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Zachée ou l’insatisfaction humaine Luc 19 : 1-10
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Introduction :
Le récit que nous propose le médecin bien-aimé Luc nous révèle une histoire insolite, mais riche en instructions. Dans quel contexte ce récit s’inscrit-il ? Et pourquoi est-il là, peu de temps avant la dernière montée de Jésus à Jérusalem ? Cette rencontre, à cet instant précis de son ministère n’est pas le fait du hasard. Elle s’inscrit profondément dans la cohérence de son action salvatrice. Son contenu à haute valeur spirituelle a une portée universelle…
Le chapitre précédent (cf. Luc 18 : 31) nous apprenait que Jésus avait décidé d’assister à la fête de Pâques, et qu’à cette occasion les prophéties trouveraient leur accomplissement dans sa mort. Le Christ l’annonça clairement d’ailleurs aux douze apôtres, mais ils ne comprirent rien à tout cela. Jésus assumant complètement cette solitude face à son avenir, va rencontrer lui aussi des gens seuls dans leur souffrance, et leur parcours individuel : Bartimée et Zachée en font partie. Notons déjà que l’attitude du Seigneur est propre à encourager tous ceux et celles qui sont souffrants, solitaires et incompris dans ce monde... Pour bien situer la rencontre avec Zachée, disons aussi, que peu de temps avant, Jésus avait ressuscité Lazare. Une vive émotion s’était emparée de la foule. De ce fait, elle suivait maintenant le Seigneur. Qu’au sommet de sa popularité Jésus décide d’interpeler un collecteur d’impôts n’est donc pas neutre.
Développement :
Le récit nous place à l’entrée de la ville antique de Jéricho, avec les personnages suivants :
D’un côté, il y a Jésus qui s’apprête à traverser la ville, de l’autre il y a un homme appelé Zachée. Qui est-il ? Il est chef des percepteurs d’impôts, et par conséquent riche. Il cherche à voir qui est Jésus, mais il a un sérieux handicap : Il est petit. Il est vrai que dans une foule, si l’on veut voir de près le personnage important, c’est une vraie difficulté !
Le fait qu’il soit petit résume toute sa souffrance :
Il est petit, mais pas que de taille devaient penser les mauvaises langues de Jéricho !
Il était aussi petit de réputation.
Grand responsable de la perception des impôts de la région, et de surcroît, mandaté par l’occupant romain, Zachée était certainement perçu comme un traître à la vue de sa nation.
(Il faut savoir que les publicains ou péagers étaient recrutés par l’Etat romain. Une grosse concurrence sévissait pour obtenir ce poste. Sous la haute direction d’un procurateur romain les redevances impopulaires étaient perçues par les gens influents du peuple juifs. Les romains ne voulaient pas être en première ligne dans ce genre de prestation.
De ce fait les agents juifs, subalternes du pouvoir, avides de bénéfices spectaculaires, pouvaient fixer eux-mêmes les prix des taxes. Ces chefs de région, sans scrupule, recrutaient à leur tour, pour bien encadrer et réglementer leur territoire. Ils choisissaient des publicains ou péagers qui ne reculaient pas devant les exactions, malversations prises d’intérêts immédiats. Ils étaient placés dans les endroits stratégiques du territoire, aux points de passage des déplacements commerciaux de la population. On les trouvait sur les ponts, dans les grands carrefours, à l’entrée des villes, bref ! Ces douaniers étaient en contact étroit avec le peuple, et forcément personne ne pouvait les apprécier !).
Or Zachée était leur boss. Il régnait sans partage et sans partager ! Zachée s’était engagé, comme c’était la coutume, à verser à l’occupant romain une certaine somme d’argent, convenue à l’avance ! Pour le reste l’occupant ne voulait plus rien savoir. Les autorités romaines fermaient les yeux, et tout le monde trouvait son compte. La mauvaise besogne était donc faite par un juif, au profit des romains. Aux yeux du peuple, Zachée était donc petit de réputation. C’était un traître souillé spirituellement et politiquement. En effet, la loi juive condamnait sans ambiguïté ceux qui forniquaient avec les païens.
Zachée était aussi petit dans ses choix de vie.
C’est la conséquence de ce que nous venons de dire. Il n’existait dans la société, que par son statut de chef dominant. Son autorité ne reposait que sur le pouvoir de l’argent. Il suscitait au sein du peuple une vive aversion pour ne pas dire répulsion, d’où la fragilité de sa situation. Le chef des collecteurs de taxes avait un poste à haut risque. À tout moment, Compte tenu du caractère inssurectionnel du peuple juif, tout pouvait vite basculer et se dégrader. Les tentatives de renversement de l’occupant romain n’ont d’ailleurs pas manqué dans la région. Les troubles partaient de Jérusalem, à peine distante d’une trentaine de kilomètres de Jéricho.
Dans ce contexte, comment comprendre l’attitude de Zachée ? Pourquoi Zachée veut-il voir le Christ ? Quelles sont ses motivations ? Se fondre dans une foule hostile n’était-ce pas risqué ?
Comment le petit va-t-il devenir grand ?
Personne ne peut dire à quel moment cette situation a été intenable et insupportable pour Zachée dans son for intérieur. Personne ne pouvait percevoir le cheminement secret de cet homme. Qui pouvait imaginer sa souffrance, alors qu’il avait apparemment tout pour être heureux ? N’était-il pas très riche et puissant ?
Il faut croire que la richesse ne fait pas tout. Le fait est, que Zachée devait se sentir de plus en plus mal dans sa peau. Cette richesse a fini par le rendre profondément insatisfait. Qui aurait pu le penser ? Le texte de Luc dit avec une grande simplicité :
« Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule, car il était de petite taille » Luc 19 : 2-3, version NEG. Le texte met en évidence le contraste entre une situation confortable et un besoin à combler.
Il y a donc bien un lien de cause à effet entre sa richesse et son désir de connaître Jésus. C’est une opposition de réputation. Pour Zachée, c’est le mépris du peuple ; pour Jésus (pour l’instant), c’est tout le contraire. On l’admire pour ce qu’il est et ce qu’il fait. Zachée a été traversé par une insatisfaction latente sur laquelle il avait du mal, certainement, à mettre des mots. Il a pris conscience de la vanité de sa situation dominante et de la possession de ses richesses. Il y avait chez lui un grand manque à combler. Ce qui nous permet d’aller dans cette compréhension, c’est l’utilisation du verbe grec (ζητέω= zeteo = chercher dans le but de trouver ; chercher à résoudre, par la pensée, la méditation, le raisonnement, en s'interrogeant). Ce n’était point un besoin de satisfaire une curiosité, encore moins d’observer la foule pour améliorer les emplacements stratégiques afin de mieux poster sa brigade de douaniers. Sa recherche était plus profonde, la suite du récit l’explicite.
Combien de fois avons-nous ressenti un manque à combler ? Une insatisfaction à éponger ?
Zachée a comme un puissant désir inavoué de mettre de l’ordre dans sa vie. Il veut se réconcilier avec lui-même, avec les pages sombres et coloriées de son album personnel. Il décide de donner place à un autre espace de liberté dans sa marche vers les autres, ses frères. Il veut apaiser sa souffrance et être reconnu pour ce qu’il est vraiment. On peut aussi imaginer les conséquences pour sa propre famille. Elle, qui souvent, a dû être pointée du doigt ou regardée de travers... Le parcours atypique du Christ qui ne cesse de faire du bien, mettait en évidence sa pauvreté intérieure malgré toutes les richesses qu’il amassait. Il prend conscience que c’est peut-être l’homme providentiel de sa vie. Ne vient-il pas de ressusciter Lazare !
Au cœur de son désarroi, de sa détresse tout humaine, il espère confusément une éventuelle rencontre avec le personnage hors du commun qu’est Jésus de Nazareth. Il y avait là une opportunité à saisir ! Sa foi se met en mouvement. Il cherche, et il ne sait pas que Jésus aussi le cherche (cf.v.10). Comme Nathanaël, qui a été vu par le Maître avant de le voir, Zachée ignore que le Sauveur le cherche aussi. Il sait où il est, sans aucun doute, mais il veut le rencontrer. Le Seigneur veut encore redonner vie à une existence insatisfaite...
Alors, lorsque les deux désirs de recherche se rencontrent, on entre dans le temps de la joie et du bonheur.
Ce récit nous dit simplement qu’au cœur de notre détresse, si nous avons le désir de mieux vivre, cela ne tient qu’à nous. Ce désir de vivre autrement peut aussi passer par la rencontre avec Celui qui peut donner plus de sens à notre existence.
Si Zachée court (cf. v.4) en avant pour monter sur le sycomore, c’est assurément dans cette dynamique, avec son sac à dos rempli de scrupules. Connaissant par expérience les trajectoires de passage des foules (c’était son métier, même si la Jéricho d’antan était petite et ne devait avoir qu’une rue principale), il anticipe et va se percher sur une branche, comme un oiseau. Et le voilà haut perché le petit Zachée ! Soulignons au passage son intelligence, car le sycomore convenait fort bien à la situation. Les archéologues confirment que cet arbre, originaire d’Egypte prospérait particulièrement dans la vallée du Jourdain. Ressemblant fort au figuier, il possédait un épais feuillage.
Ainsi Zachée pouvait voir sans être vu, c’est du moins ce qu’il pensait...
Cette mise en scène révèle le désir intense de Zachée. Il veut voir Jésus. Ce désir fort est plein d’une espérance encore confuse dans son cœur, sa foi est embryonnaire. Mais elle est là, vivante. C’est un parcours intérieur, que seul le Christ pouvait lire. Seulement, Zachée prend un risque. L’aventure de la foi est toujours porteuse de risques...
S’il est repéré, c’est la catastrophe, lui le chef des collecteurs d’impôts, si haut perché ! Ce serait la honte de sa vie ! (il aurait été la risée du village !) .
Mais apparemment, Zachée est prêt à assumer ce risque, à braver le ridicule et à perdre de sa dignité. Il veut en avoir le cœur net sur le ressenti de son intuition positive. Il veut savoir si la rumeur concernant le personnage Jésus correspond bien à une réalité.
Au milieu de cette agitation collective, secrètement une vie spirituelle est en gestation. Elle est fragile, en bascule sur une branche.
A cet endroit on ne peut que rappeler ces superbes vers de Victor Hugo, dans l’âme en fleurs : « Soyez comme l’oiseau posé pour un instant sur des rameaux trop frêles qui sent plier la branche, mais qui chante pourtant sachant qu’il a des ailes ».
Ce que nous aurions certainement fait et que Jésus n’a pas fait :
Voyant Zachée, nous aurions dit : « Eh ! Regardez qui est là, notre collecteur bien-aimé, le drôle d’oiseau, la honte de notre cité ! Descends vite ! Jésus va te régler ton compte. L’addition va être lourde mon petit Zachée ! Ne crois pas que tu es au-dessus des lois... Des capitalistes de ton genre, il faut les mater... » Et la foule aurait applaudi...
Dans le récit vous l’avez noté, il y a Jésus, Zachée et tous. Or le texte dit que « tous murmuraient (ou maugréaient), v. 7. (διαγογγύζω = diagogguzo = murmurer ; que ce soit pour une foule entière, ou entre soi ; toujours utilisé pour des complaintes indignes).
Le monde, de tout temps, a été rempli de propres justes, empressés de critiquer et de condamner le parcours de ceux qui ne vivent pas comme eux. L’humain est d’autant plus prompt à condamner, qu’il ignore le plus souvent toutes les souffrances intérieures, les états d’âme et les mal-être, et le parcours intérieur de chacun.
Jésus a répondu à l’attente secrète d’un homme qui voulait changer de vie.
Alors, il a pris l’initiative de la rencontre :
« Et quand il fut venu à cet endroit, Jésus regardant, le vit, et lui dit : Zachée, descends vite ; car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison » Luc. 19 : 5, version DRB.
Ce texte redit que nous sommes vus avant de voir, que nous sommes identifiés clairement par notre nom, avant de connaître vraiment Celui qui nous appelle. Jésus accueille tous ceux et celles qui ont le vif désir de vivre autrement. La démarche proposée par notre Seigneur est limpide : accueillir d’abord notre insignifiante ouverture de foi pour nous aider à grandir, et à progresser dans la connaissance de son merveilleux projet de vie.
Le Christ s’est attaché à faire naître de vrais désirs, de bons et de meilleurs sentiments dans chaque cœur humain.
Son attitude bienveillante est une invitation au changement, car c’est bien là le propre de la conversion. Un changement de désir, un passage d’un état distant à une proximité, (voire un attachement, comme le cep avec les sarments). Toute l’action divine silencieuse se passe à l’intérieur du cœur. La naissance de la croissance spirituelle dans une vie est inexplicable. On peut simplement acter ses effets. Comme le dit la parabole :
« Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment » Marc 4 :26-27.
C’est ce qui est arrivé à Zachée... Le voilà appelé par son propre nom, c’est la première grande surprise ! De ce fait, il est donc reconnu et réhabilité positivement dans le cœur de Jésus. Désormais, Il va se mettre en marche sur le chemin du salut. Le grand désir de son cœur a été lu par le Seigneur.
Observons que le Christ n’adresse à Zachée aucune parole cinglante sur son passé. Aucune remarque désobligeante, aucune allusion, réprimande, accusation. Pourquoi ?
Quand l’esprit de Dieu touche un cœur, mais c’est l’individu lui-même qui s’autoanalyse et s’autocensure la plupart du temps... Nul besoin d’une autorité extérieure, pour venir sanctionner lourdement le pêcheur. Et le récit démontre que Zachée a anticipé cette réalité, sans complaisance avec lui-même (cf.v.8).
Jésus par sa démarche, prend à revers, le spirituellement correct :
Mais comment peut-il aller manger chez cet homme, ce traître, ce profiteur !
Le problème n’est jamais dans les actes si décevants soient-ils, mais dans les motivations qui les ont suscités. Or, à tout instant, tout peut changer dans nos vies. Il faut toujours à l’instar de notre Seigneur, accorder à chaque humain un crédit positif pour son devenir...
« Zachée, il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison », c’est-à-dire, chez toi. L’injonction divine est claire, nette et précise. Tout y est. L’intimité est proposée et c’est pour maintenant non pour demain. La réponse que nous voulons donner à l’appel de Dieu, n’est pas en fonction de ce que nous avons envie de faire, mais de ce que Dieu veut faire, avec et en nous. Le petit devint grand aux yeux de Jésus-Christ.
La démonstration est faite dans ce récit : il y a bien eu adéquation entre les deux recherches, entre les deux désirs de rencontre...
Libérant sa joie, Zachée se hâte de descendre et accueille Jésus avec empressement.
L’accueilli accueille à son tour... Oui ! C’est le temps du bonheur et de la joie. Jésus n’a-t-il pas dit : « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre vingt dix neuf autres qui n’ont pas besoin de repentance » (ou de conversion) Luc 15 : 7.
La parabole de la brebis perdue qui précède ce texte, confirme la présence de la joie. On fait même la fête avec ses voisins, lorsque la brebis perdue est retrouvée ! (cf. Luc 15 : 4-6).
Mais Zachée ne fait pas qu’accueillir Jésus, il veut témoigner. Son désir de transformation est réel. Réhabilité par le Seigneur, Zachée, debout devant tous, va au grand jour (et non plus camouflé dans un arbre), faire une déclaration. Le présent de la phrase (« je donne »), implique soit un aveu de ce qu’il faisait secrètement, soit c’est un engagement solennel qu’il prend devant tous. La suite de la phrase me fait pencher pour la première solution.
Il donnait la moitié de ses biens aux pauvres, et quand il extorquait quelqu’un, il lui rendait quatre fois son bien, selon l’exigence de la loi juive (cf. Exode 22 :1). Certes, cette attitude positive pose beaucoup de questions, mais ce n’est pas le plus important du récit...
Jésus, après avoir entendu son témoignage, ne fait aucun commentaire, si ce n’est de dire solennellement devant tous : « Aujourd’hui, le salut est venu pour cette maison, parce que lui aussi est un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » v. 10.
L’affirmation du Seigneur est forte. S’il a pour père Abraham, c’est qu’il est dans la lignée des hommes de foi. Il fait donc bien parti de la famille spirituelle, lui le percepteur d’impôts. Plus tard, l’apôtre Paul confirmera :
« Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham » Galates 3 : 6,7.
Jésus a redonné vie à Zachée. Grâce au Sauveur, il peut se tenir maintenant debout, devant tous. Il a désormais un nouveau statut au sein de son peuple... L’argent désormais ne lui servira plus de béquille, car Jésus l’a bien remis sur pied.
Un seul vrai désir peut faire basculer notre vie, et nous réintégrer dans la grande famille spirituelle de ceux qui veulent faire partie d’un monde nouveau.
L’histoire de Zachée est simple et très encourageante pour nous tous.
Elle est simple dans l’exposé du vécu de la foi, et du cheminement souterrain et merveilleux du salut. Car, c’est bien là l’essentiel de ce récit. Nous parler de la démonstration d’amour du Christ en faveur de l’humain, pour qu’il soit réhabilité, repositionné et qu’il vive heureux. La conclusion en est la preuve par neuf !
Le seigneur est venu chercher des gens ordinaires, mais aussi de toutes conditions sociales.
C’est ce qui a fait dire à un célèbre évangéliste, Félix Neff (1797-1829) : « Le Seigneur est venu chercher et sauver que ce qui était perdu, et quiconque ne s’est jamais senti perdu, ne saurait être sauvé ». Pourquoi Zachée est sauvé ? Parce qu’il utilise l’argent volé pour faire du bien aux pauvres ou pour le rendre à ceux qu’il a extorqués ? Ou parce qu’il prend la décision de le faire ? Pas du tout ! Cela n’est qu’une conséquence d’un acte beaucoup plus important : celui de la foi. Elle signifie vouloir changer en profondeur. La simple curiosité et l’intérêt sont absents.
Quelque part Zachée, c’est nous... Nous, avec nos sacs à dos pesants et encombrants...
Aujourd’hui est un jour de grâce, aujourd’hui le Seigneur désire demeurer avec nous. Le Christ nous lance l’invitation, à nous qui sommes trop souvent perchés sur l’arbre de nos illusions. L’invitation étant nominale, la réponse ne peut qu’être personnelle.
« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » Jean 17 : 3.
Eychenne Jacques
PS : NEG, version Nouvelles Editions de Genève ; DRB, version Darby.