Les beautés de la Grâce de Dieu

ou

le rapport de la grâce à la loi

 

 

Introduction :                      

 

La  grâce, en théologie chrétienne, est la manifestation concrète de la bienveillance de Dieu à l’égard de l’homme. Elle traduit l’amour profond du créateur envers sa créature, comme un père envers ses enfants.

 

 Cette grâce (de l'hébreu hën ou hesed) apparaît avec une signification empreinte de bonté, d’attention, de sollicitude, d’assistance fidèle pour l’humain. C’est ainsi que l’expression « trouver grâce aux yeux de Dieu »  Genèse 6 :8  traduit bien la réalité de ceux qui perçoivent cette grâce divine. Il faut donc aller  bien au-delà d’une simple notion de faveur accordée par Dieu dans sa toute-puissance. Dans le Nouveau Testament, la grâce (du grec Χaρις) est d’une manière générale, la concrétisation en actes de la bonté de Dieu. Cette notion relève à la fois de ce qui est plaisant, de l’amabilité, mais aussi du charme, de la bienveillance, de la reconnaissance. C’est l’œuvre que Dieu accomplit dans notre monde.

 

Elle a trouvé son plein accomplissement dans l’envoi de Jésus-Christ son fils qui a donné sa vie à notre place. La grâce se trouve être, de ce fait, directement associée  au personnage du Christ. « Tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et c’est gratuitement qu’ils sont justifiés par sa grâce, au moyen de la rédemption en Jésus-Christ. »  Romains 3 :23-24  (version Nouvelle Bible Segond, 2002) La grâce infinie de Dieu est actée par la mort du Christ qui rachète les hommes. C’est par amour que Dieu réalise cette substitution de peine capitale en faveur de l’humain.

La grâce est donc l’émanation la plus effective de l’amour de Dieu pour l’humanité.

 

Développement :

 

Dès lors, il importe de bien comprendre le rapport qui existe entre la grâce et la loi, les deux émanants de la souveraineté de Dieu.  

 

Dans le langage chrétien, nous entendons souvent :

 « Nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce » et l’on cite pour soutenir cette thèse plusieurs textes de l’apôtre Paul. En particulier, (Cf. Romains 6 : 14-15).

En parlant ainsi, on laisse entendre que la loi est devenue caduque, et que cette liberté nouvellement acquise par la foi, nous permet de faire à peu près tout ce que l’on désire.

 

Je voudrais fraternellement dénoncer cette méprise. Elle ne correspond à aucun moment au développement de l’apôtre Paul. Ce n’est pas la loi qui disparaît, mais ses effets et plus particulièrement la condamnation au nom de la loi. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ »  Romains 8 :1

   

Pour l’apôtre «  la loi est sainte ; le commandement est saint, juste et bon » Romains 7 :12, mais c’est nous qui ne le sommes pas, et tous, sans exception. De ce fait Paul considère  le rôle positif de la loi, car c’est par elle qu’il peut découvrir son péché. « Je n’ai connu le péché que par la loi »  Romains 7 :7

Peut-on donc parler d’abrogation de la loi divine de nos jours ?

La condamnation qui a couté la vie de Christ, non seulement ne rend pas caduc la loi de son Père, mais plus encore la remet à l’honneur. Pour que cette loi soit prise en considération, le Seigneur a payé le prix fort : sa vie.

Où a-t-on vu qu’une peine exécutée dispensait par la suite de l’obligation de respecter la loi en vigueur dans un pays ? Si la libération d’un prisonnier l’invite au contraire à plus de respect de la loi citoyenne,  pourquoi ne pas l’entrevoir aussi sur un plan spirituel ?

Cette position ne repose pas sur une subtilité d’interprétation, une nuance. C’est une compréhension qui permet d’être dans une cohérence de compréhension des textes, non seulement de Paul, mais de l’ensemble des Saintes Ecritures.

 

 Le développement qui va suivre, a donc pour objectif de démontrer que la Grâce de Dieu ne vient pas après la loi, mais qu’elle encadre la loi. Elle était présente AVANT, elle  est encore là  APRES.

 

Si, comme nous allons le montrer cette affirmation s’avère être juste, les conséquences de cette réalité sont considérables :

 

-   Elle évite  d’opposer 2 peuples : Israël et le peuple chrétien. 

 

-   Elle clarifie 2 conceptions apparemment opposées : le régime de la loi et celui du grâce.  

 

-   Elle n’oppose plus les 2 temps distincts de l’histoire : l’ancien et le nouveau testament.

 

-   Elle réconcilie les  2 conceptions de vie : la nécessité de vivre une obéissance volontaire aux commandements de Dieu avec une liberté de foi et d’amour en Jésus-Christ. 

 

Comment comprendre que la grâce soit première et dernière ? Qu’elle étreint la loi, comme les deux bras d’un père étreint son fils ?

 

Cela tient d’abord à la personne de Dieu. Si Dieu est amour (Cf.1 Jean 4 :16) et si la grâce ne peut découler que de l’amour, alors la grâce et l’amour ne forment qu’un et font partie de la personnalité de Dieu. Voilà pourquoi le Psalmiste a raison de dire : « L’Eternel donne la grâce et la gloire »Psaumes 84 :12. Jean démontre que la grâce,  dès l’origine vient du Père et qu’elle a été incontestablement vécue par son fils. (Cf.Jean 1 :14)

 

Pourquoi in fine, il ne peut y avoir d’opposition entre la grâce et la loi ?

 

DIEU est UN, INVARIABLE, (Jacques 1 : 17 //  Hébreux  13 : 8) et ETERNEL(Ephésiens 3 : 9 ; Romains 1 : 25 ; 9 : 5 ; Psaume 90: 2).

Il découle de ces affirmations une cohérence dans l’attitude de Dieu face à l’humain. Ellese vérifie dès la naissance du genre humain jusqu’à aujourd’hui. La démonstration en a été faite par l’intermédiaire de son fils. Comprenons bien que les desseins de Dieu touchant le salut de notre humanité ont été pensés de toute éternité. Comme le dit Esaïe : « Tes desseins conçus à l’avance se sont fidèlement accomplis »  Esaïe 25 :1. Dans le Psaume 90, intitulé prière de Moïse, l’auteur après avoir affirmé l’éternité de Dieu, conclut : « Que la grâce de l’Eternel, notre Dieu, soit sur nous »  Psaume 90 : 2,17. L’apôtre Paul, de son coté, se sentant investi d’une mission divine, dira qu’il a été envoyé pour « Faire connaître le mystère caché de toute éternité en Dieu qui a créé toutes choses » Ephésiens 3 :8,9  

 

La beauté de la grâce émanant de Dieu s’observe à chaque moment de notre histoire humaine. La grâce est bien première et dernière, elle encadre et englobe  tout.

 

Elle est présente, dès le départ en Eden, quand nos premiers parents ont rompu la relation de confiance. La sentence aurait dû être immédiate et définitive. Il n’en fut rien ! Elle fut différée, avec en plus, l’annonce en filigrane d’une victoire sur la mort. Dieu, l’offensé a pris l’initiative de la réparation dans la rupture de lien. Le Christ a été le joint de cette réconciliation avec le Père. (Cf.Romains 5 :10-11)

 

Ainsi dès le départ Abel trouva grâce aux yeux de l’Eternel (Cf. Genèse 4 : 4) Noé trouva grâce aussi aux yeux de l’Eternel (Cf.Genèse 6 : 8) Dieu ne cesse d’accorder sa grâce. Nous l’observons encore quand Abraham intercède pour Sodome et Gomorrhe (Cf. Genèse 18 : 17 – 19 : 29).

On pourrait multiplier les exemples à travers les textes sacrés… La GRACE est bien présente dès le départ de notre histoire, elle est source d’espérance, elle va au-delà de l’offense,  de la trahison, du rejet et du refus de l’homme. Sans elle, nous serions retournés au néant. La GRACE fait partie intégrante de l’Amour de Dieu, c’est elle qui donne du sens à l’acte créateur.

 

Mettre l’Ancien Testament uniquement sous le régime de la loi est une démarche réductrice qui donne une image fausse de Dieu.

 

Car en fait, Dieu nous aurait-il créés pour attendre nos transgressions (au tournant), dans chacune des actions de notre vie et avoir le (plaisir) de nous condamner, c’est absurde !  De plus, c’est présenter le rôle de la loi comme une calamité, un piège, une souricière !

 

Faut-il le rappeler avec force, le rôle de la loi est bon pour nous, comme d’ailleurs tout ce que Dieu a fait pour nous. Toute la psychanalyse moderne démontre l’importance de l’interdit dans la structure psychique et psychologique de l’individu.

Quand nous parlons de loi, nous parlons de la loi royale comme l’appelle l’apôtre Jacques, (Cf. Jacques 3 :8) Nous faisons référence aux 10  Paroles données par Dieu au Sinaï. (Cf.Exode 20) Cette loi structure notre relation à Dieu et à notre prochain. Elle est à verser au patrimoine de notre humanité. On ne compte plus les civilisations qui s’en sont inspirées. Elle est un balisage éclairé de jour, comme de nuit,( Comme lors de la sortie d’Egypte vers Canaan) pour nous aider à vivre la liberté en toute sécurité. 

 

Cette loi est un vrai balisage de route. Elle a pour objectif de nous faire avancer sereinement afin que nous arrivions à destination en pleine santé. Elle devient en retour le test de notre amour pour Dieu (Cf.Jean 15 : 10). La loi n’a JAMAIS eu pour objectif de nous sauver ! Elle est là pour nous abonnir, autrement dit, améliorer notre cheminement.

 

Elle est là pour nous faciliter la marche dans nos divers parcours de vie. Le rôle de la loi est de nous dire DANGER quand nous faisons du hors piste, consciemment ou pas.  

En cela, elle est une marque d’amour de Dieu, un principe de précaution. Nous ne sommes pas pris en traître dans notre relation à Dieu et au prochain. La loi n’est donc pas atone.

 L’Apôtre Jacques a raison de parler d’une « loi parfaite, une loi de liberté » (Jacques 1 : 25).

La grâce ne peut pas s’opposer à la loi puisque les deux émanent de Dieu qui est parfait.

 

Y a t’il une opposition sur ce sujet dans les saintes écritures ? Si oui sur quoi repose-t-elle ?  

 

Oui ! Il y a une opposition : Elle est entre la grâce et la condamnation de la loi.

Ce n’est pas la loi qui est mauvaise, maisnous tout simplement.

 

Le prophète Esaïe a raison de dire : « Non, le bras du Seigneur n’est pas trop court pour sauver, son oreille n’est pas trop dure pour entendre. Ce sont vos fautes qui vous séparent de votre Dieu... » Esaïe 59 :1-2.

 

  Cela est magistralement expliqué par l’apôtre Paul dans sa lettre  aux Romains, chapitre 7.

 

La grâce a le pouvoir de couvrir nos fautes, nos transgressions, au même titre que l’amour va au-delà de l’offense.

 

Reprécisons que quand  nous parlons de loi, nous faisons une distinction entre les 10 paroles qui s’adressent à l’humanité, (la naissance du peuple d’Israël aura lieu bien plutard) dont on trouve des traces bien avant le Sinaï (Cf. Genèse 26 : 5), et un ensemble de lois (juridiques, sociales, sanitaires…) qui s’adressent à un peuple choisi (Israël) pour transmettre au monde le plan de Dieu.

Une étude simple montrerait qu’il existe une nette différence entre les 2 types de loi.

Les confondre ou en faire l’amalgame mène dans certains milieux à jeter l’eau du bain avec le bébé. Tout comme les Pharisiens, seuls les esprits cauteleux peuvent entretenir cette confusion.

 Juste 2 exemples pour montrer cette différence :

 

 -  Les 10 paroles (décalogue) ont été gravées par Dieu dans la pierre, fait unique et sans précédent. (Cf. Exode 31 : 18 ; 34 : 28).

 

 -  Les autres lois ont été écrites par Moïse sous la direction divine. (Cf. Exode 24 : 4)

 

 -  Les 10 Paroles étaient mises dans l’arche de l’alliance du sanctuaire (Cf. Deutéronome 10 : 5),

 

  -  Les rouleaux  des autres lois étaient placés à coté de l’arche (Cf. Deutéronome 31 : 24-26).

 

(L’arche de l’alliance était le mobilier le plus sacré du sanctuaire, il se trouvait dans la dernière partie de la tente d’assignation, tente du rendez vous, appelé lieux très saint). Vouloir donc opposer la grâce et la loi est  un non sens. Cela voudrait dire que Dieu a été pris de court, qu’il n’a pas anticipé les réactions de l’homme. Non ! Dieu n’a pas fait un brouillon avant de rendre sa copie !Toute son action a été, est, et restera parfaite. Elle ne souffre aucune contestation, c’est notre compréhension qui est pervertie.

La grâce et la loi concourent ensemble au bien de chaque individu.

Comment cela ?

La loi a pour objectif pédagogique(Πaιδaγωγος, en grec, c’était l’esclave qui conduisait l’enfant à l’école, il exerçait aussi une surveillance comparable à nos précepteurs scolaires) de nous conduire à Christ.

 

L’Apôtre Paul le dit clairement (Cf. Galates 3 : 24). Quand nous sommes vraiment en Christ, nous n’avons plus besoin de la loi, elle a rempli sa mission. Nous la vivons naturellement. Mais quand nous ne sommes plus vraiment en Christ alors la loi reprend vie. Elle nous rappelle la nécessité de recréer du lien avec Christ. En nous révélant nos ruptures de relation avec Dieu,  la loi nous indique que nous allons  vers une impasse de mort, de laquelle, seul, Christ peut nous sortir. (Cf. Galates 3 : 13,14).

 

La grâce prend en effet le relais de la loi, et ainsi c’est l’amour qui triomphe. La grâce n’abolie pas la loi, bien au contraire ! Laconnaissance de la loi nous permet d’être au clair sur notre vraie condition de pécheur. (Cf.Romains 7 : 7-14)

Paul conclut :

 «  la loi est spirituelle mais moi, je suis charnel, vendu au péché ».

 

La grâce a une fonction protectrice, face à nos diverses actions auto destructrices.

 Disons toutefois que l’enjeu entre le bien et le mal  est universel. Il nous dépasse. Nous ne sommes pas à l’origine du mal. Nous sommes les sujets et non la cause.

Voilà pourquoi, à mon humble avis, Dieu s’est totalement investi dans ce conflit…

D’une manière orale, depuis la naissance d’Adam et Eve jusqu’au Sinaï, la loi a accompli sa mission… Par la suite devant la perte de mémoire de ces 10 paroles (// 430 ans d’esclavage en Egypte), la loi s’est inscrite dans la pierre pour qu’il n’y ait plus d’excuses, ni de contestation de notre part (nul n’est sensé ignorer la loi !).

Mais le but de Dieu était d’écrire cette loi protectrice dans nos cœurs. (Cf.Deutéronome 30 : 11- 20 ; Jérémie 31 : 33 ; 2 Corinthiens 3 : 3).

Remarquons que si le péché est la transgression de la loi (Cf. 1 Jean 3 :4 ; Romains 4 :15), et si nous constatons la présence du péché dès l’origine de notre humanité, c’est dire que le principe de la loi (expression de la volonté bienveillante de Dieu pour l’homme) était bien présent  dès le séjour en Eden. Il en va de même de la grâce, elle a été opérante que par la présence de la trangression de la loi. Il n’y a pas de grâce sans condamnation (juridiquement parlant).Le salut est donc une grâce (Cf. Psaume 32 : 1-2).

 

On est avant tout sauvé par grâce, c’est un cadeau qui ne peut ni s’acheter, ni se mériter. La grâce est un don de Dieu. Il est reçu uniquement par la foi. (Cf. Ephésiens 2 : 8). Il a pour effet de recréer le désir de liens affectifs entre le Père et ses enfants.

Mais la grâce entraîne aussi une responsabilité vis-à-vis de la loi. Elle n’est pas comme une permission à pécher sans conséquence en pensant que de toute façon, on sera sauvé. Cà, c’est le leurre ! C’est une calembredaine ! C’est bafouer le cadeau qui a coûté la vie de Christ à notre place. (Lire ou relire attentivement  Romains 6 : 1 -23).

Conscient de la beauté de la grâce de Dieu, nous voulons suivre les 10 paroles de vie non pour être sauvé mais parce que nous le sommes, ayant accueilli, par la foi, le merveilleux cadeau de l’Eternel. C’est plus simplement une réponse d’amour à une invitation d’amour ! (L’ex de David, l’ami de Dieu, Psaumes1 : 1-3 ; 32 : 1-2).

 

Ne croyiez vous pas que, si Dieu est UN et INVARIABLE, le rapport entre la grâce et la loi, l’est tout autant ? (Le Père, le Fils et le Saint Esprit ont le même objectif)

Ainsi les principes d’égalité et de justice seront respectés par tous les humains, de tous les siècles. Nous serons tous sur le même pied d’égalité, devant la même loi. Pour ceux qui ne l’auront pas connue, la notion de bien et de mal sera la référence. Elle est inscrite par Dieu dans le cœur de l’homme. (Cf. Romains 2 :13-16 ; 1 :18-20)

 

Mais me direz vous, il y a bien quelque chose qui a changé ? C’est évident !

 

Les conséquences du rapport entre la loi et la grâce ont changé.

 

 Les évènements historiques annoncés par les prophètes ont permis de rendre plus concrète la beauté de la grâce. Le disciple de Paul, Tite écrit : « La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, A ETE MANIFESTEE (en Jésus-Christ) » Tite 2 : 11-14.

Ce qui a changé concerne les conséquences de la trangression de la loi. Nous étions coupables, nous le demeurerons encore, mais nous ne sommes plus condamnables parce que Christ a pris notre place. Nous sommes, par la foi, graciés. La voilà la grande nouveauté historique ! La grâce et la loi continuent à exercer leur ministère dans la perspective d’un salut gratuit en Jésus-Christ, mais désormais les conséquences (du péché) ne sont plus les mêmesLa victoire sur le péché a été acquise définitivement par notre Sauveur J.C.

 

Avant la venue de Jésus, seule l’obéissance à la loi était le repère, dans l’attente de la réalisation de la promesse d’un Sauveur (messie). Il fallait passer par l’intermédiaire du ministère d’un  prêtre. Aujourd’hui, la foi en Jésus-Christ  nous permet  d’avoir directement accès à cette grâce. Mais le Salut est, et restera  toujours,  une grâce !

Avant la venue du Seigneur, il fallait un intermédiaire. Le souverain sacrificateur assumait ce rôle (étudiez sa mission lors du yom kippour, jour du grand pardon).Désormais il n’y a plus besoin d’intermédiaire, Jésus-Christ est notre souverain sacrificateur perpétuel. Toute la lettre aux hébreux en témoigne. (Lire l’explication résumée dansHébreux  8 et 9).

Effectivement, nous ne sommes plus sous la condamnation de la loi, nous ne sommes plus seuls face à la justice de la loi… Non seulement nous avons le meilleur avocat de l’univers (Cf. 1 Jean 2 : 1-2) mais encore, Jésus-Christ a accepté de porter la peine maximale à notre place. Dieu a procédé à une substitution de peine (Cf. Esaïe 53 : 3-7 ; Matthieu 8 : 17 ; 2 Corinthiens 5 : 14-21 ; 1 Pierre 2 : 21-25).

 

Nous sommes libres ! Seulement ne faisons pas de cette liberté n’importe quoi, sous prétexte que l’on est sauvé !  Dépassons de même, la stricte observance de la loi, pour en pénétrer l’esprit, avec un cœur aimant. (LireEcclésiaste 12 : 1-3,8-9,15-16)

C’est vrai : «  La lettre tue mais l’esprit vivifie »  2 Corinthiens 3 : 6

 

Si nous réfléchissons à l’Esprit qui a présidé à l’énoncé des 10 Paroles de la loi de vie, alors nous entrons en communion avec l’esprit de la loi, nous allons au-delà de la lettre, nous sommes en harmonie avec la grâce. Nous sommes libérés de nos esclavages.

  

Conclusion :

 

Ceux qui pensent qu’être sous la grâce les dispense d’observer la loi se trompent. Bien plus, ils s’inscrivent dans le registre d’une trahison de l’amour de Dieu. (Cf.1 Jean 2 : 3-6). La grâce et la loi ne s’opposent pas, elles se complètent. (Cf. Romains 6 : 1-11, 14-17). De même, Le Saint Esprit est donné à ceux qui obéissent à Dieu. (Cf. Actes 5 :32)

Ne pas recevoir la grâce en vain, c’est entré dans l’esprit qui a conduit à la promulgation de cette loi. La preuve de la véritable conversion se manifeste, avant tout, par le respect et l’amour des 10 paroles de vie. (Cf.1 Jean 5 : 1-4)

L’amour et la fidélité vont de paire, le contraire est inconcevable. (Cf. Jean 15 : 10 ; Tite 2 : 11-13) La loi ne sauve pas, elle a pour objectif de rendre la grâce incontournable. (Cf. Galates 2 : 16) Le salut est la manifestation la plus claire de la grâce. (Cf. Tite 3 : 4-8)

Les 10 paroles de la loi sont l’expression la plus élevée de l’amour de Dieu pour nous. (Cf. Deutéronome 10 : 12-13) La beauté de la grâce de Dieu est de nous faire entrer dans l’esprit de la loi, car nous en sommes incapables. (Cf. Luc 11 : 28)

Dieu réalise pour nous, ce que nous sommes malheureusement impuissants à vivre. Il rend concret notre bonheur, bien sûr avec notre adhésion. (Cf. 1 Pierre 5 : 10)

« La compassion triomphe du jugement » Jacques 2 :13b

 

Gloire à Dieu pour toute sa bonté, sa bienveillance, son Amour. (Cf. Jean 14 : 23)

« Puisque nous sommes ses collaborateurs, nous vous encourageons à ne pas accueillir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Eh bien, c’est maintenant le temps vraiment favorable ; c’est maintenant le jour du salut ».  2 Corinthiens 6 :1-2

 

 

                                      Jacques Eychenne

                                                                         

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