Christ, notre Pâque !

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 Christ, notre Pâque,

       a été sacrifié 

 1 Corinthiens 5 : 7

Introduction :

 

L’apôtre Paul écrit une lettre à la jeune communauté de Corinthe, une vingtaine d’années après la mort du Seigneur, vers mai 51 ou 52. La fondation de cette paroisse de Corinthe est décrite par Luc dans le livre des Actes des apôtres (cf. Actes 18 : 1-17). Il est important de dire que cette communauté était composée presque exclusivement de pagano-chrétiens, c’est-à-dire de chrétiens convertis, issus du monde grec, donc de culture païenne. La situation géographique de ce port explique la mentalité très libre et jouissive de ses habitants. Leur connaissance de l’histoire du peuple juif était passablement ténue. L’apôtre Paul a consolidé l’enseignement rudimentaire de ces gens, venant pour la plupart de milieux modestes. Il leur envoie cette première lettre d’Ephèse. Il faut dire que les informations qui lui parviennent ne sont guère satisfaisantes. Ces membres de l’église de Corinthe étaient habitués au libertinage et au gnosticisme (doctrine qui apporte le salut par la connaissance, mélangeant philosophies et religions). Si l’apôtre est resté avec eux pendant trois ans environ, c’est à cause des nombreux problèmes qui agitaient les esprits. De ce fait, un mélange étrange de spiritualité et de reliquats païens se vivait au quotidien. L’apôtre a dû repositionner fermement les fondamentaux de l’enseignement du Christ. Le point central, qui fonde et enracine la prédication de Paul, est la mort du Seigneur, suivie de sa résurrection. L’apôtre a voulu faire le lien entre une connaissance de l’histoire de l’ancienne alliance (avec le peuple juif) et le point crucial du christianisme. Autrement dit, Paul a voulu démontrer l’étroite relation de la Pâque juive et de la Pâques chrétienne, l’une préfigurant l’autre. Ce condensé théologique et historique est tout entier dans la formulation de l’apôtre quand il écrit : « Christ, notre Pâque a été sacrifié ».

 

Développement :

 

Pour l’homme de la rue, cette formulation paraît d’un autre temps. Il semble difficile d’en dégager toute une signification profonde. C’est la raison pour laquelle nous allons essayer de l’analyser afin de comprendre son instruction spirituelle.

Mais avant tout, dans quel contexte apparaît-elle ?

Etant à Ephèse, l’apôtre Paul est informé des désordres qui se vivent dans cette communauté. Aussi dénonce-t-il fraternellement, mais fermement, l’immoralité qui sévit dans ses rangs. Il parle de problèmes lourds. Il mentionne l’inceste (cf. 1 Corinthiens 5 : 1), mais aussi l’orgueil (idem v.2,6). Pour dénoncer ces dérives, Paul invite ses lecteurs à se souvenir du temps où la Pâque juive était pratiquée. Ainsi déclare-t-il :

« c’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? » et il ajoute : « faites disparaître le vieux levain afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » 1 Corinthiens 5 : 6-8, version LSG.

Pour introduire le sujet principal, à savoir, Christ, notre Pâque, a été sacrifié, l’apôtre mentionne un cérémonial de la préparation de la Pâque juive et de son déroulement. Cette Pâque commémorait la libération de l’esclavage en Egypte. Elle était aussi passage de l’idolâtrie au monothéisme. Dieu ordonna à Moïse de célébrer cette fête en l’honneur de cette grande délivrance. Elle ouvrait en premier le calendrier liturgique juif (il comprenait sept fêtes principales). Rappelons que l’année religieuse s’ouvrait au printemps, au mois de Nizan (cf. Mars-Avril), tandis que l’année civile commençait en automne, au mois de Tisri (cf. Septembre - Octobre). (Rappel synthétique : le sens du mot « Pâque » = Pessah en hébreu. Il évoque la notion d’un passage. Dérive d’un verbe hébreu signifiant : passer outre, dans le sens d’épargner pour libérer. Cela commémore l’exode du peuple juif d’Egypte. Cela commence par un sacrifice dont le sang était porté sur les linteaux de la porte de chaque famille pour que « l’ange exterminateur » passe outre (cf. Exode 12 : 13) jusqu’au passage de la mer rouge (cf. Exode 14 : 26-31). Ainsi, symboliquement, le Christ par sa mort et sa résurrection devient notre Pâque. La chrétienté célèbre « les fêtes de Pâques » comme rappelant la mort et la résurrection du Christ).

 

Cette première fête, « la Pâque en l’honneur de l’Eternel » Exode 12 : 11, était suivie ce même mois de la fête des pains sans levain. Le peuple avait interdiction de consommer du levain. Ce principe de fermentation était le symbole du mal, c’est-à-dire, de tout ce qui était contraire à la volonté de Yaweh-Adonaï. Ce principe a été illustré par la réponse divine face à l’attitude imperméable de Pharaon. Dieu dit à Moïse :

 « Vous observerez la fête des pains sans levain car, en ce jour précis, j'ai fait sortir vos armées du pays d'Égypte. Vous observerez ce jour d'âge en âge - loi immuable. Au premier mois, le quatorzième jour du mois, au soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu'au vingt et unième jour du mois, au soir » Exode. 12 : 17-18, version TOB. 

Ainsi, Paul rappelle aux Corinthiens, qu’ils doivent se purifier du vieux levain, faisant allusion à toutes les pratiques de débauche bien connues à Corinthe (Les mœurs à la corinthienne étaient proverbiales). Cette introduction du sujet principal avait pour objet de rappeler que la conduite chrétienne devait être en adéquation avec l’enseignement du Christ. L’invitation à être une pâte nouvelle allait dans ce sens. Elle précisait même de ne pas être des cas contacts avec « les débauchés » (cf. 1 Corinthiens 5 : 9).  

 

Après avoir essayé de cerner la pensée de Paul, arrivons à son message central. Il fait un lien entre la nouvelle pâte sans levain qui symbolise le chrétien converti et l’affirmation suivante : « car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifié » version Darby. La conjonction de coordination, associée à la particule, confirme le lien entre la nécessité d’être une pâte nouvelle et le fait d’avoir accepté que Christ soit notre Pâque (cf. Καὶ γὰρ = kai car = et en effet, ou et aussi). Pour être plus lisible, la version en français courant traduit :

« éliminez ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l'êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié » 1 Corinthiens 5 : 7.

 

Pour saisir la profondeur de l’enseignement paulinien, il importe de se reporter au déroulement de la Pâque lorsque cette dernière a été instituée comme une loi perpétuelle. Elle fut donnée par Dieu à Moïse (cf. Relire Exode 12 : 1-13).

Elle avait pour objet d’inscrire dans le conscient collectif du peuple la notion de la vraie liberté. Dieu est celui qui délivre son peuple de l’esclavage. A cette occasion, on devait

sacrifier un agneau sans défaut. Pour être sûr qu’il le soit, la famille devait le garder quatre jours (cf. Exode 12 : 3 et 6). Après quoi on devait le sacrifier et utiliser son sang pour badigeonner les linteaux de la porte de sa maison (cf. idem, v. 7). Ensuite, il fallait le rôtir entièrement et le manger à la hâte, le bâton à la main, prêt à partir. S’il advenait qu’il y ait des restes du repas, il fallait tout brûler (cf. idem. v.8-11).

Ces dispositions divines, qui révulsent les amoureux de la cause animale, s’inscrivaient dans le cadre pastoral où cette pratique était quasi journalière. Dieu a demandé à Moïse de mettre cette injonction en pratique, car elle s’inspirait d’un fait courant parmi ce peuple (cf. De même dans d’autres peuples la pratique de sacrifices d’animaux aux dieux était bien connue). Yaweh-Adonaï n’a pas créé une loi spéciale, il lui a redonné un sens particulier.

 

En effet, cette loi immuable avait une haute valeur symbolique. Elle annonçait des siècles à l’avance ce que notre Dieu allait permettre pour que la libération de tous les humains, et non d’un peuple seulement, soit possible. Jean dit le baptiste, voyant venir à lui Jésus de Nazareth, déclara sous l’inspiration divine : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » Jean 1 : 29,36, version TOB.

Plus tard, un eunuque, haut fonctionnaire de la reine d’Ethiopie Candace s’interrogera sur cette phrase sibylline :

« Comme une brebis que l'on conduit pour l'égorger, comme un agneau muet devant celui qui le tond, c'est ainsi qu'il n'ouvre pas la bouche » Actes 8 : 32, version TOB. C’est alors que Philippe conduit par l’Esprit Saint en ce lieu, « lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus » idem, v. 35.

 

L’apôtre Pierre saisira (lui aussi) par l’esprit le sens symbolique de l’agneau pascal, il écrira :

 

« ce n'est point par des choses périssables, argent ou or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre héritée de vos pères, mais par le sang précieux, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, celui du Christ, prédestiné avant la fondation du monde et manifesté à la fin des temps à cause de vous. Par lui vous croyez en Dieu qui l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, de telle sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu » 1 Pierre 1 : 18-21, version TOB.

 

De même l’apôtre Jean, utilisera plus de 25 fois le symbole de l’agneau, préfigurant ainsi la personne de Jésus de Nazareth dans son Apocalypse (cf. Révélation de Jésus-Christ). Il déclare que cet agneau sans défaut est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange (cf. Apocalypse 5 : 12, 13). Parlant de ceux qui devront traverser la grande tribulation des derniers temps, Jean déclare : « ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’agneau » Apocalypse 7 : 14, version DRB.

Le même apôtre, toujours sous la direction de l’Esprit Saint, a eu le bonheur de citer une prédiction du prophète Zacharie. (Elle annonçait la mort du Seigneur cinq à six siècles avant sa réalisation : « il y a aussi un autre passage de l'Écriture qui dit : ils verront celui qu'ils ont transpercé » Jean. 19 : 37, version TOB. Cet autre passage dont parle Jean ici se situe dans Zacharie 12 : 10. Il concerne la mort du Christ. Jean utilisera la même citation lors de la deuxième venue du Seigneur (cf. Apocalypse 1 : 7). C’est dire l’importance que les apôtres ont voulu donner à la mort de celui qu’ils ont identifié comme l’agneau de Dieu).

 

Il va de soi que toutes ces expressions symboliques sont à reformuler dans un langage propre à notre temps.

De plus, afin que les symboles du sacrifice de l’agneau correspondent à une réalité historique, l’Eternel a fait coïncider les dates anniversaires. Ainsi, comme l’agneau pascal devait être immolé la veille du 14 du mois de Nizan, Jésus a été crucifié le 7 Avril de l’an 30, la veille du sabbat du 14 Nizan (cf. Comparez Exode 12 : 6 et Jean 19 : 14).

Mais, la mort du Christ et sa résurrection ont fait naître deux hostilités puissantes : celle des Juifs, et celle bien plus tardive des Musulmans.

 

- Les institutions juives ont considéré que le Christ était un perturbateur de l’espace public qui était sous la responsabilité du pouvoir romain. Alors, elles déclinèrent toute responsabilité dans la mise à mort du Christ (cf. les évangélistes mettent en cause la totale responsabilité de ces autorités religieuses dans ce crime, alors que les autorités religieuses ont purement et simplement considéré que cela relevait de la seule autorité du préfet Ponce Pilate. Chacun a voulu se dédouaner de cette crucifixion odieuse. Ainsi tous ont voulu se laver les mains).

 

- Les autorités musulmanes ont nié la crucifixion du Christ. Pour elles, cette mise en scène des Romains a donné lieu à une illusion. Elles ont cru voir le Christ, mais en fait, il s’agissait de quelqu’un d’autre.

« Ils ont dit : « Voici, nous avons tué le Messie, Issa, le fils de Mariyam, l’envoyé d’Allah. » Mais ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, c’était seulement quelqu’un d’autre, qui pour eux, lui ressemblait. » Sourate 4 : 157, traduction André Chouraqui. D’autres commentaires disent qu’Issa-Jésus n’est pas mort sur la croix , mais que c’est un sosie qui s’est substitué à lui, tandis qu’il s’élevait vers Allah par grâce.

 

- Les institutions juives nient de même la résurrection du Seigneur. Il est clair que pour elles, les amis de Jésus de Nazareth sont venus de nuit dérober son corps, malgré la garde des soldats romains. Matthieu confirme cette fausse hypothèse de l’enlèvement du corps du Christ :

  • Matthieu 28 : 11-13, version TOB.

 

- Les instances religieuses musulmanes nient aussi la résurrection du Christ, car pour elles, elle n’avait pas lieu d’être puisqu’Allah avait rappelé Issa-Jésus auprès de lui. « Ils ne l’ont certes pas tué : Allah l’a élevé à Lui, Allah, puissant, sage. » Sourate 4 : 158, traduction André Chouraqui. Pour le croyant musulman Issa-Jésus ne pouvait mourir, sinon cela signait l’échec d’Allah. Par contre son ascension auprès d’Allah lui confère un honneur d’une grande dignité. Issa-Jésus est un mystère connu d’Allah seul, il se révèle à tous à l’heure de la mort. Commentaire d’André Chouraqui sur la sourate 4 : 159 (cf. le Coran, Robert Laffont, Paris 1990, p.206).

 

Résumons les deux grandes interprétations des autorités religieuses musulmanes :

Il y a ceux qui pensent qu’Allah a voulu tromper le peuple juif en mettant en scène un sosie du Christ. Et ceux qui croient qu’Issa-Jésus a demandé à l’un de ses disciples de prendre sa place, en se grimant pour que l’on pense le reconnaître lui-même. (Mais peut-on tromper le regard d’une mère au pied de la croix ?). Vu sous cet angle, Judas Iscariote était le subterfuge idéal (cf. Vie et destin de Jésus de Nazareth, Daniel Marguerat, éditions du Seuil, p. 337 ; sur ce même sujet voire Jésus. Fils de Marie, prophète de l’Islam, Paris, Desclée, coll. » Jésus et Jésus-Christ », 13, 1980, p.191-204).

A vrai dire, toutes ces explications humaines démontrent à quel point la mort et la résurrection du Christ ont déconcerté le monde… Rationnellement, l’humain a été forcé de trouver des explications plausibles pour soutenir le point de vue des religions juives et musulmanes, opposées sur ce point au christianisme. Si on s’est évertué à nier le fait historique pour les uns, et à le falsifier par d’autres, c’est qu’assurément la simplicité des évangiles dérange. L’avenir révèlera le vrai (cf. Hébreux4 : 12-13).

 

Oui ! Christ notre Pâque a été sacrifié. Les évangiles nous disent que cette mort sur le bois a été consentie par amour (cf. Jean 3 : 16). La cohérence de la vie de Jésus de Nazareth donne à cette mort une valeur inestimable. Sa résurrection authentifie le don de sa vie au

monde. Comme le révèle le drame de Golgotha, les deux brigands placés à gauche et à droite du Seigneur nous disent que le choix de chacun est engagé. Nous avons tous, maintenant, la possibilité d’accueillir son amour ou de le refuser.

 

Jésus est mort pour nous en public, alors peut-être, ne vivons plus pour lui en privé.

 

L’apôtre Paul a voulu faire sienne cette Pâque, à notre tour de la faire nôtre. Nous ne pouvons l’accueillir que par la foi. L’apôtre aura l’audace de préciser à ces Corinthiens :

« si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine..., mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts » 1 Corinthiens 15 : 17, 20, version LSG. Il nous appartient de ne pas rendre vain le don de Dieu en Jésus-Christ.

 

Ce n’est pas une question légaliste, ce n’est pas qu’un fait historique, c’est une parole d’amour. Paul le rappellera aux chrétiens de Rome :

« Qui nous séparera de l'amour du Christ ? La détresse, l'angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, le glaive ? selon qu'il est écrit : À cause de toi nous sommes mis à mort tout le long du jour, nous avons été considérés comme des bêtes de boucherie. Mais en tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Oui, j'en ai l'assurance : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni les forces des hauteurs ni celles des profondeurs, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ, notre Seigneur » Romains. 8 : 35-39, version TOB.

 

Si tant de gens ont voulu nier la mort et la résurrection du Christ, c’est bien parce qu’elles dépouillent l’humain de toutes ses prétentions. Aucune de nos justifications ne pourra cautionner la pratique, devenue naturelle, du mal.

La mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ resteront à jamais le message essentiel du christianisme. Il se démarque des autres religions par le fait qu’il nous parle d’amour. Le christianisme ne prône pas seulement des valeurs morales. Il n’invite pas seulement à suivre assidûment des préceptes, il nous enjoint de donner une réponse engageante et responsable à une parole d’amour, librement exprimée par Jésus de Nazareth, le Fils du Dieu vivant. Il établit un lien personnel entre Dieu le Père et chacun de nous.

L’apôtre écrira encore à cette communauté chrétienne de Corinthe :

« Celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous donne l'onction, c'est Dieu, lui qui nous a marqués de son sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit » 2 Corinthiens 1 : 21-22, version TOB. Il ajoutera plus loin : « je vous parle comme à mes enfants, ouvrez tout grand votre cœur » 2 Corinthiens 6 : 13, version TOB. Alors, que la beauté de l’espérance de Pâque se lève dans nos vies…

 

« La résurrection est une idée toute naturelle ; il n’est pas plus étonnant de naître deux fois qu’une » Voltaire (1694-1778).

 

                                                                                   Jacques Eychenne

 

PS : LSG, version Louis Segond 1982 ; TOB, version Traduction Œcuménique de la Bible.

 

 

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