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Jésus, un Juif laïc engagé ou de sa jeunesse au début de son ministère
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Introduction :
Sur un plan purement historique, nous ne savons rien de la petite enfance de Jésus. Cela n’a rien d’extraordinaire, car c’est le cas de la plupart des grands héros du monde gréco-romain. Et si certains ont été conservés, comme pour Alexandre le Grand, les descriptions sont chargées de faits légendaires invérifiables (comme dans la mythologie grecque en général). De plus, les disciples du Christ n’ont parlé et rapporté les messages du Christ, qu’à partir du moment où ils l’ont vraiment connu. Toutefois, Marie sa mère a sûrement transmis ce qu’elle a vécu à la naissance de son fils et dans sa jeunesse. Il faut croire que Jésus a vécu une enfance et une jeunesse ordinaire. C’est assurément la raison pour laquelle, tous les rédacteurs de son parcours se sont centrés presque uniquement sur son message.
Dans la Bible, Matthieu et Luc placent tous deux la naissance de Jésus sous le règne d’Hérode le Grand. Il a régné, d’après les historiens, de -34 à -4 av. J.C. (cf. Matthieu 2 : 1 ; Luc 1 : 5). Certes, nous avons peu d’éléments sur l’enfance du Seigneur, mais les historiens arrivent maintenant à décrire avec une grande probabilité le milieu socio-culturel dans lequel Jésus de Nazareth a grandi.
Développement :
Quand on connaît l’importance de la descendance chez les Juifs, on ne s’étonne pas que Luc (qui a fait des recherches exactes sur la transmission des origines de la vie de Christ) commence son récit par une référence généalogique. Marie est parente avec Elisabeth, qui elle-même, fait partie de la descendance d’Aaron de la tribu de Lévi (le sacerdoce lui a été confié). Chez Matthieu, le rapport à la généalogie est même plus fort. Il tient à nous montrer le lien direct de Joseph, le fiancé, puis le mari de Marie, avec la parenté de David (cf. Matthieu 1 : 1-17). Pourquoi insister sur ce détail ? Il aura une grande importance par la suite. Il était impératif de dire que l’ascendance humaine de Joseph déterminait celle de Jésus. Dans le milieu Juif, contemporain du Christ, la généalogie d’un enfant passait toujours par le père, qu’il soit biologique ou pas. Dans la Thora, ainsi que dans les rouleaux des prophètes, c’est le père légal qui est le véritable père (qu’il soit ou non procréateur de l’enfant). Cette ascendance davidique jouera prophétiquement un rôle considérable. Elle alimentera l’opposition avec l’élite de Jérusalem, essentiellement sacerdotale. Dans la formation de son disciple Timothée, l’apôtre Paul rappellera cette référence de Jésus à David (cf. 2 Timothée 2 : 8). La promesse de cette descendance avait été faite à David lui-même (cf. 2 Samuel 7 : 12-14). Cette querelle entre la royauté et le sacerdoce a traversé le ministère du Christ. Souvenons-nous de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem : « Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » Marc. 11 : 1 0, version LSG. Il y a encore le témoignage de cet aveugle de Jéricho. Il crie une vérité connue de tous : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi » Luc 18 : 38.
Yëshûa (Jésus) est un enfant donné par Dieu à Miryam (Marie) et Yôsëf (Joseph). Cette réalité engage la foi, mais pas vraiment l’histoire au sens strict du terme.
Mais alors, que peut-on dire de son enfance ? Luc est succinct (cf. Luc 2 : 40,52) et l’auteur de l’épître aux Hébreux l’est tout autant (cf. Hébreux 2 : 17 ; 4 : 15). Le Seigneur a connu un développement physique et intellectuel très certainement sans difficulté. Il faut donc consulter les ouvrages historiques qui décrivent l’atmosphère de son temps pour en savoir davantage. L’archéologie a mis à jour des fragments décrivant la vie quotidienne en Palestine. L’araméen était la langue habituelle des Juifs du commun peuple. D’ailleurs, à plusieurs occasions de sa vie, le Seigneur emploiera les expressions araméennes : lors de la guérison de la fille de Jaïrus (Talitha koum = fillette lève-toi, Marc 8 : 41), au jardin de Gethsémané ( Abbä=père) ou encore sur la croix ( Elöi, Elöi, lema sabachthani = mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?). L’araméen était bien la langue maternelle du Seigneur…
Mais ce n’est pas tout ! En travaillant avec son père, Jésus a appris suffisamment de mots grecs pour pouvoir commercer dans sa région de Galilée. Au cours de son ministère, il a sûrement dû converser avec eux (cf. Jean 7 : 35 ; Jean 12 : 20). Jésus a aussi appris l’hébreu, soit avec son père, soit à la synagogue. D’ailleurs, les Juifs de Jérusalem, lors d’une fête des tentes, sont surpris de son enseignement « Comment connaît-il les lettres, lui qui n’a pas étudié ? » Jean 7 : 15, version LSG. Jésus savait parfaitement lire et écrire, ce qui n’était pas courant à cette époque, surtout en venant d’un petit village de Galilée (cf. Luc 4 : 16 ; Jean 8 : 6). Ajoutons que cette bourgade n’avait pas bonne réputation (cf. Mais on ne sait pas pourquoi ! Jean 1 : 47). En effet, Nazareth comptait moins de deux mille personnes d’après les historiens. C’était un village rural sans particularité. Mais, le fait que Jésus maîtrise trois langues lui a permis de toucher tous les publics. Souvenons-nous de l’inauguration de son ministère dans la synagogue de son village à Nazareth. On lui remet le rouleau du prophète Esaïe, et il lit à haute voix (cf. Luc 4 : 16-30). D’après des sources rabbiniques, on sait qu’au premier siècle de notre ère des écoles « élémentaires » dispensaient la lecture de textes hébraïques. Elles s’appelaient « bet ha-sëfer » = maison du livre. Selon les talmuds (palestinien, 4è s., et babylonien, 6e S. de notre ère), chaque enfant devait aller à cette école à l’âge de six ou sept ans. Ce fait repose sur une tradition orale assez fiable. Bien avant, on disait que l’âge scolaire devait être de cinq ans pour l’étude des Ecritures et de dix ans pour l’étude de la Mishna (premier recueil de la loi juive orale datée du 3e s.). A l’âge de douze ou treize ans, il n’y avait plus de système éducatif en Israël à l’époque contemporaine du Seigneur. La synagogue prenait le relais. Cela s’harmonise bien avec l’intervention de Jésus dans sa synagogue de Nazareth. Dans les petits villages, l’instruction élémentaire se faisait dans la famille. En ce temps-là, pour un Juif pieux, savoir lire et comprendre un texte biblique était une priorité.
En tant que fils premier-né, Jésus a dû être l’objet d’une attention spéciale de la part de son père Joseph, comme c’était le cas en territoire galiléen. C’est principalement lui qui s’est chargé de son éducation religieuse et manuelle. Jésus a été initié par Joseph dans une formation au travail du bois. Rappelons-nous : Jésus a été identifié comme le fils du charpentier (cf. Matthieu 13 : 55 ; Marc 6 : 3). Le prophète parle de ce beau métier en termes éloquents : « L'artisan sur bois tend le cordeau, trace l'œuvre à la craie, l'exécute au ciseau, oui, la trace au compas, lui donne la tournure d'un homme, la splendeur d'un être humain, pour qu'elle habite un temple » Esaïe 44 : 13, version TOB.
De même, on peut comprendre l’émotion profonde que le Seigneur a ressentie lors de son intervention dans sa synagogue de Nazareth.
J’ai mis en titre liminaire : Jésus, un Juif laïc engagé. Pourquoi ?
Jésus était Juif :
Il a été immergé, dès sa plus tendre enfance, dans cette culture. L’archéologie a récemment attesté que ce village ordinaire était profondément juif. La famille du Seigneur était extrêmement fervente. Le choix de leur couple par Dieu en témoigne. Même si c’était un petit village, la présence d’une petite synagogue atteste l’engagement spirituel de la population. La pratique du judaïsme de cette campagne de Galilée était conservatrice. Jacques, le frère du Seigneur aura ce trait de caractère tout au long de sa vie. L’apôtre Paul s’opposera à sa vision de la pratique chrétienne, centrée sous l’observance de la circoncision et des règles alimentaires (cf. Galates 2 : 11-14 ; Actes 15 : 13-29). Jésus a donc grandi dans un milieu conservateur. Joseph et marie ont d’ailleurs satisfait les exigences légales religieuses du moment, en se rendant à la synagogue. La présentation de l’enfant Jésus au temple de Jérusalem à Siméon atteste cette réalité (cf. Luc 2 : 25-35). Redisons-le, le Christ a évolué dans un milieu rural qui faisait partie de la société paysanne dans laquelle la judaïté était forte.
Jésus, un Juif laïc :
On peut entendre par cette appellation, la séparation qu’il a opérée, très tôt, entre le profane et le spirituel, entre le temporel et le religieux et surtout entre le religieux et le spirituel. l'appel à la liberté individuelle dans le respect des différences d'oponion, sans pour autant invoquer un engagement partisan. Rappelons-nous ce qu’il répondra à quelques pharisiens et hérodiens venus le piéger sur la question de l’impôt. Il leur dira sans ménagement : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement » Marc 12 : 17, version LSG. Le Seigneur a établi une nette démarcation entre le politique et le spirituel. Il est fort regrettable que notre mémoire nous fasse défaut sur ce point, de nos jours ! le Christ a toujours voulu garder son indépendance. Il ne s’est affilié à aucun parti. Cette liberté a fait sa force. C’est entre autres, la raison pour laquelle, les masses populaires ont accueilli ses propos avec bienveillance et enthousiasme, principalement en Galilée.
Jésus, un Juif engagé spirituellement :
Redisons-le, Il a grandi dans une famille très pieuse. Sa spiritualité n’était pas que contemplative. Faisant partie d’une famille nombreuse (son père, sa mère, ses quatre frères et un nombre indéterminé de sœurs, cf. Matthieu 13 : 56), Jésus s’est impliqué, en tant qu’aîné de surcroît, dans un travail qui permettait à cette famille d’avoir le nécessaire, d'autant que nous ne savons pas quand Joseph est décédé. En ce temps-là, pour être τέκτων (= tektön = Marc. 6 : 3), c’est-à-dire, charpentier, menuisier ou artisan du bois, il fallait être vigoureux et adroit. Cette description n’a aucune ressemblance avec les portraits d’un Jésus maigrelet dont que la peau colle aux os. Son engagement spirituel s’harmonisait avec une constitution robuste (c'est ce qui lui a, entre autres, permis de faire face aux situations difficiles (veilles et jeûnes répétés) qu'il a connus, n'ayant aucun endroit suivant les mots de Matthieu, où reposer sa tête (cf Mattieu 8 : 20). Cela nous permet de mieux comprendre ce que le Christ a pu endurer pendant près de trois ans. Sur le plan physique, c’était un homme aguerri et rompu à l’effort. On sait ce que recouvrait le travail du bois en ce temps-là. Les maisons tant à Nazareth que dans la région étaient construites avec des murs de pierres ou de briques en boue séchée. Le bois était utilisé uniquement pour les poutres, les portes, les serrures et verrous (souvent en bois), les fenêtres. Mais Joseph et Jésus pouvaient tout aussi bien fabriquer divers meubles tels que lits, tables, tabourets, supports de lampes (cf. 2 Rois 4 : 10), ainsi que des caisses, des placards, des coffres de rangement… Cela pouvait comprendre la fabrication de socle de charrue et des jougs. Justin dans son dialogue avec Tryphon (cf. 155-160) atteste ces faits. Redisons-le, il fallait de la force musculaire pour être menuisier. (Le personnage émacié au corps décharné, le gringalet des artistes et des metteurs en scène, ne cadre pas avec nos connaissances. Non ! Au risque de décevoir certains et certaines, Jésus n’avait ni les yeux blues, ni le visage fin des figures hollywoodiennes !).
Disons, en passant, qu’il serait étonnant que Joseph et Jésus n’aient pas eu de commande de la part d’une grande ville comme Sepphoris, à peine distante de six kilomètres de Nazareth ! Confirmé par le pouvoir central de Rome, Hérode Antipas ou Antipater, fils d’Hérode le Grand et de Malthacé, avait choisi cet endroit comme capitale de la Galilée. La construction de cette ville, date du temps de l’adolescence du Seigneur. Elle se poursuivit jusqu’en 26 apr. J.C. (Il est fort improbable que Joseph et Jésus n’aient pas eu de travaux à faire dans cette localité en pleine expansion !). Après cette date, on sait que le monarque prit pour capitale une autre ville, au bord du lac : Tibériade.
Jésus, un Juif, laïc, engagé :
Bien qu’ayant reçu une instruction religieuse conforme aux pratiques de son temps, le Christ, très jeune a pris conscience de sa mission exceptionnelle (d’origine divine). Luc précise bien les enjeux : Lire 4 : 16-21. Que nous dit ce texte ?
D’une part, que sa coutume était bien de fréquenter la synagogue le jour du sabbat (cela est conforme à ce que nous avons déjà dit), mais que, d’autre part, Jésus a situé son action dans une perspective prophétique. Cette dernière a été rattachée généalogiquement à David, c’est-à-dire à la royauté, et non au sacerdoce des lévites. L’annonce prophétique annonçait un Messie-Roi (à vocation spirituelle, même si c’était difficile à discerner). Mais pour bien montrer qu’une ère nouvelle allait s’ouvrir, le Seigneur s’adressant aux disciples d’Emmaüs, après sa résurrection leur dira : « et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait… C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes » Luc 24 : 27, 44, version TOB.
Pourquoi pensez-vous que le Christ fasse référence à Moïse ? Sinon pour annoncer une autre lecture de la loi. Cette relecture, moins coercitive, demande un approfondissement spirituel. Cette ouverture vers le haut (cf. Jésus avec Nicodème : il faut que vous naissiez d’en haut, cf. Jean 3 : 7), pleine d’empathie et d’amour, a été au centre de son message. A une autre occasion, la référence à Abraham (cf. Jean 8 : 56) procèdera de la même analyse.
L’esprit Saint a oint le Seigneur pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui avaient le cœur brisé, publier une grande délivrance, proclamer la liberté. Le Seigneur s’est affranchi de son éducation religieuse pour se positionner en homme libre, ne dépendant d’aucune autorité humaine humaine. Ce faisant, il s’est opposé à toute l’intelligentsia sacerdotale de Jérusalem qui campait derrière les murs de la Thora d’une façon rigide. De Jérusalem, les grandes familles sacerdotales pouvaient regarder ce messager prêcheur galiléen comme insignifiant. Ces hauts dignitaires n’avaient aucune conscience qu’ils transgressaient l’esprit de la loi. Pour avoir dénoncé ouvertement et publiquement leur position, le Christ en est mort, mais il est mort en homme libre, en ayant ouvert la seule voie donnant sens à la relation à Dieu. Ce souffle puissant et inarrêtable de liberté démontre que le Sauveur s’est émancipé de tout parti politique, de toute religiosité, de tout clan familial et de toute compréhension légaliste. Le Christ libre dira très vite à sa famille : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? » Luc 2 : 49, version LSG. Certes, Jésus était homme comme vous et moi, mais il n’avait rien pour attirer les regards et son aspect n’avait rien pour nous plaire (cf. Esaïe 53 : 2). Son rayonnement était et demeure d’essence divine. Son être tout entier, bien que de chair, avait une distinction intemporelle. Ne dira-t-il pas dans le temple de Jérusalem : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis » Jean 8 : 58. C’est la raison pour laquelle, la référence à son vrai Père ne parle pas de Joseph, mais bien de Dieu. Il l’affirmera à plusieurs reprises (cf. Jean 8 : 18-19,38,49, 54).
Sa force est sa liberté ; sa justice : l’égalité, son humanité : la fraternité. Ce triptyque de notre république laïque, le Christ, le premier, l’a inscrit dans le marbre des cœurs humains, de toutes races, couleurs, langues. Sa portée est universelle.
Tous les vrais disciples ont intégré cette glorieuse liberté d’être enfant de Dieu (cf. Romains 8 : 21). L’apôtre Paul a, lui aussi, lutté pour revendiquer ce privilège. Il écrira aux chrétiens de Corinthe : « Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait l'esclave de tous, pour en gagner le plus grand nombre » 1 Corinthiens. 9 : 19, versions TOB. Ailleurs, il dira : « Ayant donc une telle espérance, nous usons d'une grande liberté » 2 Cor. 3 : 12, version DRB.
Qu’est-ce qui a changé depuis la venue du Christ ? Instinctivement certains répondront : « rien ! » Mais, nous pouvons répondre : « comment rien ? » N’y-a-t-il pas dans une vaste partie du monde un repère historique, c’est-à-dire, un avant et un après J.C.
Désormais, comme le rappellera l’apôtre Paul : « nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance » Ephésiens 3 : 12, version LSG.
Conclusion :
Nous venons de survoler une période historique de la vie de notre Seigneur avec très peu d’informations. Ces indices ténus nous permettent, pour l’heure, d’avoir une photo plus précise de sa vie dans cette bourgade de Nazareth. Tout en étant humain, comme vous et moi, le Christ s’est émancipé et libéré de toute tutelle terrestre (cf. Jean 8 : 23). Venu pour transmettre un message d’inspiration divine, il avait besoin d’être autonome sur tous les plans. La référence à la royauté (qu’il va reconnaître lui-même devant Pilate) sera clouée sur le haut de la croix en trois langues : hébreu, grec, latin (cf. Jean 19 : 19-20) : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». Cette reconnaissance officielle, mais inconsciente des autorités romaines, annonce prophétiquement une autre royauté d’essence divine. Elle fait appel à la foi. Toutefois, soyons clairs, la déclaration selon laquelle Jésus fût avant Abraham, le place au-dessus du temps et de l’histoire tout entière. Peu importe donc que nous n’ayons pas beaucoup d’informations sur son enfance et sa jeunesse, son message demeure pertinent. Il a laissé une trace ineffaçable dans nos cœurs.
« L’espérance ne déçoit point, parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous fut donné » Romains 5 : 5, Version FBJ.
Jacques Eychenne
Ps : TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; LSG, version Louis Segond ; DRB, version Darby. FBJ, version de la Bible de Jérusalem en français.