Dieu ! Où es-tu ?

 

 

 Dieu ! où es-tu ?

 Romains 1 : 1

Introduction :

 

« Et pourtant, ce que l'on peut connaître de Dieu est clair pour tous : Dieu lui-même le leur a montré clairement. En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables ». Romains 1 : 19-20, version BFC.

L’apôtre Paul développe, par cette phrase, une pensée loin d’être consensuelle. Il affirme que Dieu a voulu se faire connaître (γνωστός = gnostos = ce qui est connu, notable, relève du savoir). Sa révélation pour l’apôtre devait être évidente (φανερός = phaneros= ce qui est apparent, manifeste, évident, connu, manifesté c.à.d. être clairement reconnu ou connu). Il va même préciser que l’œil est suffisant pour acter cette réalité (καθοράω = kathorao = regarder vers en bas, voir de dessus, voir d'une hauteur, voir complètement, percevoir clairement, comprendre). Certaines versions ont traduit : « se voient comme à l’œil nu », version NEG. Alors pourquoi l’évidence ne s’impose normalement ?

 

Sous le titre : « peut-on se passer de Dieu ? », le Nouvel Observateur, abordait déjà il y a huit ans, les dernières approches des philosophes contemporains, traitant le sujet de Dieu. En introduction, on pouvait lire : « L’athéisme n’est pas une entreprise de tout repos pour qui veut trouver un sens à l’existence. Aujourd’hui, nombre de penseurs cherchent à nouveau dans la religion des ressources pour penser notre monde. » Nouvel Observateur du 21-27 Aout 2014, p.52. (Une série d’articles forts intéressants sont présentés dans ce magazine d’actualités françaises.)

Essayons de mettre en parallèle ces approches philosophiques, à l’aune des textes de la Bible. Quelle que soit la manière dont on aborde le sujet, une précaution s’impose. Il faut garder présent à l’esprit la réserve suivante : la quête de l’homme dans sa recherche de Dieu, même en intégrant la foi du croyant, ne s’impose pas facilement. L’apôtre Paul, dans son discours à l’Aréopage d’Athènes, déclare : « Le Dieu qui a fait le monde… D’un seul être il a fait toutes les nations des humains, pour que ceux-ci habitent sur toute la surface de la terre, dans les temps fixés et les limites qu’il a institués, afin qu’ils cherchent Dieu, si tant est qu’on puisse le trouver en tâtonnant. Pourtant il n’est pas loin de chacun de nous, car c’est en lui que nous vivons, que nous nous mouvons et que nous sommes. » Actes 17 : 24,26-28 (version Nouvelle Bible Segond, 2002).

 

Développement :

 

Posons d’emblée ce préalable : Notre démarche doit être empreinte d’humilité. Le verbe tâtonner, utilisé par l’apôtre Paul, l’est à bon escient. En fait, le verbe grec ψηλαφαω signifie autant palper que tâtonner. En note, la Nouvelle Bible Segond dit : autre traduction : « si vraiment on peut le palper ». Le même verbe est utilisé quand Jésus s’est présenté, après sa résurrection, aux disciples incrédules à Jérusalem. Ils pensaient voir un fantôme, alors Jésus leur dit : « Palpez-moi (traduit communément par touchez-moi) un esprit n’a ni chair, ni os… » Luc 24 : 39. Nous retrouvons le même sens dans Hébreux 12 : 18 et 1 Jean 1 : 1. Si la grandeur de Dieu ne s’appréhende pas si facilement, peut-on aller jusqu’à la conviction que Dieu est mort ? Bien sûr, dans nos quotidiens occidentaux, on constate pratiquement que Dieu est rangé aux abonnés absents. De plus, le spectacle qu’a laissé le christianisme dans son histoire, est loin de plaider pour une rencontre avec ce Dieu. Mais ne doit-on pas évacuer tous ces écueils, en vue d’une recherche sereine, pour repenser le sujet différemment ? Qu’en pensent nos philosophes ? Sous la plume d’Éric Aeschimann et Marie Lemonnier nous lisons : « Dieu est mort, proclame Nietzsche. Mais le big crash causé par cette disparition n’a pas fini de faire sentir son effet de souffle. Et, faute d’avoir retrouvé le cadavre, certains peuvent crier à la disparition momentanée. » Nouvel Observateur, p.54.

La question taraude toujours nos philosophes, d’autant que leur préoccupation de la mort reste une constante. Certains reconnaissent qu’il ne suffit pas de se dire athée pour résoudre l’équation de Dieu. « Ce célèbre disparu, qu’on nomme « Dieu le Père » chez les chrétiens », « l’imprononçable » dans le judaïsme ou Allah dans l’islam qui connaît 99 appellations mais pas de pluriel, n’en reste pas moins étonnamment présents dans nos esprits. Comme une ombre géante, une persistance rétinienne, un fantôme insistant. » Idem, p.54.

Après avoir, avec force, prôné la mort de Dieu, les philosophes contemporains ont pris conscience d’un grand vide. Et, ils ne savent plus comment le combler. Comme le dit si bien Julian Barnes, dans « athée heureux », « je ne crois pas en Dieu mais il me manque » Idem, p 54. Les chrétiens pensent d’ordinaire que la négation de Dieu est une démarche aisée, mais pas du tout !  Jean-Paul Sartre a voulu affiner sa conviction d’athée tout au long de sa vie. Le constat est que ses écrits laissent percer une difficulté permanente, lancinante. Aussi, au lieu de perdre toute leur énergie à vouloir démontrer l’indémontrable, certains des plus éminents penseurs de notre temps, ont orienté leur recherche différemment. Paradoxalement, ils essaient d’inventorier les concepts positifs qui émergent d’une conception monothéiste. Ils découvrent une théologie, en essayant de la rendre compatible avec leur pensée athée. Ainsi, l’apôtre Paul, devient l’objet de leur attention. Ils trouvent dans sa théologie des éléments qui viennent conforter leur orientation. L’apôtre serait l’objet d’un message à portée universelle. De ce fait, Dieu ne serait plus l’opium du peuple, si cher à Marx, il deviendrait le moyen d’une dénonciation forte du capitalisme. Cette analyse n’est-elle pas aussi vérifiable dans les Saintes Ecritures ? L’apôtre Jacques, très certainement le frère du Seigneur (une figure marquante de la communauté de Jérusalem) vient corroborer cette appréciation d’une manière encore plus explicite : « A vous, maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, … Votre or et votre argent sont rouillés…Vous avez amassés des trésors dans les derniers jours ! Voici le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles des armées. Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté. » Jacques 5 : 1-5, version LSG.

Apparemment, nos philosophes cherchent une fenêtre dans un espace clos. L’article d’Emmanuel Carrère (écrivain et scénariste), faisant référence à sa période mystique, démontre son intérêt pour deux apôtres : Paul et Luc, le médecin bien-aimé (tout en n’étant pas croyant, il accorde à leurs écrits une valeur purement culturelle et historique). Il explique, dans son nouvel ouvrage, « le Royaume » que la foi répond à un mécanisme de compensation. Ce serait une sorte de construction intérieure. Elle produirait consolation et apaisement. Cette analyse, quelque peu réductrice, contient une part de vérité. Elle demeure en harmonie avec la définition de la foi énoncée dans l’épître aux hébreux. « Or la foi, c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Hébreux 11 : 1. Le libellé, appelé, mécanisme de compensation, ne peut en aucun cas gêner le chrétien engagé. Pourquoi ? Parce que la foi est présentée comme un don accordé à celui ou celle qui ressent un manque. C’est la réponse de Dieu à l’ouverture du cœur humain. Paul dit que c’est l’esprit de Dieu qui offre la foi (cf.1 Corinthiens 12 :9) Il n’y a donc pas de honte à reconnaître un vide profond intérieur. Cette attitude favorise la recherche d’une réponse. Mais la foi ne vient pas seulement compenser un vide. C’est le moyen mis à la disposition de l’homme pour rétablir de nouvelles relations avec son Dieu, Père et Créateur (cf. Hébreux 11 :6) La foi comprend une notion subjective (cf. Hébreux 11 :1) et pointe trois aspects objectifs. Il y a dans la foi, un élément intellectuel (notre cerveau doit comprendre un message, cf. Hébreux 11 : 3), un élément sentimental (notre cerveau perçoit des émotions, cf. Hébreux 11 : 8, 19,26) et un élément volitif (Notre cerveau fait appel à la volonté, organe de décisions, cf. Hébreux 11 : 8). Si nous devions résumer les trois éléments de la foi, nous dirions que la foi c’est : comprendre, aimer, agir. Les trois éléments sont indissociables. Si l’un élément manque, ce n’est plus la foi, mais de la foi.

Emmanuel Carrère dit dans son article, avoir été frappé par la pertinence de la réflexion de Jean-Baptiste à propos de Jésus : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue » Jean 3 : 30. Mais juste avant Jean Baptiste avait dit, en réponse à ceux qui venaient l’interroger : « Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel » Jean 3 : 27.  Le vide que les philosophes cherchent à combler fait référence, non seulement à un lâcher-prise, mais plus encore à un acte de foi. Et nous pouvons comprendre, que vu de l’extérieur, certains puissent considérer comme monstrueux (qualificatif du journaliste, idem. P. 58) la déclaration de l’apôtre Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. » Complétons la fin de la phrase : « Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » Galates 3 : 20, version LSG.

Si nos philosophes occidentaux continuent à être hantés par la question du divin, ce n’est pas pour autant qu’ils franchissent le seuil d’un complet lâcher-prise menant à un authentique acte de foi. Pourtant, certains présentent le chemin, comme Vincent Delecroix (Philosophe, enseigne la philosophie de la religion à l’école pratique des hautes études de Paris) auteur de « la preuve de l’existence de Dieu », Actes Sud, 2004, comme un pari à tenter. On reprend la thèse de Pascal. Ce n’est pas l’adhésion de cœur à un projet divin, c’est le calcul d’une probabilité. C’est un acte de rationalité. De ce fait, la foi peut paraître déraisonnable et irrationnelle. Pour le chrétien authentique, loin de nier cette observation, paradoxalement, il peut même la revendiquer. L’apôtre Paul ne parle-t-il pas de la folie de sa prédication ?  « Puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication » 1 Corinthiens 1 : 21. « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » 1 Corinthiens 1 : 27. « Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire » 1Corinthiens 2 : 7.  « Mais l’homme naturel n’ accepte pas les choses de l’ Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » 1Corinthiens 2 : 14, version LSG.

Quand les philosophes manient le paradoxe : croire vraiment, avoir la foi, ce n’est pas croire au croyable, mais à l’incroyable, est-ce que cela peut nous perturber ? Pas du tout, nous pouvons même souscrire à cette analyse. Quand Kierkegaard a voulu dépeindre les traits de la foi, c’est vers le personnage d’Abraham qu’il s’est tourné. Il a cru à l’impossible. Que la foi ne soit pas croire au possible est en partie juste, mais c’est précisément là que la foi laisse le champ libre à la confiance (con=avec, fides=foi). Le Dieu auquel nous faisons référence, est le Dieu de tous les possibles (cf. Matthieu 19 : 26 ; Luc 1 : 37).

Revenons à la célèbre phrase de Marx, cité par Jean Salem (Philosophe, enseigne à Paris 1), dans son article « la religion est l’opium du peuple » (cf. Idem Nouvel Observateur, p.63).  Qu’écrivait Marx : « La misère religieuse est, d’une part, l’expression de la misère réelle, et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. C’est l’opium du peuple. » (cf. Nouvel Obs. p.63). Que la misère contamine la religion, est une évidence par le simple fait que la religion est le fruit de constructions humaines. C’est la traduction humaine, et donc faillible, d’un message divin. De ce fait, la religion peut véhiculer une fausse réalité, comme un mirage vu devant l’immensité de nos attentes. Le passage d’une conscience cautérisée à une conscience éclairée n’est pas une balade sur un long fleuve tranquille. Mais la vraie religion (accomplissement des directives divines) se doit d’être une protestation contre la misère d’autrui. Marx a raison. L’apôtre Jacques confirme : « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions. » Jacques 1 : 27 (sous-entendu, leur porter assistance). Le Christ lui-même insistera sur le bien à prodiguer : donner à manger et à boire à ceux qui sont dans le dénuement, accueillir l’étranger, vêtir ceux qui sont dans le besoin, visiter les malades, les prisonniers (cf. Matthieu 25 :35-36,40). Que la religion soit l’opium du peuple peut aussi être vu sous l’angle médical. L’opium est un antalgique. Alors, pourquoi ne pas voir la vraie religion comme porteuse d’un apaisement, d’une consolation, voire même d’une réelle évasion de liberté, en vue d’une libération ?

Michaël Foessel (philosophe, il a remplacé Alain Finkielkraut comme enseignant à l’école polytechnique et à l’école catholique de Paris) citant Baudelaire : « Dieu est le seul être qui pour régner, n’ait même pas besoin d’exister », dit que cette phrase a longtemps soutenu le discours des athées (cf. Idem, Nouvel Observateur, p.64). Reconnaissons que cette phrase a de quoi rebuter la conscience rationaliste. L’homme est devant un choix dérangeant : il doit, soit accepter la transcendance divine, soit la refuser. L’être humain a besoin d’une caution pour engager son adhésion, or précisément cela va à l’encontre de la foi. Dieu ne se prouve pas, il s’éprouve. Observons que les premières phrases de la Genèse n’ont pas pour objet de décliner l’identité de Dieu, mais de le révéler au travers d’une action : la création de l’univers. Cette référence, inacceptable pour les chercheurs concernés par l’étude des origines de l’homme et du monde, demeure incontournable. Ni les philosophes, ni les politiques, ni aucune créature ne pourra éviter la confrontation avec la transcendance absolue de Dieu. Le danger qui guette le chercheur, comme tout citoyen lambda, est de se construire un Dieu à l’image de l’homme (c’est précisément l’inverse de ce que Dieu a fait). N’est-il pas plus raisonnable de l’accepter comme le principe premier de toutes choses ? Face à la mouvance et à l’instabilité permanente de l’homme, Dieu est source de stabilité, de permanence et d’apaisement. Dieu n’est-il pas une vérité niée au milieu d’un grouillement d’opinions sur le sujet ? L’inanité des prétentions humaines sont parfois hallucinantes ! L’apôtre Paul parlant des derniers temps de l’histoire du monde déclare : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs (ou enseignants) selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » 2 Timothée 4 : 4, version LSG.

 

Conclusion :

 

Peut-on se passer de Dieu ? Evidemment ! Tout comme on peut se passer d’un Père. Tout homme peut construire sa vie d’une façon totalement indépendante. C’est sa liberté, c’est son choix. Toutefois, la réflexion et l’expérience plaident pour une reconnaissance de la Paternité de Dieu (cf. Matthieu 6 : 8- 9, Luc 11 : 2, Jean 16 : 23,26-28 etc.) Et, comme notre expérience humaine nous renvoie à la réalité d’un père, pourquoi ne pas accepter de suivre ses conseils au quotidien, plutôt que de nier son existence ? Dans les deux cas, à l’évidence, il y a acte de foi. Or, comme il n’y a aucune preuve absolue de l’existence de Dieu ou de sa non-existence, c’est l’expérience qui peut nous faire découvrir ce qui est meilleur pour nous. C’est par l’expérience que les chrétiens authentiques apprécient une vraie qualité de vie. Celle-là ne peut pas être niée. Alors, profitons de cette réflexion pour oser une expérience de découverte d’un Père. Dieu lui-même déclare : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur » Jérémie 29 : 13, version LSG. La confiance en un Père céleste n’est-elle pas préférable à une confiance en l’inconnu, (ou pour reprendre l’expression citée au début), au vide ? Si nos philosophes cherchent à dégager des concepts positifs dans le monothéisme, ne serait-il pas plus raisonnable de s’adresser directement à celui qui les a initiés ? Si, suivant la citation du début de notre réflexion, Dieu est mort, mais que l’on n’a jamais retrouvé son cadavre, ne serait-ce pas parce qu’il est vivant ? A force d’être déconnecté du réel ne perd on pas le sens des réalités ? N’a-t-on pas perdu notre anneau de Gollum ?

« Ne faites pas éteindre l’affection en vous, se faisant, vous risquez de perdre le sens réel de la vie » Albert Zilevou, chargé de cours de communication et marketing.                                                                                          

                                                                                       Jacques Eychenne

 

PS : BFC, version Bible en Français Courant ; NEG, version, Nouvelles Editions de Genève ; LSG, version Louis Segond.

 

 

 

 

 

 

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