La marche sereine

 

 

La marche sereine

                     ou

       Bible et psychologie

Introduction :

 

Le roi Salomon disait : « ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. » Ecclésiaste 1 : 9, version LSG. La conscience collective des humains a certes évolué, mais dans quelle direction ? les gens sont-ils plus épanouis ? Les pauvres ont-ils disparu ? la famine a-t-elle été éradiquée ? L’amour et le partage règnent-ils sous toutes les latitudes ?

Force est de constater que cette observation pertinente de Salomon demeure vraie après plus de trois mille ans. Peut-être même observons-nous une accélération exponentielle des problèmes. Les causes sont multiples et variées. Citons l’explosion démographique, l’expansion prodigieuse des techniques scientifiques et technologiques, la montée des nationalismes, les velléités de pouvoir des grandes puissances nucléaires, les dictatures, les effets pervers d’un capitalisme débridé, le déclin des valeurs morales, les phénomènes de migration des populations, les corruptions politiques, les malversations financières etc.

Certes, les avancées du progrès ont apporté une amélioration des conditions de vie, mais est-ce que les gens sont plus heureux ? Le constat est désolant, même parmi les peuples nantis. En France, par exemple, la consommation de médicaments n’a jamais été aussi forte : antidépresseurs, anxiolytiques, antipsychotiques couvrent une plage importante des troubles de l’anxiété, du surmenage, des tensions et stress de toute nature. Face à cette dégradation (sans compter l’usage des drogues) des bonnes conditions de vie, il est sage de faire une pause pour nourrir une réflexion positive.

Même si les conditions de vie se sont passablement dégradées, il n’y a rien d’irréversible. Nous avons toujours le choix personnel d’appréhender notre quotidien de la meilleure des façons. Examinons plusieurs pistes qui vont dans ce sens, en lien avec la révélation divine, dans le livre que nous appelons : la Bible.

 

Développement :

 

Pour cultiver une vision heureuse, il importe de prendre conscience des obstacles qu’il convient de surmonter. Enumérons, sans prétention, quelques-uns d’entre eux à la volée (la liste est loin d’être exhaustive !), étant entendu que chaque lecteur pourra lui-même approfondir ce qui lui convient… Soyez rassurés, nous sommes tous concernés…

(cf. J’emprunte à Nathalie Martin, coach en éveil de conscience, les 15 difficultés à prendre en compte).  

  1. Le jugement et la critique :

Si on se laisse envahir par des pensées négatives, il est naturel que notre marche s’en trouve grandement affectée. Quelle place occupe cette attitude ? Est-elle devenue en nous systématique ? Certes, nous avons le devoir d’analyser ce que nous voyons et constatons, mais avons-nous toutes les informations pour nous poser en juge sur les situations et les personnes ? Le Christ dira clairement : « Cessez de juger selon l’apparence » Jean 7 : 24, version TOB. Ailleurs Il affirmera : « Je ne suis pas venu juger le monde, je suis venu sauver le monde » Jean 12 : 47, version TOB. Le Christ a été clair sur cette mise en grade : « C’est de la façon dont vous jugez qu’on vous jugera, et c’est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous » Matthieu 7 : 2, version TOB. Cultivons la bienveillance, tout en nous donnant la possibilité de désapprouver avec équilibre.

  1. Le besoin de se comparer :

Pour se valoriser, certains expriment la nécessité de se comparer. Soit, ils cherchent une justification de ce qu’ils sont et font (avec le besoin de se mettre en valeur), soit, la comparaison est utilisée comme une dévalorisation du prochain. Dans les deux cas, on est à l’opposé d’une marche sereine. Pour éviter cette indigence relationnelle et spirituelle, l’apôtre Paul a écrit aux chrétiens de Corinthe : « Examinez-vous vous-mêmes, et voyez si vous êtes dans la foi, éprouvez-vous vous-mêmes » 2 Corinthiens 13 : 5, version DBR. Ailleurs, le seigneur dira : « que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui ser» Luc 22 : 26, version LSG.

  1. Donner trop de place à nos peurs :

Nous avons tous des obstacles à franchir, mais en aucun cas, il convient d’être paralysé par nos problèmes. Plus on écoute nos peurs, plus elles prennent de la place. Et quand elles nous submergent, nous sommes dans l’incapacité de prendre la bonne décision. Rappelons-nous l’expérience des disciples, quand Jésus leur intima l’ordre de traverser le lac de Galilée. Une grande tempête se leva et les disciples prirent peur. Complètement tétaniser, ils ne pouvaient que crier. Alors, Jésus leur dit : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme » Matthieu8 : 25-26, version LSG. Si nous voulons que nos vies retrouvent un certain calme, il convient de prendre en compte que la peur est plus souvent mauvaise conseillère.

  1. Vivre dans le passé :

Les psychologues sont les témoins d’un phénomène de plus en plus prégnant : notre marche alerte est handicapée par des casseroles que nous trainons derrière nous et dont nous n’arrivons pas à nous défaire. Être trop centré sur son passé ne permet jamais de bien vivre le présent. Si l’on ajoute les couffins de regrets que nous continuons à porter, il ne faut pas s’étonner que nous ayons du mal à bien avancer. Le passé ne nous appartient plus, nous ne pouvons plus modifier le cours de notre histoire, et le futur est incertain et aléatoire. Nous ne pouvons qu’intervenir sur le présent. C’est la raison pour laquelle le Nouveau Testament insiste sur l’aujourd’hui : « Aujourd’hui si vous entendez sa voix n’endurcissez pas vos cœurs. » Hébreux 4 : 7, ver LSG. Et encore : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles » 2 Corinthiens 5 : 17, Version LSG. Sur ce point il convient d’expérimenter la force libératoire du pardon pour soi et pour les autres.

  1. Jalouser et envier les mieux lotis :

Si l’on n’est jamais satisfait de ce que l’on a, et que l’on vit sans cesse dans l’attente d’avoir ce que l’on n’a pas, on est contaminé par un virus tenace. Pour s’en défaire, l’apôtre Paul propose un antidote : le contentement. Malgré la somme impressionnante de difficultés auxquelles l’apôtre a dû faire face (cf. 2 Corinthiens 11 : 16-32), il édictera sa vérité : « J’ai appris à être content dans l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie » Philippiens 4 : 11-13, version LSG.

  1. Se laisser envahir par les problèmes des autres :

Sur un plan familial comme professionnel, certains et certaines ont tendance à fonctionner comme des éponges. Absorber les problèmes des autres sans prendre de recul pour être en véritable situation d’aide, peut avoir de fâcheuses conséquences. Prendre soin les uns des autres requiert une franche analyse de ses comportements. Les médecins ont appris à mettre une distance par rapport au patient, sinon ils ne peuvent être efficaces et utiles. Le fait de se laisser envahir révèle une absence d’étanchéité à l’intérieur de soi. Cette posture pour compassionnelle qu’elle puisse paraître peut nous impacter fortement. D’autant qu’il est difficile de déceler tous les chantages affectifs qui se nichent derrière des problèmes énoncés. Cela entame plus ou moins la confiance en soi. Face à tout ce qui nous dépasse, nous pouvons déléguer nos problèmes, avoir des avis extérieurs. Pour ceux qui sont croyants, l’apôtre Pierre préconise une solution qui paraît de prime abord être simple : « Déchargez-vous sur lui (Dieu) de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » 1 Pierre 5 : 7, version LSG.

  1. Manquer de discernement :

C’est une difficulté qui est commune à chacun de nous. Nous avons un mal récurrent à établir une différence entre ce qui dépend de nous, et ce qui ne l’est pas. Du coup, on veut relever des défis qui ne nous appartiennent pas, surtout dans notre famille. Croyant bien faire, nous dilapidons une grande partie de nos énergies dans des situations que nous ne pourrons pas inverser. On passe son temps à vouloir changer, ce qui ne peut plus l’être. En situation relationnelle, il nous faut renoncer à la tentation, ou à la présomption, de vouloir transformer ceux que nous aimons.

L’attitude du Christ sur ce point a été innovante. Il dira « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » Matthieu 11 : 28, version LSG. Si nous pouvons aller vers le Seigneur tel que nous sommes, ne devons-nous pas accepter notre prochain tel qu’il est ?

  1. Être dans l’insatisfaction constante :

Surtout dans nos sociétés modernes, beaucoup vivent mal de ne pas posséder ce qu’ils souhaiteraient avoir. Il est vrai que les publicités exacerbent ce phénomène. Sur un plan psychologique, c’est le cas de personnes qui ne parlent que d’elles, et passent leur temps à se plaindre. Ces « caliméro » des pays développés ne cessent de ressasser tous les malheurs qui leur arrivent (hormis les vraies détresses, il va sans dire). Se rendent-ils compte qu’ils se pourrissent la vie en étant perpétuellement inquiets et insatisfaits !

Se plaindre de leur condition s’est incrusté dans une posture qui les handicape à voir toutes les beautés de la vie (sans être angélique). A toutes ces personnes le Seigneur leur dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ? »  Luc 12 : 22-28, version LSG.

 

  1. Être dans l’absence de recul :

 

Nous sommes tous affectés par des évènements plus ou moins violents qui nous frappent. La question importante à se poser, dans ces instantanés, est la suivante : ai-je pour habitude d’être dans la réaction, plutôt que dans l’action réfléchie ? Dans certains cas, la réactivité s’impose, car il y a danger, mais la plupart du temps nous sommes face à des situations mineures. La posture que nous allons avoir va traduire si nous sommes maîtres de nous-mêmes. Là encore nous sommes tous concernés par cette difficulté. La maîtrise de soi est un bien qui s’acquiert par l’apprentissage. Ai-je tendance à être dans la réaction plus que dans l’action maîtrisée ?

Le sage Salomon disait : « Celui qui est lent à la colère vaut mieux que l’homme vaillant ; et celui qui est maître de son cœur, que celui qui prend des villes » Proverbes 16 : 32, version Ostervald de 1811.

 

      10) Penser sans agir :

 

Il est plus facile de manier des idées, que de passer à l’action. On peut avoir trente six mille projets, mais si aucun n’aboutit, c’est la frustration qui sera au rendez-vous. Cette situation peut entraîner un sentiment d’impuissance. Pour que notre marche soit heureuse, il nous faut aller jusqu’au bout de nos idées, au risque même de nous tromper. Il y a, en chacun de nous, un besoin de se réaliser, c’est-à- dire de concrétiser ce qui lui tient à cœur. Parfois, la mise en action est loin d’être facile, notre volonté et notre persévérance sont sollicitées, mais notre satisfaction est à ce prix. Sinon, on peut s’égarer dans ses pensées, rester dans ses rêves, vivre dans le virtuel, et se retrouver dans des impasses. Cette situation peut vraiment altérer notre bien-être, car nous nous réalisons avant tout dans des actions concrètes. L’apôtre Paul a bien cerné cette difficulté. Il écrira aux chrétiens de la ville de Philippe : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le » Philippiens 4 : 8-9, version LSG. L’apôtre Jean précisera : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et avec vérité » 1 Jean 3 : 18, version LSG.

 

  1. Négliger les connexions avec soi-même :

 

La vie moderne porte grandement atteinte à ce besoin de se retrouver avec soi-même. Pour contourner cette nécessité, on la comble souvent par le bruit. Aujourd’hui rares sont ceux qui ne sont pas connectés. Les techniques ont gravement endommagé nos temps de silence. Certains éprouvent même le besoin d’être toujours accompagnés. On ne supporte plus d’être seul et tranquille. Il faut qu’on bouge et qu’on fasse du bruit. Ces compensations peuvent s’apparenter à des fuites. Et même quand on prend le temps de se regarder dans un miroir, on finit par oublier qui nous sommes vraiment. L’apôtre Jacques a mis en évidence cette difficulté. Il la situe en lien avec la spiritualité : « Si quelqu’un écoute la parole (de Dieu) et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était » Jacques 1 : 23-24, version LSG.

 

  1. Choisir ses amis :

 

Nous ne sommes pas faits pour vivre seuls. De ce fait, il est important d’être attentifs au choix de nos fréquentations. Les relations humaines sont nécessaires, toutefois il existe des gens toxiques. D’autres, ressassent toujours des pensées négatives. Le proverbe inversé « qui s’assemble se ressemble » ne traduit pas une équation inéluctable, il nous dit qu’il peut y avoir un danger à fréquenter des personnes négatives. Personne ne peut échapper au jeu des influences, surtout quand on est plus jeune. Le premier psaume du roi David traduit bien le dilemme à gérer : « heureux l’homme qui ne marche selon le conseil des méchants. Qui ne s’arrête pas sur la voie des pêcheurs. Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs » Psaume 1 : 1, version LSG.

 

  1. Se donner très souvent des excuses :

 

Il s’agit de personnes qui ne se sentent jamais prises en défaut. Nous pouvons être de celles-là, quand, devant un fait acté, nous réagissons en disant : « Oui, mais ! » et on égraine la litanie des excuses qui nous empêchent de vraiment classer la difficulté. Cette posture entame la sérénité de notre marche. Elle peut gangréner notre quotidien et nous placer constamment sur la défensive. Du coup, on peut passer son temps dans des justifications sans fin. Il faut accepter de ne pas être toujours compris par ceux qui ne voient que l’extérieur des choses. Un jour, lors d’un repas chez Simon à Béthanie, une femme est entrée et a versé sur la tête de Jésus un parfum de grand prix. Quelques convives se sont indignés devant un tel gaspillage, alors Jésus est intervenu en disant : « Laissez là. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard » Marc 14 : 5-6, version LSG. Méfions-nous de nos regards superficiels !

 

  1. Ne pas prendre ses responsabilités :

 

La vie n’a de sens que lorsqu’on assume ses choix. Même si nous revendiquons le droit à l’erreur, il nous faut toujours oser pour avancer. Se défausser en attribuant la faute aux autres ne résout absolument rien. Se déresponsabiliser peut nous placer sur le terrain de l’assistanat. Revendiquer des droits, sans y adjoindre des devoirs, souligne nos côtés irresponsables. Nous ne parlons pas ici d’une situation momentanée qui nécessite aide ou secours, mais de l’indigence systématique qui nous place à la charge de la communauté. La fâcheuse habitude consiste à dire : ce n’est pas de ma faute, c’est à cause des autres, c’est à cause de mes parents et de cette société capitaliste etc. Vivre ainsi, c’est se dévaloriser et se retrancher derrière des prétextes qui bloquent notre progression vers plus de maturité. Dans un contexte difficile Josué interpella le peuple d’Israël en ces termes : « s'il est mauvais à vos yeux de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, soit les dieux que vos pères qui étaient de l'autre côté du fleuve ont servis, soit les dieux de l'Amoréen, dans le pays duquel vous habitez. Mais moi et ma maison, nous servirons l'Éternel » Josué 24 : 15, version DRB.

 

     15) Se faire confiance et faire confiance aux autres :

 

Aucune relation ne peut se construire sans un minimum de confiance. Cela est valable pour soi, comme pour nos vis-à-vis. Cultiver une bonne image de soi contribue à engranger un capital confiance. Pour réussir dans la vie, on a besoin d’abord de se faire confiance, avant de faire confiance aux autres. Par extension, il est sain de faire confiance à la vie, et à Dieu. Le roi David avait déjà expérimenté cette attitude : « remets ton sort à Yahvé, compte sur lui, il agira » Psaume 37 : 5, version FBJ. Où ailleurs : « En ce jour l'on dira : Voici, c'est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c'est lui qui nous sauve ; C'est l'Éternel, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l'allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! » Esaïe. 25 : 9, version LSG.

 

Conclusion :

 

Vous l’avez bien compris. Cette réflexion n’a pas pour objet de couvrir tous les écueils qui jalonnent notre marche sereine. Elle peut nous servir de repère pour rendre plus confortable, et plus joyeuse, notre chemin de vie. Face à tous les encombrants négatifs qui peuvent entraver notre progression, nous sommes invités à développer des pensées positives. Tout ce qui peut porter atteinte à l’estime de soi doit être jeté aux orties. De même tout processus de culpabilité doit être descendu à la cave. Nous avons tout pour réussir notre vie. A chaque jour suffit sa peine. Comme l’a dit le Christ : « le lendemain aura soin de lui-même » Matthieu 6 :34, version LSG. Soyons fiers de ce que nous sommes, et sachons aussi accepter des aides extérieures (spirituelles et profanes). Comme le dira l’apôtre : « C’est Dieu qui fait en vous et le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant » Philippiens 2 : 13, traduction TOB. Soyons pleins d’assurance, il y a de belles choses à vivre à chaque étape de notre vie. Chaque petit pas nous rapproche de nos objectifs. Comme Guillaumet, naufragé dans la cordillère des Andes, ayons la volonté de faire un pas, et encore un pas… et il eut la vie sauve (« dans terre des hommes » d’Antoine de Saint Exupéry). Gardons confiance. Gardons espoir. vivons nos rêves. Continuons notre marche sereine.

 

« Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez » Albert Schweitzer, médecin, pasteur, théologien (1875-1965).

 

« Ce qu’il faut chercher et trouver c’est la douceur sereine d’une inébranlable paix » Alexandra David-Néel, artiste, écrivaine, religieuse (1868-1969).

                                                                                

                                                                                Jacques Eychenne

 

PS : LSG, version Louis Segond ; TOB, version traduction Œcuménique de la Bible ; DRB, version Darby.

 

 

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