|
Le triomphe de la foi selon Salomon Ecclésiaste 9 : 1 à 12 : 16 |
Introduction :
Jusqu’à présent, nous avons égrené les conseils judicieux énoncés par Salomon. Mais reconnaissons que face à la complexité des situations de vie, rien ne nous paraît évident à mettre en pratique. L’Ecclésiaste a donc eu raison de s’être lui-même beaucoup interrogé.
« Oui, tout cela, je l'ai pris à cœur, et voici tout ce que j'ai éprouvé : c'est que les justes, les sages et leurs travaux sont entre les mains de Dieu. Ni l'amour, ni la haine, l'homme ne les connaît, tout cela le devance » Ecclésiaste 9 : 1, version TOB.
Il a observé que tous les humains sont soumis aux mêmes circonstances. Que l’on fasse le bien ou le mal, le sort de chacun est identique. Tout peut arriver à tout le monde, et un même sort lui est réservé. C’est cette apparente injustice qui a conduit les disciples du Seigneur Jésus à réagir devant deux faits marquants pendant son ministère.
Le premier concerne des Galiléens venus apporter leurs sacrifices. Pilate ordonna leur mise à mort immédiate.
Le second concerne la tour de Siloé. Elle s’est écroulée sur 18 personnes qu’elle a ensevelies.
A cette occasion le Seigneur déclara : « croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que les autres Galiléens ? … Croyez-vous que les 18 personnes ensevelies aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » Luc 13 : 1-5, Version LSG.
Mais pour Salomon, c’est un mauvais procès qu’un même sort soit pour tous. A ses yeux, c’est ce qui justifie la méchanceté des hommes (cf. Ecclésiaste 9 : 3). A-t-il raison ?
Développement :
Il est vrai qu’il est très difficile d’analyser les raisons d’un sentiment d’amour ou de haine ; beaucoup d’influences diverses s’entremêlent à travers le temps et les circonstances. Dieu seul peut démêler ces écheveaux. C’est la raison pour laquelle Yhwh-Adonaï est le seul juge (cf. Jacques 4 : 12). Seule une relation de confiance envers notre Père des cieux nous plonge dans l’acceptation de son jugement. Cela est d’autant plus vrai qu’il possède tous nos dossiers.
Mais, Salomon a mené sa réflexion avec application et assiduité. Il s’est donné le temps de bien évaluer les tenants et les aboutissants de chaque circonstance. Il dégage deux idées force :
Ainsi, nous sommes tous dépendants des circonstances et des moments. Puis, Salomon aborde la question de la mort :« Car les vivants savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout ; pour eux, il n'y a plus de rétribution, puisque leur souvenir est oublié. Leurs amours, leurs haines, leurs jalousies ont déjà péri ; ils n'auront plus jamais de part à tout ce qui se fait sous le soleil » Ecclésiaste 9 : 5-6, version TOB.
Il y a quelque chose de paradoxal dans l’affirmation de ce grand roi d’Israël :
Ensuite, Salomon veut être clair : les morts ne savent absolument plus rien. Sortis du temps de vie, ils sont privés de toutes les émotions que peuvent ressentir les vivants.
Déjà David avait exprimé une pensée analogue : « dans la mort, nul souvenir de toi dans le shéol, qui te louerait ? » Psaumes 6 : 6, version FBJ. Dans la mort, la conscience de l’existence de Dieu n’est plus, et en corollaire, la possibilité d’être en relation avec lui, non plus. Donc aussi, a fortiori, avec des humains vivants et vice versa.
Autrefois, du temps de Moïse des recommandations fermes avaient aussi été données au peuple d’Israël.
« On ne trouvera chez toi personne qui fasse passer au feu son fils ou sa fille, qui pratique divination, incantation, mantique ou magie, personne qui use de charmes, qui interroge les spectres et devins, qui invoque les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahvé ton Dieu » Deutéronome 18 : 10-12, version FBJ.
« Et s'ils vous disent : Enquérez-vous des évocateurs d'esprits et des diseurs de bonne aventure, qui murmurent et qui chuchotent, … un peuple ne s'enquiert-il pas de son Dieu ? ira-t-il aux morts pour les vivants ? À la loi et au témoignage ! S'ils ne parlent pas selon cette parole, il n'y a pas d'aurore pour lui » Esaïe 8 : 19-20, version DRB.
Gardons-nous des médiums, des diseuses de bonnes aventures etc. Il est de loin préférable et surtout moins dangereux (cf. spiritisme) de s’adresser directement à Dieu. Le reste n’est que poursuite du vent !
Si Salomon affirme qu’il n’y aura plus de salaire dans la mort, c’est bien parce qu’il sait qu’il y aura un jugement et que les œuvres de chacun seront examinées (cf. Apocalypse 14 :13). « Leur souvenir est même oublié ». Face à l’usure du temps, le passage sur notre terre s’évanouit comme un rêve, mais Dieu, lui, ne nous oublie pas. Jésus révèlera cette vérité qui fortifie notre foi :
« Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » Jean. 11 : 23-25, version FBJ. Soyons clairs dans la réplique du Seigneur ! De même que la vie de Christ s’est de nouveau manifestée à la résurrection, de même c’est à notre résurrection que nous retrouverons la vie. La phrase n’est pas à comprendre comme une vie après la mort, mais comme une mort qui n’arrêtera pas la glorieuse résurrection. C’était la conviction de Marthe, et elle n’a pas été démentie par le Seigneur. Le temps de la mort n’a aucun pouvoir sur celui de la reparution de la vie :
« Si c'est pour cette vie seulement que nous avons mis notre espoir dans le Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non ; le Christ est ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » 1 Cor. 15 : 19-22, version FBJ.
Comme nous le constatons un lien inséparable est fait entre la mort et la résurrection, mais entre deux, il y a le sommeil, l’attente, le repos.
Quand Dieu l’aura décidé, selon l’apôtre Paul, la résurrection de ceux qui seront à Christ, précèdera la fin des temps avec la remise de la royauté à Dieu le Père (cf. 1 Corinthiens 15 : 23,24) ; (voire aussi Apocalypse 20 : 5-6). (Je n’en dirai pas plus, car j’ai déjà abordé ce sujet).
Devant l’échéance inéluctable de la mort, Salomon ne se laisse pas envahir par le désespoir. Il décrit ensuite tout ce que la vie a de bon afin que nous en jouissions. : la joie de manger et boire, d’être bien vêtu, d’avoir le bonheur d’aimer et d’être aimé, de pouvoir avoir une activité, un travail…
Avec réalisme, il écrit : « tout ce que ta main trouve à faire, fais-le tant que tu en as la force, car il n'y a ni œuvre, ni réflexion, ni savoir, ni sagesse dans le Shéol où tu t'en vas » Ecclésiaste 9 : 10, version FBJ.
Et Salomon en vient à énoncer un principe qui a traversé le temps : « La sagesse vaut mieux que la force » Ecclésiaste 9 : 16, version FBJ. Il est consterné de constater que les paroles calmes des sages ne sont plus écoutées, car on préfère entendre ceux qui crient et veulent commander. Alors, il réitère son conseil : « mieux vaut la sagesse que les armes… » Ecclésiaste 9 : 17, version FBJ.
Ne trouvez-vous pas que la pertinence de son propos a traversé les siècles et que l’on serait bien avisé et inspiré de nous en souvenir !
Mais son constat sans appel est toujours d’actualité : « un peu de folie l’emporte sur la sagesse et l’honneur » Ecclésiaste 10 : 1, version LBA. Ceux qui gouvernent le monde devraient prendre en compte l’observation pertinente du roi Salomon : « l’insensé multiplie les paroles, alors que nul homme ne sait ce qui adviendra ; et qui lui dira ce qui sera après lui ? » Ecclésiaste 10 14, version LBA. Il n’y a pas que les dictateurs qui empruntent des chemins sans issue, il y a aussi les bons parleurs qui se lancent vers l’inconnu en donnant l’impression qu’ils maîtrisent leur sujet. Une fois prisonnier de leur certitude, il ne voit aucune raison d’arrêter leur errance.
Plus, nous prenons le temps de réfléchir à ce que Salomon exprime, plus nous voyons se vérifier ce qu’il nous dit, comme par exemple :
« le travail de l’insensé le fatigue, lui qui ne sait même pas aller à la ville » Ecclésiaste 10 15, version FBJ. Autrement dit, celui qui manque de bon sens croit pouvoir parler de tout. Il s’agite, s’échauffe, dénonce, bref ! se fatigue, alors qu’il ne connait même pas le chemin pour aller à sa ville. Certains diraient, il ne connaît même pas le prix d’une baguette de pain, d’un kilo de pâtes, de farine, de manioc, etc…
De même pour ce qui suit, comme : « Quand il y a paresse, la charpente se disloque, quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières » Ecclésiaste 10 : 18, version LBA. Le contexte nous montre qu’il s’agit d’un état qui est dirigé par un gouvernement négligent et désinvolte. Les conséquences sont inéluctables. Mais Salomon ne fait pas que pointer ce qui ne va pas, ici et là. Il prend l’initiative du bon conseil qui traverse le temps.
« Jette ton pain sur la surface des eaux, car longtemps après tu le retrouveras » Ecclésiaste 11 : 1, version LBA. Il faut savoir prendre le risque de ce qui paraît pure perte, alors qu’en réalité nous ignorons le parcours des gestes gratuits. Le pain, symbole de vie, doit se donner généreusement sans escompter un ‘retour sur investissement’ ! Dans un autre sens, il est aussi langage de partage et de don de soi. L’exhortation sous-jacente nous conduit au don de nous-même. C’est le risque à prendre, surtout si l’on ne comprend pas le plan de Dieu (cf. dans la suite du développement, des malheurs peuvent surgir ; des inondations peuvent arriver ; des arbres sont déracinés ; des vents impétueux empêchent les moissons). Et de même que l’on méconnaît avec une très grande précision le parcours des vents, ainsi que la formation des os dans le sein de la femme enceinte, de même pour Salomon nous ignorons « l’œuvre de Dieu qui fait toutes choses » Ecclésiaste 11 : 5, version LBA.
L’auteur revient sur une vérité intangible, établie à toujours : Dieu est souverain. Et même si nous pouvons le contester, il dirige tout avec sagesse. Chercher à s’opposer à cette vérité, n’est que brassage du vent, érudition vaine qui part en fumée, spéculation qui tourne à vide.
En prolongement et en opposition, si nous recherchons cette sagesse, nous sommes assurés d’être sur le bon chemin. Et comme nous ne connaissons pas l’avenir, Salomon préconise d’assumer le risque de « semer dès le matin » Ecclésiaste 11 : 6, en espérant que la semence portera du fruit. Les semailles ont toujours été un geste d’espérance. (Ce que l’humain sait faire matériellement, pourquoi ne l’applique-t-il pas aussi spirituellement ? c’est une énigme !).
Puis, l’Ecclésiaste invite chacun à contempler la beauté de la nature dans la douce lumière du soleil, et à se réjouir du nombre de ses années. L’apôtre Paul écrire : « soyez toujours joyeux »1 Thessaloniciens 5 : 16, version LSG.
Comme remède à tous nos maux, Salomon nous recentre sur les bienfaits de la joie. Il invite tout le monde, mais surtout la jeunesse à faire une joyeuse utilisation de sa vie.
Dans le silence d’une bonne journée d’activités, c’est comme si l’auteur traversant le temps, nous faisait écouter religieusement « l’ode à la joie » poème écrit en 1785 par Friedrich von Schiller et mis en musique par Ludwig van Beethoven (cf. 9e symphonie composée en 1823, devenue la mélodie symbole de l’Union européenne).
Ayant fait le tour de la condition humaine, Salomon livre ses dernières recommandations à la jeunesse, espoir de tous les peuples de la terre. Il insiste sur l’importance d’apprendre à être joyeux.
« Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, sois heureux aux jours de ton adolescence, suis les voies de ton cœur et les désirs de tes yeux, mais sache que sur tout cela Dieu te fera venir en jugement » Ecclésiaste 11 : 9, version FBJ.
La vie n’est pas une sinécure ! Elle permet d’entreprendre avec joie, d’être déjà, dans son adolescence sur la route du bonheur. C’est avec des sentiments du cœur et des regards bienveillants que la marche est heureuse. Mais pour cela, Salomon engage la jeunesse à faire acte de volonté. Il faut chasser l’inévitable chagrin qui procèdent de toutes les formes de déceptions. Il faut apprendre à rebondir et se pénétrer de l’idée qu’il y aura toujours des jours meilleurs. Derrière chaque épreuve, chaque souffrance, il y a des aspects positifs à découvrir. L’apôtre Jacques le dira encore plus clairement (cf. Jacques 1 : 2-4). Mais pour tout, et sur tout ce que l’humain peut vivre, Dieu le fera venir en jugement.
Pour Salomon le don de la vie se ponctue par une évaluation, puis par une comparution devant le Créateur qui a partagé la vie dans un élan d’amour (cf. Jean 3 : 16). C’est parce que Dieu a tout donné qu’il peut appeler, et faire venir chacun en jugement. Ne disons pas comme l’insensé : « mais moi je n’ai pas demandé à vivre ! ». Pour tout ce que nous faisons sur cette terre, il y a des évaluations, pourquoi pas sur nos choix de vie ?
Alors Salomon insiste : « Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse » Ecclésiaste 12 : 3, version LSG. Soyons réalistes, la vieillesse arrive vite et comme disent certains : « c’est un naufrage ! ». Salomon en parle avec des termes poétiques comme pour adoucir le portrait. C’est la vue qui baisse. C’est l’hiver qui arrive. C’est l’affaiblissement physique, les jambes fléchissent. C’est encore la perte progressive des désirs, les meunières n’ont plus le goût à moudre le grain, même le fait de se mettre à la fenêtre n’a plus d’intérêt (on parlerait de télévision aujourd’hui). La porte se ferme sur la rue, symbole d’une réalité : les vieillards n’éprouvent plus le besoin d’entrer en relation, contrairement aux jeunes ; leur voix est de moins en moins audible… (cf. Ecclésiaste 12 : 3 - 6).
« alors, on a peur de la montée, on a des frayeurs en chemin, tandis que l'amandier est en fleur, que la sauterelle s'alourdit et que le fruit du câprier éclate; alors que l'homme s'en va vers sa maison d'éternité, et que déjà les pleureuses rôdent dans la rue; avant que ne se détache le fil argenté et que la coupe d'or ne se brise, que la jarre ne se casse à la fontaine et qu'à la citerne la poulie ne se brise, avant que la poussière ne retourne à la terre, selon ce qu'elle était, et que le souffle ne retourne à Dieu qui l'avait donné. Vanité des vanités, a dit le Qohéleth, tout est vanité » Ecclésiaste 12 : 5-8, version TOB.
Salomon s’attarde à décrire le processus de fin de vie :
On s’effraie des hauteurs, on redoute les montées, parce que le corps ne suit plus. On perd l’assurance de la marche. L’amandier pousse ses fleurs, images des cheveux qui blanchissent et qui tombent une fois parvenues à maturité. La sauterelle devient pesante, illustration de la difficulté à se mouvoir. Le câpre est sans effet ; en Orient il donne un goût âpre qui ouvre l’appétit or le vieillard n’a plus le goût à manger. Et les pleureuses parcourent les rues (aujourd’hui, nous dirions le curé est là prêt à délivrer l’extrême onction !).
« Avant que le cordon d'argent se détache, que le vase d'or se brise » Ecclésiaste 12 : 6, version LSG. Je reprends cette traduction, car elle marque bien par le choix des mots, la grandeur et la noblesse de la vie. C’est dire combien pour Salomon cette vie a du prix (cf. L’apôtre Paul confirmera 1 Corinthiens 6 : 20 ; 7 :23). Et il réitère alors ce que les prophètes avaient dit avant lui :
« Le corps de l'homme s'en retourne à la terre d'où il a été tiré et le souffle de vie s'en retourne à Dieu qui l'a donné » Ecclésiaste 12 : 7, version BFC. A la mort, c’est le processus inverse à celui de la création qui s’accomplit. Le mot souffle est propre au monde de tous les vivants (1). Salomon déclare que ses paroles sont vraies ou authentiques.
Conclusion :
Dans la pensée de Salomon, le mot vanité n’a pas le côté désenchanteur, sinon il n’aurait pas donné à la joie une place prépondérante. Simplement, il ne souhaite pas que son peuple ait le cœur vide. Il veut lui redonner une perspective et une espérance. A ce sujet, la conclusion de son discours est éloquente. Il nous invite à bien l’écouter : « Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c'est là le tout de l'homme » Ecclésiaste 12 : 13, version DRB ; ou « le devoir de tout homme » version FBJ ; ou « c’est là tout l’homme » version TOB. La crainte de Dieu n’est pas la peur qui n’a aucune affection pour l’amour ; il s’agit d’un profond respect qui porte à garder ce qui a déjà été déposé dans le cœur de l’humain (cf. Ecclésiaste 3 : 11). Alors, Yhwh-Adonaï a donné à ses créatures un chemin à suivre avec pour manuel un code de la route pour bonne conduite. C’est le seul document que Dieu a lui-même voulu graver dans la pierre (cf. Exode 31 : 18). Qu’en avons-nous fait ? Certains ont considéré que cela ne concernait que les Juifs, d’autres ont perçu ces commandements comme facultatifs, d’autres se sont arrogés le droit de les modifier, d’autres ont eu à cœur de les conserver même imparfaitement. Le roi David avait bien compris cet enjeu de vie (cf. Psaumes 1 : 1-3). Dans ce contexte, un jour ou l’autre, il devenait impératif que justice soit faite ! (2)
La fin du discours de Salomon s’impose naturellement : « Dieu fera venir toute œuvre en jugement sur tout ce qu’elle recèle de bon ou de mauvais » Ecclésiaste 12 : 14, version TOB ; ou « car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » Ecclésiaste 12 : 14, version DRB ; ou « En effet, Dieu demandera des comptes pour toutes nos actions, même cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises » Ecclésiaste 12 : 14, version BFC. Sa souveraineté ne sera plus contestable !
« Oui, je vous avertis solennellement aujourd'hui, le ciel et la terre m'en sont témoins : je place devant vous la vie et la bénédiction d'une part, la mort et la malédiction d'autre part. Choisissez donc la vie, afin que vous puissiez vivre, vous et vos descendants » Deutéronome 30 : 19, version BFC.
Jacques Eychenne
Ps : TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; LSG, version Louis Segond 1982 ; FBJ, version Française de la Bible de Jérusalem ; DRB, version J.N. Darby ; LBA, version La Bible annotée ; BCF, version de la Bible en Français Courant.
(1) רוּחַ ruwach = roo'-akh = 1) vent, souffle, esprit 1a) haleine 1b) vent 1b1) des cieux 1b2) le côté d'où vient le vent 1b3) souffle de l'air 1b4) air, gaz 1b5) vain, chose vide. Les animaux par exemple ont le même souffle que les humains (cf. Genèse 7 : 22 ; Psaumes 104 : 27-30).
(2) Rien ne pourra plus être caché pour Dieu. Il sera impossible de le tromper. Nous devrons rendre compte de toutes nos actions (cf. Hébreux 4 : 13), de toutes nos paroles (cf. Matthieu 12 : 36-37), et de toutes nos pensées (cf. 1 Jean 16 : 7 ; Psaumes 7 : 9 ; Jérémie 17 : 10 ; Actes 1 : 24 ; Hébreux 4 : 12).