Le plus beau et le plus grand défi

 

 

 

    Le plus beau

      et le plus  

     grand défi

  1 Corinthiens 13

Introduction :

 

Quand on parle de l’amour, on a l’impression d’entendre toujours le même discours. Et pourtant, chaque jour, nous fluctuons (cf. sentiments, humeurs, perception des choses). Dans le chapitre de Paul aux Corinthiens, si nous restons simplement dans une lecture, comme on lirait un poème, nous pouvons être touchés … Par contre, si nous décidons d’aller plus avant dans le texte inspiré, nous aurons sûrement la bonne surprise de découvrir que chaque jour a ses couleurs propres. Avec ce regard qui s’émerveille, nous avons avantage à nous positionner comme un chercheur à la découverte d’un trésor (cf. Matthieu 13 : 44-52). La fable de Jean de La Fontaine, « le laboureur et ses enfants » illustre bien notre propos. David confirme le fait : « J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin » Psaume 119 : 162, version JND.  Pour paraphraser la fable bien connue, comprenons que devant les enseignements bibliques, il ne faut jamais s’arrêter d’approfondir ce qui est écrit. Nous devons, comme dans cette fable, « creuser, fouiller, bêcher, ne laisser aucune place » à l’improvisation. L’Esprit nous conduira dans la découverte de trésors cachés. En d’autres termes, il nous faut entrer dans l’état d’esprit d’un chercheur déterminé qui met tout en œuvre pour découvrir le sens caché des mots. Ils révèlent la pensée de leur auteur. C’est avec cette attitude intérieure que nous allons ensemble revisiter le plus beau et le plus grand défi vécu par Jésus-Christ, et décrit par l’apôtre Paul.

 

Développement :  

 

Avant d’aborder l’hymne à l’Amour écrit par l’apôtre, il convient de se poser la question : Pourquoi Paul s’est-il senti contraint, par l’Esprit, d’écrire ce poème ?

Pour apporter une réponse, il est impossible d’évacuer le contexte historique dans lequel vivait la communauté chrétienne de Corinthe. Elle vivait une situation de désordre loin d’être dans l’esprit du Christ. En effet, l’apôtre va tenter d’y remédier en soulignant le contraste entre l’enseignement que les Corinthiens avaient reçu et leur vécu. D’un côté, nous avons une communauté enrichie, en Christ, « dans toute sa parole et toute sa connaissance » 1 Corinthiens 1 : 5 (traduction libre) ; et de l’autre, une communauté divisée par un esprit de parti, et par de mauvaises pratiques païennes (cf. Ex : l’idolâtrie) de cette ville. Il faut savoir que Corinthe était un port aux mœurs licencieuses. Mais parlons de ses divisions : il y avait le parti de Paul (cf. Actes 18) ; le parti d’Apollos dont l’éloquence est louée (cf. Actes 18 :25) ; le parti de Pierre (cf. 1 Corinthiens 3 : 22), certainement composé de Judéo-Chrétiens venus de Palestine, et enfin le parti du Christ. On pense que ces derniers avaient connu le Christ, ou alors avaient été enseignés par Jacques frère de Jésus.

Ainsi, la confusion s’était installée, car chacun revendiquait d’avoir été baptisé par la bonne personne. L’apôtre a dû préciser que pour sa part, il n’avait baptisé personne, exceptés Crispus et Caius (cf. 1 Corinthiens 1 : 14). Les circonstances ont amené Paul à remette de l’ordre dans cette communauté. C’est pourquoi, il dicte certainement à un secrétaire, les mots suivants :

 

« Mais je vous exhorte, frères, au nom de notre Seigneur Jésus Christ : soyez tous d'accord, et qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous ; soyez bien unis dans un même esprit et dans une même pensée. En effet, mes frères, les gens de Chloé m'ont appris qu'il y a des discordes parmi vous. Je m'explique ; chacun de vous parle ainsi : « Moi j'appartiens à Paul. - Moi à Apollos. - Moi à Céphas. - Moi à Christ. » Le Christ est-il divisé ? Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »  1 Corinthiens 1 : 10-13, version TOB.

 

Si nous actons, en plus du désordre, des actes licencieux, la situation devenait très critique. Il faut dire que certains chrétiens s’accommodaient fort bien avec la débauche pratiquée à Corinthe :

On pouvait prendre la femme de son père ; avoir des relations avec des débauchés (cf. 1 Corinthiens 5 : 1,9) ; certains chrétiens engageaient des procès en justice contre d’autres frères (cf. 1 Corinthiens 6 : 1-11). L’immoralité sexuelle de certains était proverbiale (cf. Vivre à la Corinthienne). On considérait que l’attachement à une prostituée n’était pas un problème (peut-être parce que c’était un acte qui était en lien avec le mépris du corps chez les Grecs), (1 Corinthiens 6 : 16) ; en corollaire, d’autres s’accordaient beaucoup de libertés avec le mariage (1 Corinthiens 7 : 1-5). Si on rajoute à cela les querelles à propos de la nourriture (cf. les viandes sacrifiées aux idoles, 1 Corinthiens 8), un orgueil ostensible, comme une forme de sagesse importée des Grecs ; la question du voile des femmes et leur tenue dans les assemblées, (cf. 1 Corinthiens 11 : 3-16) ; la question de la circoncision aux nouveaux baptisés (cf. 1 Corinthiens 7 : 17-20) ; la confusion entre la sainte Cène et un repas ordinaire (cf. 1 Corinthiens 11 : 20-22) ; le rejet de la croyance en la résurrection des morts (cf. 1 Corinthiens 15 : 12-13) ; les querelles entre ceux qui se croyaient plus spirituels que les autres (avec leur don de guérison, de parler en langues) etc..., Bref ! (La liste des désordres n’est certes pas exhaustive). On se dit alors que l’apôtre avait un ministère redoutable qui n’était point un long fleuve tranquille. Malgré tout, dans son introduction, Paul s’adresse à des membres sanctifiés à travers Jésus-Christ et qui sont appelés saints (1).

Il a dû être inspiré par Dieu pour régler toutes ces difficultés qui traversaient cette jeune communauté chrétienne (moins de cinq ans). Le défi était important, car l’endroit stratégique du port de Corinthe ouvrait la porte vers l’Europe. Il fallait que la bonne nouvelle soit épurée pour qu’elle voyage correctement vers Rome.

Alors, après avoir repris, conseillé, exhorté, l’apôtre inspiré a délivré la seule solution qui pouvait mettre cette communauté en conformité avec l’enseignement du Christ. Il a présenté son hymne à l’Amour en référence à la vie de son sauveur.

Mais avant cela, il a déposé sur leur cœur un enseignement fondamental :

 

« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » 1 Corinthiens 3 : 11, version LSG.

 

L’apôtre introduit son hymne à l’Amour en disant :

« je vais vous montrer une voie par excellence » version LSG ; ou « un chemin plus excellent » version JND ; ou « une voie qui les dépasse toutes » version FBJ ; ou « une voie infiniment supérieure » version TOB ; ou « une voie extrême » version Bible Bayard ; « un chemin royal » J. Héring.

Autrement dit, l’apôtre confirme le bien-fondé de l’aspiration aux dons spirituels des Corinthiens pour l’utilité de la communauté, mais, il va recadrer leur ambition en redéfinissant les priorités spirituelles du Christianisme.

 

Abordons maintenant le poème de l’apôtre.

« Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges, s’il me manque l’amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale qui retentit » 1 Corinthiens 13 : 1, version TOB.

Autrement dit, je peux parler toutes les langues de la terre et même celle du ciel, sans la pratique de l’Amour, je ne fais que du bruit, rien que du bruit… (Précisons que le mot grec ἀγάπη=agapé= nom au féminin, amour d’essence divine qui lie la fraternité ; il est bien distinct de l’amour charnel éros ou de l’amour amitié philia). Ne faire que du bruit, c’est aussi battre l’air en vain (cf. 1 Corinthiens 9 : 26).

 

« Quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. » idem, v. 2.

Autrement dit, si je suis un surdoué, expert en philosophie, en informatique, en sciences humaines, en théologie, en économie ou en écologie, si j’ai tous les doctorats et diplômes universitaires, et même une foi indéfectible, s’il me manque l’essentiel dans ma vie, je ne suis qu’un robot issu de l’IA (intelligence artificielle), ou une télévision sans décodeur, ou un cours d’eau sans eau.

« Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, quand je livrerais mon corps aux flammes, s'il me manque l'amour, je n'y gagne rien » idem, v. 3.

Même si je suis un sage qui partage tout ce qu’il possède, et qui soutient largement toutes les entreprises humanitaires au point de se mettre en grande difficulté financière, si l’Amour ne répond pas à l’appel de mon présent, je ne suis qu’un activiste débonnaire, une machine à produire pour réduire les effets négatifs des sociétés humaines, je ne suis qu’un donnant-perdant.

Comme nous pouvons le constater les trois premières strophes ne décrivent pas les sentiments de l’auteur sur le sujet. Il le traite d’une façon didactique, en dénonçant ce que l’Amour n’est pas. Il va maintenant aborder le sens profond de l’Amour chrétien.

« L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, » idem, v. 4.

L’Amour a la qualité première de la patience (cf. μακροθυμια de μακροθυμέω = makrothumeo = être d'esprit persévérant, ne pas perdre courage ; persévérer patiemment et bravement en endurant malheurs et troubles. C’est la patience qui sait supporter l’injustice sans s’offusquer, ni baisser les bras). Certaines versions traduisent patience par longanimité (patience à

supporter). Comme nous l’expérimentons, cette qualité nous fait souvent défaut. Les Corinthiens n’ont pas failli à cette règle négative. L’Amour rend service. Dans l’original, on y voit une sorte de bonté et de politesse du cœur. Non seulement, l’Amour bannit la jalousie, mais de plus, il ne plastronne pas. Le verbe grec est un « apax » (cf. = seule utilisation) dans le Nouveau Testament (περπερεύομαι = perpereuomai = se glorifier ; affichage de soi, en employant un embellissement rhétorique pour se vanter avec excès. Son origine viendrait de perperos = fanfaron). Cette disposition d’esprit est pernicieuse. Du coup, l’apôtre veut souligner le vice caché qui concerne l’orgueil. Le Seigneur avait déjà interpellé la foule en disant :

 

« Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, 22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie » Marc 7 : 21, version LSG. « il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il

 

n'entretient pas de rancune, » v.5.

 

La laideur dont il est question ici fait référence aux exigences de la bienséance et de la correction envers ses semblables. On pourrait dire aujourd’hui : c’est un malappris. La suite concerne ceux qui ont un esprit intéressé avec un arrière-plan égoïste. Quant à l’irritation, il s’agit des emportements non maîtrisés qui entraînent des situations regrettables, dont l’apôtre lui-même n’a pas été exempt (cf. Actes 15 : 2-3, 38-39). L’Amour bannit aussi l’amertume, le ressentiment et le fait de garder en mémoire le mal qu’on a pu nous faire.

 

Puis, Paul va développer toutes les forces d’action de l’Amour inspiré de Dieu :

 

« il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout » v ; 6.

 

L’agapé tel que Jésus l’a vécu se trouve là, en quelques mots, synthétiser. Ils illustrent tout le conflit séculaire entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge. La joie exprimée par Paul est en fait le triomphe d’un projet, celui d’un Père pour ses enfants. L’opposition entre la vérité et l’injustice fait partie du défi que l’humain doit relever avec l’aide du Saint-Esprit. Il nous a été communiqué pour ce dessein. L’apôtre reviendra souvent sur la quête de la vérité (cf. 2 Thessaloniciens 2 : 12 ; Galates 5 : 7).

La présentation de l’apôtre se ponctue par une superbe anaphore (cf. Répétition de mots pour obtenir un effet plus fort). Elle traduit bien les sentiments profonds de Paul. Dans l’original grec, excuse tout, c’est tout couvrir ; croit tout, c’est avoir la foi chevillée au corps ; espère tout, c’est mettre son espoir en Dieu, à chaque moment de sa vie ; endure tout, c’est l’aptitude qui nous est donnée par le Tout-Puissant de supporter les épreuves les plus douloureuses. Comme l’a si bien écrit Jean-Pierre Cavalié (cf. Miss Pop Evang. Cahier 4/88) :

 

« L'amour est la sève de la vie et le ciel de toute espérance. Couronne de nos rêves, il est la porte d'un monde nouveau ».

Puis l’apôtre appose une sorte de codicille à son hymne à l’Amour, en précisant ce qu’il adviendra à la suite des temps.

 

« L'amour ne disparaît jamais. Les prophéties ? Elles seront abolies. Les langues ? Elles prendront fin. La connaissance ? Elle sera abolie. Car notre connaissance est limitée, et limitée notre prophétie.

Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli. Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Devenu homme, j'ai mis fin à ce qui était propre à l'enfant. À présent, nous voyons dans un miroir et de façon confuse, mais alors, ce sera face à face. À présent, ma connaissance est limitée, alors, je connaîtrai comme je suis connu.

Maintenant donc ces trois-là demeurent, la foi, l'espérance et l'amour, mais l'amour est le plus grand » 1 Corinthiens 13 : 8-13, version TOB.

 

L’Amour ne disparaît jamais. Le verbe grec ἐκπίπτω = ekpipto = tomber, chuter, échouer

montre bien sa pérennité dans le temps. L’idée est renforcée par l’adverbe de temps « οὐδέποτε » qui signifie jamais. Autant dire, qu’il est éternel (cf. version BFC), car il est en Dieu, c’est sa carte d’identité (cf. 1 Jean 4 : 16). Cela relativise tout le reste : les prophéties, la connaissance, tout ce qui est incomplet… L’apôtre souligne avec réalisme notre difficulté présente, celle qu’il nous faut absolument reconnaître (// avec la conversion) : notre vision des réalités demeure floue, vague, indistincte, obscure. Toutes nos prétentions, comme celle des

 

 

Corinthiens sont réduites à néant. Acceptons de nous en remettre au Père. L’espérance est là :

un jour je connaîtrai comme j’ai été vraiment connu. Par extension, nous pouvons abonder

dans la traduction de la version BFC : « je connaîtrai Dieu complétement, comme lui-même me connaît » v. 12. « Maintenant donc ces trois-là demeurent, la foi, l'espérance et l'amour, mais l'amour est le plus grand » v. 13. Mais à présent, dans le temps de l’aujourd’hui, trois caractéristiques de celui ou celle qui se revendique être chrétien doivent se vivre : La foi, l’espérance, l’amour, mais ce qui au-dessus de tout, c’est bien l’Amour. La foi est notre engagement à suivre le Christ et à accepter le salut qu’il nous offre, l’espérance nous permet d’inscrire dans notre présent les riches promesses à venir, et l’Amour restera immortel (ou immortelle).

 

Conclusion :

 

Cet essai d’analyse de l’hymne à l’Amour retranscrit en réalité la vie de Christ en langage humain. Pour autant, sa lecture n’est rien sans une volonté d’implication personnelle. On pourrait disserter du sujet à l’infini sans se sentir concerner. Toutefois, nous ne devons pas nous laisser submerger par le sublime de cet Amour divin qui nous paraît d’un lointain inaccessible. L’esprit de Dieu nous aide dans notre quête à approfondir cet Amour divin. Notre cœur et notre esprit peuvent être transformés progressivement. L’apôtre en homme d’expérience témoigne :

 

« Je fléchis les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom. Qu'Il daigne, selon la richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit pour que se fortifie en vous l'homme intérieur, que le Christ habite en vos cœurs par la foi, et que vous soyez enracinés, fondés dans l'amour. Ainsi vous recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu'est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par votre plénitude dans toute la Plénitude de Dieu » Ephésiens 3 : 14-19, version FBJ.

 

Alors Oui ! Ne perdons pas courage dans notre marche sur la voie de l’Amour. Qu’un esprit de bonne volonté nous ouvre ce chemin. Une vie ne suffira pas à en mesurer toute son importance. Laissons simplement le Christ frapper à notre porte (cf. Apocalypse 3 : 20).

Ainsi, comme le dit l’apôtre Paul avec assurance : « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées, dans le Christ Jésus » Philippiens 4 : 7, version FBJ. Quelle merveilleuse promesse !

 

« Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi » Alain, philosophe français (1868-1951).

 

                                                                                   Jacques Eychenne

 

 

PS : (1) L’apôtre Paul donne une définition du saint qui démentit l’usage courant. Pour lui est saint, non celui qui est parvenu à une relative perfection, mais simplement celui ou celle qui y tend. En d’autres termes, est saint celui ou celle qui accepte de concourir, comme un athlète qui a rempli les conditions pour se présenter sur la ligne de départ, et non celui ou celle qui a franchi la ligne d’arrivée, même le premier…Quand on prend conscience des graves problèmes moraux qui rongeaient la communauté de Corinthe, on ne peut qu’abonder dans cette définition. Tous ceux et celles qui ont une foi vivante en Jésus-Christ sont des saints ! JND, version John Nelson Darby ; TOB, version de la Traduction Œcuménique de la Bible ; LSG, version Louis Segond 1982 ; FBJ, version Française de la Bible de Jérusalem.

 

 

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