Le pardon 2eme partie

ou

La libération par-don

Matthieu 6 :14

 2ème Partie

 

 

Introduction :

 

Après avoir introduit le sujet du pardon en définissant le mot pardon et le verbe pardonner, nous avons développé les  paragraphes suivants :

-         Reconnaître la réalité d’une agression subie.

-         Décider de ne plus vouloir souffrir.

-         Cesser de se sentir coupable, se savoir pardonner, et savoir se pardonner.

-         Comprendre celui ou celle qui nous a agressé.

Nous poursuivons notre réflexion maintenant en abordant la nécessaire composante du temps dans le vrai pardon.

 

Développement :

 

1) Laisser du temps au temps :

 

L’Ecclésiaste disait déjà :

« Il y a un moment pour tout, un temps pour chaque chose dans le ciel ». Ecclésiaste 3 :1

Le temps est un allié précieux dans la démarche de mise en place du pardon. Pardonner ce n’est pas tout effacer d’un geste magnanime… Ce n’est guère davantage passer l’éponge ou dire : «  On n’en parle plus ». Ce type de pardon, non seulement ne résout rien, mais plus encore, complique le processus de guérison. Comme sur le plan physiologique une plaie prend du temps à cicatriser, de même, pour vivre la libération d’un vrai pardon, il est nécessaire de prendre son temps.

 

Un pardon trop vite accordé peut être perçu, inconsciemment, comme une invitation à reproduire, sans gène, le méfait.

Il ne permet pas à l’agresseur de se remettre en question. Paradoxalement, ce genre de pardon accordé à bon marché risque même de se retourner contre celui qui en a pris l’initiative. En renforçant la position de l’agresseur, en lui donnant un blanc seing, la relation agresseur-agressé devient inextricable. Donner du temps au temps, c’est, dans certaines circonstances, avoir la sagesse de laisser mûrir l’abcès pour pouvoir ensuite le vider totalement. Dans d’autres, c’est laisser passer le temps de la colère, pour être plus lucide sur les faits. Dans d’autres encore, c’est attendre de saisir une opportunité pour amorcer un nouveau dialogue. Le temps a cette qualité de nous apprendre à relativiser les agressions, à réfléchir sur soi, à se poser les bonnes questions, à mieux appréhender l’avenir en vue d’une saine relation. Mais il ne faut pas se leurrer, la route du vrai pardon peut être longue, semée de rebondissements. Dans certains cas, son issue est même incertaine, car il faut être deux, au moins, dans le processus du pardon. Si la justice humaine accorde un délai assez long de prescription pour juger (c'est-à-dire réviser éventuellement de nouveaux éléments passés sous silence), c’est bien parce qu’elle a pointé l’importance du facteur temps. Sur un plan spirituel, il n’ y a jamais prescription.

 

Seule la pratique authentique du pardon libère.

 

Mais, comme dans le domaine physique une blessure profonde laisse toujours une cicatrice, de même dans les relations humaines, les cicatrices ont valeur de rappel. Car l’oubli n’est ni possible, ni souhaitable. Il a une signification pédagogique importante. Se donner du temps peut se révéler un choix nécessaire pour se protéger. Prendre de la distance avec l’agresseur pour se sauvegarder fait partie de nos décisions. Elle intègre les bienfaits du temps. Pardonner est dans un premier temps, décider de ne pas rendre le mal subi, de s’en écarter, de prendre de la distance. Il faut parfois reprendre sa liberté, pour retrouver sa sérénité, et être mieux à même d’affronter la réalité qui nous blesse.

 

L’urgence est de prendre soin de soi.

 

Se donner un espace de liberté pour se recentrer sur soi. Refuser ce qui détruit pour se repositionner vers ce qui nous construit et nous élève. Cette décision est un des temps forts du processus du pardon. Le temps a donc bien une valeur pédagogique. Toutefois, il ne faut pas oublier de commencer par se pardonner. Sinon, comment accorder le pardon, ou même recevoir le pardon de Dieu, si on ne se pardonne pas à soi même ? Se donner le droit à l’erreur n’est point une autorisation à pratiquer le mal. C’est reconnaître que les choix sont difficiles. Il arrive parfois que l’on soit devant un choix de moindre mal. Entre deux maux, il faut choisir celui qui a le moins de conséquences négatives. Mais on est conscient que ce n’est pas le bon choix. Sans compter que l’influence du mal s’insinue partout. Il distille la confusion et complexifie nos choix. Se culpabiliser, c’est alors entrer dans le jeu de l’ennemi.

Devant cette difficulté, il ne s’agit pas seulement d’égrainer des solutions, il nous faut aussi un repère fiable. Celui du Seigneur Jésus peut nous aider :

« Pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi » Colossiens 3 : 13

L’injonction du Seigneur nous fait prendre conscience qu’il faut d’abord partir de soi pour accueillir le pardon, puis ensuite celui qui vient de Dieu. Ce n’est qu’après que nous pouvons nous tourner vers l’autre, mon frère ou ma sœur.

 

2) Les écueils au pardon :

 

Répétons-le, le pardon n’est pas oubli. Les faits relèvent de notre histoire. Non seulement le pardon n’est pas l’oubli, mais plus encore le souvenir est nécessaire pour donner de la profondeur au pardon.

 

Le pardon n’est ni excuser, approuver, justifier.

 

Il va sans dire que nous ne parlons pas ici de la simple broutille, mais d’un acte agressif important. L’excuser serait de banaliser les faits, les minorer. De ce fait l’agresseur ne pourrait les reconnaître comme importants. Les approuver encore moins, même si on peut toujours trouver des circonstances atténuantes. Justifier relève de la justice. Le droit dira ce qui relève d’une transgressions de la loi et d’ une condamnation.

Le pardon n’est pas une démission de ses droits. Le pardon ne supprime pas la justice. Chacun doit assumer les conséquences de ses actes.

 

Le pardon n’est pas un devoir, pas plus une obligation chrétienne.

 

On ne peut se forcer à pardonner. La motivation intérieure est cardinale dans la démarche. La sincérité fait partie des critères qui favoriseront la guérison.

Le pardon n’est pas un geste de supériorité. « Je suis meilleur que toi… C’est le plus intelligent qui pardonne etc. »

 

Le pardon est avant tout une démarche du cœur.

 

C’est la motivation première qui mobilise la volonté.

Le pardon n’est pas le refoulement de ses sentiments. Je pardonne, mais du bout des lèvres, parce qu’il le faut bien, ou parce que l’on m’a appris à le pratiquer. Mais à la première occasion,  « je dégaine » … On ne met pas un emplâtre sur une jambe de bois !

Le pardon n’est pas un acte héroïque. C’est toujours gratifiant d’accorder le pardon. Cette manifestation altruiste peut masquer des motivations malsaines. Pour vivre un vrai pardon, on a besoin d’un accompagnement. Pour les chrétiens, l’esprit de Dieu le Père, l’aide du Saint-Esprit, l’accompagnement du Christ, l’assistance des anges sont très appréciables.

Le pardon n’est pas synonyme, ipso facto, de réconciliation. Le pardon procède d’une démarche intérieure, la réconciliation est la manifestation extérieure du pardon. C’est une suite certes naturelle, mais elle n’est pas systématique.

Le refus d’ignorer que notre réelle souffrance peut aussi être en synergie avec notre jugement erroné peut aussi parasiter le processus du pardon.

 

3) Les options d’un non pardon :

 

Le refus d’envisager la mise en pratique du pardon n’est pas anodin. Cette attitude réduit le champ des conséquences heureuses. Si on veut camper sur la position du non-pardon que nous reste-t-il comme alternatives ?

 

-         La vengeance active : C’est la volonté de rendre le mal. Œil pour œil, c’est la loi du talion. 

« S’il y a un accident, tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure… » Exode 21 : 23-24

 

-         La vengeance passive : c’est retourner le mal vers soi. Cela est décliné par des effets pervers très variés. Ils sont le fond de commerce des psy. Il s’agit du repli sur soi, du refus de se donner les moyens d’être heureux. Lasser de subir, on s’agresse et on agresse son entourage. Les repères de ce mal être se manifestent par l’aigreur, la vision négative sur tout, la critique de tout sur tout, etc.

 

-         Le refus de vivre le présent positivement :

Les personnes sont obsédées par les faits du passé. Elles vivent comme par procuration. Elles rendent le présent insupportable et n’envisage pas le futur avec joie. Leur vie est comme gangrenée par un mal rongeur. Elles ont une difficulté à progresser. Elles sont bloquées et ne peuvent surmonter l’agression passée, la blessure, la trahison… Dans leur conversation, d’une manière récurrente, elle reviennent et ressassent les mêmes douleurs. A force de ruminer, elles abîment par la souffrance, ce qui est le plus précieux dans la vie : le bonheur d’aimer. Souvent, ne comprenant pas la vraie nature du pardon libérateur, elles se confortent dans une position de non-pardon, perçue comme un acte de faiblesse. Elles cultivent le ressentiment (re-sentir= sentir 2 fois).

A chacun de choisir sa piste de réflexions… Notre intention n’est nullement de pointer tous les écueils du non-pardon. Ils sont complexes et éminemment variés. Notre responsabilité individuelle nous incite à procéder à l’inventaire de nos réelles difficultés… La lucidité sur soi est un atout dans sa vie.

 

4)  Le pardon, un acte libérateur :

 

Quelque soit la douleur ou la violence de l’agression subie, le pardon accordé renouvelle en nous un espace de liberté. On respire mieux, on se projette mieux, on marche mieux. On est comme déchargé d’un poids énorme.

Le vrai pardon génère la paix. On se libère et on libère autrui. Pardonner, c’est renouer avec celui qui nous a fait mal, c’est progressivement rétablir un lien, et finalement lui renouveler notre confiance. Cette évolution, pour ne pas dire révolution, est étrangère à notre nature humaine.

 

Sans une grâce elle est impossible à vivre. J’ai reçu le témoignage d’une amie. Elle écrivait : « Pardonner est un miracle que Dieu opère dans nos vies. On m’a souvent dit que je ne me rendais pas compte qu’il y avait des choses impardonnables. Ces personnes ne réalisent pas la puissance de Dieu dans nos vies ».

Le message et la vie de Christ démontrent cette puissance. Ils apportent un éclairage magnifique sur le pardon donné ou reçu.

Comme pour l’amour, le Seigneur est venu redonner au mot pardon un sens plus précis, plus profond. Si effectivement le Seigneur a dit «  Tu aimeras ton prochain comme toi-même » on peut tout aussi bien énoncer l’équation suivante «  Tu pardonneras ton prochain comme tu te pardonnes à toi-même ».

Dans un premier temps, il est important de se recentrer sur soi. J’aime cette expression biblique d’être en veille. En veille dans sa vie, avant de vouloir l’être dans la vie des autres, même nos proches. Le Seigneur dira : « Prenez garde, veillez et priez » Marc 13 :33. L’apôtre Paul recommande à son disciple Timothée : « Veille sur toi-même et sur ton enseignement » 1 Timothée 4 : 16.

 

Veillez sur soi- même, mais pour quoi faire ?

 

- Pour être en paix avec soi-même et avec les autres. «  Recherchez la paix avec tous… Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’ en soient infectés ; » Hébreux 12 : 14-15

 

-         Pour être bienveillant avec soi-même :

« Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses » 1 Jean 3 : 20

Avant d’examiner nos difficultés de relation vis-à-vis d’autrui, la Bible nous parle de notre relation personnelle avec l’auteur de notre vie, Dieu le créateur.

Le Christ est venu pour redonner sens à cette relation, et le pardon occupe une place prépondérante dans ses messages.Cette affirmation est soutenue par la prédication vécue de notre Seigneur Jésus-Christ. Elle était même prophétiquement annoncée. Jean le Baptiste, préparant la venue du Christ, annonce au peuple la connaissance du salut par une libération. (Cf. Luc 1 : 77). Le Christ lui-même, dès le début de son ministère, annonce la délivrance (Cf. Luc 4 : 18). Après avoir pratiqué le pardon des péchés (Cf. Matthieu 9 :2,5 ; Luc 7 : 48 ; Jean 20 :23), le Seigneur missionna ses apôtres pour continuer à propager cet enseignement (Cf. Luc 24 : 46-47). A la Pentecôte, l’apôtre Pierre déclare : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés » Actes 2 :38. L’apôtre Paul agira de même devant le roi Agrippa. (Cf. Actes 26 :18). Il affirmera aux juifs de la synagogue d’Antioche : « Sachez donc, hommes frères, que c’est par Jésus que le pardon des péchés vous est annoncé » Actes 13 : 38 (Cf. Colossiens 1 :14)

Il y a bien une démarche personnelle à vivre. Aucune faute, si grave soit-elle, ne peut nous empêcher de recevoir le pardon de Dieu. L’apôtre Pierre dira au centurion Corneille : « Quiconque met sa foi en Jésus-Christ reçoit par son nom le pardon des péchés » Actes 10 : 43

Pourquoi cette démarche est-elle si importante ?

 

Parce qu’acter le fait que nous pouvons être pardonnés a des répercussions dans notre vécu. L’affirmation : «  on ne peut donner que ce que l’on a reçu » a là toute sa place. Quiconque n’à pas conscience d’avoir reçu (accueillir le fait d’être pardonné) sera en difficulté de relation, un jour ou l’autre. Voilà pourquoi la référence à la vie de Christ est instructive. Elle nous apprend quelque chose de fondamental :

 

Le pardon est avant tout un don de Dieu.

 

L’humain par nature sera plus prompt à la vengeance qu’au pardon. C’est une réalité que l’on peut acté facilement dans l’histoire ancienne et contemporaine.

Pour que le pardon naisse comme un désir du cœur, une aide extérieure est nécessaire. Cela bien sûr peut être le travail d’un professionnel. Mais il me semble que le message du Christ apporte un plus, à tous ceux et celles qui veulent bien approfondir la notion de pardon.

A cette fin, il nous faut au préalable accepter un constat : Nous ne savons pas pardonner. Une fois posée cette affirmation, il faut pouvoir trouver un remède. Une des pistes consiste à prendre conscience du pardon de Dieu dans nos vies. Quand on se sent pardonner, il est plus facile de reproduire ce bienfait.

Or, la Bible nous affirme que le pardon est un don de Dieu, indépendamment de tout mérite. Il y a le pardon collectif et le pardon individuel. Ne nous attardons pas sur le premier. Citons simplement ce passage :

«  Dieu l’a élevé (Jésus-Christ) par sa droite comme pionnier et sauveur, pour donner à Israël un changement radical et le pardon des péchés » Actes 5 :31 (N.B.S.)

Pour le pardon individuel, faisons référence tout aussi simplement au repas de communion, la cène ou repas eucharistique. Chaque participant entend, à cette occasion solennelle, lors de la présentation de la coupe, les paroles de Jésus :

«  Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » Matthieu 26 : 28. Reformulant ce qu’il avait reçu du Seigneur à propos de la Cène, l’apôtre Paul précise : « Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive la coupe » 1 Corinthiens 11 : 28

Il y a donc bien une démarche personnelle d’accueil du pardon de Dieu. L’apôtre Paul le rappellera à chaque membre de la communauté d’ Ephèse : 

« En lui (J.C.) nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes selon la richesse de sa grâce » Ephésiens 1 : 7  

Ainsi, bibliquement, le pardon est don. C’est par le don que l’on rejoint le pardon. Mais à quoi, cette prise de conscience peut-elle bien servir, si on ne pratique pas le pardon pour autrui ?

A cet endroit, redisons que le pardon est plus une bonne disposition du cœur qu’un acte banal de volonté. Un jour, l’apôtre Pierre s’est approché du Christ et lui a posé la question suivante :

« Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » Matthieu 18 : 21-22

Pierre a cru être généreux en proposant 7 fois, mais le Seigneur a démultiplié sa proposition : 70x7=490 fois. Pour le citoyen lambda, ce chiffre de 490, renvoie au caractère infini de la notion du pardon. Mais, pour un juif connaisseur des rouleaux des prophètes, il rappelle la prophétie de Daniel 9 (prophétie des 70 semaines ou 490 jours). Suivant le principe d’interprétation d’Ezéchiel, 1 jour= 1 année (Cf. Ezéchiel 4 :6), cette prophétie part de la reconstruction des murs de Jérusalem sous Néhémie (457 av. J.C.) pour aboutir à la mort du Christ, puis à la naissance du christianisme en 33). Pour simplifier, disons que ce chiffre ravive la mémoire d’une période de restauration matérielle et spirituelle (au retour de l’exil). Elle nous conduit à la restauration spirituelle complète par la victoire du Christ sur la croix. Elle ouvre d’une ère nouvelle pour l’humanité. Cette prophétie nous parle de l’amour de Dieu pour l’homme. Elle lui propose une solution définitive, car la victoire du Christ sur la mort devient aussi par la foi notre victoire. (Cf. Romains 6 : 3-8)

 

Ainsi, si nous comprenons que le pardon est vraiment don, comment dès lors refuser à autrui ce que Dieu nous a déjà accordé.

Que nous soyons agresseur ou agressé, la demande de pardon est un acte libérateur. Mais, pour que la cicatrisation de nos blessures soit effective, il est indispensable que cette demande soit ressentie et identifiée comme vraie par la victime. En cela, le facteur temps est important. La route peut être longue, d’autant qu’il n’est pas question d’oublier puisque les cicatrices sont toujours là.

 

Conclusion :

 

Dans un cheminement vers un vrai pardon libérateur, il est important de prendre conscience du facteur temps. Il est recommandé de faire l’inventaire des difficultés qui nous bloquent dans la progression vers un vrai pardon. Si nous voulons camper sur nos positions et refuser le pardon pour soi et pour autrui, il vaut mieux être au clair sur les conséquences tant psychiques, morales, spirituelles et physiques.

Par contre, décider de prendre la route du pardon, c’est conduire sa vie vers une destination heureuse, libre, jalonnée de bonnes surprises.

 

 

                                                                                                                  Jacques Eychenne

                                                      

 

Prochainement nous terminerons notre réflexion en abordant les aspects suivants :

-         Le travail des historiens et de la justice

-         L’après pardon

-         Reprendre le contrôle de sa vie

-         Essai d’un protocole dans la mise en place du pardon

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