La querelle entre Paul et Pierre

 

 

 

La querelle entre        Pierre et Paul

  Galates 2 

 

Introduction :

 

La fois dernière nous avons développé les arguments de l’apôtre Paul attestant l’origine divine de sa mission. Si Paul a défendu avec autant d’acharnement son ministère, c’est moins pour se faire valoir que de s’appliquer à vouloir le bien des Eglises de la Galatie afin qu’elles progressent spirituellement. Ces fidèles chrétiens avaient été perturbés par la prédication de juifs venus de la Judée. Ces derniers maintenaient l’obligation de satisfaire les exigences de la loi de Moïse (exemple : obligation de la circoncision), du coup, ces Galates ne savent plus quoi penser… En défendant son ministère, l’apôtre Paul défend avant tout le message libérateur de la grâce. Sur le chemin de Damas, Paul a pu mesurer la profondeur et la beauté de ce message. Avant d’aborder le fond du sujet, disons que sa conversion est un bienfait pour nous tous. Elle est aussi un encouragement pour tous ceux qui sont opposés ou réfractaires à cette ouverture de la grâce. Si Dieu a transformé un persécuteur fanatique en messager de la paix, cela ouvre la porte à toutes les espérances…

 

Développement :

 

Pour bien comprendre le déroulement des événements qui vont suivre, il faut se souvenir du danger d’éclatement qui menaçait les premières communautés chrétiennes de Galatie. Poussé par l’Esprit de Dieu, Paul avait annoncé un message libératoire par rapport au carcan légaliste juif de l’époque. Et voici que tous ses efforts pour propager cette bonne nouvelle risquaient d’être vains, à cause de quelques détracteurs venus de Jérusalem. Pour faire court, ces Juifs convertis à l’enseignement du Christ  prêchaient le salut par les œuvres. Autrement dit, ils disaient qu’il fallait conserver les exigences légalistes dont la circoncision était la pierre de touche. Le débat entre la loi et la grâce, porté à son climax, risquait de mettre en péril le développement de la cause chrétienne en Galatie et vers l’occident.

Heureusement le schisme a été évité, et les Galates ont adhéré aux remarques pertinentes de l’apôtre Paul. Mais pour autant, ces incidents graves ont laissé des séquelles dans toutes les communautés chrétiennes jusqu’à nos jours (comme nous le verrons plus loin).

 

« Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi ; et ce fut d'après une révélation que j'y montai. Je leur exposai l'Évangile que je prêche parmi les païens ; je l'exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain. » Galates 2 :1-2

 

Si l’on regarde bien la chronologie des événements, l’apôtre Paul a entrepris un premier voyage d’évangélisation en Galatie du Sud (Pamphylie ; Pisidie ; Lycaonie), et il y a prêché pendant près de trois ans, sans en référer à aucune instance de Jérusalem (le quartier général des apôtres). Après ces trois ans, il est venu faire la connaissance de Pierre et rapidement de Jacques. Puis, Paul est reparti porter l’évangile loin des terres de Judée, pendant 14 ans, avant de revenir rendre son témoignage auprès des apôtres les plus influents. Pendant ce temps relativement long, il n’a cessé de faire progresser la cause de l’évangile de Dieu. Mais dès lors pourquoi revient-il à Jérusalem ? Le livre des Actes nous fournit des éléments de réponse :

« Quelques hommes, venus de Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question. » Actes 15 :1-2

 

On peut dire que 17 ans après la prédication de Paul en terre païenne, rien n’est vraiment résolu sur ce sujet important.  L’enseignement des Judéens selon lequel la circoncision est une condition de salut est contraire à la conviction de l’apôtre. A son avis,  cette situation ne peut plus durer… D’après le livre des Actes, les frères décident alors de s’en remettre à l’avis du collège apostolique à Jérusalem. Ils mandatent Barnabas et quelques frères pour accompagner Paul. Dans sa lettre aux Galates, Paul dit que c’est à cause d’une révélation qu’il monte à Jérusalem, en ayant soin d’amener avec lui un Grec converti auquel on n’a pas imposé la circoncision. Paul est déterminé, il veut en finir avec ce cancer qui ronge les nouvelles communautés chrétiennes. Il vient à Jérusalem pour exposer sa compréhension inspirée de l’enseignement qu’il diffuse aux païens. Notons que les deux raisons invoquées (dans le livre des Actes et par Paul) peuvent être complémentaires.

Paul, fort de la révélation qu’il a eue, ne veut pas se déplacer pour rien. Il tient à rencontrer les responsables de Jérusalem, c’est-à-dire, les frères compétents pour juger si l’apôtre suivant son expression « n’a pas couru en vain » (cf. aussi Philippiens 2 : 16). Au premier rang des personnalités les plus considérées, c'est-à-dire, faisant autorité, il y a bien sûr les apôtres ; mais Paul ne les mentionne pas. Est-ce pour nous dire que le débat ne concerne pas des personnes, mais bien un message ? Chacun se fera sa conviction…

Le fait que Paul prenne avec lui Tite  est déjà parlant. Tite est un témoin vivant du vrai message de la grâce. C’est un Grec converti auquel on n’a pas imposé la circoncision (cf. Galates 2 : 3)

 

Paul mentionne ensuite l’ambiance délétère qui sévit dans certaines communautés. Elle est le fait de faux frères. Paul tient à crever l’abcès, il est clair et précis. Ces faux frères n’agissent pas ouvertement. Ils «  se sont glissés parmi nous pour épier la liberté que nous avons  dans le Christ Jésus, afin de nous réduire en servitude » v.4

Nous sommes loin des perceptions quelque peu idylliques des premières communautés chrétiennes. Le débat a dû être vif (comme souvent au Moyen Orient). Pourquoi ? Il y a des espions dans les Eglises (cf. κατασκοπεω = espionner, épier). Cependant,  l’apôtre Paul a fait face, il n’a pas cédé au chantage (cf.v.5.).

 

« Ceux qui sont les plus considérés - quels qu'ils aient été jadis, cela ne m’importe pas : Dieu ne fait point de favoritisme - ceux qui sont les plus considérés ne m’imposèrent rien. Au contraire, voyant que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis - car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des païens et ayant reconnu la grâce qui m 'avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis. » Galates 2 : 6-9

 

Comme nous le constatons, en défendant « la vérité de l’évangile », Paul défend aussi, avec ardeur, son ministère. Sa volonté de clarification est à mettre en parallèle avec la force des accusations qu’il a subies, les révélations que Dieu lui a envoyées, et le danger que couraient les communautés de Galatie. Mais l’apôtre veut montrer que le problème n’est pas en rapport avec les personnes (même les plus considérées). Dieu ne fait point de favoritisme entre les apôtres. L’enjeu est spirituel avant tout. Ce qui importe est en rapport avec la transmission fidèle du message de l’évangile, la glorieuse bonne nouvelle. C’est l’obéissance de la foi qui doit être prioritaire. Paul démontre ensuite qu’il n’est en compétition avec personne. Dieu a mandaté l’apôtre Pierre pour l’évangélisation des circoncis, et lui-même pour les incirconcis. Il y a différents ministères mais un même et seul message. C’est l’enseignement du Christ qu’il convient de transmettre fidèlement. C’est le message qui compte, pas les messagers.

Paul montre que Dieu œuvre en chacun de nous. « Celui qui a fait de Pierre… » Peut aussi être traduit par « celui qui a façonné Pierre, celui qui a opéré une transformation en lui ». Paul dira qu’il en a été de même pour lui («  a aussi fait de moi = litt. Même verbe que dans la phrase concernant Pierre). Ailleurs il utilisera ce verbe pour décrire l’action de Dieu dans le croyant et dans l’Eglise (le même verbe se trouve dans l’original grec dans les passages suivants : 1 Corinthiens 12 : 6 ; Ephésiens 1 : 11 ; Philippiens 2 : 13 ; dans sa lettre, il utilisera ce verbe encore deux fois : Galates 3 : 5 ; 5 : 6)

Paul tend à montrer ensuite l’unité d’action divine parmi les apôtres. Il parle du don de la main d’association qui lui a été accordée par les autres apôtres. (κοινωνία traduit par main d’association, litt. signe de communion, mise en commun, partage).

 

Puis l’apôtre Paul va rappeler un incident regrettable qui eut lieu, après le premier concile de Jérusalem. (Rappelons que ce dernier avait eu pour objectif d’éclaircir la situation entre ce que l’on demandait aux païens et aux Juifs convertis au christianisme.) L’incident se produit à Antioche de Syrie (cf. Actes 11 : 26). Pierre, venu de Jérusalem, rencontre Paul. Mais, pourquoi rappeler cette vieille querelle aux Galates ? Tout simplement parce que les judaïsants venus de Judée s’appuient sur le comportement de Pierre pour justifier leur position.

Alors l’apôtre Paul va rappeler pourquoi il s’est opposé au comportement équivoque de l’apôtre Pierre. Si l’on voit ici une querelle de personnes, on fait certainement fausse route. L’enjeu est avant tout spirituel. La clarification devenait incontournable.

Que s’est-il passé en fait ? Pierre est venu constater le succès du message chrétien en terre païenne. Il rencontre les frères qui n’étaient pas d’origine juive et mange avec eux. Mais quand survinrent de Jérusalem des Juifs convertis venant de chez Jacques (cf. le personnage le plus influent dans l’Eglise de Jérusalem), alors l’attitude de Pierre change aussitôt. Il se démarque de ces chrétiens incirconcis par peur des partisans de la circoncision  (comme devait l’enseigner peut-être encore l’apôtre Jacques).

Pour l’apôtre Paul, cette duplicité, cette double posture hypocrite de Pierre n’est pas acceptable. Pourtant, Pierre avait eu une vision lui indiquant clairement le plan de Dieu dans la diffusion universelle du message chrétien ! (cf. Actes 10 : 9-22). Même Barnabas, le fidèle compagnon de Paul « fut entraîné par leur hypocrisie » v. 13

 

Paul perçoit l’attitude de Pierre comme une trahison. Il emploie des mots forts :

« Il était coupable »v.11 (cf. κατεγνωσμένος = prononcer une peine, condamner). « Il ne marchait pas droit selon la vérité de l’évangile »v. 14

Pourquoi Paul se sent-il obligé de reprendre Pierre publiquement ? Pourquoi n’ont-ils pas choisi de clarifier leur position en privé ?

 

Plusieurs raisons peuvent être évoquées :

  • Le concile de Jérusalem, tout récent, avait abordé le sujet, mais sans à l’évidence le  résoudre vraiment. On s’était entendu a minima (cf. 15 : 28,29). Pourtant, Pierre était d’accord pour dire que Dieu ne faisait aucune différence entre païens et juifs convertis (cf. Actes 15 : 7-11). Son attitude devenait pour Paul incompréhensible…
  • De plus, c’est tout le ministère de Paul qui est sapé à la base. Son plus proche collaborateur Barnabas semble, lui aussi, l’abandonner.
  • Mais plus important encore, l’attitude de Pierre va à contresens des révélations directes de Dieu à Paul. Fallait-il suivre un homme ou suivre Dieu ?

Ce même apôtre Pierre n’avait-il pas dit courageusement lui-même devant le Sanhédrin «  Jugez s’il est juste, devant Dieu de vous obéir plutôt qu’à Dieu » Autrement dit, il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

  • L’attitude de Pierre montrait bien que les deux courants de pensée allaient être conflictuels à l’avenir. Le danger d’un schisme était réel. L’enjeu était bien spirituel. Les deux positions n’étaient pas conciliables. Soit le salut était la récompense accordée aux œuvres humaines, soit le salut était totalement indépendant des actions des hommes et n’était que pure grâce. En deux mots et schématiquement, c’était soit la servitude, soit la liberté.

A la lumière de ces faits, on ne peut qu’admirer le courage de Paul. Placé dans une position minoritaire, il n’a pas hésité à défendre les valeurs qui ont permis au Christianisme d’être attractif dans tout l’Occident. Il a repris ouvertement le comportement de slalomeur de Pierre. « Pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? » v. 14c

Le courage de l’apôtre Paul est admirable dans cette lettre aux Galates. La force de l’évangile l’a vraiment rendu libre de parole. Il ne craint rien, ni personne. Il ose dénoncer ouvertement ce louvoiement compliqué de Pierre (et des judaïsants venus certainement pour en découdre avec lui).

L’intervention musclée de Paul a permis de remettre à sa vraie place l’enseignement de l’universalité du salut gratuit en Jésus-Christ.

En s’esquivant pour ne pas être vu en train de manger avec les incirconcis, Pierre a brisé le lien de la communion fraternelle. Or là où cette communion fait défaut, n’existe plus ou est artificielle, l’unité dans la confession de foi en Jésus-Christ devient obsolète. L’Eglise redevient synagogue. Or, on ne peut reconstruire ce que l’on a détruit (cf. Galates 2 : 18).

Dans sa démonstration l’apôtre Paul poursuit en développant le fondement théologique du Christianisme.

« Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi. » « Si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain. » Galates 2 : 16,21

 

Il faut bien comprendre que la position de l’apôtre Paul s’inscrit dans un vécu authentique inattaquable. Sa métamorphose est spectaculaire. Défenseur acharné de la loi, il passe de la servitude de cette loi à la liberté en Jésus-Christ. Il écrira ailleurs : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi. » Philippiens 3 : 7-9

 

Conclusion :

 

A la lecture de ce deuxième chapitre, quelles applications spirituelles pratiques pouvons-nous retenir :

  • La lettre de Paul aux Galates confirme la crédibilité de la Bible. Elle présente des hommes et des femmes avec leur force spirituelle et leur faiblesse. Cette authenticité donne une plus-value à la véracité des Saintes Ecritures.
  • L’enjeu qui semble opposer des personnes est avant tout spirituel. La servitude est confrontée à la liberté.
  • A l’exemple de l’apôtre Paul, le monde a besoin de témoignages audacieux rappelant simplement les principes fondamentaux du message du Christ.
  • A l’évidence, cette lettre démontre que le fait d’avoir une position minoritaire n’est pas un handicap, pourvu toutefois, que la transmission de l’évangile, cette bonne nouvelle, soit conforme à l’original.
  • Ce que l’apôtre Paul a jeté à bas (cf. 18) c’est la confiance que mettaient les judaïsants dans la loi comme moyen de justification devant Dieu. Sa démonstration est puissante : « Si la justice s’obtient par la loi, Christ est donc mort en vain » v.21 Autrement dit, si nous voulons que Christ soit mort pour rien, alors continuons à nous justifier.
  • Cette lettre dénonce encore la duplicité des comportements. (dans un contexte œcuménique, n’est-il pas tentant de gommer nos différences ?)
  • Le salut est une grâce de Dieu, mise en application par Jésus-Christ. Aucune œuvre, si belle soit-elle ne peut prétendre mériter le salut. L’homme ne peut rien pour son salut, il lui est extérieur. Il ne peut que l’accueillir dans son cœur par la foi. Précisons toutefois que ce n’est pas la foi qui sauve, mais Dieu en Jésus-Christ. La foi n’est que le moyen mis à la disposition de l’humain pour s’approprier cette grâce imméritée.
  • En conséquence directe de ce que nous venons de dire, désormais, il n’y aura plus ni juif ni païen. Tous seront un en Jésus-Christ.
  • Tout message spirituel non conforme à cet enseignement du Christ se doit d’être courageusement, mais fraternellement, et respectueusement dénoncé.
  • Quant au fond, le choix est ouvert : servitude ou liberté…
  • Le témoignage de l’apôtre Paul peut nous aider à voir clairs : « Car moi, je suis mort par la loi à la loi, afin de vivre pour Dieu.  Avec Christ j’ai été crucifié, ce n’est plus moi qui vis, mais Christ vit en moiGalates 2 : 19-20a

                                                                                  

                                                                               Jacques Eychenne

   

PS: On peut se demander pourquoi l' apôtre Pierre a été honoré d'être le premier pape de l'histoire chrétienne?

           Ni sa personnalité changeante et instable, ni sa position auprès du collège des apôtres à Jérusalem, ni son enseignement, ni l'histoire ne peuvent confirmer ce choix. A l'évidence l' apôtre qui aurait dû porter ce titre est l' apôtre Paul. C'est grâce à lui si le Christianisme s' est ouvert au monde et en particulier à l' occident.

Alors où faut-il chercher l' erreur ?  Elle est purement stratégique et diplomatique. L' apôtre Pierre n' a pu se défaire d'une mauvaise compréhension du rapport à la loi de Moïse. Son ensenseignement prône indirectement  le salut par les oeuvres, alors que Paul défendait le salut gratuit par grâce  sans les oeuvres de la loi.  On comprend le choix de l' Eglise Catholique Apostolique et Romaine à la lumière de l' exploitation de la pensée de Pierre. Toute l' histoire de cette Eglise Catholique repose sur le salut par les oeuvres. Il faut gagner le ciel....

Cette énorme erreur historique a permis d'asseoir l' autorité de l' évêque de Rome. L'Eglise s'est emparée d'un pouvoir qu'elle a voulu justifier à postériori, mais la vérité est que l' apôtre Paul aurait dû etre le premier pape, et l' Eglise aurait dû précher un salut gratuit par grâce. Par respect, je n'insisterai pas, mais il est domageable que des foules se soient positionnées  dans la relation du faire plutôt que dans celle d'un laisser faire l'esprit de Dieu . Les hommes ont toujours été tentés par les notions de pouvoir et de domination.... La spiritualité malheureusement n' a pas échappé à cette observation séculaire.

 

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