L'ouverture à Dieu par Jésus-Christ

 

  

L’ouverture à Dieu

  par Jésus-Christ

   Marc 8 : 10-21

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction :

 

Le texte que nous allons analyser situe la scène vers la fin du ministère du Christ en Galilée. Jésus a quitté le territoire de Tyr et de Sidon sur la Méditerranée. Il se dirige vers la Galilée, dans une contrée qui longe les bords du Lac de Tibériade. Dalmanutha, telle est son nom. On la situe à l’ouest du lac sans savoir exactement où elle se délimitait. (Matthieu 15 : 39  parle lui de la contrée de Magadan.) Qu’importe ! Sur les pentes de cette rive, Jésus, ému de compassion pour la foule nombreuse venue l’écouter, reproduit le miracle de la multiplication des pains et des poissons devant quatre mille personnes (cf. Marc 8 :1-2 ; 6 :32-44). Aussitôt après, il monte dans une barque avec ses disciples et se rend dans cette contrée de Dalmanutha. Arrivent des pharisiens. Ils saisissent l’occasion pour le questionner et l’éprouver. Certainement au fait de la multiplication des pains et des poissons, ils veulent, eux aussi, voir un miracle. Ils demandent à Jésus un signe venant du ciel.

 

Développement :

 

Comme à son habitude, Jésus va leur répondre. Le texte commence par dire avec pertinence l’agacement du Seigneur, car il connait bien la motivation de ces Pharisiens. Ils viennent pour le mettre à l’épreuve (cf. La T.O.B. traduit : « pour lui tendre un piège »). Bien qu’il nous soit difficile de comprendre cette attitude (le Seigneur n’a-t-il pas cessé de faire du bien autour de lui jusqu’à ce jour !), Jésus n’élude pas la question. Il dit solennellement :

« Amen, Je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération » Marc 8 : 12  version Nouvelle Bible Segond. Le débat est ainsi vite clos. Puis, il les quitte pour aller sur l’autre rive.

Une fois de plus, le Seigneur explicite le fait que le miracle ne peut répondre à une curiosité, mais à de vrais besoins. Il a guéri ces derniers jours. Il a même multiplié pains et poissons (cf. Marc 6 : 32-44). Ainsi se dessine son objectif : répondre à de vrais besoins pour susciter l’éclosion de la foi. Toute motivation qui sort de ce cadre est censée ne recevoir aucune réponse de sa part  (encore que la condescendance divine va parfois au-delà de cette affirmation).

 

La parenthèse avec les Pharisiens refermée, Jésus va s’adresser maintenant à ses disciples. Il veut vérifier s’ils ont compris le miracle de la multiplication des pains et  des poissons, et ont dépassé la stricte observation de ce miracle. Se sont-ils positionnés comme simples observateurs ? des spectateurs participants ?

Utilisant, comme à son habitude un fait concret, le Seigneur part d’une situation précise pour amorcer sa réflexion et son enseignement. En effet, lors de la multiplication des pains, les disciples ont oublié d’en prendre pour eux. Ils n’ont emporté qu’un seul pain dans la barque. Sont-ils en train de parler de cet oubli ? Cela semble être le cas.  Alors, Jésus saisit l’occasion pour délivrer un message surprenant, assurément déconcertant pour les disciples. Il leur dit : 

 

« Ouvrez l’œil et gardez-vous du levain des Pharisiens et du levain d’Hérode » Marc 8 : 15, version Nouvelle Bible Segond 2002.

 

Pourquoi utiliser cette formule qui semble anachronique, voire sibylline ? En réalité, l’image doit être suggestive et évocatrice car le Seigneur veut mettre en évidence le principe actif qui fait lever la pâte. Il le met directement en lien avec les motivations  qui conduisent ces Pharisiens à le suivre pour le mettre en difficulté. De façon identique, le rapport à Hérode dépeint les mêmes intentions. Certainement plus ferme et plus cruel, Hérode Antipas aussi appelé le tétrarque (cf. Luc 3 : 19) avait pourchassé Marie et Joseph pour mettre à mort l’enfant Jésus (cf. Matthieu 2 : 16). Il poursuivra par l’assassinat de Jean le Baptiste et restera tout au long de sa vie un adversaire redoutable de la prétendue royauté du Christ (cf. Luc 23 : 15). Il poursuivra son travail de sape auprès des premières communautés chrétiennes (cf. Actes 12 : 1).

 

La remarque de Jésus se présente donc,  comme une mise en garde contre tout principe actif pernicieux. Il faut ouvrir l’œil, donc rester vigilant. De même que le levain agit de l’intérieur sans bruit, mais avec une grande efficacité, le combat spirituel est à mener souvent contre ce qui est invisible, mais très actif. Par là même le Seigneur précise la nature du véritable combat spirituel : le levain des Pharisiens et d’Hérode. La mise en garde du Seigneur s’inscrit dans son projet de formation des disciples. Par extension, elle nous interpelle tout autant. Les actions les plus graves proviennent, parfois ou souvent, de motivations secrètes difficilement détectables et identifiables (Cela est tellement vrai que le passage à l’acte de certains terroristes est souvent indétectable malgré tous les moyens modernes.) Concrètement, notre attention doit porter sur nos motivations. A notre tour saisissons l’occasion pour demander au Saint-Esprit de nous rende lucide et cohérent avec nous-mêmes dans l’analyse de nos motivations secrètes.

 

Voyons maintenant la réaction des disciples : A l’évidence, ils ne comprennent pas du tout la remarque du Seigneur. Ils pensent qu’elle porte sur leur oubli d’avoir pris du pain. Autrement dit, ils restent centrés uniquement sur l’aspect matériel et visuel de la situation.  Combien de fois n’avons-nous pas la même réaction ! Nous vivons dans le monde de l’image. C’est le moyen privilégié des communicants modernes. Mais à force de ne croire que ce que l’on voit, notre perception des réalités est faussée. A fortiori dans le domaine spirituel. De plus, le labyrinthe des traditions humaines obscurcit la nécessité de rechercher la signification des messages de Dieu en profondeur.

Jésus va surmonter cet écueil des disciples, tout en leur adressant quelques remarques cinglantes au passage :

« Jésus s'en aperçoit et leur dit: « Pourquoi discutez-vous parce que vous n'avez pas de pains ? Vous ne saisissez pas

encore et vous ne comprenez pas ? Avez-vous le cœur endurci ? Vous avez des

yeux : ne voyez-vous pas ? Vous avez des oreilles: n'entendez-vous pas ? Ne vous

rappelez-vous pas…   » Marc 8 : 17-18 version T.O.B

 

La surprise des disciples a dû être de taille ! Le Seigneur semble forcer de trait. Les mots sont sévères : – Manque d’intelligence – absence de compréhension – cœur endurci (cf. La Bible en français courant, et celle de Jérusalem traduisent : esprit bouché) – yeux aveugles – oreilles bouchées – sans mémoire (Nous dirions aujourd’hui : tête sans cervelle)…  Avoir des yeux pour ne rien voir, des oreilles pour ne point entendre, ne plus se souvenir de rien, n’est-ce pas être infirme à toute communication ou dialogue ? (ce message est récurrent dans la Bible cf. Jérémie 5 : 21 ; Ezéchiel 12 : 2 ; Matthieu 13 : 13 : Actes 28 : 26) Pour des hommes appelés à bientôt porter son message le constat paraît être un défi insurmontable… Pourtant le Seigneur va le relever pour eux, et aujourd’hui pour nous. Il est bien là le vrai miracle de la vie. Le projet du Seigneur est de nous remettre en vie en ouvrant notre intelligence, en rendant notre cœur sensible à ses appels, en ouvrant nos yeux, en débouchant nos oreilles et en soutenant notre mémoire. (cf. Faire mémoire, n’est-ce pas le propre de la vérité ? Le mot traduit par vérité est un mot composé (αληθεια) d’un α privatif  et du mot ληθης qui signifie oubli. La vérité est le non-oubli dira Marie Balmarie, psychanalyste chrétienne)

 

Mais après les remarques, on attend l’explication. Les profs diraient la correction.

« Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux vous avez emportés ? » Ils disent: « Douze. » « Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? » Ils disent: « Sept. » Et il leur disait: « Ne comprenez-vous pas encore ? » Marc 8 : 19-21

 

Que fallait-il comprendre ? Où le Seigneur voulait-il en venir ? Quel rapport peut-il bien y avoir entre le nombre des participants et le nombre des corbeilles ou des paniers restants ? Le texte semble clair : au-delà des situations et des actes, il y a un enseignement caché. Le Christ semble nous inviter à revisiter les évènements pour déceler un autre niveau de lecture. C’est un point très important de son enseignement. Il le perfectionnera dans le langage en paraboles. Ici, il semble évident que ces chiffres veulent dire quelque chose…

 

Dégageons de cette observation, deux principes importants :

 

  • Chaque détail de la Bible a son utilité. Le récit n’est pas un descriptif ordinaire. Il contient des messages cachés qu’il nous faut découvrir.
  • Un autre niveau de lecture est nécessaire pour découvrir l’enseignement rattaché au symbolisme. Ici celui des chiffres.

 

Pour le premier aspect, rappelons ce point fondamental : Les écrits bibliques ne sont pas des écrits ordinaires, ils sont d’inspiration divine, ils ne relèvent pas d’une volonté tout humaine, même si cette inspiration transite par l’humain :

« C’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » 2 Pierre 1 : 21 . Cette Parole a été par la suite mise par écrit. Si Dieu est à l’origine de l’inspiration, il est convenable de penser qu’il se porte aussi garant de la transmission de ses messages afin qu’ils soient accessibles à tous.

« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, équipé pour toute œuvre bonne. » 2 Timothée 3 : 16 Pour information, disons que l’inspiration des écrits est attestée dans l’Ancien Testament par les écrivains eux-mêmes, par l’expression «  ainsi parle l’Eternel » ou une formule équivalente ; par le Christ lui-même citant à de nombreuses reprises l’A.T ;  par les apôtres aussi. Le Nouveau Testament reste dans la même veine d’inspiration. Le Christ la confirme, les apôtres l’affirment et se citent entre eux. Paul renvoie aux écrits du Deutéronome et de l’évangile de Luc. Pierre dit qu’il y a chez Paul des choses difficiles à comprendre. (Pour une étude complémentaire voir note de C.I. Scofield dans son commentaire de 2 Timothée 3 : 16, Bible Louis Segond de 1975)

 

Quant au deuxième aspect concernant un autre niveau de lecture, il fait référence à l’histoire ancienne du peuple d’Israël et à celle plus immédiate du temps de Jésus. De nombreux chiffres sont utilisés dans notre récit. La difficulté à surmonter consiste à dire que ces chiffres n’indiquent pas seulement une quantité. Ils ont une valeur encore plus importante qui précise un enseignement. Il est clair que dans notre texte, le Seigneur nous invite à dépasser le sens matériel pour rejoindre le sens figuré. C’est  le cas des chiffres utilisés : 5, 12, 7,4. Leur signification fait sens avec l’histoire. Par exemple la première multiplication des pains mentionne 5 pains pour 5000 personnes. Le chiffre 5 était connu comme faisant référence aux 5 livres de Moise (le pentateuque). Livres ô combien vénérés par les responsables religieux de l’époque du Christ. Ces chiffres disent que cette action de Dieu se poursuit comme dans le passé. Elle est continue. L’histoire en témoigne. Jésus met en rapport la révélation faite à Moise et l’aspect nourricier du pain qu’il a distribué. Ailleurs, il parlera du pain de vie (cf. Jean 6 : 35). Entre parenthèses, le Seigneur indique clairement que ce pain nourricier qu’il dispense avec amour ne doit pas être utilisé comme un levain d’intégrisme ou toute autre forme de pouvoir. Il n’est la propriété de personne, et chacun a le droit de revendiquer sa part. Jésus attire ensuite l’attention sur ce qui reste, donc sur ce qui est emporté : 12 paniers. Ce que l’Eglise conserve dans sa mémoire fait référence aux 12 tribus d’Israël, aux douze apôtres, c’est l’ancien et le nouveau testament réunis. Autrement dit, c’est l’ensemble de la révélation de Dieu au monde. Ces restes disent l’assistance constante du divin à travers les siècles pour tous ceux qui s’approprient le don de sa grâce.

 

Dans la deuxième explication, ce ne sont pas 5000 personnes qui sont rassasiées mais 4000.  Le chiffre paraît moindre et pourtant il est plus important. Il est signe d’ouverture et d’un plus. Le chiffre 4 symbolise la terre entière. Ne parle-t-on pas des 4 points cardinaux ! Les 4000 personnes symbolisent la terre entière, alors que les 5000 faisaient référence à l’histoire du peuple de Dieu à travers les âges.

 

Quant au pain qui est distribué sans critère, ni justificatif, sans étiquette, ni discrimination, il est rattaché dans la deuxième multiplication des pains au chiffre 7. Il est dans la Bible le symbole de la perfection, c'est-à-dire, de ce qui est bon et complet, comme au soir de la création du monde. Ce chiffre a encore une signification plus profonde, il est rattaché à une bénédiction (cf. Exode 20 : 8-11)

Ce second grand miracle n’annule pas la référence à la loi du pentateuque dans le symbolisme de la première multiplication, il est une invitation à un dépassement. Le pain du désert, la manne, n’a pas pu sauver le peuple. Une poignée d’anciens du désert seulement est entrée en Canaan. Le pain que nous offre Jésus est un pain nourricier pour l’éternité. La temporalité du premier miracle est dépassée par le second. Cela nous renvoie par extension au rapport qui existe entre la loi et la grâce :

« La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. » Galates 2 :24 Et que dire du pain de vie !  La manne descendue du ciel et donnée au peuple d’Israël n’est rien comparée au pain de vie en Jésus-Christ. Jésus dit à la foule qui venait d’assister au miracle de la multiplication des pains:

« En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le véritable pain du ciel. Car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors: « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! » Jésus leur dit: « C'est moi qui suis le pain de vie; celui qui vient à moi n'aura pas faim; celui qui croit en moi jamais n'aura soif. Mais je vous l'ai dit : vous avez vu et pourtant vous ne croyez pas. » Jean 6 : 32-36

 

Le pain de vie, c’est le don et la bénédiction de Dieu en Jésus-Christ. C’est lui qui mystérieusement nous nourrit de l’intérieur afin que notre intelligence soit en éveil, que notre cœur entre en compassion, que nos yeux s’ouvrent à percevoir une réalité plus profonde, que nos oreilles entendent l’indicible murmure d’amour de Dieu. C’est encore ce pain de vie qui nous fait appréhender l’inconnu sans peur, qui nous donne la force d’affronter les difficultés, qui rafraîchit notre pensée et nous procure ce bonheur de penser par nous-mêmes et d’assumer des choix libres et responsables. C’est cela le cadeau de Dieu en Jésus-Christ.

 

Conclusion :

 

En vérité, l’interpellation fondamentale de ce passage nous ouvre une voie nouvelle pour penser différemment. Ce que l’on voit est rarement la réalité des choses. Cette dernière est cachée. Elle nécessite beaucoup d’attention et de réflexion. Saint Exupéry avait raison de dire que «  l’essentiel est invisible. On ne voit bien que par le cœur ». Encore faut-il qu’il soit ouvert, réceptif et en éveil. Le piège démasqué par Jésus dans sa démonstration consiste à dire : « ne croyez pas uniquement ce que vous voyez. » Arrêtez-vous et analysez plus en profondeur ce que vous voyez. Les miracles des deux multiplications des pains et des poissons étaient porteurs d’un enseignement plus profond.

Par extension, méfions-nous de nos émotions en rapport avec le visuel uniquement. Si les émotions sont nécessaires et positives, elles peuvent aussi nous piéger. Combien de fois ai-je observé des parents fonctionnant à l’émotion vis-à-vis de faits concernant leur enfant, sans prendre du recul pour savoir ce qui était bon pour lui. L’émotion peut être faiblesse quand faisant l’économie de la raison, elle génère une surprotection. En surprotégeant, on retarde l’évolution de son enfant. On l’empêche de grandir. A vouloir bien faire on fait le contraire de ce qui serait vraiment nécessaire à l’enfant…Quand l’éducation dépasse nos compétences il faut avoir le réflexe de se tourner vers le Prince de la vie. La confiance doit l’emporter !

Pour revenir à notre récit, il est clair que le Seigneur invite ses disciples à aller plus loin que leurs émotions afin de canaliser leurs sentiments vers un approfondissement des faits perçus.

Ce travail sur soi est loin d’être facile en un temps ou la facilité est traduite par les images télévisuelles. On pense pour nous dans un prêt à penser tout bien ficelé. Apprendre à aller plus loin que ce que l’on voit, fait appel dans le domaine spirituel à un éveil dont l’initiateur s’appelle le Saint-Esprit. (cf. 1 Corinthiens 12 : 3 ; Ephésiens 1 : 13-14 ; Jean 20 : 22.)

 

« Il leur dit cette autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte soit levée. Jésus dit à la foule toutes ces choses en paraboles, et il ne lui parlait point sans parabole, afin que s'accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète: J'ouvrirai ma bouche en paraboles, Je publierai des choses cachées depuis la création du monde. » Matthieu13 : 33-35 Nouvelle édition de Genève 1979

 

Un levain trop vieux ne remplir plus sa mission, il faut le renouveler constamment. Que le Seigneur nous aide à  remplacer notre vieux levain par un nouveau. Cela est possible avec son aide.

                                                                                   

Que la bénédiction de Dieu en Jésus-Christ soit comme un bon levain. Qu’il fasse lever la pâte de notre cœur… Alors, nous pourrons mieux comprendre, mieux aimer, mieux voir, mieux entendre et être moins oublieux des bienfaits de Dieu en Jésus-Christ.

                                                                                        

                                                                                       Jacques Eychenne

 

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