Le choix du Christ

 

 

 

   Le choix du Christ

                    ou

     l’appel des douze

  Marc 3 : 14-19

 

Introduction :

 

Afin de nous rendre plus sensible, et plus accessible, son projet de vie, Dieu le Père dans son immense amour nous envoie son propre fils Jésus-Christ. Notre humanité étant dans une impasse, Dieu délègue Emmanuel (qui signifie : Dieu avec nous, cf. Esaïe 7 :14// Matthieu 1 : 23). Ainsi, par Jésus-Christ, nous avons compris que nous avions du prix aux yeux de notre Père céleste. Il fallait nous sortir d’une situation tragique. Le choix de Dieu a consisté à missionner un être semblable à nous. Une personne en qui chacun pouvait avoir confiance et s’identifier. Ainsi, Jésus-Christ a habité notre humanité. Il s’est rendu solidaire de notre cause. Dieu a donc tout mis en œuvre par son Fils, pour nous repositionner sur le chemin de vie (cf. Romains 8 :28). Jésus commence son ministère en Galilée, au Nord de la Palestine. C’est donc autour du lac qu’il prononce son discours inaugural, et très vite, il appelle douze personnes à le suivre. Pourquoi ce choix ? Pourquoi n’a-t-il pas agi tout seul ? Pourquoi a-t-il eu besoin de relai au risque de voir sa mission connaître l’échec ? Pourquoi 12 seulement ?...

 

Développement :

 

Essayons ensemble d’approfondir le choix du Christ. L’évangéliste Marc rapporte : « Et il fit douze pour qu’ils soient avec lui et qu’il les envoie prêcher… » Marc 3 : 14, version FBJ.

Le Christ a ressenti sur un plan humain la nécessité d’avoir avec lui des aides de camp. Il savait qu’il faudrait une suite à son action, et qu’il lui fallait former des disciples. Certes, il aurait pu agir tout seul… mais son choix laisse percer une intention. Parmi toutes les explications que l’on peut trouver, disons sommairement que le Christ, en venant à la rencontre de l’humain, a éprouvé le besoin d’une proximité, d’une intimité. La nécessité de composer avec les humains s’est imposée afin que chacun puisse être bénéficiaire de son action salvatrice. En bref, et plus simplement, il désirait être au cœur des siens.

Première constatation : Le Christ est dans la continuité de la volonté de son Père « Dieu avec nous » (cf. Exode 25 : 8 ; 29 : 45 ; 1 rois 6 : 13 ; Zacharie 2 : 11 ; 2 Corinthiens 6 : 16).

Il a de ce fait suscité une réciprocité. Comment cela ? Tout à l’heure on parlait d’Emmanuel, maintenant le texte souligne l’importance que les apôtres soient avec lui. Dans le prolongement symbolique de la notion d’apôtre, c’est aussi nous avec lui. Cette interpénétration du divin et de l’humain, symbolisée par la personne du Christ, est langage d’amour et de partage. Partage aussi, car le texte dit qu’il les envoie prêcher. Autrement dit, ces douze seront porteurs d’une bonne nouvelle à transmettre. C’est parce qu’ils sont avec lui, qu’ils sont aptes à transmettre. Cette transmission ne peut être que « bonne nouvelle ». Ce choix nous parle et nous réjouit. Dieu, du haut de sa transcendance n’a pas fait le choix de nous lancer uniquement des messages, il a désiré du lien, de la proximité. Il a souhaité rendre l’humain participant d’un fabuleux projet d’amour. Il a placé l’homme au cœur de sa préoccupation. « Nous sommes devenus participants de Christ » Hébreux 3 : 14. Le mot grec μετοχος=metokos traduit par participant, peut aussi être traduit par compagnon. C’est celui qui partage le pain. L’apôtre Pierre confirmera en disant que la puissance d’amour du Père agit pour que « nous devenions participants de la nature divine » 2 Pierre : 4. Avoir une part avec la nature divine, c’est encore plus prodigieux !

 

Le Christ se positionne bien dans l’axe de la volonté de son Père…Voilà pourquoi l’évangéliste Marc énonce le fait qu’une réciprocité était nécessaire : les apôtres devaient être avec le Christ. Le mot d’ordre était : Le Christ avec nous et nous avec lui. Cette révélation de Dieu est unique dans l’histoire des dieux, toutes religions confondues.  

D’autre part, Luc nous apprend : « Il appela ses disciples, et il en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres. » Luc 6 : 13.  Il y a d’abord l’appel, puis le choix, avec le changement de position et de nom. De disciples, ils deviennent apôtres. Pourquoi énoncer l’action dans cet ordre ? Comment comprendre cette logique ? 

 

  1. L’appel :

 

Il y a l’appel et ensuite le choix. L’appel précède le choix (Nous aurions sûrement fait l’inverse !). Ils sont appelés disciples et ils deviennent apôtres. Jusqu’à présent, ils n’étaient que disciples. Ils suivaient le Maître. Maintenant leur statut change : Ils sont envoyés, chargés de mission. Rappelons que le mot αποστολος= apostolos = envoyé (cf. Jean 13 : 16, Philippiens 2 : 25, Apocalypse 18 : 20). (Il s’agit, comme souvent en grec, d’un verbe composé : απο-στελλω= envoyer quelqu’un. Plus précisément : απο= préposition = loin de, à partir de. Et στελλω= équiper, préparer pour un voyage).

Il s’agit bien d’envoyer quelqu’un, de l’équiper en vue de réaliser un projet. Celui qui est appelé est missionné officiellement. Disciples, ils suivaient sans responsabilité particulière, mais maintenant, apôtres, ils deviennent les ambassadeurs de Christ, (et plus tard, de Christ ressuscité). L’apôtre Paul confirmera en écrivant à l’Eglise de Corinthe : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous … » 2 Corinthiens 5 : 20. Ailleurs, il dira : « Je suis ambassadeur dans les chaînes… » Ephésiens 6 : 20, version LSG.

A travers l’exemple de Paul (anciennement appelé Saul de Tarse), on comprend mieux le sens de la mission d’un apôtre. L’apôtre se consacre entièrement à une cause, avant de défendre et de propager une doctrine. L’appel précède l’enseignement. La relation de confiance précède l’obéissance. Au départ les apôtres ne font que transmettre simplement une bonne nouvelle. Simplement ils témoignent d’une réalité objective.

Saisissons cette occasion pour dire que la Bible n’est pas un livre magique qui répond à toutes nos questions. Bien sûr, des réponses existent. Mais elles sont moins des réponses à nos questions, que des réponses à des appels. Les récits sont clairs. Les hommes et les femmes qui répondent à l’appel du maître disent : « Me voici ». Cette réponse est un engagement solennel. Cette démarche est caractéristique chez Pierre et André : « Aussitôt, ils laissèrent les filets et le suivirent… Il les appela, et aussitôt ils laissèrent la barque et leur père et le suivirent ». Matthieu 4 : 19,22.

Au départ, Il n’y a pas de démonstration théologique, simplement un homme (le Christ) qui appelle d’autres hommes. Permettez-moi d’insister, la réponse qui est donnée par les disciples ne relève pas d’une adhésion à une déclinaison détaillée et dogmatique de la vérité. Elle est d’abord et avant tout adhésion à une personne qui est la vérité (cf. Jean 14 : 6). Cet engagement résulte d’une rencontre ou la confiance jaillit comme un geyser. Cette confiance repose sur une parole, un appel. La foi est sollicitée. Il est bon de ressentir la priorité de cet appel. C’est comme une parole déposée dans le cœur par le Seigneur. Elle enfante la foi-adhésion. Le plus important est bien là. D’ailleurs, quand la rencontre est authentique, l’obéissance qui suit ne pose aucun problème.

 

Ce récit de l’appel des apôtres nous parle symboliquement d’une vocation qui s’étend à chacun. Nous sommes tous appelés, avant tout autre chose, à vivre une relation avec le Christ. Cette relation nous conduit inévitablement à vivre une vocation. Celle-ci prendra des formes très diverses en fonction des directives divines et des aptitudes de chacun. Mais individuellement, nous sommes appelés à témoigner de ce que Jésus a déposé en nous. A notre tour, si nous avons rencontré Christ, et si nous avons entendu son appel, nous sommes chargés de mission (L’apôtre Pierre parle d’un saint sacerdoce, même d’un sacerdoce royal, cf. 1 Pierre 2 : 5,9). Jésus n’a-t-il pas par la suite envoyé 70 autres disciples, deux par deux, dans toutes les villes ? (cf. Luc 10 : 1,17).

 

En répondant à l’appel du Seigneur Jésus, les pêcheurs de Galilée ont ouvert une autre page de leur histoire. De pêcheurs de poissons, ils sont devenus pêcheurs d’hommes. « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes (a dit Jésus) » Matthieu 4 : 19.

Les réponses que nous cherchons sont souvent en rapport avec nos pêches infructueuses, alors que la réponse à un appel nous place en contact avec l’homme-Jésus. C’est en soi avec Christ, et en partage avec autrui, que se construit notre histoire. Nous n’avons pas à prouver que nous détenons une vérité universelle. Notre témoignage est en regard de notre foi. C’est elle qui s’empare avec force de la parole de Christ délivrée par amour. La réponse à l’appel du Seigneur ouvre la première page de notre histoire. Passer de la pêche du poisson à l’homme, c’est traverser le besoin existentiel visible pour se diriger vers la vie en relation à Dieu (l’invisible). Concrètement, cette démarche concerne l’homme. C’est la plus belle aventure qui lui soit donnée de vivre ! 

En pratique, nous avons donc plus à nous concentrer sur la réception de cet appel (et ce qu’il provoque dans notre cœur), que de souscrire à un corps de doctrine, défini par telle ou telle communauté. (Je sais que cette parole peut être dérangeante, mais cette priorité est primordiale. Cela ne veut pas dire que la doctrine biblique n’a pas sa place. Mais, elle vient après. La Parole de Dieu est formelle sur ce point).

D’autre part, l’appel des apôtres ne les a pas disqualifiés à être de bons pêcheurs (cf. Jean 21 : 3). Il a simplement métamorphosé et transcendé leur métier. Désormais, ils ne répondront pas seulement aux besoins d’une population ayant faim de poissons. C’est à une autre faim qu’ils répondront. « L’homme ne vivra pas de pain (ou de poisson) seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » Matthieu 4 : 4, version LSG.

Dieu, en Jésus-Christ, part toujours de ce que nous sommes, pour nous mener vers un ailleurs plus merveilleux et plus heureux. C’est cela l’évangile… 

 

  1. Le choix :

 

Le texte de Marc 3 : 14 dit : « Il en choisit douze…pour qu’ils soient avec lui » version Nouvelle Bible Segond. L’apôtre Jean apportera plus tard cette précision : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis… » Jean 15 :16 (idem. Version N.B.S.). Et Luc (qui a fait des recherches exactes sur tout ce qui concerne Christ, Luc 1 : 3) apporte cette information concernant Judas : « Et Judas Iscariot qui devint traître » Luc 6 : 16.

Notons ce fait essentiel : le choix du Seigneur n’est pas une surprise. Il s’inscrit dans la continuité du projet de Dieu. Et de même que l’Eternel choisit Jacob, puis l’appelle Israël et lui donne 12 fils (qui formeront les 12 tribus de son peuple), de même Jésus a choisi 12 hommes. Ils symbolisent eux aussi la totalité du peuple de Dieu jusqu’à la fin des temps. Ainsi, nous comprenons que les choix de Dieu et du Christ sont vecteurs de symboles. L’Ancien et le Nouveau nous redisent la même histoire : Dieu appelle chacun à être membre-participant de son peuple. Il n’y a donc pas d’arbitraire dans les choix divins. Dieu aime chacune de ses créatures. Le Père et le Fils ont la même vision.

C’est la raison pour laquelle le Seigneur a dit : « Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de tous ceux que tu m’as donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » jean 6 : 38,39. L’apôtre Paul confirmera la bonne intention divine : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. »   1 Timothée 2 : 3,4.  

Le choix de Dieu pour l’homme est donc en regard de l’anticipation de sa réponse positive. Ainsi, le Seigneur n’a pas choisi parmi les douze un traître. Le texte dit qu’il « devint traître ». Judas a ouvert sincèrement son cœur. On ne peut pas suspecter ses bonnes dispositions de départ. Ce n’est pas parce qu’il s’est fait « piéger », qu’il convient de mettre en doute son désir de suivre le Maître. Là encore, dans ce récit il y a du symbole. Cela nous permet de comprendre pourquoi les uns seront à gauche et les autres à droite du Seigneur, un peu comme les deux larrons en croix.  Chacun est responsable de sa réponse devant l’appel de Dieu. Le fait que Dieu connaisse dans sa prescience nos réponses de cœur n’est pas gênant, car cela ne peut évidemment pas interférer dans nos choix. Le fait que Judas « devint traître » est une constatation à posteriori. Elle ne supprime absolument pas sa responsabilité dans la trahison de son Seigneur. Et si, malgré tout, nous avons des doutes quant aux intentions de Dieu dans ses choix, investissons dans la confiance en son Amour. Suspecter cette réalité serait un non-sens dans la motivation de sa création.

Cependant parmi tous les disciples qui l’écoutaient, Jésus fit un choix. Dans le récit de l’appel des apôtres, observons que par deux fois Jésus appelle des frères d’une même famille. (Jacques et Jean sont tous deux fils de Zébédée. Plus tôt, il avait appelé Simon et son frère André, cf. Matthieu 4 : 18-22). Le Christ a commencé à organiser le rassemblement des douze en s’appuyant sur deux familles. C’est autour d’eux que s’agrègent les autres. Pierre, Jacques, Jean et André, vont avoir un rôle prépondérant au sein du collège apostolique. Ce sont eux qui sont les plus proches du Seigneur. A plusieurs moments de la vie du Christ, on ressent cette proximité. Sur la montagne de la transfiguration, nous retrouvons trois d’entre eux (ce sera le trio majeur cf. Marc 9 : 2). Ils sont toujours là au dernier souper, à la résurrection, à la pentecôte, dans les écrits bibliques. Observons qu’eux seuls ont eu leurs noms transformés ! D’autre part, ces trois noms sont cités en premiers dans la liste des apôtres (cf. Marc 3 : 16-17). De plus, Pierre, Jacques et Jean nous ont laissé des témoignages précieux… Ainsi, nous comprenons que rien n’a été fait au hasard.

Mais, pourquoi la corporation des pêcheurs est-elle si bien représentée ? N’est-ce pas pour appeler des homme aguerris aux difficultés ? Quoi de plus difficile et de plus incertain que la pêche ! Sans compter que sur l’eau ou en plein air, il faut être habitué à parler fort pour se faire comprendre par temps de vent ou de tempête. Est-ce donc une surprise si à la pentecôte devant la foule rassemblée, c’est Pierre, le pêcheur de Galilée, qui prend la parole !

Et quel sera le signe de ralliement des chrétiens des premières communautés ? Le signe du poisson. Ιχϴυς = ictus en grec. Pourquoi ? L’acrostiche de ce mot définit la personne et la mission du Christ. (Ιησου χριστου= Jésus-Christ, ϴεοσ= Dieu, υιος= Fils, σωτηρ= Sauveur. Donc ιχϴυς = Jésus-Christ est fils de Dieu et Sauveur.

Nous observons encore dans le récit que chacun est mentionné par son nom. Symboliquement cela induit que l’on n’adhère pas au christianisme dans l’anonymat. C’est l’apôtre Pierre qui nous redit l’importance d’un positionnement individuel : « Approchez-vous de lui (le Seigneur), pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce… » 1 pierre 2 : 4-5, version LSG.

 

En filigrane du choix des apôtres, apparaît le plan de Dieu pour chacun. Chacun (étant unique) est appelé, d’après ce texte, à constituer une sainte communauté sacerdotale. Chacun de nous, comme pierre vivante, a l’opportunité d’entrer dans la joie « d’offrir des sacrifices spirituels acceptables pour Dieu par Jésus Christ » idem. v.5.

Toutefois, s’il y a une place pour chacun, chacun doit aussi rester à sa place. Tous ne sont pas appelés à devenir apôtres… (cf. 1 Corinthiens 12 : 28-31).

Chaque disciple devenant apôtre est appelé par son nom. Rappelons que certains voient même leur nom modifié et reprécisé. (On pointe déjà cette réalité dans l’histoire du peuple de Dieu avec Abraham, Sara, Jacob… Et dans le Nouveau Testament ici et avec Paul…).

Symboliquement parlant les apôtres renaissent à une autre vie. Il y a eu un avant et un après la rencontre avec le Seigneur. Symboliquement, il en est de même pour nous. Le baptême en est la démonstration vivante. A cette occasion, nous disons nous aussi, qu’il y a un avant et un après la rencontre avec notre Sauveur. L’apôtre Paul décrit bien cette réalité :

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes unis à lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre homme ancien a été crucifié avec lui…Regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » Romains 6 : 3-6, 11, version LSG.

 

Conclusion :

 

L’appel des apôtres met en évidence les motivations profondes du Seigneur Jésus-Christ. Être en proximité de l’homme pour l’aimer et le sauver. A cette fin, le Seigneur en choisit 12 pour nous transmettre une bonne nouvelle. Pour accomplir cette mission, il leur donne pouvoir sur toute adversité. Autrement dit, il leur fournit les moyens d’accomplir leur tâche. Dieu ne nous demande rien qu’il ne nous fournisse déjà par anticipation. La foi s’empare de ces bienfaits. Au-delà de cet appel historique, symboliquement le Christ continue à appeler chacun de nous. Il y a une place pour chacun et chacun doit découvrir sa place dans la vocation que le Seigneur lui adresse. Mais, nous sommes tous appelés à devenir des citoyens du ciel dans un royaume éternel. Les apôtres eux-mêmes nous ont passés le témoin. A nous maintenant d’assumer notre responsabilité face à l’appel du Christ. 

 

                                                                                        Jacques Eychenne

 

PS : Version FBJ, version française de la Bible de Jérusalem ; Version LSG, version Louis Segond.

  

 

 

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