Jésus a voulu mettre le feu

 

   Jésus a voulu

    mettre le feu

                        ou

   un sujet brûlant

   Luc 12 : 49-50

 

Introduction :

 

Le sujet que nous allons traiter est situé, par le médecin bien-aimé Luc, dans le contexte de la seconde venue du Christ : « Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir » Luc 12 : 40, version FBJ. Manifestement la portée prophétique de cette annonce interpelle les disciples. Alors, Pierre questionne : « Seigneur, dis-tu cette parabole pour nous, ou aussi pour tous ? »  Luc. 12 : 41, version DRB. Comme à son habitude, Jésus ne va pas répondre directement. Il va utiliser le langage de la parabole du Maître et de ses deux serviteurs (cf. Luc 12 : 42-48). En substance, cette parabole loue l’économe fidèle et prudent qui ne sait absolument pas quand son maître reviendra. Aussi, son travail n’est pas pris en défaut. Par contre, il y a le mauvais serviteur. Il ne supporte pas que son Maître tarde à revenir. Du coup, il reporte sa mauvaise humeur sur ses serviteurs et servantes en se mettant à les battre, tout en prenant le temps de faire bombance.

C’est bien dans ce contexte de l’annonce d’une fin du monde, dont personne ne peut connaître l’échéance (cf. Luc 12 : 46 ; Matthieu 25 : 1-13), que s’inscrit ce qui va retenir notre attention.

« C'est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! C’est un baptême que j'ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu'à ce qu'il soit accompli ! » Luc 12 : 49-50, version TOB.

 

Développement :

 

De quel feu le Seigneur parle-t-il ? et subsidiairement de quel baptême s’agit-il ?

Le feu peut avoir, comme chacun sait, un rôle destructeur ou purificateur. Les deux, dans certains cas, se complètent. Avant toutes choses, il convient d’essayer de comprendre ce que le Seigneur a voulu exprimer par le feu (πῦρ = pur = feu).

Dans la pensée des auteurs bibliques et dans le conscient du peuple d’Israël, le feu renvoie à une notion de jugement. Ce fut le cas au temps d’Abraham et de Loth avec la destruction de Sodome et Gomorrhe par le feu (cf. Genèse 19 : 1-29). De même, dans le service quotidien du sacrificateur (dans le sanctuaire), le feu qui était sur l’autel des holocaustes ne devait jamais s’éteindre. Chaque matin un sacrificateur devait l’alimenter de bois (cf. Lévitique 6 : 5). Ce feu consumait la victime expiatoire. Chaque hébreu savait qu’en venant présenter un animal, c’était ses propres péchés (cf. ses transgressions de la loi) qui étaient transférés sur la tête de la bête innocente. Elle ne devait avoir aucun défaut corporel. Toutes ces précisions, qui nous paraissent barbares, avaient une valeur symbolique. Bien plus tard, on comprendra que ce dispositif annonçait la venue d’un Messie souffrant. Pour les chrétiens, c’est la mort du Christ qui était prédite.

 

Que Jésus ait employé l’image du feu n’a donc rien de surprenant ! Par contre, il a été pertinemment conscient que ses paroles, faits et gestes, déclencheraient un incendie qui ne s’éteindrait plus jamais (un incendie à portée éternelle). Quand le Seigneur vient pour allumer ce feu, c’est avant tout pour clarifier la situation dramatique d’un monde en perdition. Certes, son propos annonce une bonne nouvelle, certes, elle nous parle d’amour, mais on oublie qu’elle est aussi redoutable. De ce fait, sa mission en terre d’Israël va provoquer une onde de choc et entraîner une vive opposition de la part des autorités en place. Le dialogue n’a manifestement pas pu se nouer. Sa parole est si forte qu’elle en devient insupportable. Elle ne pouvait que le conduire à la mort. C’est la raison pour laquelle, Jésus poursuit en disant : « C’est un baptême que j'ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu'à ce qu'il soit accompli ! »  Luc 12 : 50, version TOB. Avant d’analyser ce dernier logion (cf. Un logion (en grec : λόγιον), au pluriel logia (λόγια), est, dans la Grèce antique, une parole d'inspiration divine ou sacrée), revenons à ce feu que le Christ est venu allumer en terre de Palestine (cf, βάλλω = ballo = sens premier jeter, ou laisser tomber une chose sans se préoccuper de l'endroit de la chute, éparpiller).

 

Si le Seigneur a voulu mettre le feu sur la terre, n’est-ce pas parce que la situation de notre monde menait à une dangereuse impasse ? Autrement dit, est-ce que ce feu avait pour objectif d’éviter la destruction de l’espèce humaine ? L’observation du règne animal démontre qu’un jour ou l’autre certaines espèces disparaissent et d’autres prennent le relai. Fallait-il laisser l’espèce humaine disparaître ? Le Christ a répondu : « En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » Luc 19 : 10, version TOB.

Ce feu qui résume toute l’action brûlante de notre Seigneur, nous révèle, en vrai, le projet de Dieu : avoir avec ses créatures une relation bienfaisante et harmonieuse. Pour cela, il fallait employer un remède radical afin d’éradiquer définitivement toutes nos difficultés relationnelles et nos propensions au mal. Jésus aura un jour cette phrase insolite : « chacun sera salé de feu » Marc 9 : 49, version Segond 21 de 2007.

Sa parole de feu a accompli cet objectif. L’apôtre Pierre qui cherche à comprendre ce que dit le Maître (« Seigneur, dis-tu cette parabole pour nous, ou aussi pour tous ? »  Luc. 12 : 41) pourra écrire clairement plus tard : « Or, par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies » 2 Pierre 3 : 7, version Segond 21. L’apôtre explique qu’une première fois, Dieu est intervenu dans l’histoire des humains pour mettre fin à leur délire d’indépendance. Il le fit par le déluge. Il interviendra une seconde fois pour assainir définitivement le problème du mal par le feu : « Il viendra, le Jour du Seigneur, comme un voleur ; en ce jour, les cieux se dissiperont avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée » 2 Pierre 3 : 10, version FBJ.

Les sceptiques peuvent sourire, les moqueurs peuvent railler, d’autres vont ignorer cette prophétie, mais l’apôtre met en garde chacun (cf. 2 Pierre 3 : 3-7,11-13). Quand l’homme aura tout perverti, quand notre monde deviendra une poubelle physique et morale, Dieu interviendra.

Même les scientifiques affirment que notre planète n’est pas éternelle. Le vulcanisme est là pour nous rappeler qu’elle est un astre chaud et que du magma se forme dans son manteau par fusion partielle. Or, la croûte terrestre est proportionnellement faible par rapport à la force du magma. Quand tout sera libéré, la terre sera refondue (cf. v.12).

 

Mais le feu dont parle Jésus a une valeur salvatrice. Le feu de sa Parole a un pouvoir insoupçonné. C’est un feu qui brûle le cœur. Elle est bien là l’expérience à vivre.

 

Les deux disciples revenant de Jérusalem, tout tristes à cause des évènements dramatiques qu’ils avaient vus au mont Golgotha, sont repartis dans leur village d’Emmaüs. Et c’est sur cette route qu’ils rencontrèrent le Christ ressuscité. Ils vécurent une expérience émotionnelle inouïe. Le médecin bien-aimé raconte : « Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d'aller plus loin. Ils le pressèrent en disant : « Reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux. Or, quand il (le Christ) se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible. Et ils se dirent l'un à l'autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Écritures ? » Luc 24 : 28-32, version TOB. 

Bien avant eux, le roi David avait fait cette touchante expérience : « Je me suis enfermé dans le silence, et plus qu'il n'était bon, je me suis tu. Ma douleur devint insupportable, mon cœur brûlait dans ma poitrine. Obsédé, et brûlé par un feu, j'ai laissé parler ma langue : SEIGNEUR, fais-moi connaître ma fin et quelle est la mesure de mes jours, que je sache combien je suis éphémère ! Voici, tu as donné à mes jours une largeur de main, et ma durée n'est presque rien devant toi. Oui, tout homme solide n'est que du vent ! Pause. Oui, l'homme va et vient comme un reflet ! Oui, son agitation, c'est du vent ! Il entasse, et ne sait qui ramassera. Dès lors, que puis-je attendre, Seigneur ? Mon espérance est en toi » Psaumes 39 : 3-8, version TOB. 

 

Oui ! le Seigneur est venu embraser nos cœurs d’un feu salvateur. Toute sa volonté, soutenue par son Père, a été mobilisée pour que ce feu prenne et s’intensifie dans la vie de chaque humain. Il a été jeté en terre d’Israël avant de se répandre sur la planète entière. Jésus a allumé ce feu en se consumant lui-même, petit à petit, par amour, jusqu’à donner sa vie pour nous (cf. Jean 3 : 16-17).

 

Ce feu fascinant qui nous émerveille et réchauffe nos cœurs relève d’une grâce imméritée. Il place dans le cœur de l’homme la confiance qu’on appelle la foi.

L’histoire du peuple d’Israël nous a été conservée pour nous servir de repaire. Or, cette histoire nous rapporte un temps mémorable. Le peuple, après quarante ans d’errance se dirige vers le pays promis, le pays de Canaan. Alors qu’il est sur le point d’atteindre son objectif, une dernière difficulté se présente à lui. Le roi d’Edom refuse qu’il traverse son territoire. De ce fait contrariant, le peuple sous la conduite de Moïse est obligé de le contourner. Mais en conséquence, le peuple exaspéré s’en prend à Dieu et à Moïse. L’Eternel décide alors de sanctionner son manque de foi et son peu de reconnaissance de l’avoir libéré de l’esclavage égyptien… Des serpents brûlants sont envoyés contre lui. Ces serpents brûlants (c’est le sens premier de l’hébreu séraphim, cf. Esaïe 6 : 2) sèment la mort. Devant cette sinistre situation, Moïse invoque Yahvé-Adonaï (son Dieu) et la réponse suivante lui fut donnée : « le SEIGNEUR lui dit : « Fais faire un serpent brûlant et fixe-le à une hampe : quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve. » Moïse fit un serpent d'airain et le fixa à une hampe et lorsqu'un serpent mordait un homme, celui-ci regardait le serpent d'airain et il avait la vie sauve » Nombres 21 : 8-9, version TOB.

Ce serpent placé sur une perche a servi de modèle au caducée des médecins. Il serait parfois bon de s’en souvenir. Dans une certaine circonstance, le Seigneur Jésus a rappelé cette histoire en lui donnant une autre signification. Lors d’un entretien nocturne avec Nicodème, un chef des Juifs, que Jésus appellera docteur d’Israël, il lui fera cette confidence éclairante : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en lui, ait la vie éternelle » Jean 3 : 14-15, version LSG ; (cf. croire ici, c’est : πιστεύω = pisteuo= avoir la foi, penser être vrai, placer sa confiance).

 

Tout à l’heure nous disions que la bonne nouvelle contenait un aspect redoutable, maintenant nous constatons que le sujet est chaud-brûlant !

 

Abordons la deuxième partie de la déclaration du Seigneur : « C’est un baptême que j'ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu'à ce qu'il soit accompli ! » Luc 12 : 50, version TOB.

 

De quel baptême s’agit-il ? il ne peut s’agir du baptême par immersion. Jésus a déjà vécu cette expérience tout au début de son ministère. Cette fois, Jésus annonce une autre immersion plus sublime et plus douloureuse : l’immersion dans la souffrance portée à son paroxysme. Ainsi, tout le parcours du Seigneur sera encadré par deux baptêmes. Ils se complètent. Le premier symbolisait une mort et une résurrection (cf. Romains 6 : 3-10). Le deuxième se ponctuera, lui aussi, par une mort. Elle sera de même suivie d’une résurrection. La cohérence de son action nous dit sa perfection.

Pour autant, cette annonce laisse transparaître une vive préoccupation intérieure. Les exégètes ont eu une difficulté à cerner le verbe usité.

 

Voici quelques autres traductions :

« j'ai à être baptisé d'un baptême ; et combien suis-je à l'étroit jusqu'à ce qu'il soit accompli ! », version DRB.

« Je dois être baptisé d'un baptême, et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit consommé ! », version FBJ.

« Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il soit accompli ! », version LSG.

« Je dois recevoir un baptême et quelle angoisse pour moi jusqu'à ce qu'il soit accompli ! », version BFC.

« C'est un baptême que j'ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu'à ce qu'il soit accompli ! », version TOB.

Comme nous l’observons, le verbe (συνέχω = sunecho = sens premier, tenir ensemble ; contenir ensemble avec contrainte, comprimer. Tenir joint, tenir pressé. Par extension au passif : être en proie cf. Luc 4 : 38 ; être angoissé, tirailler, Philippiens 1 : 23) est riche de sens.

 

Il nous faut comprendre ce texte dans la perspective du drame qui va se dérouler à Gethsémani. Au moment où le Seigneur prononce cette phrase, il ressent déjà le poids d’une souffrance intérieure. Elle va atteindre son climax au jardin des oliviers. Là, Jésus dira clairement : « mon âme est triste jusqu’à la mort » Matthieu 26 : 38, version LSG. De son côté, le médecin bien-aimé rapportera ces paroles : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » Luc 22 : 42, version LSG. Ailleurs, Jean conservera la réplique de son Sauveur à l’adresse de Pierre : « remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? » Jean 17 : 11, version LSG.

Toutes ces déclarations convergent vers la même réalité : une immersion dans une souffrance intense, en buvant la coupe des douleurs. C’est cette perspective que le Seigneur a présent à l’esprit. C’est le poids de cet immense défi qui l’oppresse et lui pèse. Oui ! Jésus est monté à Jérusalem pour allumer un feu purificateur. Il l’a fait en se consumant lui-même par amour. Cette vérité personne ne pourra l’occulter ! Elle est à replacer dans le grand dessein du Père et du Fils d’établir un royaume éternel.

Cette perspective était tellement prégnante en lui, qu’il lui tardait que tout soit accompli. Le verbe employé à cet effet est bien significatif. (Τελέω = teleo= 1) amener à une fin, finir, terminer 1a) passé, fini 2) réaliser, exécuter, compléter, accomplir, (pour que la chose faite corresponde à ce qui a été dit, ordonné, commandé etc.) 2a) avec une référence au sujet en cause, amener le contenu d'une commande, s’acquitter de, payer 2b) avec référence aussi à la forme, faire juste ce qui est commandé, ceci impliquant souvent une notion de temps, réaliser la dernière action qui complète une œuvre, accomplir, achevé).

C’est en pleine cohérence que le Sauveur en croix, après avoir accepté le vinaigre que lui tendait un soldat, s’écria : « tout est accompli. Et baissant la tête il rendit l’esprit » Jean 19 : 30, version LSG.

 

Conclusion :

 

Pour bien signifier que le Christ était bien venu pour allumer un feu dans nos cœurs, un phénomène unique se produisit à Jérusalem, dans une chambre haute, là où les disciples étaient réunis en prière. Quarante jours après la Pâque au cours de laquelle Jésus fut crucifié, Luc, toujours lui, rapporte que les disciples « virent alors apparaître des langues pareilles à des flammes de feu ; elles se séparèrent et elles se posèrent une à une sur chacun d'eux » Actes 2 : 3, version BFC. Ils furent ainsi remplis du Saint-Esprit.

Si ce feu de l’Esprit du Christ a continué à se répandre dans le monde, il serait regrettable que nous n’en prenions pas conscience…

 

Et puisque la parole forte du Christ s’est inscrite dans un contexte de fin des temps, il serait judicieux de se préoccuper, non de savoir quand le Christ va revenir, mais quand vais-je être disposé à me laisser embraser pleinement par ce feu de l’esprit. Il ne s’agit pas seulement de prendre connaissance des belles paroles du Seigneur, il s’agit de les expérimenter dans nos quotidiens encombrés de mille préoccupations. L’apôtre Pierre, qui a brossé un tableau précis des évènements qui mettront un terme à notre planète, précise : « la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » 2 Pierre 3 :10c, et il conclut sa lettre par ces mots :

« Vous donc, très chers, étant avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des criminels, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » 2 Pierre. 3 : 17, version FBJ.

 

L’apôtre Paul aussi apportera son témoignage :

« de fondement, en effet, nul n'en peut poser d'autre que celui qui s'y trouve, c'est-à-dire Jésus Christ. Que si sur ce fondement on bâtit avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, de la paille, l'œuvre de chacun deviendra manifeste ; le Jour, en effet, la fera connaître, car il doit se révéler dans le feu, et c'est ce feu qui éprouvera la qualité de l'œuvre de chacun » 1 Corinthiens 3 : 11-13, version FBJ.

 

Que l’Esprit du Seigneur réchauffe nos cœurs en ces temps troublés ! Qu’il ravive notre foi !

 

« Les saisons changent et se succèdent, mais l'âme fidèle brûle du même feu sous tous les climats » Thomas Moore ; Barcarolle (1810).

 

« Eduquer, ce n’est pas remplir des vases mais c’est allumer des feux » Michel De Montaigne.

                                                                             

                                                                                       

                                                                                Jacques Eychenne

 

 

 

PS : DRB, version Darby ; FBJ, version française de la Bible de Jérusalem ; LSG, version Louis Segond ; BFC, version Bible en Français Courant. TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible.

 

 

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