que par le grand-prêtre ou souverain sacrificateur, or Jésus est présenté par l’épître aux Hébreux comme le souverain sacrificateur : « Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir... » Hébreux 9 : 11.  Et encore : « cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile là où Jésus est entré pour nous comme sacrificateur pour toujours... » Hébreux 6 : 20  et enfin : « c’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur... » Hébreux 7 : 25

- Si Dieu ne pouvait parler que par l’intermédiaire d’un grand-prêtre, les Ecritures Saintes nous révèlent aussi qu’il ne peut y avoir qu’un seul intermédiaire entre Dieu et les hommes : «  Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme ».  Timothée 2 : 4-5.

- De même que l’Urim et le Thummim révélaient  la volonté de Dieu, de même le Christ est venu nous révéler la volonté de son Père : «  personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » Jean 1 :18 et encore : «  J’agis selon l’ordre que le Père m’a donné... » Jean 14 : 31 

- Si l’Urim était en rapport étymologique avec la lumière ou les lumières, Christ s’est aussi présenté comme la lumière: « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Jean 8 : 12 et ailleurs : «  pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Jean 9 : 5.

- Si le Thummim était en rapport étymologique avec le feu, Jésus aussi est venu allumer un feu : « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu'ai-je à désirer, s'il est déjà allumé ? »  Luc 12 : 49, version de Genève. Et si le mot feu  a donné par extension le mot vérité, le Christ s’est aussi présenté comme étant la vérité. «  Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » Jean 14 : 6

- De même Que l’Urim et le Thummim donnaient des réponses précises, nous sommes invités à porter une parole claire : « que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin. »  Matthieu 5 : 37, version de Genève. (cf. Matthieu 7 : 7 ; 11 : 24)

- Et enfin, (mais la réflexion est loin d’être exhaustive !) la consultation de la volonté divine par l’Urim et le Thummim était gage de protection et de sécurité pour tout le peuple, surtout quand il se trouvait en danger. Christ aussi est venu nous sécuriser, nous protéger, nous aider à reprendre confiance. Et là, il faudrait citer tout l’évangile ! Une image symbolise cette attention affectueuse de Dieu par Jésus-Christ : le bon berger (cf. Jean 10 : 1-16).

 

Conclusion :

 

Cette réflexion sur l’Urim et le Thummim nous renvoie indirectement à notre responsabilité d’entendant et d’écoutant. Car, si Dieu a pris soin de diversifier ses moyens de communication pour nous dire son amour, sa bonté, sa bienveillance de Père, c’est aussi pour nous dire qu’il veut composer avec nous. A nous maintenant de prendre le temps d’entendre et d’écouter sa Parole. Certes, cette Parole nous rassure et nous redonne courage, mais surtout, elle nous responsabilise dans un témoignage à rendre à la gloire de Dieu. Ceci est d’autant plus important que notre monde, s’éloignant de plus en plus de ses conseils, finit par nier sa réalité de créateur de toute vie. Alors, comme le recommande Jésus : « croyons en la lumière, afin que nous soyons des enfants de lumière. » Jean 12 :36.

« Lumière et vérité », que cette devise conduise nos vies.

 

                                                                                      Jacques Eychenne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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