Jésus et les femmes ou la nouvelle relation
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Introduction:
Le Christianisme a centré toute son attention sur l’enseignement de Jésus de Nazareth au travers du témoignage des apôtres et des disciples. Toutefois, au cours des siècles un aspect important de la révolution spirituelle et sociale initiée par le Christ a été négligé, voire fortement minimisé. De quoi s’agit-il ? Du rapport que le Seigneur a eu et entretenu avec la gent féminine. Il est banal de dire que les religions sont misogynes. Il est tout aussi commun d’acter que les hommes ont presque toujours occupé les meilleures places, tant dans les synagogues, les églises, que dans les mosquées et les temples bouddhistes…
Quand on relit le Nouveau Testament, on est surpris de constater que lorsque l’on parle des disciples du Christ, il s’agit toujours d’hommes qui suivent et témoignent. Le terme de disciples semble n’être réservé qu’aux hommes. (μαθητής = mathetes = c’est soit un étudiant, un élève, un disciple. A l’époque du Christ, et même lors de la période rabbinique, les mots de « disciple » ou « disciples » n’existaient seulement qu’au masculin. Les linguistes attestent bien que le mot disciple(s) en hébreu et en araméen (talmïd et talmïdim), ne se décline qu’au masculin. Pourtant Luc fera une exception dans sa rédaction des Actes des apôtres ; cf. μαθήτρια = mathetria = femme disciple, Actes 9 : 36 pour qualifier Tabhita).
Pour autant, si le verbe « suivre » définit bien la qualification du disciple (par rapport au Maître), on constate que les femmes ont été nombreuses à suivre le Christ, donc à être femmes-disciples. L’évangéliste Luc, le médecin bien-aimé qui a fait acte d’historien (cf. Luc 1 : 1-3), a recensé 24 rencontres de Jésus avec une femme ou parlant d’une femme ou la mentionnant dans une parabole.
Autant le dire tout de suite, les femmes ont eu un engagement spirituel important dans le ministère du Christ. Elles ont été bien présentes, le soutenant affectivement et matériellement.
Nous n’avons pas suffisamment souligné la révolution culturelle, sociale et spirituelle que le Seigneur de gloire a portée sur son cœur en valorisant la femme. Pour saisir l’ampleur de son défi, il faut se rappeler sa condition sociale au premier siècle de notre ère. J’emprunte à l’historien juif Alfred Eidersheim la description qu’il donne de la formule courante de la prière parmi les rabbins de l’époque. Ces derniers priaient chaque jour : « Je te remercie, Ô Dieu, de ce que je ne suis né ni Gentil, ni chien, ni femme ». L’ordre des mots est symptomatique d’un état d’esprit qui a perduré et continue à laisser des traces. Rajoutons que dans les statistiques des écoutants l’enseignement du Christ, les femmes et les enfants n’étaient pas comptés (cf. Matthieu 14 : 21). Cette habitude demeure encore (Notons qu’en France, pays des libertés, ce n’est guère mieux. Ce n’est que le 21 Avril 1944, que l’article 17 d’une ordonnance, offre aux femmes le droit de vote et d’éligibilité dans les mêmes conditions que les hommes).
C’est dans un tel contexte que le Christ a accepté de guérir, de parler, et d’être touché par des femmes. Il a renversé ce mur de séparation qui engendrait tant d’antagonismes. Pas étonnant que les élites religieuses de son temps aient été choquées par son attitude !
Revisitons maintenant le comportement de Jésus de Nazareth avec les femmes…
Développement :
Pour bien comprendre la révolution culturelle et spirituelle que le Seigneur a mise en place, il faut se représenter la vision éminemment choquante de la procession qui accompagnait Jésus en Galilée d’abord, et jusqu’à Jérusalem ensuite.
Un petit jeune d’une trentaine d’années était accompagné de ses douze disciples. Il était aussi suivi de femmes jeunes et moins jeunes, mariées et non mariées. Elles le suivaient ayant laissé pour certaines d’entre elles, maris et enfants à la maison. Ces femmes non accompagnées de leur mari, participant aux tournées de ce jeune prêcheur célibataire, attiraient l’attention de tous ceux qui les voyaient passer. Ce tableau insolite mettait à mal la conception judaïque des pharisiens. Même sans discours, l’itinérance du groupe composé d’hommes et de femmes mariées et célibataires suivant Jésus, était déjà un évènement perturbant pour les juifs pieux.
Mais le Christ n’a pas cherché à choquer. Son objectif était tout autre. Pour lui, la différence des sexes n’avait pas lieu d’être, ni sur un plan social et encore moins spirituel. Voilà pourquoi Il s’est penché sur le cas de toutes les femmes, principalement celles qui étaient en souffrance. Il s’est laissé approcher et toucher par des femmes de mauvaise vie, par des femmes en détresse, par des veuves en particulier. En bref, il s’est laissé approcher par celles dont il ne fallait surtout pas, conventionnellement, s’approcher.
Face à tous ces écueils négatifs de la relation à l’autre, le Seigneur a aussi eu pour projet de libérer la femme de toute mise sous tutelle.
Le cas de la guérison de la femme courbée en est la parfaite illustration. Rappelons-nous :
« Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue un jour de sabbat. Il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et ne pouvait pas se redresser complètement. En la voyant, Jésus lui adressa la parole et lui dit : « Femme, te voilà libérée de ton infirmité. Il lui imposa les mains : aussitôt elle redevint droite et se mit à rendre gloire à Dieu » Luc. 13 :10-13, version TOB.
Il nous faut revisiter la scène pour comprendre l’émotion suscitée par Jésus. Cette femme devait être à l’entrée de la synagogue, car il était impossible à une femme d’y entrer. Devant les rouleaux de la loi, le Maître enseigne. Voyant cette femme, il arrête son prêche et l’interpelle (dans l’original, προσφωνέω = prosphoneo = appeler à, adresser la parole à, appeler à soi, convoquer). Pour mémoire, rappelons que le temps de l’enseignement dans la synagogue était sacré, il ne devait en aucune circonstance être interrompu, a fortiori par une femme. Pour que Jésus lui impose les mains, il a fallu qu’elle vienne devant l’assemblée. Ce déplacement vers l’avant pour occuper la place centrale est symbolique. Cette femme a été plus libérée, que guérie de son infirmité. En lui accordant toute son attention, en la plaçant au centre de la congrégation, en la guérissant un jour de sabbat, Jésus de Nazareth a scandalisé le chef de la synagogue. L’éducation religieuse de ce dernier ne lui a pas permis de se réjouir de la délivrance de cette femme. Il avait été formé à une observation stricte de la loi. Reprécisons que son éducation religieuse lui enjoignait de détourner son regard devant une femme. D’après l’historien juif déjà cité, les pharisiens devaient fermer les yeux quand ils croisaient une femme.
On comprend mieux pourquoi ce chef a crié au scandale dans sa synagogue.
Mais, Jésus l’a recadré : « Hypocrites ! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire ? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix -huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ? Luc 13 : 15-16, version LSG). La comparaison de la situation de cette femme, avec les besoins d’un bœuf ou d’un âne, marque bien le mépris auquel les femmes en général étaient soumises. Jésus a dénoncé publiquement ces comportements. Sa conception de la dignité humaine et égalitaire entre l’homme et la femme, dépassait le politiquement correct.
Jésus a bien révolutionné l’ordre social et spirituel de son temps.
Il a manifesté de la compassion pour toutes les femmes en souffrance. Pensons à son comportement face à la belle-mère de l’apôtre Pierre. Que dit le court récit : « Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. » Matthieu 8 : 14-15, version LSG.
Apparemment, le texte traduit une situation banale, mais c’est oublier que nous sommes au Moyen Orient ! D’ordinaire, en pareilles circonstances, même si une femme est malade, elle doit se lever pour prendre soin de son hôte. Elle n’a à s’apitoyer sur son sort…
Jésus, en tant que Rabbi reconnu, était tout à fait en droit d’attendre d’être bien servi lorsqu’il entrait chez quelqu’un, même dans la maison d’un ami. Au lieu d’exercer ce privilège, le Christ a de suite porté toute son attention sur cette femme. Ce n’est qu’après l’avoir guérie de sa fièvre que Jésus accueille son service. Cela peut paraître anodin, mais le Christ a brisé là une coutume. A la priorité d’être servi, il a substitué sa priorité du service. Servir pour libérer, telle fut sa constante dans l’action.
Cette vérité peut être actée à chaque détour de ses voyages. Même hors d’Israël, dans le territoire de Tyr et de Sidon, le Seigneur accepte le dialogue avec une étrangère. Il lui accorde la même attention qu’aux autres femmes d’Israël, mieux encore, il loue son témoignage en s’écriant : « Femme, ta foi est grande, qu’il te soit fait comme tu veux. Et à l’heure même, sa fille fut guérie » Matthieu 15 : 26, version LSG.
Il poursuivra en attendant près d’un puits, une autre étrangère au passé bien lourd. La Samaritaine a eu le bonheur d’avoir la révélation sur Dieu la plus importante. C’est à elle seule qu’il dira : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » Jean 4 : 24., version LSG. Remarquons qu’à cette occasion les disciples revenant de la ville voisine furent très étonnés de le voir parler à une femme, samaritaine de surcroît (cf. Jean 4 : 27).
L’attitude de Jésus est tellement inhabituelle, voire même surprenante, à la limite presque scandaleuse que même les disciples ont dû passablement revoir leur conception de la place de la femme dans la société.
Dans sa relation avec les femmes, le Seigneur n’a pas caché ses sentiments. En contraste avec les chefs religieux dont le comportement était austère, Il a laissé son cœur s’exprimer. Voyant Marie, la sœur de Lazare pleurer (dans l’original, il est précisé : des yeux et de la voix), Jésus a été fortement touché dans son for intérieur (dans l’original : violemment ému et troublé) et il a pleuré avec elle (cf. Jean 12 : 32-35). Le Seigneur n’a pas la pudeur de masquer ses sentiments. Il a accompagné les souffrances humaines avec son cœur. Une telle compassion est exceptionnelle.
Examinons un autre exemple : Jésus est entré avec ses disciples dans la localité de Naïn. Arrivé à la porte de la ville, il vit une veuve qui marchait devant la procession qui portait en terre un mort, son fils unique. Que fit le Seigneur qui connaissait parfaitement les lois concernant l’approche et le toucher d’un mort ? « Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis lève-toi ! Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère » Luc 7 : 12-15, version LSG.
Par compassion pour cette veuve, Jésus a brisé tous les tabous dérivant des commentaires rabbiniques de la loi, concernant principalement les morts. Le rapport avec un cadavre était très codifié (cf. Nombres 19 : 11-13).
De plus, quand il allait de village en village annonçant la bonne nouvelle, les Douze étaient avec lui, mais il était aussi accompagné par des femmes de différents niveaux sociaux. La liste de femmes connues nous est rapportée par Luc : « Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d 'esprits malins et de maladie : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l 'assistaient de leurs biens » Luc 8 : 1-3, version LSG. L’engagement de Jeanne, la femme de l’intendant d’Hérode Antipas, nous dit à quel point la prédication de Jésus touchait des femmes au statut social différent. Sans discrimination, il leur portait le même intérêt. Marc précise aussi : « Il y avait aussi des femmes qui regardaient à distance, et parmi elles Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui le suivaient et le servaient quand il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem. » Marc. 15 : 40-41, version TOB.
Dans la liste des femmes qui accompagnaient Jésus, Marie de Magdala apparaît toujours en premier. Il ressort des différents textes la mentionnant, un rapport à Christ plus intimiste. Son attitude traduit de vrais sentiments d’amour. Son accompagnement fidèle à son Sauveur jusqu’à la croix, puis sa rencontre avec le ressuscité, lui confère un statut privilégié (cf. Matthieu 28 : 9-10 ; Jean 20 : 11-18 ; Marc 16 : 9). Marie a été délivrée de sept démons (cf. Luc 8 : 2). Elle n’est identifiée ni par un nom de famille, ni par le nom d’un éventuel époux. On sait seulement qu’elle est originaire du village de Magdala. Tout nous semble supposer qu’elle devait être célibataire. Du coup, son comportement vis-à-vis du Christ a été perçu par certains comme équivoque. L’amalgame de Marie de Béthanie avec la femme pécheresse dans la maison d’un pharisien, donnera naissance à la construction farfelue du personnage de Marie-Madeleine.
Faisant feu de tout bois, tout sera utilisé pour discréditer le comportement du Seigneur vis-à-vis de sa relation avec les femmes. Citons un fait significatif : l’opinion du pharisien qui l’avait invité à sa table. Il illustre bien la pensée des chefs religieux (cf. Luc 7 : 39). De plus, le côté misogyne des institutions religieuses, refusant de voir une attitude saine de la relation de Jésus avec Marie de Magdala, a préféré construire toute une histoire obscure. Le pape Grégoire le Grand au 6è s. s’est servi de ce personnage inventé pour magnifier cette femme. Il dira : « C’est son amour qui la purifiait comme un feu brûlant ». Marie-Madeleine aurait ainsi démontré la puissance de la pénitence. Nous sommes dans une conception d’un amour mystique inconnu des récits bibliques.
L’évangile de Philippe, un écrit apocryphe gnostique du 4è. s., découvert à Nag Hammadi, en 1945, mentionne aussi Marie-Madeleine. Le professeur Louis Painchaud de l’université de Laval a traduit le fragment 55 : « La Sagesse qu’on appelle « la stérile » est la mère [des] anges et [la] compagne du S[auveur]. [Quant à Ma]rie Ma[de]leine, le S[auveur l’aimait] plus que [tous] les disci[ples et il] l’embrassait sur la [bouche sou]vent. Le reste des [disciples] [.. ] ..... [. ] . [.. ] .. ils lui dirent : «Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous?» Le Sauveur répondit et leur dit {} « Pourquoi ne vous aimé-je pas comme elle ? ».
Marie-Madeleine, épouse de Jésus, aurait même eu un enfant avec lui. Cette fable n’aurait eu aucun intérêt si un « thriller », au succès planétaire, ne se s’était pas emparé du sujet, reprenant ainsi les conjectures des milieux anti-cléricaux (cf. Lire à ce propos l’ouvrage des deux historiens Paul Airiau et Régis Burnet : « Da Vinci Code, les coulisses d’une fiction, mai 2006, éditions CLD »).
Nous pourrions nous attarder longuement sur le sujet, mais disons avec conviction que le Seigneur a combattu le scandale de l’inégalité des sexes avec fermeté. Quand il parle aux femmes jeunes et moins jeunes, il ne s’adresse pas à une sous-espèce humaine comme le pensaient scribes et pharisiens. Pour le Seigneur ce n’est pas ce qui distingue la femme qu’il regardait, mais la personne elle-même, dans ce qu’elle a de pur et de profond. La spontanéité de l’adhésion de toutes ces femmes au message et à la personnalité du Sauveur ne peut être classée comme une erreur, une faute de goût, une faiblesse de Jésus de Nazareth.
Ainsi, c’est aux femmes qu’il se révèlera en premier après sa résurrection. C’est vers ces femmes qu’il se présentera avec un profond respect (en les saluant). Et c’est encore à elles qu’il confiera le message pour ses disciples de se retrouver en Galilée (cf. Matthieu 28 : 9-10).
Conclusion :
Le Christ est venu rencontrer hommes et femmes sans discrimination. Il a brisé le spirituellement correct de l’époque qui marginalisait la place de la femme. Ce n’est pas un hasard si la plus puissante révélation a été faite à une Samaritaine (cf. Jean 4 : 24) et si la plus belle confession de foi a été énoncée par une autre femme, amie de Jésus. Marthe a déclaré « J’ai la foi parce que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient » Jean 11 : 27, traduction libre.
Le Seigneur de gloire, avec la sensibilité qui le caractérise, a repositionné la femme là où elle aurait dû toujours être. Se prétendre son disciple, c’est rester fidèle à ce message qui loin de distinguer et diviser les personnes, les unit dans une même foi. Si le Seigneur n’avait connu qu’incompréhension et mépris, s’il n’avait pas touché le cœur des êtres simples, s’il n’avait rencontré que des hommes, où serait la Bonne Nouvelle ? Ses réponses affinées et sa bienveillance envers toutes les femmes des Evangiles donnent une portée universelle et intemporelle à son message d’amour. Malheureusement, il semble que les préjugés et les habitudes sexistes continuent à perdurer en parallèle. Quand on regarde certaines parties du monde on ne peut qu’être triste. La condition de la femme est loin d’être honorable ! Mais qu’en est-il dans nos foyers ?
L’amour, la tendresse, le respect, la considération font partie de la foi, c’est ce que le Fils de l’homme, né d’une femme, nous a transmis. Pour autant, nous pouvons regretter que le Christ soit moins honoré aujourd’hui que certaines femmes dans l’histoire religieuse. Et pourtant, nous n’avons qu’un seul Sauveur, à qui nous devons tout, parce qu’il nous a tout appris.
De toute façon, l’amour du Christ a énoncé une vérité qui coupera court à toutes les querelles puériles entre hommes et femmes. Seul l’amour restera. Pour le reste, tout sera nouveau…
Répondant aux sadducéens, le Seigneur de gloire a déclaré :
« quand ils se relèveront d’entre les morts, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel » Marc 12 : 25, version TOB.
« De même que nous avons porté l’image de l’argileux, nous porterons aussi l’image du céleste » 1 Corinthiens 15 : 49, interlinéaire Grec/Français.
« Il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous vous n’êtes qu’un en Jésus-Christ » Galates 3 28, version BFC.
Jacques Eychenne
PS : TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible ; BFC, version Bible en Français Courant.