Les ivraies et le bon grain

 

 

 

   Les ivraies et le bon grain

        Matthieu 13 : 24-30

 

Introduction :

 

Dans la propriété où nous avons pris racine, il y a un jardin. Soucieux de le maintenir en bon état, il nous a fallu désherber. En arrachant les mauvaises herbes, j’ai été interpelé par la signification exacte de ce que j’étais en train d’enlever. Après vérification, le résultat a révélé qu’il s’agissait d’une plante nommée : ivraie. Instinctivement, j’ai pensé à la parabole de notre Seigneur Jésus, et j’ai souhaité en savoir plus sur cette herbacées dont certaines sont considérées comme des adventices (sans commentaire !). Il existe une trentaine d’espèces dont certaines sont cultivées pour du fourrage. Le mot ivraie, d’après les sites d’information courante, viendrait du latin « ebrietas » qui signifie ivresse. Cette référence proviendrait des propriétés enivrantes attribuées à cette plante. Elle était considérée comme une mauvaise herbe dans les champs de céréales. Elle a traversé les siècles. L’archéologie a retrouvé des graines de cette antique plante aussi appelée : herbe d’ivrogne.

Pline l’ancien, écrivain naturaliste romain, né en 23 apr.-C, c’est-à-dire pendant le temps du ministère du Christ, explique que le grand problème de l’ivraie est en lien avec la rapidité de sa croissance. Elle a un pouvoir envahissant surtout dans les champs de blé. Détail intéressant, il suffit de 1/9 de farine d’ivraie dans la farine de blé pour que la fermentation du pain, lors de la fabrication de la levure, soit bloquée.

L’ivraie a la singularité de s’enraciner profondément dans le sol, au contraire des racines du blé. Cet ensemble de détails m’a donné envie de revisiter, avec vous, la parabole énoncée par le Seigneur Jésus.

 

Développement :

 

Il leur proposa une autre parabole :

 

« Il en va du Royaume des cieux comme d'un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu ; par-dessus, il a semé de l'ivraie en plein milieu du blé et il s'en est allé. Quand l'herbe eut poussé et produit l'épi, alors apparut aussi l'ivraie. Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : ‹ Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie ?› Il leur dit : ‹ C'est un ennemi qui a fait cela. › Les serviteurs lui disent : ‹ Alors, veux-tu que nous allions la ramasser ?› ‹ Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle. Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier. › » Matthieu 13 : 24-30, version TOB.

Cette parabole est délivrée par le Maître alors qu’il est sur les bords du lac de Galilée (cf. Matthieu 13 : 1-2). Son message s’adresse à une grande foule. Il est centré sur tout ce qui se rapporte au royaume des cieux. Le Seigneur a toujours choisi des illustrations connues par ses auditeurs. Ce souci pédagogique de bien se faire comprendre, au travers d’un discours coloré, a toujours été sa signature. A cette époque, les villes étaient petites. Elles étaient entourées de champs cultivés. La métaphore du grain de blé et de l’ivraie ne pouvait qu’interpeler son auditoire.

 

Avant d’approfondir le sens de cette parabole, deux observations s’imposent :

 

- La première concerne le mot ivraie en grec : ζιζάνιά = zizania qui a donné le mot zizanie en français. En vieux français, le mot désigne la mauvaise herbe. L’ivraie a la particularité de ressembler au blé, mais les grains en sont plus petits et noirs. Ce mot original est ambivalent, il fait référence à la mauvaise herbe et aux mauvaises relations, aux disputes. Il symbolise la discorde.

 

- La deuxième met en évidence un contraste : le mot ivraie est systématiquement mis au pluriel dans la parabole, tandis que le blé est toujours au singulier. Dans notre texte la bonne traduction serait : les ivraies. André Chouraqui traduit : « les Zizanies ». Cette précision n’est pas anodine. Elle trouvera toute sa cohérence dans l’explication de texte que donnera Jésus à ses proches disciples (cf. Matthieu 13 : 36-43).

 - Ajoutons que les paraboles du Seigneur ont toujours un petit côté subversif. Notre parabole narrative, comme nous le verrons plus loin, n’échappe pas à cette règle.

Observons encore, que si cette parabole n’est propre qu’à Matthieu, c’est assurément parce que cet évangéliste s’est appliqué à adresser son message prioritairement aux Juifs de son temps. Cette parabole s’inscrit dans une perspective eschatologique qui nous parle du royaume des cieux à venir. Elle a pour objectif d’établir une nette démarcation entre les bons comportements spirituels et les mauvais. Il va sans dire que cela induira des conséquences futures différentes. Précisons enfin, que ce récit illustré est à lire dans un contexte historique particulier : celui d’une attente messianique, pour ne pas dire une impatience messianique.

 

Venons-en maintenant au déroulé du récit :

 

« Il en va du Royaume des cieux comme d'un homme qui a semé du bon grain dans son champ » Mattieu 13 : 24.

Le Seigneur veut établir une comparaison entre une réalité céleste et une activité humaine. Le verbe grec à l’aoriste nous invite à comprendre que le royaume des cieux a été rendu semblable ou comparable à une façon humaine d’agir. Autrement dit, le royaume n’est pas comparable à un homme, mais plutôt à l’attitude du semeur devant une réalité qu’il ne peut contourner. C’est une action qu’il a menée dans son propre champ.

 

« Pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu ; par-dessus, il a semé de l'ivraie en plein milieu du blé et il s'en est allé. Quand l'herbe eut poussé et produit l'épi, alors apparut aussi l'ivraie » Matthieu 13 : 25.

Le tableau est propre à l’activité en Palestine, il dépeint le travail courant d’un propriétaire. Ce dernier est venu semer, puis il a remis le suivi de son action à des gens chargés de veiller à la croissance de sa bonne semence. Pendant que ces derniers dormaient, son ennemi est venu. Le possessif est intéressant. Il s’agit de l’ennemi du propriétaire, celui qui a semé le bon grain. De nuit, sournoisement, cet ennemi a semé les « zizania », c’est-à-dire les ivraies. Il n’agit pas au hasard, il sème les ivraies au beau milieu du blé, la nuit, puis disparaît sans laisser de trace.

« Quand l'herbe eut poussé et produit l'épi, alors apparut aussi l'ivraie. Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : ‹ Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie ?› Il leur dit : ‹ C'est un ennemi qui a fait cela » Mattieu 13 : 26-28.

Ici la parabole enjambe le temps pour arriver à la constatation essentielle. Il y a problème ! Ce que l’on voit ne correspond pas à ce qui a été semé. Cherchez l’erreur ?

L’étonnement des serviteurs est profond. Ils n’ont pas d’explication concernant l’émergence des ivraies. Le propriétaire ne leur reproche pas de s’être endormis, il ne fait que leur dévoiler la véritable explication de l’apparition des ivraies.

 

« Les serviteurs lui disent : ‹ Alors, veux-tu que nous allions la ramasser ? › ‹ Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle. Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier » Matthieu 13 : 28-30.

La réaction des ouvriers paraît bonne. En réalité, elle ne l’est pas. Elle peut même être pire que le mal, puisque le bon grain peut aussi être arraché. Le propriétaire met l’accent sur le temps. Il est en faveur de la bonne récolte. Pour l’heure, le bon et le mauvais doivent croître ensemble jusqu’à la moisson. Ce n’est qu’à ce moment que la séparation sera faite. Le propriétaire indique qu’il a autorité pour donner l’ordre de moissonner. La finalité est limpide. Il faut que le bon grain soit amassé dans le grenier du propriétaire.

Les disciples ont écouté le récit de la parabole, mais apparemment, ils ne l’ont pas comprise. Alors, en petit comité, le Seigneur va répondre à leur attente.

 

« Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les sujets du Royaume ; l'ivraie, ce sont les sujets du Malin ; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.

De même que l'on ramasse l'ivraie pour la brûler au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde : le Fils de l'homme enverra ses anges ; ils ramasseront, pour les mettre hors de son Royaume, toutes les causes de chute et tous ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Entende qui a des oreilles ! » Matthieu 13 : 36-43.

 

L’explication est limpide. Le semeur, celui qui porte la bonne semence en terre, c’est le Fils de l’homme. C’est l’appellation privilégiée du Christ, surtout chez Matthieu (utilisée au moins 25 fois, de Matthieu 8 : 20 à Matthieu 26 : 64). Elle nous dépeint le degré d’implication du Christ dans sa confrontation avec l’ennemi. Le champ c’est le monde. Aucun endroit au monde ne peut se dire immunisé dans le conflit des deux semences, symboles du bien et du mal personnifiés. Puis, viennent les sujets, ceux qui subissent l’antagonisme séculaire. Mais, ils peuvent choisir leur camp. Il y a ceux qui optent pour le projet du Christ, et ceux qui tiennent à s’y opposer. Les sujets du malin. André Chouraqui traduit : « les zizanies, les fils du criminel ». Ce sont les faiseurs de scandales, ceux qui placent des obstacles pour faire tomber ceux qui ont décidé de marcher dans les pas du Christ, vers IHVH Adonaï. Ils commettent sans scrupule l’iniquité (en grec : ἀνομία = anomia, c’est le contraire de la loi, le a privatif est devant vomos= la loi ; condition de celui qui est sans loi ; celui qui la méprise et la viole impunément, iniquité, méchanceté. Le malin et les fils du malin dans la parabole du semeur, s’attaquent à ceux qui ont entendu la Parole mais ne la comprennent pas. Alors, ils s’emparent de ce qui a été semé dans leur cœur cf. Matthieu 13 : 19).

 Les moissonneurs sont les anges. Autrement dit, la moisson est le fait de Dieu, personne ne pourra s’y opposer. Les anges ne font qu’exécuter sa volonté. Ceux sont eux qui

sépareront les ivraies du bon grain, pour ne conserver que ce qui est bon. Le reste sera brûlé. Cette allégorie nous renvoie au jugement dernier. Il ne sera que la clarification définitive du combat entre le Fils de l’homme et le diable (en grec diabolos = celui qui divise). Il en sera ainsi à la fin du monde. Dieu le Père mettra un point final à la tragédie du mal et à toutes ses conséquences.

L’objectif de la parabole est de souligner sans équivoque le triomphe du plan de Dieu. Les justes, ceux qui ont accepté d’être sous la protection de Celui qui est mort pour eux, irradieront comme le soleil. Comme le jour où Pierre, Jacques et Jean, sur la montagne de la transfiguration ont vu le visage du Christ resplendir comme le soleil (cf. Matthieu 17 : 1-2).

Toute la parabole fait référence à un langage apocalyptiques bien connu de ses auditeurs et des disciples. Dans ce contexte le feu est le symbole d’une purification. Il est difficile de soutenir que ce feu sera éternel. D’abord parce que ce serait incompatible avec l’amour de Dieu, et d’autre part parce qu’une justice a toujours un terme, sinon elle ne peut porter ce nom. C’est la raison pour laquelle j’ai préféré parler de clarification. Elle sera incontestable et définitive.

 

Conclusion :

 

Cette parabole révèle dans un condensé exceptionnel la tragédie du problème du mal. De ce fait, notre réflexion fait écho à la situation actuelle de notre monde. Alors que Dieu, au soir de sa création, manifestait sa joie et son contentement, déjà l’ennemi préparait sa riposte. Le texte dit clairement qu’il vient de nuit pendant que les humains dorment. Nous avons là le côté obscur et pervers de sa démarche. Son action n’est jamais au grand jour. Elle est masquée pour que l’on se méprise sur sa véritable identité. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui dans le monde, certains ne font plus la différence entre le mal et le bien. Non seulement les ivraies sont semées par-dessus la bonne semence, mais encore elles sont semées au beau milieu du champ. Le mal n’est pas présent marginalement, il est au cœur de notre monde. Son action est d’une prodigieuse efficacité. On sait que les racines de l’ivraie vont plus en profondeur que celles du blé. Autrement dit, les racines se mélangent et cela devient inextricable. Résumons : le diable a travaillé par-dessus, mais aussi par-dessous le bon grain. Ce constat nous renvoie à la situation présente de notre monde. L’interconnexion des problèmes et l’enchevêtrement des difficultés nous placent en spectateurs de désordres en tout genre. Cela nous rappelle les paroles du Seigneur concernant le temps de la fin : « Sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire » Luc 21 : 25, version LSG 1975. Tout récemment, j’entendais un climatologue dire : « si on n’agit pas maintenant, la situation sera invivable ». Comme nous le constatons, l’action de l’ennemi, démasquée par le Christ (et identifiée au malin. Et dire que beaucoup ne croient plus diable !) est d’une perverse efficacité. L’étonnement des ouvriers est aussi souvent la nôtre. Il nous arrive même d’être traversés par des sentiments d’impuissance.

Cette parabole confirme que la vraie solution aux problèmes de ce monde n’est ni en lien avec le changement climatique, ni dans les progrès des techniques et de la science, ni dans des volontés politiques bienveillantes, ni dans des régimes plus ou moins démocratiques, mais dans une action spirituelle que Dieu seul, par Jésus-Christ, peut initier.

 

Les auditeurs de cette parabole vivaient dans une attente messianique. Le Christ a déplacé le curseur du temps pour attirer leur attention sur la conclusion de l’histoire. Il ne s’agit plus de faire du rafistolage, il convient d’éradiquer une fois pour toutes la question du mal et de son auteur. Certes, aujourd’hui, nous sommes plus que dans l’étonnement de la prolifération de ses actions destructrices, mais avec le Christ l’espoir est en nous et devant nous.

L’allégorie de la parabole nous invite à placer notre confiance en Christ et en ses promesses. N’ayons pas la tentation de vouloir enlever les racines du mal en nous et autour de nous. Cette œuvre appartient à Dieu, au Christ, au Saint Esprit. En voulant s’arroger un devoir de justice, on risque de faire plus de mal que de bien. Le texte de la parabole précise que les ivraies seront liées en bottes. L’ennemi avait voulu disperser sa semence destructrice, mais le Seigneur l’a rassemblée pour l’éliminer définitivement. Autrement dit, à l’action multiple des ivraies, Dieu par Jésus-Christ réplique avec une seule parole de vérité. Les actions diverses et multiples des ivraies sont en contraste avec l’unicité de la semence du blé. A l’action pluriel du diable, Dieu n’a besoin que d’opposer son singulier parfait. La puissance de l’unicité de Dieu l’emporte sur la diversité des actions du malin. Le bon grain est son fait. C’est le Seigneur qui le sème dans les cœurs, suivant l’explication d’une autre parabole (cf. Matthieu 13 : 18-19). Encore faut-il que cette bonne semence tombe dans la bonne terre, grandisse sans être étouffée, et porte du fruit. C’est le plan de Dieu : « cela est bon et agréable à Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » 1 Timothée 2 :3-4, Version LSG 1975.  

 

 Ainsi, le Seigneur nous dit : « Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson ». Sans l’action de l’Esprit dans nos vies, la sagesse pour discerner finement le bien du mal, nous est inaccessible… Cette parabole n’a rien de moralisant, elle pointe un fait incontournable qui nous est étranger, à savoir que le jugement viendra en son temps et que nous n’avons rien à précipiter. L’impatience messianique du temps du Christ ne doit pas trouver son pendant de nos jours. « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force » Esaïe 30 : 15.

Le Christ dit : « le bon grain, ce sont les sujets du royaume ». Il est vrai que le diable sème tout autant que le Christ ! Toutefois, nous sommes prévenus et encouragés à faire les bons choix. En marge de toute démonstration théologique, les paroles de l’apôtre Paul résume le fond de nos motivations : « L’espérance ne trompe point parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné » Romains 5 : 5, version LSG 1975.

Pour autant, cela ne nous invite pas au laxisme. Parlant des évènements de la fin du monde, le Seigneur nous a prévenus : « prenez garde que personne ne vous séduise » Mattieu 24 : 4 (lire tout le chapitre).

Le médecin Luc rapporte dans ce même contexte, les paroles du Maître « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent à la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » Luc 21 : 34-36, version LSG 1975.

La réponse du Seigneur aux apôtres est d’une précision admirable. Tout le drame de l’histoire de l’humanité est là, résumé, avec pour point d’orgue la victoire glorieuse et définitive du bien sur le mal. C’est vers cette issue heureuse qu’il nous faut lever nos têtes, car notre délivrance approche. Le Christ conclut sa démonstration par ces mots :

« Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » Matthieu 13 : 43, version LSG 1975.

 

                                                                                       Jacques Eychenne

 

 

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