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L’élégance dans la foi 2 Rois 4 : 8-37 |
Introduction :
La Bible, telle une source continue, est inépuisable en instructions pour notre édification. Parmi les récits de la période des rois d’Israël, il en est un que nous pouvons apprécier tout particulièrement. Il s’agit du témoignage d’une femme de haut rang, une grande dame, dont le niveau social n’a pas eu d’incidence sur la simplicité de sa qualité d’être. Elle est pour moi une référence pour notre temps, marqué par le pouvoir de l’image, celui de la mode avec ses subtiles et provocantes mises en scène. Assurément, notre monde est sous la dictature des apparences.
Développement :
2 Rois 4 : 8-37. Que nous apprend ce texte à propos de cette femme ?
Il s’agit d’une femme mariée dont on ignore le nom ; il en sera de même, au temps de Jésus, pour la Samaritaine. C’est dire déjà l’intention du récit... Il veut attirer notre regard sur la qualité du vécu de cette femme. Elle est définie, non par son patronyme, mais par la beauté de son être, par la force intérieure qui l’habite et l’anime.
Cette femme réside à Sunem, une petite localité au pied du mont Thabor, à 10 Kms environ de Nazareth, et un peu plus de la ville de Naïn. Cette localité est gérée par la tribu d’Issacar dont les écrits témoignent qu’elle avait l’intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël (cf.1 Chroniques 12 :32).
Cette grande dame, distinguée (comme le disent certaines versions, l’original hébreu dit grande, tout simplement), l’est-elle par sa classe sociale, son statut au sein de la cité, ou par sa qualité d’être ?
Nous avons déjà donné la réponse en amont, la suite du récit va la confirmer.
Sa distinction est un fait qui s’articule autour de son attention à autrui. C’est sa marque d’honneur, sa joie de servir simplement. Assurément, cette femme a tout pour plaire ! Elle est le propre d’une nouvelle définition de l’élégance par excellence !
Mais essayons de mieux la connaître :
- En plus d’être hospitalière et bienveillante, on s’aperçoit qu’elle est pieuse. Ne reconnaît-elle pas le saint homme de Dieu en Elisée ! v.9.
- Elle est sûrement jeune... Et si on apprend qu’elle n’a pas d’enfant et que son mari est vieux, c’est peut-être pour expliquer avec pudeur, que ce mari est soit stérile, soit impuissant.
- Elle est pleine d’initiative : Nous dirions qu’elle a une foi agissante dans l’amour. Elle fait aménager pour le prophète une chambre d’accueil, pour qu’il puisse se reposer et manger. Elle veut qu’il soit bien à son aise, pour pouvoir réfléchir, méditer et prier tranquillement (v.9-10). La suite du récit nous révèlera son intelligence, son tact et son engagement.
Examinons maintenant les circonstances de la rencontre avec l’homme de Dieu :
Elisée, le prophète bien connu et respecté, a pour habitude de passer par cette petite localité. Il a accepté l’invitation pressante de cette femme mariée, avec l’accord avec son mari. C’est un couple uni, la décision a été prise en commun. Elisée est un homme âgé, et il apprécie le geste de cette dernière. Tout est aménagé en dur (ce qui laisse entendre que le couple vivait bien) pour qu’il soit dans les meilleures conditions de repos, au premier étage de leur maison.
C’est alors qu’Elisée, touché par les marques de respect et de sympathie de cette femme, lui pose la question : « Tu as fait beaucoup de choses pour nous, que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? » v.12, version NBS. « Quoi faire pour toi ? » dans l’original hébreu. Autrement dit, Elisée lui propose d’user de son influence pour la recommander aux personnages les plus importants de son peuple : Le roi ou le chef de l’armée, afin qu’elle puisse jouir d’une faveur, en cas de besoin.
Cette femme va répondre, et sa réponse surprenante va mettre Elisée dans l’embarras : « J’habite au milieu de mon peuple » dit-elle.
Que veut-elle exprimer au juste... Sinon qu’elle n’a pas besoin d’être courtisée... Elle ne veut les faveurs de personne, pas même des grands et des puissants de son pays. Elle est, tout simplement, bien au milieu des siens. Elle est dans le registre de la satisfaction et du contentement (cf. l’apôtre Paul adoptera la même attitude, Philippiens 4 : 11-13). Le comportement de cette femme est révélateur de sa grandeur d’âme.
Constatons à regret que la vertu du contentement, associée à la simplicité de vie, se fait de plus en plus rare… Cette femme trouve son plaisir à faire le bien, non pour une éventuelle récompense, mais parce que c’est sa joie de vivre. Elle se reconnaît comme servante. C’est une servante sans nom, dont l’ego se fond dans le service pour autrui. Cette discrétion, qui fuit la publicité et la popularité, mérite de retenir notre attention.
Certes, on ne connaît pas son nom, mais son témoignage a traversé le temps. Dans un monde ou le paraître, le besoin de reconnaissance et la recherche de popularité, sont portés au pinacle, il est bon de se laisser revisiter par le témoignage de cette femme.
Mais que faire pour elle, se dit Elisée ? L’observation de son serviteur Guéhazi va l’aider. Elle n’a pas d’enfant... La suite, nous la connaissons maintenant. Elisée va lui faire une merveilleuse promesse. Cela nous rappelle l’histoire d’Abraham et de Sara !
« A cette époque-ci, l’année prochaine, tu auras un fils dans tes bras », v.16, version NBS.
Quelle révélation, quel choc ! Sa réaction n’en reste pas pour autant surprenante !
« Non, mon seigneur, homme de Dieu ! Ne me mens pas à moi, ta servante ! » ou « ne trompe pas ta servante », version RF, « ne te moque pas de ta servante » original hébreu.
Demander à un homme de Dieu de ne pas mentir, c’est oser ! En fait, elle ne veut pas de fausse joie, elle est habituée au parler vrai, elle ne supporterait pas un tel mensonge.
Cette femme est exceptionnelle dans sa qualité d’être. Elle a laissé entendre qu’elle avait tout, qu’elle était contente de sa situation, et voici qu’est mis à nu son désir caché (il faut dire que ne pas avoir de fils, en ce temps-là, était une vraie souffrance pour une femme. Sa vie n’avait de sens que dans la perspective d’avoir un fils). Elle se réalisait par et dans la maternité. Si cela n’était pas, les relations qu’elle pouvait avoir avec sa famille, ses voisins, son peuple, étaient chargées de sous-entendus. On n’hésitait pas à parler de malédiction !
Cette Sunamite est donc merveilleuse dans sa fragilité. Le refus d’exprimer son désir dénote une appréhension, peut-être même une crainte ? Mais qu’importe !
Elle a fait un choix et elle le maintient : Sa vie restera plus centrée sur les bienfaits de Dieu et sur le bien à autrui, que sur son manque, laissé latent, comme en suspension à l’arrière-plan de sa marche.
Sa joie de servir est plus forte que sa souffrance cachée. Elle a enfoui son secret désir.
Dans notre civilisation moderne ou l’individualisme a pris le pas sur le partage et la solidarité, il
est bon de se laisser pénétrer par de telles valeurs spirituelles et morales.
Cette femme n’a rien forcé, rien provoqué, elle a laissé Dieu regarder son désir et elle a accepté sa volonté. La prédiction du prophète se réalisa, elle devint enceinte, et elle enfanta un fils. La voilà comblée, elle n’avait rien demandé, elle a tout reçu. Ce fils fait la joie de son foyer, il accompagne maintenant le père, au temps de la moisson. Ce n’est que du bonheur !
Et puis l’imprévisible, l’inconcevable temps de l’épreuve arrive... En quelques heures, ce fils tant désiré et chéri meurt dans les bras de sa mère. Cette mère qui, tout à l’heure, était grande dans le bonheur, le devient tout autant, maintenant, dans le malheur.
Comment va-t-elle traverser et gérer cette épreuve ?
Elle dépose son fils, mort, sur le lit de l’homme de Dieu, puis ferme la porte et redescend. On a l’impression que tout se passe sans bruit... Pourtant, on imagine aisément le séisme intérieur. En surimpression on peut imaginer son bouillonnement de questions. Elle semble calme malgré le déchirement de sa douleur... Mais, son comportement laisse percer une conviction, une attente : là où sa bienveillance s’est exprimée, là aussi dans cette chambre, doit se trouver la solution.
Le récit n’exprime pas de cris de douleur à la manière très orientale, pas de pleurs, pas de révolte non plus. Mais dans cette absence de sentiments, le texte laisse poindre une profonde détermination : « Elle monta, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, ferma la porte sur lui et sortit. » v.21.
Son espérance de départ avait été secrète, cette épreuve le sera tout autant.
Elle en fait une affaire personnelle. Les détails du texte nous portent à le comprendre ainsi, même si on sent bien sa complicité avec son mari :
- L’enfant, dès les premiers symptômes, est envoyé par le père vers sa mère (v. 19).
- L’enfant meurt sur ses genoux (v.20). Pour une mère, c’est la pire des situations dramatiques.
- Le père ne revient pas, c’est elle qui le monte dans la chambre haute, elle gardera le secret de ce drame sans en informer son mari (v.21).
Redisons-le, ce vide apparent d’émotion est comblé par une détermination. Elle cherche à comprendre. Elle n’imagine pas un instant que le prophète Elisée ait pu lui mentir. Alors, elle veut des explications rapidement. Elle veut comprendre, c’est pourquoi, elle demande à son mari de lui envoyer un serviteur et une ânesse pour aller rencontrer l’homme de Dieu. Notons au passage la belle attitude du mari ! Il est étonné, questionne, mais la laisse partir, ce qui sous-entend de sa part respect et confiance en sa femme.
Il a bien compris qu’elle était profondément déterminée, et il la laisse partir.
La réponse de son épouse est même étonnante : « Tout va bien » (en hébreu shalom= paix, peut être entendue de diverses manières). C’est soit un geste d’amour pour ne pas inquiéter son mari en pleine saison de moissons. Soit un défi personnel qui semble dire à son époux : cela ne regarde qu’Elisée et moi, laisse-moi faire ! De toute façon, nous sommes en face d’une double réalité :
- Manifestement, elle veut circonscrire le problème. Pour elle, la réponse est avec Elisée et lui seul, même si elle sait pouvoir compter sur toute l’affection de son époux.
- Pour lui, il y a bien le ressenti d’une volonté importante de sa femme. Le lien avec son petit qu’on vient de lui amener semble évident. Son mari reste solidaire de son choix déterminé. Il lui fait totalement confiance.
Dans l’épreuve, la détermination de cette mère, dépossédée de son bien chéri, repose sur la rencontre le plus vite possible avec l’homme de Dieu (Si le texte nous parle, non d’un prophète, mais d’un homme de Dieu, c’est peut-être aussi pour nous renvoyer à la relation à Dieu dans nos épreuves.)
Observons que cette mère ne s’épuise ni en pleurs, ni se disperse en lamentations. Elle reste lucide et perspicace, et ne laisse aucune place à l’indécision ou au doute.
Nous avons dit tout à l’heure que cette femme était exceptionnelle, merveilleuse, nous le confirmons maintenant. Il y a de la grâce dans son comportement confiant.
Il faut pouvoir le prononcer ce « tout va bien » quand tout va mal à l’intérieur de soi, quand la déception est à son comble, quand la douleur de l’absence d’un enfant est ravivée, quand tout le rêve en un instant devient cauchemar...
Mais par contraste, la voilà ! La belle aventure de la foi : Faire confiance à l’avenir envers et contre tout, à l’instar d’Abraham.
La démarche de la foi consiste à aller au-delà du visible, de l’apparent, de l’incontournable. La foi est une marche qui identifie clairement les obstacles. Elle est prête à les surmonter dans la confiance en Dieu. Quelles que soient les circonstances, nos douleurs et nos questions, c’est dans la confiance que nous trouverons des solutions et de l’apaisement.
Dans notre récit, ce fut la marche d’une femme vers l’homme de Dieu. Pour nous ce sera certainement une autre marche, bien différente, mais avec les mêmes enjeux, les mêmes défis. C’est facile d’avoir la foi en Dieu quand tout vous sourit, quand rien ne vient perturber votre belle quiétude, quand vous n’avez pas de problèmes majeurs...
La vraie foi, c’est comme les bons marins, on les reconnaît dans la tempête...
Si cette femme veut voir Elisée, sans avoir au préalable parlé en détail de sa démarche à son mari, c’est assurément parce que secrètement, cela concerne une promesse qui lui a été faite à elle. Dès lors, on comprend qu’elle espère contre toute espérance. Elle entre dans cette magnifique galerie des portraits de ces héros de la foi dont parle l’apôtre. Elle y est citée sans en être nommée (cf. Hébreux 11 :32-35-40).
Oui ! Cette femme, cette mère est exceptionnelle. Non seulement parce qu’elle est déterminée et cohérente, mais aussi parce qu’elle va jusqu’au bout de son choix.
Elle dit à son serviteur : « Ne m’arrête pas en route sans que je te le dise » v.24. C’est au travers de cette attitude que nous comprenons peut-être mieux la phrase énigmatique de Jésus : « Le royaume des cieux est forcé et ce sont les violents qui s’en emparent ». Matthieu 11 :12. Oui, il nous faut être clair, déterminé et persévérant dans nos choix !
Mais revenons au récit... La femme part vers la montagne du carmel, distante d’une trentaine de kilomètres. Comme pour le fils prodigue, Elisée l’aperçoit de loin et lui envoie un messager.
Le texte laisse percer une urgence dans la rencontre. Le serviteur d’Elisée court porter le message. Trois questions : vas-tu bien ? Ton mari va-t-il bien ? L’enfant va-t-il bien ? Le bien, c’est encore le mot hébreu : Shalom = paix. Elle répond : tout va bien. En fait, elle ne veut parler à personne d’autre, qu’à l’homme de Dieu. Elle ne veut pas d’intermédiaire. Cela doit rester entre elle et l’homme de Dieu. Sur ce point, il y a aussi matière à réflexion !
Tout dans son comportement silencieux va traduire sa grande détresse. Mais, Elisée sait décrypter la force de son langage non-verbal : « Son âme est dans l’amertume, et l’Eternel me l’a caché et ne me l’a point fait connaître » v..27, version LSG. Dieu ne révèle pas tout à ses serviteurs, il faut avoir l’humilité de reconnaître la transcendance divine.
C’est encore plus fort que pour Sara, la femme d’Abraham. Cette Sunamite n’a rien demandé, son désir est dans le récit non exprimé, elle n’a pas eu recours à une servante pour que son mari lui donne un fils. Dieu par l’intermédiaire d’Elisée, lui a donné ce fils, alors pourquoi donc le lui reprendre ? Quelques années auparavant, elle avait saisi à pleines mains le cadeau de Dieu, maintenant elle ne veut pas le perdre. De ce fait, sa foi se fait audacieuse. Elle déclare à l’homme de Dieu : « N’ai-je pas dit ne me trompe pas ? » v..28, version LSG.
Il n’est donc pas question pour elle de repartir avec un bâton (v. 29 ; certains s’en seraient contenté !). « Je ne te quitterai pas » dit-elle... Voyant sa détermination, Elisée se leva et la suivit (v.30).
Cette marche, il faut l’imaginer (rappel 30 km environ de distance). A-t-elle été dans le
silence, dans le partage, dans la complicité ou la revendication légitime, ou simplement dans le respect mutuel ? Cette marche me rappelle celle d’Abraham, il partit de grand matin, lui aussi sans rien dire à sa femme, avec son fils et un serviteur (distance entre Hébron et Jérusalem, 30 km environ).
Cette marche est le symbole de nos passages obligés qui nous forcent, avec l’épreuve, à décanter l’essentiel de nos vrais besoins. Ce sont des instants merveilleux où on renaît à soi et aux autres. Passage de vie et non de mort, même si la douleur est là bien présente, même si l’épreuve érode nos énergies, nos illusions, nos espoirs. Espérant contre toute espérance, cette Sunamite crut, comme Abraham (cf. Romains 4 : 18). Et sa foi ne fut pas déçue, elle retrouva son fils.
Elisée lui rendit ce fils que Dieu lui avait donné jadis : « Prends ton fils ! » v.36.
Reconnaissante, elle se jette à ses pieds, se relève, prend son enfant et sort. Elle repart joyeuse, à la rencontre de son mari. Le père et le fils vont pouvoir ensemble finir la moisson. Oh ! Oui, elle a eu raison de lui dire avant de partir : « Tout va bien ». Sa foi a triomphé...
Quelque part, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter ! Quelle belle leçon de vie !
Conclusion :
Si l’histoire biblique nous a laissé un tel joyau, n’est-ce pas afin de ressourcer nos réflexions et de nourrir nos âmes ?
De même que l’histoire de cette Sunamite a été bouleversée par la rencontre avec l’homme de Dieu, de même notre vie peut prendre une orientation nouvelle dans une authentique et personnelle rencontre avec Dieu, dans la foi et l’espérance.
Dépouillons nos trajectoires de vie de tous nos encombrants, pour nous recentrer sur une qualité d’être, en toute simplicité. Comme cette femme, prenons des initiatives en faveur du bien d’autrui, et sachons apprécier ce que la vie nous a donné. A trop vouloir, on finit par ne plus rien posséder... Recentrons-nous sur nos besoins essentiels. Cultivons aussi la vertu du contentement si nécessaire à la paix intérieure. En aucune manière, elle ne s’apparente à de la résignation, encore moins à un positionnement mesquin et étriqué. Le contentement est la satisfaction parvenue à sa maturité. Il est l’antidote de tous désirs insatisfaits, ceux-là mêmes qui nous rongent et pourrissent notre existence.
Que le témoignage de cette Sunamite soit pour nous un encouragement à oser bien vivre. Nous, qui la plupart du temps, cheminons laborieusement sous le poids de questions ou d’évènements secrets. Abandonnons nos lourdeurs du passé, et tournons-nous vers l’avenir avec confiance. Comme cette femme, tendons à la cohérence et à la constance.
Certes, elle fut grande dans son bonheur, mais elle le fut tout autant dans son malheur !
Dieu connaît nos désirs secrets, faisons-lui entièrement confiance. Lui seul peut parfaitement savoir ce qui est bon pour nous. La confiance en Dieu est toujours source de paix !
Souvenons-nous que les promesses du TOUT-PUISSANT sont certaines. Ne nous arrêtons pas à ce que nos yeux voient, même si c’est la mort. Rappelons-nous que la caractéristique de la foi est d’aller au-delà du visible. Quelle que soit l’épaisseur de la couche de nuages menaçants, rien n’éclipsera la réalité d’un soleil éclatant. C’est même dans les moments obscurs que l’on perçoit le mieux la lumière qui nous vient d’en haut...
Mais la foi suppose de la détermination : Espérant contre toute espérance, Abraham crut ; la Sunamite crut aussi ; à nous de faire de même... (cf. Hébreux 11 : 6 ; Romains 5 : 1-11 ; 8 : 28-38). Comme elle, apprenons à dire : TOUT VA BIEN ! Puis allons en paix....
Jacques Eychenne
PS : NBS, version Nouvelle Bible Segond ; TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; LSG, version Louis Segond ; RF, traduction du Rabbinat Français.